Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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ah là là pour ma part je n'en suis plus à ne plus vouloir d'EME
quand elles sont là, elles sont là, on fait comme on peut
on essaie de voir quelles sont les émotions qu'on n'accepte pas, voire si on peut essayer de les accepter
c'est déjà pas mal
pur ma part je suis en EME depuis mercredi, et jusqu'hier soir
ma maison a été envahie dans le bon sens du terme par une joyeuse équipe familiale
avec la musique à fond, les discussions tout le temps, j'ai senti que la sur-stimulation devenait difficile tous les jours vers 16h
donc chocolat en urgence
deuxième jour j'arrive à en manger moins, mais finalement je finis par me calmer un peu plus tard
troisième jour un peu mieux, etc....
je n'ai cependant pas réussi à passer une journée sans me calmer un peu copieusement, donc m'anesthésier on peut dire
bon... ben voilà quoi
j'ai pris un kilo et il sera probablement reparti dans deux jours
mais la bonne nouvelle c'est que comme je ne me mets plus la pression pour faire tout le temps bien et que je m'autorise à devoir encore un peu m'anesthésier quand je suis sur-stimulée de chez sur-stimulée
bien sûr, heureusement que ça ne dure pas tout le temps
aujourd'hui j'ai retrouvé mon calme et je n'ai plus d'EME
il est clair que c'est beaucoup plus facile comme ça !
Je ne sais pas quoi faire, et je n'arrive pas à l'accepter. D'un côté je ne veux pas reprendre une alimentation "régime" parce que se ne serait que la manifestation de mon désir de contrôle et de maîtrise, de l'autre je suis incapable de ne pas monter sur la balance tous les matins pour vérifier que je ne grossis pas et de flipper dès que l'aiguille grippe (ce qui est arrivé ce matin). Je n'arrive pas à lâcher prise. J'en peux tellement plus d'être si grosse. Je me dégoûte puis je suis fatiguée. JE me sens fragile et incapable.
Bref ce matin je suis toujours en EME et y'a déjà un paquet de truc qui ont atteri dans mon estomac.
[quote=jessica.pl]
D'un côté je ne veux pas reprendre une alimentation "régime" parce que se ne serait que la manifestation de mon désir de contrôle et de maîtrise, de l'autre je suis incapable de ne pas monter sur la balance tous les matins pour vérifier que je ne grossis pas et de flipper dès que l'aiguille grippe (ce qui est arrivé ce matin). Je n'arrive pas à lâcher prise. J'en peux tellement plus d'être si grosse. Je me dégoûte puis je suis fatiguée. JE me sens fragile et incapable.
Bref ce matin je suis toujours en EME et y'a déjà un paquet de truc qui ont atteri dans mon estomac.
[/quote]
c'est normal de ne pas vouloir lacher prise sur la prise de poids !!!!
sinon tu ne serais pas ici, en train de faire qqchose, de durable, de difficile, de courageux, de pionnier même oserai-je dire....
je suis sûr que dans qq décennies ce type de méthode sera la norme et les régimes une abberration pour le grand public également
ce sur quoi tu dois lacher prise c'est sur autre chose :
tu dois lacher la lutte contre ce sentiment de non-maitrise, de honte et de nullité
c'est à dire tu dois accepter de ressentir "ça" pour ne plus lutter contre en permanence, et donc essayer en permanence de te calmer en mangeant, notamment dès le matin
la balance n'y changera rien, qu'elle soit là ou non, cela ne fait qu'"activer" cette histoire de la "nulle, grosse qui ne maitrise rien"
cette histoire peut aussi bien s'activer à moindre broutille, genre passer devant une glace
mais il est vrai que c'est un peu "maso" de se l'activer tous les matins au réveil pour commencer la journée
si ta balance n'est pas trop précise, tant mieux, tu n'as donc pas besoin de te peser tous les jours
je comprends tout à fait le coté "je controle que ce n'est pas un drame" car perso je le fais aussi et ça me permet de dédramatiser
mais si au contraire de dédramatiser, cela te fait dramatiser, eh bien c'est qu'il faut modifier ta relation à ta balance, mais surtout à tes émotions
tu vas me dire : mais comment accepter de ressentir "ça" !!!
