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19 Juil 2016 à 17h
Je reviens de vacances. Provence, soleil, tout le monde en "mou" (formule familiale qui signifie : à l'aise, dépenaillé, cool, au choix). On montre ses bras, ses jambes, on se balade devant les terrasses avec sa jolie robe en lin. Il faut se rendre à l'évidence : je dois être la plus enveloppée de toutes les terrasses. Pas la plus moche (merci, fiston, pour cette remarque qui était sensée me...

 

Je reviens de vacances. Provence, soleil, tout le monde en "mou" (formule familiale qui signifie : à l'aise, dépenaillé, cool, au choix). On montre ses bras, ses jambes, on se balade devant les terrasses avec sa jolie robe en lin.

Il faut se rendre à l'évidence : je dois être la plus enveloppée de toutes les terrasses. Pas la plus moche (merci, fiston, pour cette remarque qui était sensée me remonter le moral, tu sais que je t'aime, toi ?). Mais bon, j'assume, je prends du plaisir, je me repose.

On va à la piscine et on discute avec les autres clients de la chambre d'hôtes. Je vous le fais :

Elle : une danseuse professionnelle. Pas un gramme de gras. La quarantaine joyeuse. Moi : un peu baleine quand même, mais sympa avec mon joli pareo (le poids ça va, la cellulite, je me la garde).

- une telle a suivi un régime ça a bien marché.

- les régimes ça ne marche pas, j'ai abandonné. Au moins je ne grossis plus. (admirez mon assertivité)

- oui mais elle, ça a marché, elle a perdu 20 kg.

- et elle a repris ? (ton de la voix : même pas une pointe d'ironie)

- 15 kg pour le moment, mais elle n'a aucune volonté...

- elle en avait pour maigrir, pourtant. ( cheekyton léger, genre : réfléchis à ce que tu dis, ma chérie)

- Oui, je ne comprends pas pourquoi elle a arrêté. C'est dommage.

- Les régimes ça ne marche pas, même ça fait grossir. (tiens me voilà en disque rayé, c'est mauvais ça, je m'énerve....angle)

- Pourtant c'est facile de perdre du poids, tu supprimes le sucre, tu grilles ta viande et tu bois de l'eau. Ah voilà l'homme avec les rosés ! Vous allez au resto ce soir ?

- Non, je fais griller ma viande et je mange ma salade avec de l'eau (le ton de ma voix devrait donner une idée de la température de la banquise ).

- Ben quand même, faut profiter, c'est les vacances !

Là j'ai abandonné, j'ai plongé dans la piscine. Je crois que j'étais à deux doigts du bug.

Elle m'attendait, un peu embarrassée à la sortie du bain

- euh, je ne disais pas ça pour toi, tu portes bien tes kilos (je suis au courant, et mes genoux aussi), tu fais ce que tu veux, on est libre avec son corps. Il en faut pour tous les goûts. Du moment que tu es bien dans ta peau...

No comment.

Et je n'ai pas eu l'ombre d'un début de compulsion après ce truc de fou. Je deviens forte !

cool

 

 

5

Bonjour Marie-Paule et bonjour à toutes !

Je rejoins ce que tu dis Maire-Paule pour l'avoir vécu tant de fois avec celles qui s'obstinent à faire des régimes : que dans mon cas - (je mesure et pèse (à peu près comme to)i - ce n'est pas trop grave car je porte bien mes kilos (!) et qu'il faut avoir de la volonté, c'est tout !

 

En régimes depuis l'âge de 14 ans, j'en ai eu de la volonté pour faire tous ces régimes : dissocié - diètes protéinées - soupe aux choux - la course aux points à ne pas dépasser et j'en passe....

 

Nous avons de la volonté pour assumer nos enfants (petits - adolescents et adultes), pour travailler et assumer les respondabilités qui vont avec et le quotidien de la maison...

 

Alors qu'on ne vienne pas nous dire que nous manquons de volonté !

 

J'arrête LC mais seulement pour la période de congés et reprendrai le début septembre.

 

Oui Marie-Paule, tu as raison : restons zen et traçons notre sillon : tous les chemins mênent à Rome même si les routes sont différentes.

 

Grâce à LC, j'ai changé radicalement ma façon de voir les choses et je refuse de recommncer des régimes, qui tous sont voués à l'échec.

Je vais laisser mûrir LC dans ma tête et dans mon corps, tout le long du mois d'août.

J'ai perdu depuis janvier 2 bons kilos, voire 2,5 kg.

Pour certains, ce n'est pas beaucoup mais pour moi, perdre quand même du poids sans être au régime c'est une victoire !

Je reviendrai début septembre pour la gestion des EME, après le body scan.

J'ai tendance, je l'avoue, à ne pas respecter le rassasiement : je déborde trop souvent alros que je sais que je n'ai plus de place pour manger.

Voilà, bonne continuation et merci à toutes pour tous vos posts !

 

A bientôt.

 

Myr22

Sujet actif
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03 mai 2016 à 13h
Bonjour à toutes et à tous Malgré tout le bien que je pense de la méthode, je ne peux m'empêcher de penser ceci : On nous dit que 10 % des régimes fonctionnent et pour les 90 restant c'est sûr que le risque c'est la prise de poids, risque qu'on ne court pas trop ici Mais est ce cette méthode marchent pour plus de 10% des abonnés ? Good question non ? Je suis venue ici la première fois en 2013...

Bonjour à toutes et à tous

 

Malgré tout le bien que je pense de la méthode, je ne peux m'empêcher de penser ceci : 

 

On nous dit que 10 % des régimes fonctionnent  et pour les 90 restant c'est sûr que le risque c'est la prise de poids, risque qu'on ne court pas trop ici

 

Mais est ce cette méthode marchent pour plus de 10% des abonnés ? Good question non ?

 

Je suis venue ici la première fois en 2013, puis fin 2014 et me revoilà en 2016

 

Deux fois où je ne suis pas allée au bout du programme où je n'ai pas perdu un kilo et là je pense que c'est bien reparti pour la même expérience

 

Suis je condamnée à faire ce poids que je n'aime pas, suis condamnée à accepter mes kilos liés aussi à mon âge et à la ménopause, à la chimie de mon corps

 

Pourquoi ici ne parle t'on pas de poids ? après tout on est là pourquoi ? pour perdre du poids bien sûr, pas pour compter les pétales des marguerites, il faut aussi appeler un chat un chat, on n'est pas là pour autre chose

 

Les motivations peuvent être différentes : santé, esthétisme, estime de soi tout ce que l'on veut mais tout ça on le gagnera en PERDANT DU POIDS

 

Donc je m'interroge, est ce que cette méthode marche de cette façon, c'est à dire via un site et non à travers une rencontre face à face avec une coach ou une nutriotioniste ou un coach sportif ?

