Le perfectionnisme
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Coucou à toutes
Je crée ce post pour celles que ca intéressent.. En effet j'ai remarqué que beaucoup de stress dans ma vie venait de ce sentiment de décalage face aux idéaux/ exigences que je me fixe et moi telle que je me percois.
Mon moi idéal serait mince, jolie, populaire, intelligente, aurait un métier hyper valorisé , serait organisée, entourée, aurait toujours des choses intelligentes à dire.. J'ai un peu l'impression de courir après cette personne idéale que je voudrais être. Mais je crois que ce n'est qu'en acceptant celle que je suis aujoud'hui que ca marchera. Mais ca me fait peur de me dire "tanpis si je ne suis pas comme si ou ca" comme si j'acceptais ma faiblesse et mes défauts que je ne veux pas accepter
Comment relativiser peu à peu les attentes que l'on a envers soi?
Merci à toutes pour votre aide
Aurélia
Tu as raison Isabelle : le contrôle occupe, en même temps il prend beaucoup de place. Lorsque le contrôle s'estompe, il laisse place à nos vraies occupations, nos envies, nos loisirs. C vrai que cela peut être perturbant au début car l'on se retrouve avec soi-même mais c'est ça le bonheur : se retrouver et s'affirmer, laisser libre champ à ses désirs, ses envies, sa liberté !
C'est aussi une libération de l'esprit : ne plus être tourmenté sans cesse par son poids et la nourriture, ne plus penser à cela tout le temps : envie de craquer mais s'y refuser ; se laisser aller puis se promettre qu'on n'y reviendra plus : c'est épuisant !
personnellement je sens que je perds le contrôle petit à petit. Au début cela m'angoissait mais aujourd'hui quand je constate le bienfait que cela m'apporte, je me laisse aller.
Nilajah, concernant mon apparence et mon désir de plaire, il est toujours présent mais je prête moins attention au fait que je dois être absolument mince pour être plus belle. Je suis loin d'être satisfaite par mon corps totalement mais je porte mon pouvoir de séduction sur d'autres choses. C'est quand-même comme tu le dis un travail de tous les jours : je me force à ne plus me voir comme un corps (mince ou pas) mais comme une Femme.... et ça fait un bien fou !
Pourvu que ça dure...
bonne continuation à toutes, merci pour vos témoignages, ça aide énormément.
Bonjour,
J'ai commencé LC depuis très peu de temps, donc je n'ai aucun jugement à porter sur l'efficacité de la méthode.
Si je me suis inscrite sur le site, c'est parce que toutes les explications, analyses et théories de JPZ et GA m'ont parues tout à fait sensées, pertinentes et nuancées.
Il y a cependant une question qui me tracasse, c'est celle du poids, ou de la perte de poids.
Je n'arrive pas personnellement à me défaire de l'obsession de maigrir, pour moi ça reste le but ultime de la méthode, et ce pour quoi je viens ici.. Pour moi LC est une méthode d'amaigrissement (dont le slogan est "Maigrir sans régime").
Dans les outils il y a une courbe de poids. Bien.
Pourtant le discours officiel du site, tout comme bon nombre de fils de discussion sur le forum, présentent la perte de poids comme secondaire, voir accessoire, voir indifférente.
Je comprends l'idée, qui est de ne pas focaliser sur la perte de poids au point de bloquer tout le processus, mais n'y a-t-il pas une certaine hypocrisie, ou une forme de déni, à vouloir poser la question du poids comme secondaire ?
Parlons des EME :
Les EME sont problématiques PARCE QU'elles font grossir, la souffrance qu'elles générent vient uniquement de la prise de poids qu'elles provoquent.
La prétendue immoralité qu'on accole aux notions d'excès ou d'irrégularité sont les fruits d'un raisonnement judéo-chrétien... Au fond on pourrait tout aussi bien envisager les EME comme des techniques de contournement ou d'adaptation, et où est le mal dans l'absolu à contourner un obstacle ou à s'y adapter ?
Non, le seul problème avec l'EME c'est que ça rend gros. On ne culpabilise pas parce qu'on a besoin d'une échappatoire, mais bien parce qu'on sait que cette échappatoire nous fera prendre du poids.
Alors pourquoi faire du poids le non-sujet du site, alors que partout transpire l'attente éperdue d'un envol des kilos ?
Pourquoi je lis encore sur un site d'amaigrissement qu'on n'a pas besoin d'être mince pour être belle, qu'on n'a pas besoin d'être mince pour séduire, qu'on peut être gros et heureux , quand la quasi-totalité du monde qui nous entoure et de nos expériences, qu'on le veuille ou non, témoignent de l'inverse ?
