A partir de quand maigrir devient dangereux pour la santé ?
Ce n'est pas forcément la question à laquelle on pense spontanément, mais toute démarche d'amincissement ne peut rester bénéfique que si elle comporte des limites ! En effet, si un surpoids n'est pas toujours facile à vivre d'un point de vue physique et relationnel, trop maigrir peut s'avérer dangereux et conduire à l’anorexie mentale. Le mieux est l'ennemi du bien. Alors, comment se situer ?
Quand on souhaite maigrir, un premier réflexe : calculer son IMC
L'indice de masse corporelle (IMC) est le premier repère en la circonstance. Il se calcule en divisant le poids par la taille au carré. On parle de maigreur à partir du moment où l'IMC est compris entre 16,5 et 18,5. S'il est inférieur à 16,5 en revanche, on parlera plutôt de dénutrition. Pour information, un IMC normal est compris entre 18,5 et 24,9.
Mais l’IMC ne donne qu’un cadre normatif, essentiellement valable pour dire si par exemple une population est trop grosse du point de vue de la santé, mais n’est pas véritablement applicable à l’échelle de l’individu. Par exemple, il perd son sens en ce qui concerne les femmes enceintes ou qui allaitent, ou les sportifs. L’important, pour une personne donnée, est plutôt de se situer à son poids d’équilibre, qui ne correspond pas toujours aux normes statistiques.
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Écouter son corps
« Plus je maigris, plus j'ai envie de maigrir », raconte Joséphine. En effet, prise par une euphorie amaigrissante, ravie du contrôle qu’elle parvient à exercer, avec le sentiment que les choses sont devenues faciles, elle ne voit pas pourquoi elle s’arrêterait de maigrir. Et ce d’autant plus qu’elle pressent que l’arrêt de l’amaigrissement, ce qu’on appelle classiquement la phase de stabilisation, risque d’être ardu et de se traduire par un retournement de situation conduisant à regrossir.
En dessous d’un certain poids, il n’est plus vraiment possible de faire confiance à ses sensations alimentaires que, de toute façon, on ne veut pas écouter. La faim a tendance à disparaître lorsque l’IMC passe en-dessous de 18.
Mais la spirale anorexique reste exceptionnelle ! Chez les personnes dont le poids se situe dans la normale, ainsi que chez celles qui sont en surpoids, les sensations alimentaires de faim et de rassasiement, les appétits spécifiques sont parfaitement fiables et indiquent très précisément les besoins du corps en énergie et en nutriments. Lorsqu’on mange à sa faim et pas davantage, des aliments susceptibles de nous procurer du plaisir à un moment donné, non seulement on ne grossit pas, mais souvent on maigrit - si on est en surpoids - jusqu’à atteindre son poids d’équilibre. Ce poids d'équilibre est génétiquement déterminé, comme le note Jean-Philippe Zermati, nutritionniste, dans son ouvrage, Maigrir sans régime, et dépend aussi du mode de vie et de l’histoire pondérale de la personne.
C'est justement le but du programme LineCoaching. Nous vous proposons un coach personnalisé pour vous aider à mincir en douceur sans régime, en mangeant ce dont vous avez vraiment envie, qui est en même temps ce dont vous avez besoin, sans frustrations, en accord avec vous-même pour atteindre votre poids d'équilibre et le garder !
Pour en savoir plus :
Jean-Philippe Zermati, Maigrir sans régime, Odile Jacob, 2011
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