 

Qu'espérons nous avec ce mini investissement ?

 

Je croise beaucoup de personnes déjà vu, déjà croisé il y a longtemps et on est toutes là à espérer je ne sais quoi. Un miracle ? il se produira pour combien d'entre nous ? Pour les personnes que je croise et re croise rien n'a changé

 

Ce parcours est très difficile je trouve et c'est tout sauf une partie de plaisir et comme on disait ce matin, il y a la théorie mais il y a la pratique et ces deux univers sont bien différents

 

Je précise avoir besoin de perdre environ 10 kg ce qui est peu et beaucoup à la fois et je pense ne pas être sujette aux EME, je ne suis ni boulimique, ni restrictive, certes j'aime les bonnes choses et je suis capable de manger plus que ma faim. Comme tout le monde je pense même nos chers docteurs

 

65

Aucun problème les filles pour que vous exprimiez votre colère, je trouve ça également très sain, mais pour ma part je ne comprends pas trop en quoi elle est dirigé contre les médecins

je comprends qu'on puisse être en colère du fait par exemple qu'ils ne répondent pas aux questions dans la section consacrée du forum,  ça me semble légitime par exemple

mais sur leur travail  et l'essai d'une méthode en ligne  qui est tout à fait imparfaite, bien sûr, mais   réellement honnête de mon point de vue, et qui a profité à énormément de personnes  qui par ailleurs n'auraient jamais les moyens de faire autrement,  je comprends moins

mais d'un autre côté la colère appartient à chacun c'est pourquoi on ne peut pas juger la colère c'est sûr

 

je me sens assez proche d'un des commentaires qui dit que cette colère nous fait plus de mal à nous qu'à l'autre en l'occurence

 

ce qui serait intéressant, c'est de comprendre le message de cette colère, ce que cette émotion nous dit

peut-être que ça nous dit d'arrêter et en tous cas c'est sain dans ce cas d'arrêter

 

j'ai aussi vu beaucoup de personnes arrêter, revenir

et au final, oui, réussir   avec ou sans colère

 

j'ai moi-même eu des colères ici et là, surtout au début, mais cela n'est pas mon tempérament de trop l'exprimer ce qui n'est sans doute pas une bonne chose

 

je trouve en général assez compliqué d'exprimer sa colère par écrit, il y a tellement d'incompréhension à l'écrit

 

mais bon, on est sur internet, alors il faudra  se contenter de l'imperfection

 

[quote=ladyl56] Si j'arrive à donner à mon corps ce dont il a juste besoin, pourquoi irait-il pomper dans les réserves ???[/quote]

ce que j'ai lu dans "maigrir sans regrossir est-ce possible?" (bases scientifiques à l'appui)  c'est que le corps donne ses signaux  en fonction de plusieurs critères

- le besoin énergétique du moment (bien sûr, les fameuses sorties)

- la régulation de la masse grasse  (programme défini génétiquement et modifié par l'environnement notamment la pire des pratique qui est le yoyo)

 

donc le corps prend en compte dans le signal de faim  la régulation de la masse grasse

 

ce qui est très incertain c'est ce programme là, à la fois génétiquement (famille d'obèses, avec notamment le facteur génétique de multiplier les cellules graisseuses)  et à la fois dans le vécu 

 

c'est pourquoi il y a des gens qui sont régulés  ET en surpoids

oui bien sûr ça existe

 

donc  ton corps ira pomper dans les réserves en suivant ta faim et satiété  SI ET SEULEMENT SI   tu es au-dessus de ton set-point,  pas forcément celui de ta jeunesse puisqu'il monte aussi avec l'âge

 

on n'est pas égaux génétiquement devant ce processus,   et ce  en dehors même du comportement alimentaire

 

alors il y a de l'incertitude, oui, beaucoup

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17 juin 2016 à 21h
Bon alors voilà : Ce matin, je devais aller chez le vétérinaire avec mon (vieux) chien qui ne mange plus, dort tout le temps, s'isole, bref qui ne va pas bien et ensuite j'avais une réunion professionnelle avec des gens sympas mais pas drôle la réunion vu qu'il s'agit quand même d'une perte d'emploi pour une grande partie d'entre nous. Moi je tire mon épingle du jeu parce que j'approche de la...

Bon alors voilà :

Ce matin, je devais aller chez le vétérinaire avec mon (vieux) chien qui ne mange plus, dort tout le temps, s'isole, bref qui ne va pas bien et ensuite j'avais une réunion professionnelle avec des gens sympas mais pas drôle la réunion vu qu'il s'agit quand même d'une perte d'emploi pour une grande partie d'entre nous. Moi je tire mon épingle du jeu parce que j'approche de la pension et que j'ai pris un mi-temps,mais bon.... Nous sommes enseignants et nos (très) chers ministres ont décidé de réduire nos heures de cours à 1 période/semaine au lieu de 2.

J'avais trop mangé hier, j'attendais donc une "bonne faim" pour manger, mais au retour du vétérinaire, la petite voix dans ma tête me rappelle que si je ne mange pas un peu maintenant je risque fort d'avoir très faim (mourir, peut-être ? surprise) car dans ces réunions on mange tard. Donc je mange un peu sans faim. Puis j'avise des mini-gaufres au chocolat. J'en prends deux. Une pour manger dans la voiture (un trajet de 30 minutes, en plein désert, n'est-ce-pas, faut survivre) et l'autre pour la pause-café (avant le déjeuner, on a des biscuits, mais ils ne seront peut-être pas à mon goût cheeky).

Je mange ma gaufre, j'arrive à la réunion, super embêtante, et à la pause-café, je prends ma gaufre (toujours sans faim) et les petits biscuits qu'on nous donne ici avec le café, plus ceux de la soucoupe à côté, toujours donc pour assurer ma survie dans ce milieu hostile.

Arrive le déjeuner, qui habituellement est super bon et copieux. Ils ont changé le cuisinier et le déjeuner aussi. Pas top, très basique, et digne d'un centre de cure thermale en quantité. Avec un mousseux en apéro et un verre de vin rouge.

Frustration frustation, frustation.

