Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
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Je suis en train de lire le fil que j'avais laissé de côté faute de temps... D'où ce petit décalage !
CmoiChantalou mer 09/08/2017 - 22:19 ... je ne fait pas d'EME au travail ou en dehors de chez moi.... A la limite au travail ou si je suis très occupée je peux même tout bonnement oublier de manger sans problème.
... Les EME c'est plutôt chez moi le soir quand je suis seule et ces deux derniers jours alors que je n'en avais plus depuis plus d'un mois, après le repas comme si ça ne me suffisait pas ! du coup pas dur de rater le petit déj car je n'ai vraiment pas faim le matin !!!
Malheureusement, être absorbée par le travail ou par tout autre activité, ne m'a jamais empêchée de manger.
Passé un temps, j'en étais même arrivée à un point où j'avais presque constamment la "bouche pleine" au travail. Sauf en public, sauf réunion car c'était matériellement impossible.
Ne serait-ce que du chaud : café, infusion, chocolat, thé... La chaleur du mug, de la tasse également.
Oublier de manger ! Non, je m'organisais pour être sûre de ne pas manquer... On ne sait jamais, j'allais pas risquer de dépérir !
Avec le recul, je dirais que je vivais une grande EME en permanence !
J'ignorais alors ce qu'était une EME. Je n'avais pas encore rencontré LC ni la technique de l'EME-zen.
J'ai appris à canaliser mes émotions et ne plus y répondre par la nourriture.
Par contre je me rends compte que les EME sont aussi souvent en lien avec la fatigue... je vais tenter de faire un peu plus de pleine conscience le soir tiens !!!
Excellente idée ! En fait la PC peut faire beaucoup.
Un petit temps pour soi en fin de journée permet de décompresser.
De se débarrasser de toutes les émotions, les contrariétés, de se "laver" l'esprit et d'arriver au moment du repas en étant calme et posée.
Un petit temps, où l'on peut se livrer à l'activité de notre choix pourvu que ça nous fasse plaisir. Un temps où on peut laisser venir nos émotions, nos soucis... , tranquillement simplement en les observant...
Un temps où l'on se ressource : PC, RPC, lecture, dessin, musique, sport, jardinage, marche, douche...
Bonsoir à tous,
Journée tranquille, sans visite ni EME, j'avais lâché prise déjà hier soir : je n'avais rien anticipé ! Bon, ça veut dire aussi pas d'exercice sur les EME, mais il me semble que j'avance quand même, puisque les EME liées au stress disparaissent du fait que le stress lié à l'anticipation (vous me suivez ?) disparaît. Autrement dit, je laisse couler en observant ce qui se passe.
Mon rêve : que ça marche encore à la reprise du boulot, parce que là c'est carrément le petit nuage. J'ai l'impression que le programme me permet de mobiliser mes possibilités de lâcher prise, en me rendant attentive. Les exercices sont utiles pour moi lorsque je découvre ces zones de stress, je les observe et les "manipule" avec les exercices, mais l'effet ne vient pas de la répétition de ces exercices, ça se joue dans la phase de découverte. Un effet "déclic" ? L'avenir me le dira. Ça vous parle, ce que je dis ? Ou bien je m'illusionne ?
Bon, facile à dire quand tout va bien... wait and see !
En attendant, j'espère que vous allez bien, chacune et chacun ici, depuis quelques temps que nous discutons à distance, eh bien je pense à vous très souvent, et aux effets si positifs du forum !
Bonne soirée
Adonon
adonon ven 11/08/2017 - 19:25Bonsoir à vous !
Chantalou, tu vas changer bientôt de travail si j'ai bien compris, c'est un bon plan de repérer les possibilités de pause sans les parages. Ça me donne des idées, pas pour le déjeuner, là ce sera trop compliqué, mais pour un sas en sortant du travail en fin d'après-midi.
Ton expérience de la faim me parle bien, par moments je ne sais pas trop si j'ai faim, mais je ne me sens pas bien, et si je décide de prendre mon repas, je constate a posteriori que j'avais bien faim. Difficile d'affiner les sensations.
Entre prendre un jeûne, je ne l'ai jamais fait, voilà une expérience qui ne me tente pas ! Et en plus, je suis sûre que mon corps se vengerait
Je continue plus ou moins l'étape EME-zen, puisque toujours pas d'EME à l'horizon... ça peut changer, une personne de ma famille est en train de faire exactement ce qu'il faut pour que je sois bien stressée demain : elle annonce sa venue, elle pourrait venir seule, ou à 2, 3, 4, pour le repas ou pas, midi et / ou le soir. Donc, je fais des courses ou pas, je cuisine ou pas, je fais un coup de ménage ou pas. Et puis plus rien, silence radio.