On peut mais c'est rare, ayons le courage de le reconnaître.
Désolée pour ce post qui peut sembler un peu vindicatif, mais je suis plus perdue qu'autre chose, et c'est vrai que cet espèce de non-dit sur un site qui veut placer l'honnêteté et la clarté au centre des choses ça me dérange.
Merci !!!
Voilà un nouveau post pour noter à chaque fois qu'on a laché prise sur une "perfection", et qu'on s'est "contenté" de faire une tache à 80%, ou laisser qqcse inachevé, ou autre.......
voici la liste des actions proposées sur le site, mais on peut en trouver des tas d'autres....
- Rendre un travail avec un petit retard
- Faire une erreur de calcul mineure
- Oublier un élément secondaire
- Faire une faute d'orthographe ou de français
- Faire une tache sur un document ou un vêtement
- Prétendre qu'on ne sait pas, alors qu'on connaît exactement la réponse ou la solution
- Acheter un objet pour un tiers qui n'est pas exactement celui demandé
- Laisser une partie d'une pièce de votre logement sale ou mal rangée
- Servir un plat partiellement raté à ses invités (rôti brûlé, plat manquant d'assaisonnement...)
super Cilou-cile!!!!
Marine, que je te comprends.... je suis la seule à la maison à prêter attention aux horaires, mon mari n'en a aucun, et ma fille, eh bien je crois qu'elle se repose bien trop sur moi
du coup, ça renforce mon "stress de l'horaire", le fait que les autres s'en fichent
ma stratégie est de dire à mon homme que l'on doit partir un quart d'heure plus tôt que l'heure réelle....
mais pas marrant ce truc d'horaire, j'essaie d'en sortir parce que c'est usant, en effet
J'ai l'impression de ne l'avoir jamais fait, le programme LC je veux dire.
La première fois je me suis inscrite à l'ouverture en 2011. Ca faisait 6 ans que je lisais tout ce que je pouvais sur cette méthode, j'avais appris pas mal de chose, évolué un peu, forcémént, mais cela a été un handicap je pense dans mon abord de LC où je pensais tout savoir, et finalement je ne faisais que survoler. D'ailleur mon mari m'avait dit "je ne vois rien" me signifiant que mon comportement n'avais en rien changé alors que je suivais quand mêm un coaching. Et c'était vrai.
Je n'ai pas eu le temps de finir le programme en 6 mois, et j'ai arr^té à l'échéance, pensant que j'avais toutes les clefs.
Et bien sûre ensuite je me suis dis que j'allais le refaire "sérieusement", et j'ai recommencé, je ne compte mêm plus le nombre de fois. Je n'ai jamais terminé. Entre temps, j'ai beaucoup évolué, mais psychologiquement. Seulement, j'aimerais quand m^me que tout ce travail porte ses fruits au niveau du poids, non pas que j'ai beaucoup à perdre (en poids), mais je voudrais quand mêm arriver à mon poids de forme.
Je n'en suis qu'au début du programme que je re-re-re...commence, et là par contre, situation très difficile, pas chez moi, pas d'internet sauf au boulot depuis ma réinscription, donc je pense à nouveau à demander la réinitialisation de mon compte.
Mais je me demande si je ferais réellement un jour sérieusement ce programme, où si au fond je me veux plus forte que tout le monde. Est-ce néccessaire de tout refaire de zéro. J'en ai envie, car je n'ai jamais eu l'impression de "bien" faire, et même de "faire" tout court.
Mais je sais aussi que lorsque ça redémarerais, je serais découragée à l'avance et j'agirais comme d'habitude, en ne faisant rien réellemnt, en survolant.
Il faut dire que "remplir" des carnets pendnat 2 ans, ça devient usany aussi. Suis normale ? Et vous, combien de fois avez-vous recommencé ? Ca vous a été utile, on peut changer ? Faire différemment ?
perso, j'ai commencé en juillet 2012, quasiment fait tout le programme en 3 mois, me suis arrêtée officiellement à la dernière étape( au fait de manger un aliment hypercalorique à chaque repas, chose que j'ai fait un paquet de fois sans le valider sur le parcours!.
puis tentative de reprise en mai vite abandonnée car c'était pas le moment
et là en novembre, j'ai découvert au cours d'une séance d'hypnose, que mon poids,même si je l'acceptais, était un blocage ( peur de prendre du poids) pour une éventuelle grossesse très voulue ( 45ans...) ; au même moment, je tombe sur le blog de caro ( penséesbycaro) sur le site facebook de LC et là ce témoignage me parle vraiment...
donc me revoilà plongée dans cette méthode, à essayer de comprendre pourquoi ça a si bien marché pour elle et qu'est ce que j'ai zappé dans la méthode pour que moi je ne perde pas de poids....pas difficle, j'avais oublié l'essentiel, la faim!
