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FRACTIONNEMENT / RELOADED !

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
09 Sep 2013 à 08h

Hello,

Aller, je me lance, je tente le fractionnement. Et c'est je crois ce que j'appréhende le plus.

Cela fait 2 ans que je suis sur le site, j'ai même pas fini le parcours (pas bien) et j'ai sauté le fractionnement. J'avais bloqué à l'époque sur l'étape et j'étais en rage. Le sentiment que je me punissais... Vraiment, il ne fallait pas me mettre une troconneuse dans les mains à ce moment là, j'aurais fait un carnage. Ouh!

Depuis quelques temps, depuis la journée de thérapie avec notre docteur Z je crois, j'ai le sentiment de redécouvrir la méthode et de me l'approprier. C'est étrange comme sentiment, comme si j'avais fait le focus alors qu'avant je regardais en gros... Etrange et très agréable :) L'impression de grandir quoi :)

Pour la toute première fois je crois (ah non la deuxième) j'ouvre un post moi-même, dans une étape. (J'avais même pas pris conscience de l'organisation du forum !Une vraie taupe la fille !)

Je crois que j'avais mal abordé le fractionnement, et aussi que je le faisais mal. En refusant de prendre les collations par exemple.
Le post "Fractionner me zenifie" m'a fait du bien, me dis que ça peut être l'occasion de me faire plaisir :)

Je crois que je commets des erreurs euh techniques disons. Je vais donc relater ici mon expérience, quotidiennement (attention, ça risque d'être palpitant), et si vous passez dans le coin chers membres de LC, vos retours sont les bienvenus ! !
Par exemple Izabelle, j'ai lu que la satiété était une absence de signaux, et que c'était pas dans la bouche, ben j'avais pas percuté :) Merci !

Aller, @+ dans le bus

PS: on est lundi, ça me fait rire :) Les bons vieux réflexes, lundi je m'y mets... :) Mais pourquoi pas?

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211 commentaires
Oui c'est vrai que j'ai un peu de mal... Du mal à y penser, ou alors avant de manger seulement ! En ce moment je suis crevée et la nourriture m'apporte du réconfort c'est alors très difficile de m'en octroyer moins.

[quote=mavo]j'ai ruminé intérieurement là dessus pendant une bonne partie de la matinée (parce que l'horaire qu'il avait choisi n'était pas celui que j'aurais choisi moi). Ce qui m'a bien montré combien c'est difficile de lâcher, même sur des trucs aussi bêtes que ça ! Bon j'ai fini par accepter les ressentis. Enfin non en fait, je crois que j'ai lutté contre les ressentis. J'ai vraiment beaucoup de mal à intégrer cette notion d'acceptation. Je confonds l'acceptation et l'auto-conviction, en fait : je n'accepte pas, je cherche à me convaincre que c'est bien. Bon finalement le bateau qu'on devait prendre a été annulé car orage, et du coup coincés 3h de plus. Patatras mes efforts d'acceptation, là tout mon montage est mis à mal ! Moyennant quoi on reste déjeuner sur place et je mange largement au dessus de mes besoins, sans même parler de fractionnement. EME. Comme quoi ce serait vraiment bien que j'arrive à comprendre cette histoire d'acceptation. Intellectuellement je comprends, mais je n'arrive pas à le vivre. Bon du coup hier soir j'ai attendu d'avoir faim et ce n'est pas venu, me suis couchée sans dîner. Mais ce matin grosse grosse faim ! J'ai mangé en gardant vraiment une place de faim, on verra ce que ça va donner ![/quote]

est-ce que tu as bien cerné le ressenti qui te posait problème?   parce que tant que tu rumines, bien sûr, tu luttes

mais si tu te dis simplement  "je dois accepter",  tu ne sais pas vraiment ce que tu dois accepter....

j'imagine que le ressenti, si je me mets à ta place, c'est un truc du genre  "perte de maitrise, incertitude"

donc si tu veux l'accepter, tu dois travailler non pas à accepter ce que ton mari a décidé,  mais bien à accepter de vivre ce moment d'incertitude, de ne rien maitriser....

ce n'est pas une acceptation intellectuelle, mais ACCEPTER DE FAIRE L'EXPERIENCE de cette perte de maitrise, dans ton corps, dans tes émotions

c'est dur......  pour t'aider, tu peux te dire  "j'accepte l'incertitude, j'accepte de lacher les rênes"

c'est très anxiogène de lacher les rennes pour qq'un qui controle bcp (moi aussi),  mais c'est un bon travail que d'essayer de vivre "ça"

tu peux aussi te dire intérieurement, pour resté connecté à ce sentiment de non-maitrise   "je me sens mal, je ne maitrise pas c'est difficile"

 

et pourquoi pas une petite image?   tu t'imagines dans une barque, sans rames, sur la mer déchainée

quand tu arriveras à accepter ce sentiment ne serait-ce qu'un petit moment,  tu verras la différence