Je rentre à  la maison consciente que je suis en frustration d'avoir trop et mal mangé mais que croyez-vous que je fais ? Re-gaufre au chocolat (heureusement c'était la dernière). Et je prépare le dîner : chou-fleur béchamel, steak haché et pommes de terre. Les belges du site apprécieront (ou pas). C'est bon, mais c'est du lourd.

Et je  n'ai toujours pas faim.

Mais je mange tout mon repas, contente de manger enfin quelque chose de bon, quelque chose qui me nourrit, qui me fait du bien.

Je sens que je suis satisfaite après ce repas. Ok, j'ai trop mangé sur la journée, mais au moins j'ai fini par manger ce dont j'avais besoin.

Et bien sûr, je n'ai (enfin) plus du tout envie de manger. Pas parce que je n'ai plus faim. Je tiens à le redire, à aucun moment de la journée, je n'ai eu faim surprise

Puis je viens ici remplir mon compte-rendu. C'est en le remplissant que je vois comment les choses se sont enchaînées pour aboutir finalement à une journée passée dans le contrôle et la perte de contrôle plutôt que dans la régulation.

Comme j'ai déjà pas mal d'heures de vol dans la méthode, je ne m'affole pas, je ne culpabilise pas, mais je trouve que cette journée est très riche en enseignements :

  • quand on n'a pas faim et pas spécialement d'EME on ne mange pas. Parce que ça ne goûte pas, comme on dit ici.
  • quand on n'a pas trop faim et que ce n'est pas bon, on ne compense pas le manque de qualité par la quantité.
  • quand on sait qu'on ne mangera pas et qu'on risque d'avoir faim, on a le choix : on se dit qu'on peut tenir le coup une heure ou deux, on l'a déjà fait. Ou on se prévoit une collation qu'on apprécie et pas n'importe quoi.
  • Et dans toutes ces situations, faudrait prendre le temps d'une pause et de quelques respirations.

Il faut dire que ça faisait deux, trois jours que je mangeais "à l'arrache" et pas du bon. Que je travaille en même temps mes insomnies et que donc parfois la fatigue fait que je réchauffe une pizza au lieu de me faire un bon truc. Et que ça ne me satisfait pas pareil.

Alors, pour résumer : faut vraiment que je mange bien, bon, nourrissant, quitte à attendre un peu pour avoir vraiment ce qu'il me faut. Si je l'avais fait aujourd'hui, j'aurai passé le petit déjeuner, les collations et sans doute "chipoté" mon repas de midi. Et j'aurais apprécié encore plus mon repas du soir.

Mais je ne serais pas morte de faim, c'est sûr.

Je commence à comprendre quand je suis dans le contrôle et quand je suis dans la régulation.

Je commence à comprendre et j'expérimente que la seule chose qui compte vraiment, c'est ma satisfaction alimentaire, et qu'elle ne passe pas par la quantité mais par la qualité.

Et aussi, je commence à accepter que je dois apprendre à patienter, parfois, avant de me satisfaire (c'est pas gagné, ça).

Et que je dois me faire du bien.

On apprend de ses erreurs....

7

[quote=Marie-Paule]

 je vois clairement quand je mange par émotion (j'ai souvent prétendu que les émotions ne me faisaient pas manger). En fait, comme je les calme AVANT de les sentir, évidemment, bien sûr, je ne le sens pas, donc je ne mange pas par émotion. CQFD.

Va falloir apprendre à vivre avec mes émotions, quoi.

Je suis curieuse de ce que ça va donner, et surtout de ce que je vais ressentir, car en fait, je n'en sais rien du tout. Colère ? tristesse ? frustration ? Joie ?

Mais si je veux continuer mon petit bonhomme de chemin, je vais me les prendre de plein fouet.

Et sans doute apprendre à les apprivoiser.

[/quote]

bravo!   ça c'est une belle prise de conscience

les émotions sont utiles,   elles t'aident à réagir

pense-les comme des amis

voici un fil qui pourrait t'aider en ce sens

//www.linecoaching.com/content/lemotion-qui-toque-ma-porte

 

[quote=Marie-Paule]

 D'ailleurs mon voisin a commencé à construire un grand bateau en bois et il y transporte des cages pour animaux... cheeky

[/quote]

laugh

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Ancien abonné A lire (2) Très actif (30)
06 juin 2016 à 16h
Bonjour à tous ! Cela fait 5 jours qu'à nouveau je flanche. Motivée à bloc, sentie soutenue, dans la bonne file, pleine d'espoir et de sérénité. Mais à nouveau, je glisse vers le bas. Pourquoi ? Je ne sais pas... Alors, après qu'une amie m'ait suggéré d'écrire mes moments de galère, je me suis "amusée" à décortiquer une de mes compulsions. Voici ! :-) Le repas s'est déroulé comme a son habitude...


Bonjour à tous !

 


Cela fait 5 jours qu'à nouveau je flanche.
Motivée à bloc, sentie soutenue, dans la bonne file, pleine d'espoir et de sérénité.
Mais à nouveau, je glisse vers le bas.
Pourquoi ? Je ne sais pas...
Alors, après qu'une amie m'ait suggéré d'écrire mes moments de galère, je me suis "amusée" à décortiquer une de mes compulsions.
Voici ! :-)

Le repas s'est déroulé comme a son habitude.

Sympa mais stressant, car de par ma condition de maman-au-foyer-qui-doit-tout-gérer, j'ai du mal à avoir le diaphragme, l’œsophage et l'estomac détendus du lever au coucher. Ma petite dort, mon "grand" est avec nous, mon conjoint en face de moi dans ses lectures "smartphoniennes".

J'ai mangé bien au delà de ma faim. Je le sais. Que ce n'est pas grave aussi je le sais. Mais ça commence à me taper sur le système. JE commence à me taper sur le système. Alors pour fêter ça (laugh) je décide de m'offrir une EME en mode zen. J'ai envie de chocolat. Comme tous les soirs.  Je pioche dans ma boîte à bonheurs (ma boîte à choco, biscuits et friandises ! wink) et après quelques recherches un peu fébrile, je tombe sur une plaquette de choco "Crunch". Je la saisis en connaissant le protocole : manger sur le mode de la dégustation, avec sérénité.

#TurboLOL.

J'ai dû faire exprès de choisir celle là, pour me mettre au défi : ces derniers temps, à chaque fois que j'ai ouvert cette tablette, j'ai compulsé.


J'allais bien voir ce que je "valais" !

