Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Bonjour Choucathou, bonjour aux lecteurs de ce fil,
Tous ces récits sont vraiment riches d'expériences diverses qui se croisent !
Choucathou, tu dis que tu as toujours de tout chez toi, donc pas d'aliment tabou. En ce qui me concerne, si j'ai le sentiment de ne plus avoir de quoi grignoter si l'envie / le besoin m'en prenait, je ne pense plus qu'à ça, et bien sûr il est impératif à ce moment-là que je mange... Je n'ai pas de tout chez moi, mais je veille à avoir toujours des aliments qui se mangent sans préparation, au cas où.
C'est lié à la restriction je suppose, il suffit que je pense que peut-être je ne pourrai pas manger quand j'aurai faim, et c'est la panique.
Ce matin justement, je vais assister à une réunion dans une association dans laquelle je suis bénévole, c'est un endroit où j'aime aller, autant pour l'amitié avec les autres membres de l'association que pour le travail que nous faisons et les rencontres des personnes que nous accompagnons.
Nous avons invité une personne dont le témoignage promet d'être passionnant. Eh bien je pars avec la crainte d'être confrontée à la faim et de ne pas pouvoir "décemment" manger : la grosse de service qui ne peut se retenir de manger alors que nous parlons de choses tellement importantes. Mes solutions habituelles ? Nourrir tout le monde en apportant des croissants, me lever et m'absenter le temps de manger en cachette et à toute vitesse, laisser grandir en moi la frustration qui tourne en agacement contre ces empêcheurs de manger tranquille et en dégoût de moi.
Bref, je pars à cette réunion en conflit avec moi-même !
Bonne journée à vous,
Adonon
que de beaux messages, quelles belles prises de conscience !!!!
De mon côté je n'ai jamais vraiment arrêté LC mais je recommence au début après être arrivée presque à la fin.
Je ne vis pas cela comme un échec .
J'ai appris beaucoup de chose sur LC et je sais que ça ira encore mieux avec la pleine conscience et le fait de manger sans distracteurs.
Je n'avais pas d'aliments tabous car j'avais toujours de tout à la maison . Et je grossissais sans cesse. le Dr Apfeldorfer a un nom pour ça, que je n'avrrive pas à retenir, comme mangeur anarchique non régulé. Quelque chose comme ça.
J'étais arrivée en obésité et me voilà que je suis en obésité morbide depuis le début de LC.
J'ai bénéficié des étapes avec les aliments gras et sucrés et gras et salés ( mais c'est pas trop mon truc sauf exceptionnellement).
là j'ai maigri mais le reste du temps j'ai grossi car si je sens la bonne faim, la satiété et que je m'arrête à rassasiement ,j'ai de grosses phases d'hyperphagie qui l'emportent sur ma petite perte de poids avec les aliments gras et sucrés. Je n'arrive pas à attendre la bonne faim après ça :( . Un truc comme "foutu pour foutu"
Donc mon traitement global vise à guérir de l'hyperphagie.
C'est tout un programme et je suis convaincue par la psychothérapie que je fais une fois par semaine et la pleine conscience ( que je ne fais pas).
Je suis devenue hyperphagique suite à la boulimie qui a commencé à mes 17 ans. Un prof de médecine m'avait prescrit un régime à 600 cal avec coupe- faim. Je n'avais pas besoin d'un régime mais je voulais perdre ma grosse poitrine. Le prof m'a dit que ça ne changerait rien mais il m'a quand même prescrit un régime.
Il avait fait un test et vu que j'avais un métabolisme trop lent mais ne m'a pas prescrit de sport par contre. Je me souviens encore de son nom et d'où il recevait, 40 ans après !!!!
j'ai commencé la boulimie à ce moment là.
Arrivée vers la trentaine j'ai arrêté la boulimie car j'avais de graves problèmes gastriques et là dessus j'ai perdu beaucoup de poids (jusqu'à 64 kg pour 171 cm),mais une fois mon estomac guéri, j'ai rencontré le futur père de ma fille. J'ai connu le genre de vie que connait une membre du forum.
Depuis, après une belle perte de poids lorsque je l'ai quitté ( ma fille avait 6 mois alors) je grossis, je grossis de nouveau mais faut dire que la relation avec ma fille est très difficile et que son père m'a encore bien embêtée même après la séparation et maintenant encore , 18 ans après.