accepter de ressentir, ce n'est pas accepter que les choses soient comme ça
mais c'est accepter de ressentir la honte, la nulle, tout ça
et justement la honte, le sentiment d'être nulle qui sont si désagréables ont une raison d'être, c'est pourquoi elles nous piquent si fort
la raison d'être de ce ressenti, c'est de nous pousser à changer les choses
accepter de ressentir la honte, c'est donc simplement prendre conscience que cet état là est très désagréable pour nous, et qu'il faut changer les choses
cela peut te donner la force, si tu utilises cette énergie à bon escient, d'attendre la bonne faim ce matin là
parce que la seule chose que tu peux faire pour agir concrètement dans le sens de ce désir, c'est ça !!!
tu ne peux pas t'enlever des kilos comme on tranche un saucisson, mais tu PEUX attendre la bonne faim pour manger
bien sûr c'est difficile, bien sûr ça réveille des angoisses, bien sûr c'est un tout petit pas sur le chemin alors que tu voudrais déjà être au sommet
mais si tu veux un jour être au sommet, va simplement falloir commencer à marcher, en avant un pas, obligé de s'arrêter (les ampoules!!) repartir en arrière (en apparence) et puis t'y remettre inlassablement....
la persévérance peut venir à bout de beaucoup de choses et si tu le veux vraiment, tu as ici tous les outils pour te permettre de retrouver ce rapport sain et durable à l'alimentation (et donc retrouver ton set-point)
mais c'est long, c'est dur, cela nous confronte à tout ce que nous ne savons pas encore faire et cela active en nous cette histoire de la fille "pas à la hauteur, qui n'y arrive pas"
cette histoire là, il faut s'y habituer et la dédramatiser si on veut réussir à être en position d'apprentissage, car elle s'active dès que l'on sort de sa zone de confort
autre chose : pour accepter de ressentir ces histoires désagréables, la pleine conscience est un outil plus qu'extra
car la pleine conscience c'est le présent, et dans cet instant présent, les histoires ne sont que de vagues trucs qui passent, pas la réalité, en fait ce sont des souvenirs donc des pensées
bien sûr cela s'active, et cela se relie aussi à des émotions, mais c'est tellement plus facile à ressentir à ce moment-là, dans le moment présent
on a qq défis sur le forum qui concerne cela, l'acceptation émotionnelle, et si tu peux essayer
ou déjà simplement faire de la RPC tous les jours....
En écrivant je pleurais, en lisant vos réponses Delph et Gentedame, j'ai fondu comme madelaine, après plein de gros sanglot je suis allée dormir une heure quand je me suis réveillé j'étais plus apaisée. Après j'ai mangé mon repas qui m'a apaisée et sans culpabilité. Le gros de la crise est passé.
Delph tu as raison, faut que je me détache un peu de la balance. Je vais essayer de faire le défi de la balance une fois par semaine.
Merci Iza pour ce message précieux, je vais persévérer.
regarde jessica, un petit défi sur le lacher-prise ici : //www.linecoaching.com/content/le-lacher-prise-du-jour?page=12#comment-232342et puis
mercredi il y a une discussion avec le dr Apfeldorfer à 18h30, peut-être pourrais-tu y participer ?
Nous comprenons tous ton mal être mais je crois que tu es la seule à pouvoir prendre les décisions qui s'imposent, petites ou grandes. Izabelle et Delphdelph sont de bon conseil. Je dois dire que j'étais sceptique au départ mais maintenant je sas qu'avec cette méthode je suis dans le vrai et le plus difficile à accepter a été le délai d'amincissement car, oui, en effet, c'est très long mais c'est pour la vie ;)Bon courage, nous sommes avec toi
[quote=gentedame]
regarde jessica, un petit défi sur le lacher-prise ici : //www.linecoaching.com/content/le-lacher-prise-du-jour?page=12#comment-232342et puis
mercredi il y a une discussion avec le dr Apfeldorfer à 18h30, peut-être pourrais-tu y participer ?
Nous comprenons tous ton mal être mais je crois que tu es la seule à pouvoir prendre les décisions qui s'imposent, petites ou grandes. Izabelle et Delphdelph sont de bon conseil. Je dois dire que j'étais sceptique au départ mais maintenant je sas qu'avec cette méthode je suis dans le vrai et le plus difficile à accepter a été le délai d'amincissement car, oui, en effet, c'est très long mais c'est pour la vie ;)Bon courage, nous sommes avec toi
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Ah bha oui ce post là, je le fuis depuis le début, ça veut tout dire...