J'ai ouvert la tablette. Avec une sensualité, houuu ! A faire pâlir de jalousie tous les Don Juan de notre Terre bleue ! J'ai pris mon temps à la déshabiller, j'ai adoré la regarder, ai essayé de la toucher avec finesse (ce ne sont pas tous les Don Juan qui font ça, mais oups, hors sujet)

Puis j'ai essayé de déguster. Premier carré. Ok, pour la dégustation, faudra repasser.
Je pense alors : Ça serait dommage une bouche sans dents, pourtant diable que j'en ai ras le bol de ses dents, elles vont arrêter de croquer oui ??? Et ça croque, et ça craque, et ça engloutit. Les carrés, je les regarde ouais, sont bons, z'ont l'air bons, me font envie, mais là, ya pas à chi**, je compulse et merde zut à tout et tous !

J'essaie de me reprendre au fur et à mesure que la tablette diminue. Au moins arrêter de culpabiliser même si la tablette doit passer entière enfin ! Alors j'essaie de m'écouter plutôt que de me commander. Donc je me mets à essayer de m'écouter, sauf que pas de bol, ce qu'il me vient ce ne sont pas des sensations mais des pensées. Et là, ce à quoi je pense c'est qu'hier soir, après une cuisse de canard confite mangée sans faim, je me suis envoyée un paquet de cookies 3 chocolat en entier.

Ah ben ça alors, j'aurais peut-être pas dû penser à ça !!! Et je me rends compte du tableau. Fermer les pensées de contrôle telles des fenêtres pop up nous dit Jean-Philippe Zermati ? Là j'ai l'impression d'être sur un site peu recommandable quand même, y a des pop up PARTOUT et je ne sais plus quoi en faire !!! Ça sert à rien de les fermer, ils sont partout !

Mon fils me réclame du chocolat. Pfiou, ça sera ça en moins qui repoussera l'heure du repas prochain, me dis-je (ya du progrès dans la réaction, avouez ! smiley) Deux carrés. Et non de Dieu, ça lui suffit, lui, il arrive à s'arrêter à ça !!! JE L'ADORE !!!!

Wahou... Je continue mon carnage, mais il me reste un peu de plaisir quand même : le chocolat, c'est bon.

Celui là, ok, c'est pas du grand art culinaire, mais petits, c'était notre tablette de chocolat préférée, notre référence de la transgression.

Crunch et les années 80. Une pub avec une nana dans un bus, une tablette de ce chocolat à la main, elle croquait dedans à pleines dents. Peu de souvenirs si ce n'est que ma grande sœur, dont l'activité préférée était de me narguer méchamment, me répétait que "c'était ça la manière ultime de manger du chocolat quand on est grand, et que [elle, elle le fera], avec du crunch, et [moi] jamais parce que [je suis] qu'une petite !"

Cette amusante situation de gosse m'est revenue en essayant de faire fondre tant bien que mal mon pauvre carré dans la bouche. En pleine compulsion et moment de tristesse, j'ai alors explosé de rire. Quelle situation !!! Ben mazette, t'as pas choisit le meilleur aliment pour être sereine ma caille !!! Mon copain, en face de moi, n'a rien compris. Il m'a demandé ce que j'avais. J'ai répondu "t'inquiète", comme d'hab. Même si je me demande souvent s'il doit ou non s'inquiéter de mon cas.
 

Bon, on en est où ??? Ah oui, il ne reste qu'une barre de ma tablette de chocolat ! Roh la pauvre, je ne vais quand même pas la laisser là toute seule et la remettre dans cette boîte, elle va avoir froid et peut-être même très peur !

Fou-tu-pour-fou-tu. Je me déteste. J'ai engloutis la dernière bouchée. T'es pas pas fine. Merde à ma grande sœur. A la pouf du bus. A moi. Au chocolat. J'ai fondu en larmes. Devant mon mec qui pensait que je mangeais tranquillement et qui, décidément, ne comprenait rien de ce qu'il (entre)voyait. J'ai caché mon visage pour éviter que mon fils ne voit ça. Il n'a rien vu. Je me suis vite reprise.

Alors, je vaux quoi ?

J'ai jeté le papier du chocolat et les restes qui trainaient sur notre table. Juste parce-que c'est mon travail. Admis : si y a compulsion, ya contrôle, t'es pas sortie de l'auberge, meuf.

Dégoûtée. Foutu pour foutu, je songe carrément à repartir dans les régimes. J'y pense toute la soirée et le lendemain. Avant de me dire : non mais ça va pas la tête ou quoi ???
Pour fêter cet élément de lucidité (oui, je suis quelqu'un qui fête beaucoup wink) j'ai préparé avec mes enfants un crumble aux pommes, avec plein de beurre, de sucre et d'amour. Ne cessant de dire que c'est bon, qu'ils aiment ça, ils ont mangé les miettes avec un plaisir qui revigore l'âme.


J'ai savouré ça bien plus que le gâteau.


Et demain sera encore un autre jour...
 

15

[quote=Bluebeth]

Ha ha ha ! Je n'avais MÊME PAS fait gaffe que le bleu était dans mon pseudo !! Encore une fois, Leslie/Bluebeth en mode ectoplasme !!

[/quote]

En même temps  je me suis rendue compte de ton "Blue" parce que tu me parlais de mon "bleu" ! Avant je voyais le mot de ton pseudo en entier (que j'aime beaucoup d'ailleurs ). Je trouve ça super beau ses failles de l'esprit, ça me fascine, comme les lapsus qu'on fait.

[quote=Bluebeth]

Sinon, tu sais, même assise je m'endors en pleine conscience, ce qui m'a value une fois de frôler la clavicule cassée.

[/quote]

Ah !Ah !Ah ! Pipi de rire !

Effectivement, avant de faire de la PC assise, repose toi et mange du magnésium B6, ça me semble le plus important pour le moment.

(Oui j'ai un chouette garçon de 8 et demi).

Sujet actif
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Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
03 Mar 2016 à 18h
Ce dont je m'aperçois, c'est que beaucoup d'entre nous, en plus de vivre régulièrement un trouble du réconfort sur le plan alimentaire (l'envie de manger émotionnelle qui tourne à la compulsion), vivons un trouble du réconfort sur le plan psychologique nous avons du mal à avoir envers nous-même une véritable attitude réconfortante et bienveillante moi-même ce n'est qu'au bout de plusieurs mois de...