Je suis une mangeuse émotionnelle. le forum LC m'en a fait prendre conscience dans un ancien post.
LC, j'y suis venue car j'ai, moi aussi, fait beaucoup beaucoup de régimes et que ce mot maintenant me fait horreur et je mange rien que d'y penser.
je suis tout à fait convaincue par la méthode mais l'hyperphagie, c'est costaud.
J'ai peur que la pleine conscience me mène à être débordée par mes émotions.
Béatrice, la coach de LC qui m'a téléphoné l'autre jour m'a dit de demander à mon psy si la PC me convenait.
Je le vois aujourd'hui , je vais le faire.
Je sens que le côté technique de LC est acquis mais manque le côté psy, mais ça, LC seul, ne peut suffire.
C'est le lâcher-prise chez moi qui me fera du bien aussi.
Un souci pour moi ,c 'est par moment la richesse des informations par LC, j'oublie des choses que j'ai trouvé hyper enrichissantes.
Sacrés médocs et aussi la dépression.
j'avance donc à petits pas, j'oublie le sport.
Je trouve LC très bien fait à ce niveau là aussi mais je n'y arrive pas non plus.
J'ai donc trois axes de travail: sport, PC et manger sans distracteurs et manger à table aussi tiens j'y pense.
La piste est sans doute de me détacher de mes émotions puissantes par le défusion comme me l'a conseillé Izabelle précédemment.
bref, plein de bonnes choses dans LC que je ne voulais pas arrêter en si bon chemin même si pourmoi, le chemin est long , long ,long .
Merci de vos partages et de votre soutien. Je voulais aussi souligner les bienfaits du forum qui apporte du soutien et de l'attention.
Choucathou
reborn60 dim 09/07/2017 - 20:45J'ai plus veillé à "faire bien" qu'à "ressentir bien".
Les enseignements que j'ai tirés de cette expérience, car il y en a de très positifs, c'est de ne plus diaboliser la catégorie des aliments dits "tabous" et d'apprendre à pratiquer la respiration en pleine conscience.
Après l'arrêt du programme, les habitudes sont revenues sur le plan alimentaire, à savoir que je ne prêtais pas attention à ce que je mangeais, j'allais au-delà de ma satiété...
Je travaille depuis ce temps à m'interroger avant chaque prise alimentaire sur ce qui me fait envie, à prendre le temps de déguster. Je n'y parviens pas toujours, chassez les habitudes, elles reviennent au galop...
Bonsoir Evelyne,
je me retrouve dans beaucoup de tes propos, mais pas tous : par exemple, je découvre seulement cette fois comment les discussions peuvent m'aider. Ma première démarche s'est faite en dehors du forum. Je suis aussi passée à côté de la PC, contrairement à toi.
Par contre, le côté "bonne élève", je connais ! Enfant, j'étais une bonne élève, à cause d'un malentendu : je pensais obtenir l'amour maternel en me conformant aux attentes. Ça n'a pas marché, mais finalement j'en ai fait mon métier en devenant une spécialiste du rapport au(x) savoir(s). Ce qui ne signifie pas que j'avais tout à fait réglé la question pour moi.
Les aliments tabous ne le sont plus non plus, mais surtout la culpabilité qui y était liée a disparu. J'ai aussi investi d'autres aliments, ça s'est fait tout seul, à partir d'un abonnement à un panier de légumes dans une ferme, je mange plus sainement sans me forcer. J'apprends encore à écouter mes envies, cette partie-là mérite encore du travail !
Comme toi, prendre le temps de manger et de déguster reste difficile, je m'y astreints grâce au programme, en espérant que cela devienne mon comportement habituel. C'est un processus long, comme toi j'ai décidé de prendre le temps nécessaire.
Je prends comme un conseil éclairé ta formulation de "ressentir bien " plutôt que "faire bien", merci !
Bonne soirée à toi Evelyne et à ceux qui passent par là,
Adonon
Merci pour ce fil bien intéressant adonon .
Pour ma part, ma première inscription date de quelque chose comme il y a 2 ans 1/2...
A l'époque, je n'étais pas allée au bout du programme, j'avais bien effectué les 6 mois mais pas toutes les étapes.
Je ne me souviens pas vraiment pourquoi, juste que j'étais bien motivée au départ, bien aidée par la communauté mais que j'étais atteinte du syndrome de la "bonne élève".
J'ai plus veillé à "faire bien" qu'à "ressentir bien".