Donc je suis résolue à refaire toutes les étapes sur la faim et la satieté, mias je n'ai pas réinitialisé tout le programme car je me suis rendue compte qu'on peut réaccéder à toutes les étapes au travers des outils, et je ne vois pas le besoin de refaire les étapes sur les EME, n'en ayant pas tant que ça.
par contre, j'ai décidé:
-de participer activement au forum, ça me permet de partager et de profiter de l'aide de celles et ceux pour qui ça fonctionne
-mais aussi de me faire aider en vrai par une psychologue du GROS, je ne l'ai pas encore vue, mais je suis persuadée que c'est une aide plus personnalisée qui m'a manquée. Si j'habitais Paris, j'aurai carrément été voir le DR Z ou A...
Hello,
De retour après quelques jours submergée par le boulot (dernière ligne droite d'un GROS projet, tout le monde est sur le pont !).
Et je viens de voir ce fil.
AFP ayant très bien résumé la journée, je peux juste amener un regard personnel sur la journée.
Les moments de pleine conscience dirigés par le Dr A. ont en effet une "saveur" bien différente de ce que je pratique à la maison. J'avais l'impression d'être plus consciente que d'habitude !
Pour ma part, j'ai pu mettre le doigt sur certaines pensées automatiques bien cachées. Le Dr A. les compare à des démons, très malins puisqu'ils arrivent à se faufiler dans l'esprit à peine le dos tourné !
Ces pensées automatiques peuvent être génératrices d'un comportement perfectionniste. Donc je les travaille à fond en ce moment !
Et puis il y a en effet cette règle du 80 / 20, bien expliquée par AFP ! C'est assez marrant à appliquer car on se rend compte que l'on se fait souvent une montagne de pas grand chose.
Je suis maquettiste et j'ai le souci DU détail. Eh bien maintenant je laisse traîner une image ou un texte aligné à seulement 80 % ; et personne ne s'en rend compte. Mais moi ça me fait du bien !!
Enfin, il y avait aussi l'idée d'écrire ses 5 gratitudes du jour. Je prends la peine de le faire le soir et ça permet de se dire que la journée n'était pas si imparfaite que ça, quand on y pense...
Voilà. C'était mon ressenti de la journée en quelques mots.
Et même si l'objectif poids s'est éloigné de mon esprit, j'ai noté que j'ai perdu quelques petits kilos ces dernières semaines... mais surtout gagné en sérénité... à 80 % seulement ! :-)
Bonjour à tous,
Tout est dans le titre...
Ces derniers jours baisse de moral et prise dans un tourbillon, malgré les tâches qui me sont confiées à mon travail, je n'y arrive pas...je procrastine tellement que parfois au terme de la journée de travail je n'ai pas avancé et n'ai fait que "zoner"
Aujourdhui, je n'ai qu'une seule envie rester sous ma couette à ne rien faire...
J'alterne régulièrement ces phases de "rien du tout" (pro, sport, tâches ménagères, etc...) avec des périodes (courtes) de sur-activité.
Tout ceci entaine EME sur EME, que je n'arrive pas à calmer malgré l'utilisation de la RPC...
Je suis ouverte à tous vos conseils!Help!
Merci à vous trois : Marine, Monia Lorraine, boulversée par vos maux qui sont aussi les miens...comme tu l'écrit marine LC nous apprend aussi a se nourrir d'autre chose que d'aliments! belle et douce soirée à vous
Je suis en train de lire un bouquin super intéressant qui s'appelle "J'arrête de stresser - 21 jours pour changer" de Patrick Amar et Silvia André.
Le chapitre du 10ème jour s'intitule "j'avance, je recule, est-ce normal ?" et bizarrement ça m'a fait tilt avec le programme et les nombreux posts du genre "pourquoi je n'y arrive pas?", "je croyais que j'avais compris et me voilà reparti dans mes anciens travers", etc.
Mon questionnement perso serait plutôt du style "pourquoi en théorie, je sais ce qu'il faudrait faire, j'analyse bien les situations, et je suis capable de donner des conseils aux autres, mais que je suis incapable de me les appliquer à moi-même". C'est sans doute pour ça que je bouquine pas mal sur le thème du changement.
Voici quelques outils ou manières de voir les choses qui pourront peut-être vous être utile à vous aussi :
- les phases d'apprentissage (représentation très courante, trouvée notamment dans "j'arrête de râler" de Christine Lewicki) :
- Phase d'euphorie : je suis inconscience que je suis de mon incompétence. Par exemple, je ne sais pas que je ne sais pas perdre du poids.