Ce dont je m'aperçois, c'est que beaucoup d'entre nous,  en plus de vivre régulièrement un trouble du réconfort sur le plan alimentaire  (l'envie de manger émotionnelle qui tourne à la compulsion),   vivons  un trouble du réconfort sur le plan psychologique

nous avons du mal à avoir envers nous-même une véritable attitude réconfortante et bienveillante

 

moi-même ce n'est qu'au bout de plusieurs mois de pleine conscience que j'ai pu réellement pouvoir trouver envers moi-même une attitude plus présente,   plus bienveillante

 

d'ailleurs souvent la nourriture est LA béquille  quand  notre propre bienveillance est absente

 

ce fil est donc une proposition  pour cultiver au quotidien  une attitude réconfortante envers nous-même, d'une façon ou d'une autre, en DEUX phases :

- une pensée et une attitude bienveillante envers nous-même

ex : c'est dur pour moi,   je suis courageuse,  je vis des choses difficiles, je suis de tout coeur avec moi, je suis là pour moi

pensez à ce que vous diriez à quelqu'un qui vit une épreuve à laquelle vous ne pouvez rien

- un acte réconfortant pour soi

celui que vous voulez, du moment qu'il est véritablement réconfortant et réalisé dans ce seul but :    manger un carré de chocolat, prendre un bain, voir un film, se blottir dans son lit, lire un livre, boire une tisane, prendre une douche, téléphoner à un ami, se faire une bouillote, marcher sous la pluie, s'exposer au soleil, s'auto-masser, se faire masser, aller au ciné,  etc,  etc......

 

 

Allez c'est parti pour ceux qui veullent s'entraîner à se réconforter....  cela ne prend pas de temps, mais ça change les habitudes.....

49

Hello tout l'monde,

Mon attitude réconfortante du jour : partir d'où je me sens aujourd'hui pour avancer. J'ai passé un week-end épuisant après deux mauvaises nuits ... du coup, ce matin, pas tout àfait reposée, c'est un peu comme si je passais derrière le tableau de bord : je regarde où j'en suis, je fais le point sur les "constantes" (état de forme physique, humeur, envies, besoins, agenda ...) ... je mixe le tout et réalisant que la forme est toute moyenne, je ne mets pas la pression et fais une chose après l'autre sans en prévoir trop (de toute façon en ce moment, je procrastine trop qd je mets la barre trop haut).

Bonne journée et bienveillance à vous!

Loli

Sujet actif
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Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
01 avr 2016 à 11h
Ce fil me vient d'un commentaire que je viens de faire sur le forum : le comportement alimentaire ne se joue QUE dans le moment présent on a tendance à planifier, genre demain je mange à ma faim, demain je commence tel exercice, bon là j'ai mangé mais ensuite j'attends ma faim.... bref au futur, au passé aussi... mais en réalité le comportement alimentaire ne se joue que dans le moment présent...

Ce fil me vient d'un commentaire que je viens de faire sur le forum :

le comportement alimentaire ne se joue QUE dans le moment présent

 

on a tendance à planifier, genre demain je mange à ma faim, demain je commence tel exercice,  bon là j'ai mangé mais ensuite j'attends ma faim....

bref au futur, au passé aussi...

 

mais en réalité le comportement alimentaire ne se joue que dans le moment présent

mais dans le moment présent, pas de pensée, pas de "contrôle",  donc la plupart d'entre nous n'y sont pas à l'aise

 

 

c'est pourquoi j'ai imaginé ce fil  pour s'entraîner à ressentir le moment présent

la respiration en pleine conscience  remplit déjà cet office, mais  ce que je vous propose ici est quelque chose  de beaucoup plus simple, beaucoup plus instantané

c'est une "goutte" de présent

 

ça dure UNE seconde  (alors on a le temps pour ça)  ou un temps indéterminé

quand on est dans temps indéterminé, on est déjà beaucoup plus dans le présent  (un indice)

 

pendant cette seconde, ou plutôt cet instant  (présent)

il s'agit tout simplement de porter son attention sur le moment présent, là tout de suite maintenant

simplement porter son attention, sans réfléchir, sans penser, mais en se laissant simplement pénétrer par "ce qui est"  là maintenant tout de suite

 

à faire à chaque fois qu'on y pense

et si on pouvait noter ici quand on le fait, ça permettrait de remonter le fil souvent  et ainsi qu'on y pense plus souvent !

100

Dans le présent beaucoup, beaucoup d'émotions de toutes sortes... et de la fatigue, tensions diverses et yeux qui se ferment...  faire des pauses, des pauses en journée je suis certaine que ça m'aiderait, enlightened je vais mettre des alarmes sur mon portable pour faire des pauses... j'essaie dès demain, à suivre !

Père d'espace de discussion
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01 juin 2016 à 17h
Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum. Je me suis inscrite car depuis 1 an je fais des crises de boulimie vomitive. En fait je réussi à tenir 1 semaine ou plus sans en faire mais à un moment la culpabilité doit prendre le dessus car je mange plus que je ne le devrais. J'arrive à tenir mon poids grâce au sport, je fais du crossfit et du bike donc ça aide pas mal mais ça me frustre d'être dans...

Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum. Je me suis inscrite car depuis 1 an je fais des crises de boulimie vomitive. En fait je réussi à tenir 1 semaine ou plus sans en faire mais à un moment la culpabilité doit prendre le dessus car je mange plus que je ne le devrais. J'arrive à tenir mon poids grâce au sport, je fais du crossfit et du bike donc ça aide pas mal mais ça me frustre d'être dans cette situation... 

6 jours après ma venue ici, j'ai fais une petite crise sans vomir sur du chocolat cette après midi, j'essaie de relativiser mais rien de facile.. 

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Non Parce que mon probleme je sais pourquoi il est là et j'arrive â en parler avec mes amies.. Mes crises sont réduites et je ne me fais plus vomir mais parfois il m'arrive d'en avoir encore... Du coup je viens m'inscrire pour reteouver gout â manger on va dire
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24 mai 2016 à 13h
Bonjour ! Houlala, ce n'est pas poli de ne pas se présenter et je ne l'ai jamais fait ! En fait, j'avais commencé à rédiger un texte pour me présenter, moi et mon rapport à la nourriture. Et puis, il faisait............ 10 pages sous word, alors je me suis dit non, je ne peux quand même pas poster une pareille chose !!! Néanmoins, l'écrire m'a fait un bien fou (et constater que je revenais d'assez...

Bonjour !

Houlala, ce n'est pas poli de ne pas se présenter et je ne l'ai jamais fait !