Les enseignements que j'ai tirés de cette expérience, car il y en a de très positifs, c'est de ne plus diaboliser la catégorie des aliments dits "tabous" et d'apprendre à pratiquer la respiration en pleine conscience.
Pour ce qui concerne le poids, je crois que j'en avais pris, ce qui peut arriver avec ce programme, mais que je n'étais pas prête à l'accepter, toujours cette idée, comme avec les régimes classiques, de faire vite et bien avec un résultat à la clé je suppose.
Après l'arrêt du programme, les habitudes sont revenues sur le plan alimentaire, à savoir que je ne prêtais pas attention à ce que je mangeais, j'allais au-delà de ma satiété...
Sur le plan émotionnel, avec mon hypersensibilité et une utilisation de la respiration consciente quasi-inexistante (dont je connaissais pourtant les bénéfices), j'ai mangé mes émotions quand j'ai été confrontée à des difficultés pros notamment...
Et puis, il y a 2 mois, nouveau déclic avec une certaine maturité pour reprendre le programme car, entre temps, j'ai achevé une thérapie, j'ai beaucoup lu (des ouvrages sur le bouddhisme entre autres).
Des prises de conscience se sont faites, la prise de conscience étant le préalable à toute action.
Je suis quelqu'un qui intellectualise tout depuis toujours, c'est-à-dire que je passe tout à la moulinette de mon cerveau et que les émotions viennent après mais avec un effet de boomerang plutôt violent.
Pour tout dire, question équilibre entre l'esprit et le corps, chez moi c'est l'esprit qui a toujours primé et j'ai délaissé (maltraité convient aussi) ce pauvre corps aujourd'hui bien alourdi.
Cela fait presque 2 mois que je suis le programme. L'étape de l'observation de mon comportement alimentaire a montré que je bâclais les repas, n'y accordant pas l'attention nécessaire pour parvenir à ressentir la satiété.
Je travaille depuis ce temps à m'interroger avant chaque prise alimentaire sur ce qui me fait envie, à prendre le temps de déguster. Je n'y parviens pas toujours, chassez les habitudes, elles reviennent au galop...
Comme l'explique le Dr Zermati dans un de ses ouvrages, il s'agit vraiment de remplacer un mode de fonctionnement par un autre par l'entraînement et la conscience.
Sûr qu'après tant d'années, je ne vais pas parvenir juste en 6 mois à révolutionner mon comportement.
Cela prendra le temps qu'il faudra. Je crois vraiment que la motivation n'est que la petite étincelle pour débuter mais qu'après c'est la conscience qui fait le boulot, avec l'entraînement.
C'est le fameux "engagement" dont parle Russ Harris, possible et tenable sur le long terme si l'on vit une vie, en toute chose, conforme à nos valeurs.
Trouver son propre équilibre, tout un programme...
Je vous souhaite une bonne fin de journée et une belle semaine.
Evelyne
Bonsoir Chantalou,
Accepter la télé des copains comme accepter la nourriture alors qu'on n'a pas faim... Je me trompe ?
La réflexion de ta soeur médecin ne m'étonne pas. Nous sommes certainement très nombreux à pouvoir témoigner de difficultés avec les médecins dans ce domaine ! Et je vais plus loin : je pense que nous en savons plus sur nos problèmes alimentaires que la plupart des médecins.
Une anecdote : visite obligatoire chez un médecin du travail. "Montez sur la balance !" je réponds calmement "non", et elle me lance "Ha ! vous refusez de voir la réalité en face !" J'ai éclaté de rire, et lui ai répondu "non, mais là il est peu probable que je vous en parle". Et elle a noté puis souligné "refus de se peser". (faut dire que la visite avait très mal commencé, mais c'est une autre histoire). Au fil des ans, j'ai appris à me protéger des questions "subtiles" des soignants :
-"Quel est le poids le plus bas que vous ayez eu ?" - " 3,5 kg"
- "Vous avez pris du poids récemment ? "(kiné) - "Oui ! Ce matin, dites-donc, je me suis réveillée, et PAF ! 30 kg en trop, c'est fou, non ?"
Chatalou, ce que tu décris de la satiété ou la faim et la restriction résonne bien en moi : j'essaie d'écouter mes sensations, et je découvre que je continue quand même de "vérifier" que mes sensations sont cohérentes avec les prescriptions (quantités, 5 fruits et légumes, protéines / glucides / lipides, calories), d'autant plus qu'en étant devenue au fil des ans une pro des régimes, je connais la valeur calorique de ce que je mange. Je n'en avais pas pris autant conscience la première fois.