- Phase de prise de conscience : je suis consciente de mon incompétence. Par exemple, je sais que je ne sais pas perdre du poids. Je trouve que c'est la phase la plus inconfortable, car on voit ce qui ne va pas chez nous, chez les autres et ça nous énerve car on n'arrive pas à faire autrement !!!
- Phase de progrès : je suis consciente de ma compétence. Par exemple, je sais que je sais perdre du poids (sous entendu, mais ça me demande beaucoup d'efforts d'attention pour y arriver).
- Phase du maître : je suis inconsciente de ma compétence. Par exemple, je ne sais plus que je sais perdre du poids. Mon nouveau comportement est totalement intégré et je n'ai plus besoin d'y faire attention.
- une autre représentation plus subtile, mais qui m'a bien parlé (trouvée dans le "petit cahier d'exercices sur les accords toltèques"), car elle explique qu'il y a tout le cheminement entre la prise de conscience et l'entrée en action :
- Je découvre en théorie un concept, une idée
- Je comprends intellectuellement ce concept, cette idée
- J'ai envie de mettre en pratique ce concept, cette idée (je vois en quoi elle pourrait s'appliquer à mon expérience, à ma vie)
- Je prends la décision de la mettre en pratique
- Je m'engage dans l'action
- J'applique ce concept, cette idée, mais sans évaluation des résultats
- Je l'applique avec évaluation
- Je l'applique systématiquement
- Je maîtrise l'utilisation de ce concept, de cette idée
- les 6 phases du processus de changement de Prochaska et DiClemente (1982), évoquées dans le livre "J'arrête de stresser" lu aujourd'hui et qui donne une notion de temps à tout ce processus profond de changement :
- la précontemplation : "je n'ai pas l'intention de changer mon comportement dans un avenir proche (les 6 prochains mois)". En fait, on ne voit pas du tout en quoi on est concerné par le problème.
- la contemplation : "j'ai sérieusement l'intention de changer de comportement au cours des six prochains mois" (phase qui peut durer 2 ans !!!!). On reconnaît que la situation actuelle a un coût pour nous, mais on ne sait pas comment s'y prendre et on n'est pas sûr d'être prêt à affronter le changement.
- la préparation : "j'ai l'intention de prendre des initiatives très bientôt ; j'ai un plan d'action et j'ai déjà pris quelques initiatives qui ont modifié mon comportement dans une certaine mesure." Le niveau de conscience augmente. On recherche des infos, des outls, on réfléchit, on en parle avec d'autres...
- l'action : "j'ai effectué certaines modifications dans mes comportements au cours des six derniers mois". C'est lors de cette phase que les gens courent les plus grands risques de retomber dans leur comportement antérieur. Il y a des revers, des reculs, des contretemps qu'il faut accepter (ce qui demande de la flexibilité psychologique) ; ceux-ci ne sont pas des échecs : ils font partie du processus, de la réussite elle-même. Le processus se fait par paliers.Chaque recul est une occasion d'élargir sa vision de la situation, de rectifier le tir, de consolider ses acquis.
- le stade du maintien : "j'ai atteint mon objectif depuis bientôt six mois."
- la fin du processus : "je ne suis plus du tout tenté de retomber dans mon comportement antérieur. Je suis convaincu de mon efficacité à 100 % dans toutes les situations qui me paraissaient auparavant une tentation !".
J'ai trouvé tout ça hyper parlant et ça m'aide à accepter ma procrastination et à la dépasser sans me culpabiliser, sans que ma méchante petite voix me rabache que je suis nulle parce que je n'y arrive pas, que j'ai tous les outils en main, que c'est juste une question de volonté... Bref, tout ce qu'elle a pu me répéter pendant des années et qui m'a fait arriver au poids où j'en suis aujourd'hui !!!
Le chapitre sur l'acceptation du même livre m'a aussi fait énormément de bien. Depuis je n'arrête pas de me répéter que "j'accepte d'être stressée", "j'accepte de ne pas être à la hauteur", "j'accepte mon poids actuel"... Et rien que de dire ça, juste ça, ça fait déjà redescendre la pression ! Depuis trois jours, ça me fait un bien fou d'avoir compris que dire "je suis stressée", "je suis grosse"... ça n'avance à rien, c'est juste un jugement sur nous-même qui crée juste un peu plus d'émotions négatives qu'on essaye aussi sec de compenser ou de fuir ou les deux d'ailleurs, mais ça fait pas avancer le schmilblick d'un yota. Accepter, pose les choses et permet de se dire et maintenant qu'est-ce que je fais concrètement ?... Ben déjà, je suis le programme consciencieusement, j'écoute, je lis, je réfléchis, je remplis mes carnets et je verrai bien où ça me mène !