En fait, j'avais commencé à rédiger un texte pour me présenter, moi et mon rapport à la nourriture. Et puis, il faisait............ 10 pages sous word, alors je me suis dit non, je ne peux quand même pas poster une pareille chose !!! Néanmoins, l'écrire m'a fait un bien fou (et constater que je revenais d'assez loin !)


Donc tu coup je vais essayer d'attaquer d'une autre manière et d'être plus... concise !


Je m'appelle Leslie, je viens d'avoir 34 ans ! Maman au foyer depuis la naissance de mon fils il y a tout juste 4 ans, j'ai également une fille qui vient d'avoir 2 ans. Auparavant j'étais une bosseuse acharnée. Aujourd'hui c'est pareil mais avec mes deux loupiots at home !


J'ai entretenu depuis petite lentement mais sûrement un rapport hautement conflictuel à la nourriture mais aussi avec mon image. Je crois pouvoir dire (et quelle avancée de réussir à le dire !) que je suis quelqu'un de naturellement mince (avec des formes de femme cependant !) mais qui s'est toujours cru grosse de par un entourage relativement malveillant et/ou maladroit. Grosse mais aussi mauvaise, voire sale...


J'ai connu la restriction cognitive dès mon plus jeune âge avec une maman aimante mais complexée et très maladroite qui ne nous privait jamais de sucreries (qu'elle nommait "saloperies" ^^) tout autant qu'elle ne nous privait jamais de commentaires à leurs égards "Ce n'est pas bon pour la santé, pour la ligne, c'est mauvais, c'est pas bien." C'est pas bien. J'y ai grandit. Jeune ado, j'ai également connu des périodes de réelle misère financière apportant la grande faim (frigo et placards vides, que du pain à manger - et très peu-  et l'estomac qui fait super mal)...


Premier régime (hyperprot) à 20 piges : j'étais bien dodue, j'ai tout perdu. Puis après, yoyo. Dans les vêtements car avant, malgré mes complexes, je n'ai jamais été obsédée par la balance. Mais j'ai surtout au fil des ans connu le conflit avec la nourriture en voulant bien faire. En voulant ne pas tomber dans les régimes, mais manger équilibré. Je criais haut et fort, comme beaucoup, que je savais ce qu'il fallait faire pour mincir mais que je n'y arrivais pas. Et ce que je croyais équilibre alimentaire n'était rien d'autre que de la restriction cognitive, mais forcément, je ne le savais pas.


Du besoin d'équilibre, je suis pernicieusement passée au besoin de perfection, d'hygiène absolue. Du dégoût de moi-même j'ai peu à peu construit une image faussée tant sur mon corps que ce qu'il y avait dedans : je me croyais vraiment pourrie !!!! Travaillant dans le milieu du cinoche notamment, je fréquentais assidûment vegan, fan du bio, du macrobiotique et autres "délires d'orthorexie". J'ai pratiqué des jeûnes, des monodiètes, le tout bio (avec le compte en banque qui ne suivait pas, heureusement qu'il y avait les jeûnes !!!), le veganisme etc. Mais je me trouvais toujours aussi affreuse en tous points.

La transformation de ma vie par la maternité a été de nombreuses occasions. Déjà, de peser plus de 100 kg en sachant toute la souffrance qui avait créé cela. (Je mesure 1,75cm), et surtout, après quelques mois de lutte contre l'amour que nécessite un nourrisson, j'ai fini par accepter et surtout découvrir la bienveillance (et peut-être aussi l'amour ^^ !) Envers les autres. Puis après, envers moi.
C'est du moins ce qui a commencé à pointer le bout de son nez quand j'ai découvert les travaux des Docteurs Apfeldorfer et Zermati. Mais on ne balaie pas 20 ans d'autodestruction avec quelques lectures et un site internet, même tous fort passionnants.


Je me suis inscrite, j'en ai gardé les grands principes (cela m'a un temps délivré de l'orthorexie, et de la diabolisation des aliments) mais malheureusement, dépressive et ultra fragile, je suis peu à peu retombée. Suite à la naissance de ma fille, j'ai fait un burn-out terrifiant, et même pas remarqué par le père de mes enfants, pourtant des plus aimants. Tentative de suicide et tout le tralala. L'implacable solitude des mamans je la vivais (et vis encore faut dire !) de plein fouet. J'ai comme d'hab essayé de me re construire seule mais ça n'a pas marché.


J'ai connu encore deux phases de grosses brutalités alimentaires envers moi (supprimer "définitivement" toute source de sucre dans mon alimentation puis après, ne me nourrir que de fruits crus (^^ yep !) avant de balancer tout ça aux oubliettes, pour de bon, je le crois.
Pour cela, il m'aura fallu franchir une barrière : lire le livre de JP Zermati, "Maigrir sans régime". Un électrochoc merveilleux. A cette période de ma vie, c'était de cette bienveillance dont j'avais besoin. Je me suis laissée porter par les paroles du docteur mais dignement, sans effet gourou ou autre. Juste parce-ce que ce qu'il y disait était du PUR ET SIMPLE BON SENS. Cette lecture m'a permis alors d'ouvrir les yeux : "Tu étais sur la bonne voie il y a deux ans quand tu as commencé LC. Tu dois reprendre cette voie si tu veux la paix." (Bon ok, ça fait un peu témoin de Jehova écrit comme ça mais c'était pas le cas hein ! ;-))


J'ai remangé de tout (produits animaux, sucre). Alors je me suis réinscrite, avec cette fois-ci les entretiens téléphoniques. Sur motivée, j'ai vite laissé tomber : la pleine conscience était des bâtons dans mes roues (à chaque séance, je m’effondrais de sommeil ou m'énervais littéralement). Et puis surtout lors d'un entretien téléphonique,  ma coach m'a diagnostiqué "sur stressée" et demandé de voir avec un docteur ou psy comment gérer ça. Ça m'a vraiment cassé dans mon élan. Je m'étais à nouveau sentie crade et insoignable. Alors j'ai laissé tomber le site. Je maintenais cependant ses principes en me fixant comme objectifs de ne plus me priver de rien, de ne plus retomber dans l'idée d'une bonne alimentation.
Pas facile. Mais j'ai réussi. C'était déjà un progrès.


En janvier de cette année, après un Noël rudement éprouvant sur le plan émotionnel (aaaaah, la famille !) j'ai voulu me reprendre en main. J'ai repris LC. Mais j'ai re-merdé. Je re-bloquais sur la RPC. Et je ne comprenais pas pourquoi malgré ce que je croyais être de la bienveillance, je faisais autant d'EME.