Une dernière chose : tu parles de la gourmandise... j'espère cette fois réussir à allier dégustation et gourmandise, c'est à dire attendre la faim pour un meilleur plaisir et déguster pour savoir m'arrêter.
Bonne soirée à vous !
Adonon
rebonjour Mesdames !
c'est vrai la télé c'est chronophage et vitalophage... j'ai passé plusieurs années sans en avoir il y a quelques temps déjà... Ca ne me posait aucun problème... j'étais active, faisait plein de trucs manuels... en écoutant la radio. Après un déménagement j'en ai repris une.... et voilà ! il ya trois ou quatre ans, ma télé est tombée en panne et j'ai pensé ne pas en racheter... mais voilà que des amis m'ont donné la leur car ils en changeaient ! Le problème, pour moi en tout cas, c'est que parfois surtout en rentrant du boulot fatiguée.... je l'allume pour un p'tit programme rigolo qui me plait bien et je l'éteins plus après !!! même si ça ne me plait pas... je comate... parfois en surfant sur internet sur n'importe quoi...
Du coup internet pour moi parfois c'est pas mieux ! juste un truc pour plus penser et pas fatigant.. mais un peu addict ! parce que j'aime bien lire et que je pourrai me mettre à lire plutôt que perdre mon temps ! mais bon. Du coup, là je l'ai éteinte ! Cela dit ça m'arrive tout de même des fois de le faire même s'il y a un film qui m'intéresse parce que j'ai envie de calme...
Quand j'y pense, c'est un peu comme avec la nourriture, le soir; je prends ce qu'il y a de plus facile sans trop y réfléchir même si je sais que j'aimerais mieux autre chose.
Du coup je vais essayer de mettre ça à mon programme LC/ soirée à remplir mes carnets, à aller voir les forums, puis ensuite à lire ou méditer.
Alors pourquoi moi je suis revenue ? Déjà je suis partie en laissant tomber petit à petit bien avant la fin.
C'est bête mais je crois que j'ai perdu mon enthousiasme et j'ai commencé à ne plus y croire pour moi suite à une bête dispute avec ma soeur un jour où je lui ai expliqué LC. Elle trouvait ça très bien et quand j'ai expliqué l'étape du petit déj à sauter pour retrouver sa faim, elle a buggé ! elle a repris sa blouse de médecin tétue pour m'expliquer que c'était idiot de sauter le petit dèj car c'était le repas le plus important de la journée, .... et plus j'insistais pour lui expliquer qu'on ne nous demandait pas de ne plus jamais petit déjeuner mais de le faire un temps pour retrouver des sensations....et plus elle insistait sur son expérience médicale... et on est partie à s'engueuler pour cette ânerie ! En attendant ça m'a un peu coupé la chique ! et j'ai pris conscience au passage de ma sensibilité au fait de ne pas trop m'éloigner de la norme familiale... idiot mais difficile de résister à son histoire !
J'ai gardé de cette expérience de quelques mois cependant quelques habitudes un peu meilleures : ne plus me priver sans cesse, ne pas me consoler avec des produits allégés, ne pas manger quand j'ai pas faim parfois sauf malheureusement en cas d'EME (d'ailleurs du coup c'est plus facile de sauter le ptit dèj qui est quand même mon repas préféré de loin car jamais d'EME le matin).... Bon par contre j'ai un poil renoué avec la gourmandise en plus des EME ce qui est bien mais a aussi contribué à me faire prendre du poids... je ne sais pas bien m'arrêter !
Je conserve cependant un très bon souvenir de cette période où j'avais perdu un peu de poids en quelques temps sans forcer mais surtout étais capable de m'acheter des churros par exemple d'en manger deux ou trois et de laisser les autres !
Par contre la satiété, la faim restaient un peu difficile à cerner de près. Je crois avoir parfois été plus dans la restriction que je le pensais et par la suite ça m'est un peu revenu en boomerang.
Voilà, aujourd'hui, j'ai vraiment envie de sortir de cette spirale, me sens tout de même un peu pressée de perdre du poids ce qui n'est pas terrible, mais il faut dire que j'ai des douleurs dans le dos depuis deux ans avec sciatiques à répétitions... perdre 4 ou 5 Kg rapidement me redonnerait du confort physiquement. J'espère que cela ne va pas me desservir.