Merci beaucoup Pascaline. Moi aussi ça m'aide beaucoup, c'est pour ça que je me suis dit que ça pouvait servir à d'autres.
Bonne journée et bon cheminement à toi !
Je cherche des témoignages de gens qui se reconnaîtraient dans le comportement suivant:
Je me rends compte que je passe énormément de temps à cuisiner pour les autres, je suis un genre de "mère nourricière universelle" (le genre qui apporte des gâteaux faits maison au boulot, qui veille à préparer des repas structurés pour son entourage, qui met les petits plats dans les grands pour ses invités, qui propose toujours d'apporter le dessert quand elle est invitée quelque part...)
Mon entourage ne s'en plaint guère, mais je me demande s'il n'y a pas l'un ou l'autre côté dérangeant (j'écrirais bien "maladif", mais ça me semble un peu fort) là-dedans:
- n'est-ce pas avant tout un moyen d'être aimée, encensée, reconnue, félicitée?
- n'est-ce pas un désir inconscient d'être moi-même "nourrie"? Sans doute pas de nourriture (mes kilos en trop témoignent que je m'en donne assez!) mais de douceur, d'attention, de reconnaissance, ...?
- mes excès de sucre seraient-ils la seule façon que j'aie trouvée de me donner de la douceur?
- suis-je en fait capable d'accepter ce que les autres pourraient me donner? Je me souviens, il y a très longtemps, d'un homme à qui je me plaignais: "Tu ne me dis jamais que tu m'aimes!" et qui m'a répondu, d'un ton très triste: "A quoi bon? De toute façon, tu ne veux pas me croire..."
Est-ce que ceci fait écho chez certain(e)s d'entre vous? Merci d'avance!
Merci pour ce texte de Mandela Liegama.
La peur fait partie de nos 5 dysfonctionnements qui nous pourrissent la vie. Qui parle à travers la peur ? Notre égo pardi ! C'est lui qui a avant tout peur de mourrir, de ne pas être reconnu, ne pas être vu, admiré, encensé. Il a toujours besoin de se sentir aimé, adulé ou détesté pourvu qu'on s'occupe de lui et qu'on lui laisse la première place. Une place qu'il garde contre vents et marées et nous rend tous plus malheureux qu'une pierre.
D'ailleurs c'est idiot de dire ça, les pierres sont sans doute très heureuses
En nous libérant de la peur, de toutes les peurs, nous naissons à nous mêmes. Je crois que ça vaut le coup de découvrir qui nous sommes réellement et nous pourrions être sacrément surpris
Tu dis qu'enfant tu n'as pas reçu l'amour de tes parents. Peut être que c'était leur façon de t'aimer, peut être qu'eux mêmes ont été aimés ainsi et c'est tout ce qu'ils sont capables de transmettre. Il y a plusieurs façons d'"aimer et on n'est pas forcément synchro. Après il y a la haine, on peut être entouré de haine là cest autre chose
Mes parents non plus n'ont pas été les parents que j'aurai aimé avoir qui ne m'ont pas aimé comme j'aurai voulu. Il n'empêche qu'eux m'aiment énormément. Même si enfant je me suis pris des tas de raclées franchement pas méritées. Mais c'est tout ce qu'ils savaient faire pour nous montrer qu'ils nous aimaient. Idiot hein ?
Voici un post où vous pouvez venir partager en toute liberté vos flops, vos erreurs, vos échecs, bref votre imperfection!!!!!!
Allez je commence............
aujourd'hui j'ai loupé.........
l'occasion de me taire..... je n'ai pas pesé mes mots et j'ai eu l'impression de blesser quelqu'un
et je regrette...
mais je suis imparfaite.... au moins c'est acté.....
à vous....
Bliss,
c'est très vrai ce que tu dis là.
Super post qui me parle vraiment !
Je cours moi aussi depuis des années après un idéal inatteignable... Sur le plan physique, professionnel, personnel... Je sais que la perfection est impossible à atteindre, mais entre le savoir et l'accepter la marge est encore trop grande pour moi !
Tout cela me stresse vraiment au quotidien et me fait perdre beaucoup de temps et d'énergie, j'en suis consciente.
J'essaye de me "soigner", et pouvoir en parler et voir que je ne suis pas la seule dans ce cas me réconforte... Alors une fois encore merci pour vos différents témoignages !