Anéantie, il ya deux mois, j'ai fini par envoyer un long mail d'au secours à ma coach. Sauf que je n'avais pas rentré le bon nom du coup jamais de réponse puisque jamais reçu. Acte manqué ?


Franchement déçue, je me suis alors dit "Linecoaching, c'est pas démerde toi tout seul" comme j'avais toujours  connu. Alors j'ai fouillé sur les forums, les blogs et les tchats. Et ALORS LA !!
Wahou, j'ai accéléré subitement la cadence. Concrètement, les tchats. Ça peut paraître étrange mais de lire autant de fois ces questions si redondantes avec systématiquement des réponses courtes et précises, ça m'a fait les petits chocs dont j'avais besoin. C'est à la suite de ses tchats des docteurs que j'ai alors compris que je ne faisais pas d'EME mais des COMPULSIONS, et que si je me croyais libérée de mes problèmes alimentaires, j'étais TOUJOURS en RESTRICTION COGNITIVE (et pas qu'un peu) !


Et là, j'ai pu débloquer le programme et avancer. Franchir un cap  fou pour moi : aimer la faim !!! Ce fût si bon que j'ai décidé d'aller plus loin en participant à une journée thérapie avec M. Zermati. Le bonheur, le vrai !!! (Compte rendu ici pour les plus courageux !

Cela ne fait qu'une dizaine de jours, mais voilà un sacré cap de franchi. J'essaie de maintenir tout ce qui m'a fait du bien, car je me répète, mais  ça peut vite partir quand on a pratiqué pendant 20 ans l'activité "je m'autodétruis en je ferme les yeux sur ce qui est bon pour moi." Je sens bien que les monstres ne sont jamais loin, mais je me sens ENFIN sur la (vraie) bonne voie.

Aujourd'hui physiquement, je fais 70 kg. Je réussi à admettre que je ne suis pas grosse, (il m'aura fallu le devenir vraiment pour l'admettre) mais que j'ai simplement des formes de femme. Certes, j'adorerais que mon bidou tout mou et mes cuisses bien dodues se fassent plus discrets mais j'ai fini par accepter l'idée que ça n'arrivera peut-être jamais, qu'il me faudra savoir faire  le deuil de ce corps que j'aurais toujours voulu avoir. Merci LC !

Mes prochains buts ?

- Me défaire de la balance (dur dur) car je sens qu'elle est capable de me faire re-sombrer cette bête.

- Entretenir mon corps avec fermeté et bienveillance : càd faire du sport mais pour me faire du bien et non pour me "tailler" dans la violence comme j'ai toujours fait jusqu'alors. Donc entretien du corps via sport, massages, récupération et même... pleine conscience !!!  Je prévois de filmer des séances et au bout de quelques mois d'en faire une vidéo (je viens de la mise en scène et du montage j'en suis toujours aussi accroc !) ça me motive à être douce avec moi mais avec une ligne droite, un but, et peut-être aussi à accepter mon image.

- Et simplement vivre sereinement cette nouvelle vie avec l'alimentation (parce-que j'ai des petits besoins alimentaires je crois bien!)

Voilà, désolée c'était long, mais pourtant je vous jure que j'ai abrégé de ouf ! ;-)

Au plaisir de vous lire toutes et tous !


Leslie
 

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Je vois très bien ce que tu veux dire en fait.

Les quelques fois où j'ai vu des psys, je me disais qu'il devait automatiquement y avoir un gros détachement pour qu'ils rentrent chez eux en bon état ! Je voulais surtout souligner que je remarque en lisant tes nombeux posts, que les émotions semblent être très au centre de ta vie, et que tu en parles avec une douce et agréable philosophie !

 

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23 mai 2016 à 22h
Bonsoir, Premier message que je poste ici et pas le plus joyeux. Le programme est à peine commencé et je craque déjà pour compenser ma tristesse... Plus je lis en quoi consiste ce programme et plus je me rends compte que je suis enfoncée dans mes mauvaises habitudes et mes compulsions... Réapprendre à manger me paraît si long.... et ça fait déjà 2 ans et demi que je tente de soigner cette...

Bonsoir, 

Premier message que je poste ici et pas le plus joyeux. 

Le programme est à peine commencé et je craque déjà pour compenser ma tristesse... Plus je lis en quoi consiste ce programme et plus je me rends compte que je suis enfoncée dans mes mauvaises habitudes et mes compulsions... 
 

Réapprendre à manger me paraît si long.... et ça fait déjà 2 ans et demi que je tente de soigner cette saloperie de mécanisme mental qui te pousse à manger pour étouffer tes émotions, que je n'arrive d'ailleurs toujours pas à gérer.

 

Ou trouvez vous la force de continuer? Voyez vous des résultats? 

 

Je suis plutôt jeune et je gâche ma vie avec ça. Dites moi si j'ai encore de l'espoir de "guérir"... 

 

Merci beaucoup et désolée d'être aussi déprimante dès ce premier message!

 

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tout à fait!

pour apprendre à les accepter, déjà oui savoir qu'elles sont utiles

et ensuite en faire l'expérience

 

la bonne façon de vivre les émotions, c'est de les vivre au présent

la meilleure façon pour les vivre au présent c'est de centrer son attention sur les effets physiques qu'elles nous font, dans notre corps

souvent ces effets peuvent être désagréables, mais la plupart du temps ils ne sont pas la mer à boire

et même parfois dans le cas de ressentis surtout liés à des pensées, il n'y a carrément aucun ressenti dans le corps : auquel cas cela devient vraiment peu désagréable smiley

 

il y a un fil avec un défi là-dessus : l'idée est de pratiquer souvent, car a priori on fait plutôt l'inverse assez naturellement : bloquer, ne pas ressentir

là on apprend à ressentir dans le corps, ce qui permet à la fois de dédramatiser mais aussi de prendre la bonne intention de l'émotion, son utilité

les émotions nous aident beaucoup dans notre interaction avec le monde,  elles ne nous dictent pas notre conduite car nous avons aussi des valeurs qui prédominent, mais elles sont précieuses en termes d'énergie

 

voilà le fil en question :

//www.linecoaching.com/content/defi-acceptation-emotionnelle

 

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Ancien abonné A lire (2) Très actif (30)
22 mai 2016 à 13h
Il y a chez moi, dans ma cuisine, une boîte carrée. Elle est assez grosse, robuste, à la devanture semi transparente et sans couvercle. Mais surtout, elle est pleine de trésors. Ma boîte à bonheur, elle contient tout ce qui enfant, mettait tant de baume à mon coeur, de joie à mes yeux et de plaisir à mon palais. Chocolat sous toutes ses formes et couleurs, nu ou habité d'autres plaisirs gustatifs...