Comme en plus elle est du genre à annoncer qu'elle arrive dans une heure pour de sonner à la porte plusieurs heures plus tard. Et si elle se pointe, elle a une façon bien à elle de me montrer qu'elle fait tout ça pour moi, malgré les sacrifices et les efforts que cela représente pour elle... Une scénario que je connais par coeur, et qui a le don de me vriller les nerfs.
Alors voilà : je décide (TADAAAM !) de ne rien anticiper, même pas un plan au cas où. Je vis ma vie, et si elle débarque, j'aviserai.
Bien sûr, le risque est que ça marche bien, et donc pas d'EME, dommage pour mon exercice, mais une belle victoire par ailleurs (sur moi-même).
Bonne soirée,
Adonon
Adonon, j'aime beaucoup ton idée : nepas prévoir de plan b si la faim se pointe. Surtout que dans pareille situation on peut se demander ce qui au pire pourrait se passer ... et finalement rien de grave hormis de l'inconfort. Car visiblement on est ici plusieurs à être des handicapées de la grande faim. Coïncidence ?
Chantalou .... moi aussi j'avais comme toi mis des lustres à me dépatouiller avec l'Eme-zen tant j'avais aussi pris le pli de contrôler l'eme. Ahahh la bonne blague ;)
Bonsoir à vous !
Chantalou, tu vas changer bientôt de travail si j'ai bien compris, c'est un bon plan de repérer les possibilités de pause sans les parages. Ça me donne des idées, pas pour le déjeuner, là ce sera trop compliqué, mais pour un sas en sortant du travail en fin d'après-midi.
Ton expérience de la faim me parle bien, par moments je ne sais pas trop si j'ai faim, mais je ne me sens pas bien, et si je décide de prendre mon repas, je constate a posteriori que j'avais bien faim. Difficile d'affiner les sensations.
Entre prendre un jeûne, je ne l'ai jamais fait, voilà une expérience qui ne me tente pas ! Et en plus, je suis sûre que mon corps se vengerait
Je continue plus ou moins l'étape EME-zen, puisque toujours pas d'EME à l'horizon... ça peut changer, une personne de ma famille est en train de faire exactement ce qu'il faut pour que je sois bien stressée demain : elle annonce sa venue, elle pourrait venir seule, ou à 2, 3, 4, pour le repas ou pas, midi et / ou le soir. Donc, je fais des courses ou pas, je cuisine ou pas, je fais un coup de ménage ou pas. Et puis plus rien, silence radio.
Comme en plus elle est du genre à annoncer qu'elle arrive dans une heure pour de sonner à la porte plusieurs heures plus tard. Et si elle se pointe, elle a une façon bien à elle de me montrer qu'elle fait tout ça pour moi, malgré les sacrifices et les efforts que cela représente pour elle... Une scénario que je connais par coeur, et qui a le don de me vriller les nerfs.
Alors voilà : je décide (TADAAAM !) de ne rien anticiper, même pas un plan au cas où. Je vis ma vie, et si elle débarque, j'aviserai.
Bien sûr, le risque est que ça marche bien, et donc pas d'EME, dommage pour mon exercice, mais une belle victoire par ailleurs (sur moi-même).
Bonne soirée,
Adonon
Bonjour la communauté,
Adonon, essaie de prendre (les conseilleurs ne sont pas les payeurs comme on dit chez moi) la venue (ou pas ?!) de cette personne comme un exercice d'acceptation émotionnelle en soi, ça peut te permettre de prendre la distance.
Il y a un outil que j'ai rencontré sur le site (et dans les livres de Russ Harris sur la thérapie ACT qui a inspiré ces outils) pour mettre de la distance toujours à savoir, quand une pensée te traverse l'esprit de te dire (ou te chanter, ou t'imaginer sur un écran...) "tiens j'ai la pensée que...". Ca permet non de dégager la pensée, elle est plus forte, mais de la voir passer juste pour ce qu'elle est, une pensée et pas autre chose afin de cesser d'imaginer des scenarii.
Et puis ne pas laisser quelqu'un déterminer ta journée et ton humeur (enfin ça aussi, j'essaie mais plus facile à écrire qu'à mettre en pratique , hein ?).
Les proches, grands pourvoyeurs d'EME...
Bonne journée.
Evelyne
oui c'est chouette je trouve aussi Evelyne ! et j'aime bien ton appellation copinaute aussi !
Merci Adonon, je vais bien même si soirée pas si paisible que ça car je suis rentrée tard.