 

 

y'avait une émission l'an dernier, où un coach faisait faire de la voile aux personnes qui étaient trop dans le contrôle, justement pour leur apprendre à s'en remettre à des "forces" extérieurs  (le vent, l'eau)

Hier soir après le gros goûter en famille pas faim....petite faim vers 20h je prends un bol de soupe épinards délicieuse. A 22h vraie vraie faim, un peu tard mais bon envie de dormir donc je mange une craquotte chêvre et cornichons et un soja sun aux abricots. 4 h du mat réveil suite à gros gros cauchemars avec licenciement prison noyade isolement etc.... (ça travaille fort du ciboulot). Et faim encore me semble t il. Mais comme je suis très émotionnée je décide d'attendre l'heure du réveil familial. Et là j'avais méga faim. Donc pas de fractionnement, petit déf oeuf tartines café au lait et si j'écoutais je rajouterai encore Quelquechose. Le fractionnement me semble difficile car la faim revient souvent et de manière plus impérieuse et comme je ne mange pas de grosses quantités je dois diminuer sur des cuillères, par ex un demi yaourt plutôt qu'un. Et aussi je me suis pesée il y a quelques jours et là ne pas me repeser pendant cette expérience me fait craindre la reprise de poids. Mon poids oscille entre 97 et 100 mais quand le 100 est là je ne saute pas au plafond. J'en reviens toujours à la sombre idée que je suis peut être à mon set point. Un petit entretien avec coach ne me ferait pas de mal.

Salut les filles,
Dimanche matin, je viens de prendre le temps de vous lire. Vendredi et hier samedi malade. Mal partout, protrestée, suite à des antibios. Je m'y attendais, on s'était dit avec le médecin que ça risquait d'arriver, mais bon ça n'aide pas le moment venu et puis ça me rappelle de sales moments. Anyway. Tout ça pour dire que j'ai pas fractionné du tout, même si j'avais pas faim et que j'ai tout "débranché". Jeudi j'avais fractionné, plutôt bien je crois, mais comme j'ai pas noté dans la foulée, me rappelle plus. Bref, j'attaque donc aujourd'hui la journée 2. Décallée, sorry.
Un truc drôle : moi aussi j'ai fait des cauchemars ces nuits ci. Me demandais si c'était pas lié aux médocs, mais en vous lisant je trouve que ça fait beaucoup de cauchemars dans le train... du coup, ce serait pas lié au fractionnement par hasard et à ce que ça remue en nous? :)
J'ai reçu vendredi le piège du bonheur de Harris. Lu quelques lignes. Me dit que j'ai des choses à y apprendre.
Des bises et bon dimanche, avec ou sans gamins, famille, hors du cadre habituel tout ca

Fractionnement à l'eau pour moi ce jour. Ce matin j'ai atttendu la faim mais trop longtemps du coup après j'ai fort bine mangé sans tenter de réduire quoi que ce soit. Puis 13h fractionnement trop extrême je crois (que des légumes et un peu de quinoa). Parce que après je recevais pas mal de famille pour un gros cafégâteaux, j'avais fait un cake à la banane délicieux, de la glace aux fruits rouges, et ils ont emmené une forêt noire. Bon donc là pas faim du tout du tout avant longtemps je pense.
Montdor bon courage. C'est drôlement bien de réaliser ce ressenti lié à la séparation, ça ne doit pas être simple... mais ça va certainement t'aider à progresser... Lorraine merci de ton post très intéressant. C'est fou, quand même, tout ce qui se met en route autour du fractionnement. Hier soir j'étais partie pour fractionner au restau. Et puis un peu trop de vin, et surtout surtout une discussion sur les sujets émotionnellement difficiles du moment (mon frère, ma mère, mes enfants...) et j'ai plongé le nez dans l'assiette bien plus que nécessaire. Ce qui m'a étonnée, c'est le moment du dessert. Dans l'état d'esprit dans lequel j'étais, je pensais en prendre un. Et puis, je ne sais pas ce qui s'est passé, à vrai dire, mais j'ai dit non merci. Habituellement c'est l'inverse qui se passe : je me dis "non" et je m'observe en train d'en commander un quand même. Et là je me dis "oui" et finalement je ne le commande pas. Honnêtement je n'ai pas d'explication, pour le moment, sur cet étrange comportement. À suivre, je crois... Bref ! Ce matin petit dej avec fractionnement très léger, déjeuner idem. Mais grosse activité physique aujourd'hui (marche et baignade en eau froide), donc grosse faim à 17h. Collation. J'espère que ça ne coupera pas la faim du dîner.
Je vais répondre pour moi, j'avais à une époque bien décortiqué ce qui me dérange dans le fait de donner l'image d'être au régime. Deux choses proches : d'abord ça me met une pression du résultat (si mon entourage pense que je suis au régime, alors ils doivent attendre de me voir maigrir), ensuite ça me met en position d'échec (puisque justement ils ne me voient pas perdre de poids). On est d'accord que là aussi, ce ne sont pas des réelles remarques qu'on me fait, c'est ce que j'imagine que les gens se disent... Donc c'est un ressenti d'échec, en fait. Il y a sans doute aussi un peu de jugement derrière tout ça. Les filles au régime, elles ne sont pas drôles (je précise encore : discours interne, pas ce que je pense rationnellement). Moi je suis sympa, drôle, bonne vivante, donc j'ai un solide coup de fourchette. Alors de mon côté, je m'offre ce w/e un break complet, sur une île dans le sud, donc c'est différent de ma routine habituelle. Petit dej à l'hôtel, j'ai mangé plus légèrement que ce que j'aurais fait d'habitude. Dej assez light aussi, longue plongée en eau pas très chaude, et là j'ai un peu faim. Mais pas trop envie de prendre une collation : restau ce soir, pas envie de me couper l'appétit...
Ce qui me gène c'est que les gens me voient manger peu et des trucs bons en gouts et assez "sains" pour quiconque regarderait 'un point de vue santé. Mais comme je suis grosse et ne maigri pas , il y a des personnes qui suspectent que je mange en douce, que je grignote à longueur de journée etc.....et ça je n'ai pas envie de discuter ou me justifier. Il y a une fille que je croise régulièrement qui me donne plein de conseils "tu devrais arrêter les sucreries les charcuteries c'est mauvais" etc.....et ça me gonfle +++++++ Bon retour du hammam complètement détendue mais faim extrême!!! donc dès le retour à la maison je me suis fait à manger mais pour le coup j'ai mangé bien trop et trop vite sans trop déguster. Ca m'apprendra à fractionner dans le sens de trop réduire. Et là je vais attendre la faim...............