Il y a chez moi, dans ma cuisine, une boîte carrée. Elle est assez grosse, robuste, à la devanture semi transparente et sans couvercle. Mais surtout, elle est pleine de trésors.

Ma boîte à bonheur, elle contient tout ce qui enfant, mettait tant de baume à mon coeur, de joie à mes yeux et de plaisir à mon palais. Chocolat sous toutes ses formes et couleurs, nu ou habité d'autres plaisirs gustatifs, en tablettes, billes, oeufs, barres, fondant, croquant, croustillant, ferme et j'en passe; biscuits croustillants fourrés de lait, de praline ou autres caramel, amandes, noisettes, noix de coco,et enrobés de chocolats, de tous les chocolats; gâteaux moelleux à la crème à tous les parfums; bonbons gélifiés multicolores aux textures diverses et aux goûts des plus neutres aux plus douteux...


Aller fouiller dedans comme on fouillerait dans un vieux coffre à trésors, et ça fait crisser les paquets de plastique, ça écrase les emballages cartonnés, déchire les petits bouts d'aluminium : petit brouhaha à déclencher des réflexes pavloviens !


Ma boîte à bonheur, elle contient de quoi provoquer un choc anaphylactique  à une pigiste de magasines féminins,  faire perdre leur latin aux créateurs des règles du PNNS, faire s'évanouir d’effroi un orthorexiste, laisser dubitative à jamais une mère à l'éducation alimentaire "irréprochable".

Mais je l'aime. Je l'aime moi, ma boîte à bonheurs. Elle me remplit de joie, cette si jolie boîte. Moi, mais aussi mes enfants, qui y glissent leurs petits doigts de si peu d'années lorsqu'épris de besoins physiologiques ou émotionnels, ils veulent des réponses qui les envahissent de plaisir. Ce n'est pas qu'ils n'aiment pas les  fruits et légumes ou la viande, ni même le poisson, les céréales ou les produits laitiers (d'ailleurs au moment où j'écris ça, ils sont en grande conversation téléphonique avec une banane, celle-ci collée à l'oreille). Ils aiment tout et consomment tout, librement et simplement. Avec certes, probablement une prédilection, une affection particulière pour ce que contient cette boîte.


 

Douceurs sucrées rappelant inévitablement les périodes où maman était constamment là pour nous sucrer le bec de son amour lacté, pourquoi devrait-on s'en passer ?
 

Et bien, bien sûr que si, qu'il faut s'en passer. Pourquoi ? Parce que.

Les 1000 raisons évoquées constamment partout tout le temps. Ces raisons qui nous donnent tort. Ces raisons qui nous rendent coupables, en mésestime de nous, jugés sans volonté, forcément goinfres, probablement vulgaires aussi.


Avant, ma boîte n'était qu'un petit bout d'étagère, et à cette époque, je la rêvais plus grande, pour m'affranchir de tous ces interdits. "Mais ce n'est pas bien". De nombreuses fois dans ma vie, il n'y avait tout simplement aucun coin chez moi laissant la moindre place à ces petits bonheurs. Parce-qu'"il ne faut pas. Que ça va me rendre grosse, ou m'empêcher de mincir". Et je n'ai cessé de prendre du poids. "La faute à ce qu'il y a sur cette étagère et à mon manque de volonté"  était comme gravé à  jamais dans mon cerveau, pétri de honte et de découragement.
 


Et puis les hasards de la vie ont fait que la mienne a croisé les travaux de deux médecins hors du commun. Ben oui, vous savez bien qui ! Drs Apfeldorfer et Zermati. "Non mais je rêve où ils tiennent un discours... de rêve ?" C'était comme un miracle dans ma vie que j'osais à peine croire.

Avoir le droit.

Ne pas en être une nulle.

Pouvoir être libre.

Et aimer la nourriture, même la moins diététiquement/politiquement correcte ! !

 

Alors j'ai essayé, tout comme vous qui me lisez, de me lancer avec eux de leurs écrits et avec toute l'équipe du Linecoaching. En enchaînant bonheurs et fiascos, plaisirs et déception, fiertés et doutes, réconforts et sentiments de perte...


Mais aussi, en laissant une place à une boîte à bonheurs !
Aujourd'hui, cela fait plusieurs années. Trois tout juste il me semble. Avec la dernière en date, où tout est vraiment bien reparti. Et enfin je vais mieux !


Depuis trois ans qu'elle est là ma boîte, j'en ai PRIS DU POIDS (pétage de plomb, programme dur à suivre mais aussi grossesse). Mais faut aussi et peut-être SURTOUT dire que j'en ai SACRÉMENT PERDU. Et même lorsqu'elle se vidait, la coquine.
Alors non, je ne peux pas assurer là "je suis tirée d'affaire", j'attends que la vie suive son cours.


Mais ce dont je suis sûre, c'est que ma boîte à bonheur est là, qu'elle est pleine à parfois ne plus pouvoir rentrer dans sa case.


Que je vis des minis instants de réconforts à me faire du bien aux yeux rien qu'à la remplir.


Qu'elle est mon petit coin de douceur quand les jours sont beaux ou nettement moins.


Que cette boîte, je l'aime de tout mon ptit coeur tout lourd, mon ptit corps tout mou et ma ptite âme qu'aime parfois être légère.
 

Que grâce aux esprits ouverts de gens de science qui ont osé voir plus loin que le bout de leurs études, je quitte le rang de ceux que l'on manipule et exaspère si fréquemment pour bien peu de choses.

 

Alors oui, je la remplis, oui je la vide, et de plus en plus sereinement, avec délectation, dans la dégustation, dans la paix ! Donc mon amour pour elle ne décroit pas.

Ou peut-être que si en fait, un peu quand même parce-que justement, elle ne prend plus la place du fantôme dont on n'ose pas parler et qui du coup a bien trop d'importance. Elle est plutôt ma copine de tous les jours, devenue ma banalité adorée, que j'invite volontiers plusieurs fois par jour.


A ma table, ma belle boîte ! Entre toi et moi, je crois bien que c'est pour la vie !



Et vous, z'en avez des bouts d'étagères, de frigo ou de boîte à bonheurs ?

 

 

 

Leslie

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Merci ! :-)

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