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La victoire du jour !
Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching
Mes Réussites et Mes Progrès
Abonné
20 oct 2012 à 00h
M'a pris l'idée de ce post où chacun et chacune d'entre nous pourrait venir quotidiennement poster sa victoire du jour, ce qui a été bon pour nous, ce qui nous a rendu fière de nous et parce que les petits ruisseaux font les grandes rivières !
alors si le coeur vous en dit : à vos claviers !
Je suis fière de moi parce que j'ai réussi à sauter un repas étant donné que je n'avais pas faim, cela ne s'était pas produit depuis des semaines !!
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Ne pas maigrir et l'accepter, respecter le rythme de mon corps. Savoir que certaines peurs d'exister m'ont empoisonnée la vie mais sont derrière moi!
Prendre la mesure des choses réelles, enfin!
Se reconnaître le droit d'être différente, l'assumer et se rendre compte que c'est cela la richesse! Le bonheur!
Vous vous acceptez et bien les autres vous acceptent aussi!
miraculeux! Inespéré! Jouissif!
Oui, ce sont mes victoires et à l'aube de mes 55 ans, je sais que je les ai méritées!
Place au bonheur d'être moi! L'acceptation! un long chemin vers plus de sérénité! tout n'est pas gagné mais ça avance pas mal!!!
bravo c3dadou et nina!
moi ma victoire d'hier..... ne pas avoir grignoté le soir, en plus de mon repas, sans faim
j'en avais un peu envie mais d'un autre côté pas vraiment envie
je me sens tellement mieux quand je me garde un bel appétit pour le matin......
Ma victoire du jour : Vendredi soir creuvée et grosse envie de pleurer à cause du boulot, d'habitude j'aurai foncé sur la glace! Au lieu de ça je suis allé dans mon lit pour faire un body scan, au final j'ai dormi 13h! Conclusion je n'avais pas besoin de manger mais de dormir!
Sans compter la victoire de jeudi soir : Raclette entre amis, je me suis fait plaisir et je ne suis pas sortie de table avec l'envie de vomir habituelle.
Aujourd'hui, j'ai eu une compulsion. Malgér tout, je suis fière de moi parce que je viens écrire ici une victoire : j'ai su repousser ma timidité et rappeller une R.H pour un éventuel job. Rien n'est fait sur ce plan, mais pour moi c'était un pas énorme.
Au vent la compulsion.. la nourriture est loin d'être tout ce qui constitue la vie. :D
je suis fière de moi parce qu'hier j'ai réussi à faire quelques minutes de RPC sur le chemin du retour.
Bravo Pattie pour tes victoires lors du WE en famille (je retiens le rhum sur la crêpe au sucre... )
Et merci pour ta description de la zone de confort ! Elle m'aide beaucoup, je la ressentais assez bien mais j'aurais eu des difficultés à l'expliquer. Je constate que c'est devenu ma première motivation pour respecter mes sensations alimentaires ! Oui, ma première motivation, avant la perte de poids donc. Cette dernière me semble parfois si abstraite ou simplement trop lointaine. Tandis que le fait de rester dans la zone de confort est un bien-être quotidien, "je me sens mieux là, maintenant". C'est donc une meilleure motivation.
Désormais, je ne supporte plus d'avoir le ventre prêt à exploser. Alors que cela m'arrivait si souvent avant, sans que j'en aie vraiment conscience, d'ailleurs.
Ma victoire du jour, c'est d'avoir remplacé le petit-déjeuner familial du dimanche par un thé, et sans frustration !, tout en papotant avec ma petite famille qui mangeait ses oeufs à la coque. Ben oui, je n'avais pas faim et je voulais profiter pleinement du mezze prévu à midi !
Ma victoire du jour:
Avoir pris une demi tartelette tatin, en pause avec mes collègues, tout en dégustant au lieu de la manger entière devant mon écran d'ordi...
C'est quand même plus agréable de prendre le temps...
Pourvu que ca dure!
Je l'ai lu quelque part (dans le forum ou dans un livre des docteurs Zermati ou Apfeldorfer). Je ne sais pas encore trop le définir, c'est ce que j'explore en ce moment. C'est comme ça que je comprends "se faire plaisir dans la modération". La modération, pour moi, c'est entaché de privation, comme mot. Ca veut dire, pour moi, qu'il ne faut pas se laisser aller. J'étais donc assez rétive à la notion, parce que justement, j'ai l'impression d'être trop dans la retenue, sauf quand ça déborde. J'ai eu le déclic quand j'ai compris que c'était lié non pas à la privation mais à la zone de confort.
En gros, on n'attend pas pour aller aux toilettes, pour boire, pour dormir (encore que là, moi, si, j'attends), et donc on n'attend pas trop pour manger ni pour se détendre quand on est tendu.. Et quand on arrête de manger, on doit être dans la zone de confort aussi : plus de faim, le ventre pas tendu, pas de sensation de lourdeur. L'impression qu'on pourrait éventuellement manger encore un petit quelque chose, mais sans savoir trop quoi. On n'a plus faim et nos appétits sont comblés. La nourriture devient moins intéressante, sans être écoeurante.