Le problème pour les repas à mon travail, c'est pas tant de manger ce dont j'ai envie, y a quand même un peu de choix, c'est pas de la super bonne bouffe mais bon je suis pas vraiment difficile ! Depuis l'autre jour que j'ai pris conscience que je remplissais mon assiette comme la plupart de tous les aliments du repas d'un coup, je ne le fais plus et étant en compagnie, je tends à m'arrêter de manger plus facilement. C'est moins simple d'être attentif à sa faim et sa satiété...mais ça va encore. Non ce qui est compliqué avec l'étape de ressentir la faim après avoir sauté le petit déj, ou même juste avec l'idée de ne manger que quand on a faim, c'est ce que vous dites plus ou moins toutes... c'est que l'organisation du travail fait que je ne vais pas faire ma pause déjeuner à 11h ou 15 h parce qu'alors j'aurai des RDV ou des réunions.... je peux sauter le déjeuner si je veux (je ne suis pas obligée de par ma fonction de manger avec tout le monde je le fais par plaisir surtout et par esprit pratique), je pourrai même, grosse veinarde que je suis, sortir faire un tour, m'assoire dans un parc pour faire de la PC ! mais ça prend un peu plus de temps et j'ai aussi un peu la flemme faut le dire !!! à mon prochain boulot, tiens je le ferai ! à 100m à peine il y a un petit lac charmant avec un sentier de promenade et des bancs !!! plus de mauvaise excuse !
Là par contre si je n'ai désormais plus le moindre problème à sauter le petit déj, surtout si je n'ai pas faim, je peine à finir cet exercice car je ne ressens jamais la faim après, faute d'y faire attention. Je voulais me garder le dernier jour pour le finir ce WE en me disant je prendrais bien le temps d'être attentive... mais voilà qu'une copine me rappelle que je lui avais promis de passer le samedi avec elle... du coup je me vois pas bien lui dire... non je n'ai pas faim à midi, attendons peut être midi trente ou treize heures voire 16 heures après que j'ai fait une PC ! !!
je crois que je vais bâcler cette partie si je n'y arrive pas non plus dimanche, ce mois d'août est d'enfer point de vue invitations et sortie (plutôt sympa au demeurant sinon) et je reprendrais plus tard !
sinon Adonon, je me retrouve totalement dans ta description sur l'exercice EME Zen; il m'avait pris des mois la dernière fois. Je crois que je résistais malgré moi à l'idée de m'empêcher de manger si j'avais une EME (même si ce n'est pas ça le truc on est d'accord) et plutôt pas d'EME que de les contrôler avec la PC... Comme quoi le contrôle ! on a beau faire et imaginer l'éviter ! quand on est accro....on en met partout quite à le cacher !
Quant à la grande faim Loli2pop, je crois que je sais même pas ce que c'est... autant ressentir la faim aujourd'hui , je repère un peu mieux, la satiété aussi si je me pose un peu et parfois même spontanément... une grande faim, j'ai l'impression qu'il faudrait que je ne mange pas une semaine pour la ressentir ! il y a un an ou deux j'avais testé un mini jeune, ....euh non un mini jeûne , je suis pas une cougar ! pendant trois ou quatre jours... juste des boissons en journée et je m'autorisais une petite soupe légère le soir épaissie avec un peu de céréales. Je la mangeais doucement plutôt parce que j'avais du mal avec l'idée de ne rien manger le soir (besoin de prendre ce temps là) mais pas forcément par faim. J'ai repris une alimentation normale quand j'ai repris le travail mais sans jamais ressentir une faim très forte... Ca m'avait aidé effectivement à ressentir un peu mieux une petit faim mais c'est tout ! je suis une handicapée de la grande faim je crois !!!
par contre pas une handicapée de la blablate hélas !!!
bonne nuit à toutes
Bonsoir tout le monde de ce fil !
L'appétit prévisionnel dont tu parles Evelyne, est certainement aussi une étape bien utile : on ne vit pas dans une bulle, et cette fois, l'anticipation est un atout.
J'avais prévu de continuer de déguster des aliments-tabous, et puis... j'ai oublié. Alors j'ai décidé de continuer le programme (EME zen), sauf que pour l'instant, c'est sans EME. Un effet paradoxal : quand on me propose de me concentrer sur les EME et d'essayer un aliment réconfort, les EME s'envolent. Ce n'est que le premier jour, si cette activité dure 7 jours, ce n'est pas pour rien, et je parie qu'en une semaine je serai forcément confrontée à des EME. Je les attends, c'est drôle, non ?
Evelyne, j'ai lu que tu avais mal au dos, j'espère que quelque chose peut te soulager rapidement.