ah je comprends mieux le truc, là.....

bon fractionnement de week-end!!!!

Bon je suppose que vous etes toutes entrain de dormir, il est 2h30 du mat' et mon mari ronfle tellement que cela m"a reveillée.

Pas eu le temps de faire mon ptit rapport sur la journée d"hier ni d'aujourd"hui, c'est le moment :

Bon on va pas se voiler la face : Fractionnement = EME pour moi encore et encore.....

Jeudi jour 4 ça a été mais surtout à cause du fait que j'avais bien trop mangé la veille, je n'ai pas eu une vraie faim de toute la journée, c'est vous dire, j'ai quand meme pris un repas le soir, fractionné mais je pense qu'une simple bricole genre quignon de pain aurait pu suffire; une fois de plus pourtant j'ai quand meme mangé plus que mes besoins.

Je me rends compte que le diner est pour moi l'exutoire de la journée pendant laquelle je respecte en general bien mes sensations et ou je mange peu. Le soir, je me lache pour me réconforter, pour aller mieux, par convivialité et parce que j'ai peur de me coucher avec ce petit creu à l'estomac. Je comprends au travers de tout ce que vous dites sur ce site que la satiété c'est pas du tout ce que je croyais, à savoir cette sensation de ventre repu et appaisé, mais qu'il doit y avoir en sortant de table comme une petite place non occupée par la nourriture, une sensation de légereté et de bonne faim juste comblée. Et çà pour moi c'est difficile à faire car ce petit manque, cette petite vacuité dans l'estomac j'ai pas envie de les ressentir: Cela me rapelle mon premier regime à l'age de 14 ans, plus de 20 kg perdus avec une clinique de l'amaigrissement. Le soir en allant me coucher j"avais tellement faim, ou je croyais avoir faim, je ne sais plus du coup car la restriction cognitive nous fait confondre faim et envie de manger mais à l'époque je ne le savais pas, que je pleurais dans mon lit en esperant que le matin arrive vite afin de pouvoir enfin manger mon petit dej.....Mais le manque c'est bien plus que çà pour moi, c'est mon père qui quitte la maison en pleine nuit quand je n'avais meme pas deux ans et que je ne reverrai jamais. Il prend la fuite car il est criblé de dettes et ruiné, les huissiers aux fesses, j'en passe et des meilleures..... Il mourra des suites d'un accident de voiture 8 and plus tard juste après avoir décidé de venir retrouver son seul enfant, auquel il n'aurait jamais cessé de penser d'après ce qu'on m'a rapporté : moi. Une rencontre à jamais ratée.

Le voila mon gros manque à moi. Mon trou que la nourriture ne comble pas.

Vendredi jour 5, une fois de plus je n'ai pas eu faim de la journée, meme le soir venu et pourtant... Apéro dinatoire ou j'ai de nouveau dérapé sur l'apero et sur le dinatoire. Je vais me coucher tres tot, epuisée par cette semaine decidement trop chargée et avec le ventre plein.... Bonne nuit les filles