On peut attendre pour satisfaire ses besoins physiques (on est civilisé !), mais un peu, pas trop. C'est la modération : ni trop, ni trop peu. Ca permet d'éviter certains inconforts, d'ajouter des tensions, de rendre les sensations confuses. Par exemple au retour du boulot : si on a soif, faim et envie d'aller aux toilettes en même temps, sans parler des tensions accumulées dans la journée, ça peut exploser. Si les sensations sont modérées parce qu'on a tenté de rester le plus possible dans sa zone de confort tout au long de la journée, ça s'apaise. Les besoins sont là, mais tolérables.
Mais ça n'est pas facile. J'explore. Quand je m'aperçois trop tard que j'ai dépassé ma zone de confort, au moins, j'essaie de voir ce qui s'est passé, c'est déjà ça. J'essaie aussi de bien voir ce qui se passe quand j'arrive à y rester, pour que l'impression que j'en retire me serve de guide pour les moments où je "m'oublierai". C'est comme quand on essaie de mémoriser un trajet (là, y a un café, là un magasin, je tourne à gauche, j'arrive au feu rouge...). Ca donne "là, je me sens bien, voyons comment est mon ventre, voyons ce que j'ai mangé, l'envie que j'en avais, le niveau de dégustation, mon humeur..." Ou bien "Je ne suis pas bien, que se passe-t-il ? que faire pour être mieux ? que s'est-il passé pour que j'en sois à ce niveau d'inconfort ?" En espérant qu'un jour, j'adapte mon comportement à mes besoins de manière plus instinctive (tout en restant civilisée !).
Ma victoire du jour : j'ai passé le week-end chez mes parents, en famille, et je n'ai pas mangé au-delà de ma zone de confort.
Samedi midi, j'ai su garder de la place pour le dessert, j'ai été la seule, avec mon neveu (trois ans et demi) ! Il m'a d'ailleurs gourmandée, parce qu'il a été choqué que je puisse manger mon éclair en commençant par la crème. Il est en plein apprentissage des règles des repas en société (= hors de chez lui, ou quand il y a des invités). Il m'a bien fait comprendre que j'avais plutôt intérêt à manger aussi la pâte, parce que ça ne se fait pas ! Je lui ai dit que si, si, parfaitement, j'avais le droit, que je pouvais commencer par ce que j'aimais le plus, comme ça, si ma faim disparaît, eh ben j'ai mangé le meilleur ! Mais que j'allais rester polie et manger la pâte aussi, si j'avais encore faim. Il n'a pas eu l'air convaincu par ma méthode, mais comme ses parents ne m'ont pas contredite, il a accepté que j'avais le droit d'être bizarre (non mais ho ! Est-ce que je lui fais des remarques, moi, quand il oublie de fermer la bouche en mangeant, hein ?). Je me suis arrêtée en gardant une petite place, ma belle-soeur a fini le dernier tiers de mon éclair au chocolat. Je l'avais découpé en trois, pour qu'il puisse être "réutilisé" après mon rassasiement gustatif.
J'avais fractionné tout le repas pour tenter d'avoir la bonne faim pour le repas du soir. Bingo, j'ai réussi ! Le soir, j'ai mangé une crèpe de plus que ma faim, sans toutefois sortir de ma zone de confort. C'était une crèpe liée à l'histoire familiale : on y met du sucre, et on ajoute quelques gouttes de rhum, on roule, et miam ! Ma grand-mère faisait ça, ma mère le fait, et j'adore ! Donc on a mangé notre crèpe, ma mère et moi, en nous souvenant de ma grand-mère, qui prenait toujours une petite lichette de rhum à la bouteille en la refermant pour la ranger (mon neveu aurait eu des choses à lui dire !).
Le soir, j'ai eu mon EME habituelle, j'ai mangé, tout en discutant avec mon frère des problèmes de sommeil de son fils, qui a envoyé sa sucette avec la lettre du père Noël. C'est la première fois que je mange toute seule "en public" (sauf mon mari) lors de mon EME sans me sentir honteuse.
Le dimanche matin, je n'ai pas pris de petit-déjeuner parce que je n'avais pas faim, et j'ai mangé pile à ma faim au repas de midi. Je n'ai pas laissé de petite place, parce que si je n'ai pas faim pour le repas de ce soir, ce n'est pas grave, je suis chez moi.
Je ne me suis privée de rien, je ne suis pas sortie de ma zone de confort, j'ai pris un moment pour moi quand le bruit de mon neveu et de ma nièce est devenu trop fort pour mes oreilles. Je me suis isolée dans ma chambre, dans le noir, avec le mp3 de l'espace de fin de journée.
C'est la première fois que j'ai pu passer un week-end entier chez mes parents sans sortir de ma zone de confort. Manger en adulte chez mes parents, c'est une sacrée réussite !
Et ma mère a commencé à lire "Mangez en paix" du docteur Apfeldorfer, je le lui ai prêté.