Loli, partir sans petit déj et sans "kit de survie", je n'ose même pas y penser. Ou alors l'imprévu doit intégrer pas mal d'adrénaline pour compenser.
J'ai décidé de ne pas prévoir de quoi j'aurai (ou non) besoin à la rentrée, j'aviserai donc à ce moment-là, sans me mettre la pression. Si emporter de la nourriture me paraît moins anxiogène, je le ferai, sinon j'oublierai probablement. Le lâcher-prise, je l'ai toujours constaté après coup. Cette discussion avec vous m'a permis d'y penser et de cesser de me tourmenter.
Au fur et à mesure, je découvre des parcelles de contrôles dont je n'avais pas conscience, et qui peuvent lâcher du fait :
- que ces problèmes sont mis au jour par le programme,
- que par ailleurs tout va bien pour moi, donc la fonction qu'avait ce problème n'a plus lieu d'être (pas sûre d'être bien claire là).
Chantalou, comment ça va ? une soirée paisible ?
Bonne soirée à chacune (et chacun si...)
Adonon
Bonjour les copinautes !
Evelyne a l'oeil, écrivez-vous , mais comme vous elle appréhende son retour au travail, même si c'est à domicile.
Les enseignements que j'ai tirés sur Linecoaching, que j'appellerais "la base", c'est manger quand on a faim, s'arrêter avant d'être inconfortable (pas encore travaillé ça, mais ce sera le "gros"morceau), manger en conscience, les aliments qui nous font envie.
Et en congés, c'est possible mais en milieu pro, chez soi ou à l'extérieur, c'est là que ça se corse et que la méthode basée sur les émotions prend tout son sens.
Alors, j'avoue que j'anticipe aussi la rentrée en envisageant les cas de figure déjà rencontrés pour m'y préparer.
J'ai lu aussi, Adonon, le forum sur les repas au travail et ce n'est pas joli, joli en matière de respect des salariés et de leurs besoins physiologiques. Il y a des méthodes de direction de personnel à revoir, incluant le bien-être qui rend les gens plus performants... Ca se pratique dans certaines entreprises, mais ce n'est pas la règle.
Et pour toi, Chantalou, difficile de manger ce qui te fait envie quand tu partages des repas sur lesquels tu n'as pas de prise.
Il y a dans le programme une partie concernant l'appétit prévisionnel, qui permet d'anticiper la prochaine faim, quand on doit faire avec les obligations sociales.
Je vous souhaite une belle journée.
Evelyne
@ Adonon,
Je me souviens que lorsque j'ai commencé à travailler l'EME-zen, le hasard a voulu que je n'ai pas vraiment d'EME à ce moment précis. Mais je me posais plein de questions.
Et si j'ai pas d'EME, et comment je vais faire... J'ai tout analysé en long en large en travers. Lu et relu les conseils, la méthode. Fait les exercices proposés.
En utilisant la PC, la RPC tu te connecte à ton corps, à tes sensations, à tes émotions.
Tu peux faire plein de petites choses qui te permettront de mieux gérer tes EME le jour où elles se présenteront réellement.
Même sur de petites EME tu peux t'entraîner et tant mieux si elles sont toutes petites. Cela te permettra de mettre en place de nouveaux comportements.
Et le jour où une bonne EME se présentera, les choses se passeront beaucoup mieux qu'avant.
Sois bienveillante envers toi, accorde toi du temps. Tout ne peut pas être parfait tout de suite.
Et puis pour les aliments "tabous", entraîne toi lors de tes repas à déguster les aliments quels qu'ils soient.
Un aliment tabou n'a de tabou que le nom.
Il est devenu tabou pour nous parce qu'on s'est convaincu qu'il était mauvais (trop calorique, pas équilibré...). Mais en fait tout est une question d'équilibre.
Un aliment tabou est un aliment comme un autre.
Ton aliment réconfortant doit d'abord être un aliment que tu aimes. Une source de plaisir.
Et un aliment que tu apprendras à déguster, à savourer lentement... Peu importe qu'il soit tabou ou non.
Mon aliment réconfortant est le chocolat noir. J'adore.
Au début j'ai eu très peur de le choisir.
C'était à la fois une source de plaisir et un aliment tabou. Lorsque j'en mangeais que ce soit un peu ou beaucoup je culpabilisais.
J'avais peur de déraper justement parce qu'il m'arrivait "de me jeter dessus" lors de compulsions... Mais ça pouvait être n'importe quoi d'autre si je n'avais pas de chocolat sous la main à ce moment là.
Finalement, j'ai décidé de prendre le risque. Et tout ce passe bien.
Et lorsque j'ai une vraie grande EME, mon ami le chocolat est là pour me réconforter !