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La victoire du jour !

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching Mes Réussites et Mes Progrès
20 oct 2012 à 00h

M'a pris l'idée de ce post où chacun et chacune d'entre nous pourrait venir quotidiennement poster sa victoire du jour, ce qui a été bon pour nous, ce qui nous a rendu fière de nous et parce que les petits ruisseaux font les grandes rivières !

alors si le coeur vous en dit : à vos claviers !

 

Je suis fière de moi parce que j'ai réussi à sauter un repas étant donné que je n'avais pas faim, cela ne s'était pas produit depuis des semaines !!

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1878 commentaires
Merci Nana51 et bravo pour ta confiture d'orange.
Merci Nana51.

Je suis tout à fait d'accord avec toi shackleton. Une de mes prises de conscience depuis que je fais LC: mon besoin de reconnaissance qui peut me pousser à me mettre dans des états pas possibles et à faire preuve parfois d'autoritarisme ou me faire passer pour une pauvre petite victime incomprise de tous, et qui révèle finalement un manque de confiance en moi.

Désormais, c'est plus facile à gérer car j'en suis plus consciente mais ça reste toujours un peu douloureux.

[quote=cilou_cile]

Je suis tout à fait d'accord avec toi shackleton. Une de mes prises de conscience depuis que je fais LC: mon besoin de reconnaissance qui peut me pousser à me mettre dans des états pas possibles et à faire preuve parfois d'autoritarisme ou me faire passer pour une pauvre petite victime incomprise de tous, et qui révèle finalement un manque de confiance en moi.

Désormais, c'est plus facile à gérer car j'en suis plus consciente mais ça reste toujours un peu douloureux.

[/quote]

 

Toujours ce juste milieu à trouver ... Mais on ne naît pas avec cette capacité à la naissance. C'est désolant mais c'est comme ça.

Après, c'est un peu comme si on nous demandait en permanence de nous affirmer sans trop le faire valoir ; en quelque sorte, se mettre en avant en restant en retrait. Ce tiraillement me poursuit depuis toujours.

Pour ma part, c'est une sorte de querelle entre être la poupée qui fonctionne toujours bien, qui réussit même ce qu'elle n'aime pas faire et la femme qui n'a pas envie d'être parfaite parce qu'on ne l'est jamais, qui en a ras-le-bol de touours devoir montrer et se montrer, qui veut juste vivre en paix en bref.

Pour schématiser, c'est la secrétaire embourgeoisée-efficace-adaptable qui ne rêve que d'une cabane de trappeur, de frusques simples et de bouts de bois à sculpter. C'est la femme qui a réussi socialement (mais que ça commence à prodigieusement gonfler de n'être que ça pour l'entourage) mais qui s'ennuie dans cette vie fabriquée, luisante et creuse. Pour s'affirmer avec cette contradiction, il faudrait pratiquement se dédoubler. Mais il n'y a qu'une personne, et qui se bat avec ça depuis toujours. Genre la petite fille modèle qui déchire ses robes en grimpant aux arbres.

Mais je dévie.

L'affirmation de soi, pour être honnête, j'y pige que dalle. J'ai eu beaucoup d'égos démesurés dans l'entourage professionnel et familial, ça devient très vite toxique pour soi-même. J'espère un jour avoir le bon sens de m'affirmer au risque de heurter ces égos (qui ne se privent pas de heurter le mien, nota bene). Genre envoyer aux flûtes ceux qui veulent m'apprendre ma façon de penser.

Après, une chose que j'ai apprise de la vie : souvent, les plus égocentriques sont les plus vulnérables, mine de rien, à vivre en perpétuelle représentation d'eux-mêmes. Alors, quelque part, nous les "pas affirmé(e)s", comme de toute façon nous ne sommes pas en affirmation perpétuelle de nous-mêmes, nous pourrions aussi nous féliciter de ne pas avoir à afficher notre personne tout le temps, puisque nous avons tellement mieux à faire ...

Faites-moi savoir si je dis n'importe quoi, hein !

Je suis tout à fait d'accord avec toi shackleton. Une de mes prises de conscience depuis que je fais LC: mon besoin de reconnaissance qui peut me pousser à me mettre dans des états pas possibles et à faire preuve parfois d'autoritarisme ou me faire passer pour une pauvre petite victime incomprise de tous, et qui révèle finalement un manque de confiance en moi.

Désormais, c'est plus facile à gérer car j'en suis plus consciente mais ça reste toujours un peu douloureux.

Ben je sais pas pour vous, mais ça ressort à longueur de post : la difficulté à exister et à faire respecter son existence.

Ben je sais pas pour vous, mais ça ressort à longueur de post : la difficulté à exister et à faire respecter son existence.

J'ai le même souci que vous les filles, j'ai l'excuse facile ainsi que le remerciement pour tout et rien. D'ailleurs ça fait bien rire un de mes collègues. Alors, autant je vais garder le remerciement (je pense pas que ce soit un défaut de trop dire merci, sauf quand je le dis à quelqu'un à qui j'ai rendu service...je sais je suis un peu débilewink), autant j'essaie de me corriger dès que je le peux pour l'excuse. Quand je sens que je vais le dire, alors qu'il n'y aucune raison, je ne dis rien. Tant pis, il y a peut être un petit blanc dans la conversation mais au moins j'ai l'impression qu'il y a plus d'équilibre....

Sinon pour alimenter le fil, je dirai que ma victoire du jour c'est de n'avoir fait qu'un vrai repas, ce midi, car je n'avais pas faim ce matin, ni ce soir. Et d'avoir passé un bon moment ce midi au resto avec une copine, à qui j'avais lancé spontanément une invitation hier, comme ça, sans l'avoir prévu des semaines à l'avance....je sais des fois je suis trop ouf!wink

Ma victoire du jour : aller au restau en amoureux, me faire plaisir et ne pas terminer mon assiette! (je ne sais pas si un jour ça m'était déjà arrivé d'oser laisser quelque chose dans mon assiette)

Ca me parle, ça, Laetitiamay, le fait de descendre du trottoir pour laisser passer quelqu'un alors qu'il n'y a pas de raison particulière. Je m'étais aperçu que je faisais ça, quand j'étais dans une grande ville, c'est toujours moi qui descendais du trottoir. Et du coup, j'avais testé la "je-vois-rien-attitude", pour voir : marcher avec une démarche déterminée, un port de tête assuré, le regard droit, et en prenant bien la place autour de moi (pas en me mettant de profil ou en rentrant les épaules), mentalement prête à aller jusqu'à bousculer quelqu'un plutôt que de descendre du trottoir. Eh ben c'est imparable : les gens descendent ou se serrent pour qu'on passe à deux, sans même s'en apercevoir. C'est comme si tout d'un coup, on n'était plus passager clandestin du trottoir.