Je vais essayer de m'y mettre aussi.
Merci pour ton soutien Gentedame
Oui Raclette, je pense que j'ai eu besoin de compenser la déception de n'avoir pas passé le weekend comme j'aurais aimé le faire, d'avoir procrastiné, traîné, d'avoir eu mal au dos, de m'être abrutie devant la télé. Et maintenant c'est fini on est déjà presque lundi, je suis déçue.
J'aurais pu sortir, voir des amis, m'aérer, lire, ou même ranger... et tant d'autres choses... mais rien !
Je me suis ennuyée, en regrettant de voir le temps filer sans en profiter.
La procrastination pousse souvent à faire autre chose que ce qu'on devrait, mais ça peut aller encore plus loin : ne rien faire parce qu'on reste paralysé devant son temps libre. C'est de l'angoisse en fait.
Pas étonnant que ça finisse en EME, finalement !
Merci Raclette, tu m'as fait réfléchir un peu, et je vais continuer.
Demain, je nous souhaite à toutes les deux le temps de respirer en pleine conscience !
Bises !
Contente que tu sois un peu mieux, Cema nico.
Quand je vais mal, ce fut le cas avec le décès subit d'un proche le 15 février, soit dans ma première semaine d'inscription, je lache le site et ses exercices. J'ai eu des EME en mars mais je ne savais pas encore les gérer. Je me suis vraiment mis en route quand quelqu'un sur le forum ma dit : làche toi, c'est à dire vis ton émotion. Au lieu de retenir mes larmes, j'ai laissé couler (je vis seule) le temps nécessaire. Cela a apaisé la douleur de l'émotion. j'ai quasi stabilisé mon poids en mars mais le poids n'était pas ma priorité. je voulais simplement pouvoir vivre à peu près normalement avec cette séparation.
Après ce passage difficile, je suis rentrée à fond dans le programme. Certains aspects ne sont pas nouveaux pour moi car travail avec un psy sur le carnet alimentaites et lecture de "maigrir c'est dans la tête" mais je n'étais peut-être pas prête. c'est la diététicienne qui m'avais conseiller ce psy ( par séries de 3 séances) et apprentissage d ela sophrologie par ailleurs.
Le travail sur la gestion des EME m'a semblé important et je savais que c'était le point noir pour moi.
L'EME d'aujourd'hui, c'est en passant devant un lieu de restauration rapide près du stade où il ya yun match de foot ce soir. Je me serais bien arrêtée pour y manger sans que l'aspect calorique ne me vienne à l'esprit car pas prête à manger ce soir le reste du midi. J'ai pratiqué un petit espace de respiration à mon retour et j'ai changé le menu de ce soir, quelque chose qui me fait envie maintenant que ce reste.
Merci Colombie,
Je suis déprimée mais je reste convaincue que je dois m'accrocher. Cette technique me parait être ma dernière chance de réussite. Pour ma santé il faut que je perde du poids mais aussi pour mon bien être.
Je sais que je vais avoir d'autres coups de déprimes, je vais essayer de travailler sur moi et qui sait peut être enfin réussir à gerer mon hypersensibilité et trouver une autre solution que la nourriture comme baume appaisant
Oui Raclette, je pense que j'ai eu besoin de compenser la déception de n'avoir pas passé le weekend comme j'aurais aimé le faire, d'avoir procrastiné, traîné, d'avoir eu mal au dos, de m'être abrutie devant la télé. Et maintenant c'est fini on est déjà presque lundi, je suis déçue.
J'aurais pu sortir, voir des amis, m'aérer, lire, ou même ranger... et tant d'autres choses... mais rien !
Je me suis ennuyée, en regrettant de voir le temps filer sans en profiter.
La procrastination pousse souvent à faire autre chose que ce qu'on devrait, mais ça peut aller encore plus loin : ne rien faire parce qu'on reste paralysé devant son temps libre. C'est de l'angoisse en fait.
Pas étonnant que ça finisse en EME, finalement !
Merci Raclette, tu m'as fait réfléchir un peu, et je vais continuer.
Demain, je nous souhaite à toutes les deux le temps de respirer en pleine conscience !
Bises !