Parmi les bons souvenir s que j'ai de la période LC, c'était un super groupe de personnes ayant commencé en même temps que moi, et les échanges cordiaux, sympatiques, humoristiques m'ont vraiment soutenue !
voilà j'arrête mes bavardages et attend impatiemment vos témoignages !!
bonne soirée
Chantalou
Bonjour Chantalou,
Je me reconnais assez dans ce que tu décris.
D'une part, moi aussi j'ai laissé tombé line coaching puis j'y suis revenue après 3 ans et également j'ai tendance à être affectée par les remarques de mon entourage proche quant à la manière de s'alimenter.
Par exemple, pour toi c'est ta soeur qui te fais part de sa désapprobation quant au fait de sauter un petit déjeuner mais moi c'est mon conjoint (qui est sportif de haut niveau et a donc connu des restrictions alimentaires en période de compétition).
Pour lui, il y a une seule façon de perdre du poids, c'est de s'affamer. Autant dire que je passe mon tour. Etant donné qu'il m'est difficile par mon travail et mon plaisir d'être à table, de ne plus aller au restaurant ou de ne plus manger tel aliment.
Nous vivons séparemment (pas le même pays) et nous nous retrouvons en fin de semaine donc j'ai décidé de garder ma prise en main pour moi seule. Je n'en parle pas à mon entourage ce qui me vaut d'avoir la paix et si je souhaite partager, je le ferai sur le forum.
Je ne pense plus utile de parler de mon cheminement à quelqu'un qui n'a jamais connu de difficultés à maintenir son poids car en général ils donnent des conseils qui ne marchent que pour eux. Il me semble qu'il est plus efficace de se recentrer sur soi pour parvenir à un résultat à long terme.
Ma plus grande difficulté pour le moment est de résister à la balance. Je suis très tentée de me peser quotidiennement, du coup je me suis pesée une fois, mon poids n'a pas bougé, toujours 73kg. Je n'ai re-commencé que lundi et ne me suis infligée aucune restriction alimentaire mais je me suis imposée de ne manger que si j'ai faim, de manger lentement, de m'arrêter en n'ayant plus faim et d'écouter ce que mon corps réclame lorsqu'il a faim.
Mon objectif est dorénavant de ne plus manger sous le coup des émotions et de la fatigue, de ne plus avoir peur de grossir à chaque fois que je dois aller au resto ou que je dois manger chez qqn, de ne plus écouter autre chose que ma faim. Pas facile car j'ai du mal à ne pas finir mon assiette au resto car je ne veux pas répondre à la question du serveur "c'était pas bon?"
J'espère pouvoir retrouver mon poids de bien-être qui est de 9-10 kg en moins afin de pouvoir me sentir plus en forme, moins fatiguée et ne pas occasionner à long terme de problème pour mes articulations qui sont plutôt fines.
Merci pour ton témoignage.
Bonjour Fatito,
bienvenue ! Je comprends que tu préfères ne pas en parler à ton entourage, si tu sens qu'il ne serait pas très réceptif, ou qu'il serait immédiatement critique. Parce que côté (auto-)critique, nous sommes plutôt performantes, si j'en crois autant mon expérience que les autres personnes qui écrivent sur le forum.
Je reste aussi très discrète, et personne dans mon entourage ne sait que je fais cette démarche, mais je vis seule, ça facilite bien des choses.
J'ai jeté ma balance il y a plusieurs années, je me père éventuellement quand j'en ai la possibilité, ou pas. Je ne connais pas mon poids exact, je m'en tiens à ce que je ressens avec les vêtements. Alors quand on me dit "tu as maigri" (on ose rarement me dire le contraire), je peux en toute quiétude répondre que je n'en sais rien "ah oui ? Je ne sais pas, peut-être..." La discussion change alors de sujet, et j'évite tous les "moi aussi" "quel régime ?" etc.
Bon parcours à toi, j'ai découvert que nous sommes plusieurs à revenir après un temps d'absence, c'est intéressant de lire les expériences des uns et des autres.
Adonon
Choucathou sam 08/07/2017 - 15:14AS tu eu l'impression de rater quelque chose au niveau des infos, des documentaires?
Bonjour Choucathou, bonjour aux autres lecteurs aussi !
J'écoute la radio, je lis des journaux sur internet et je lis beaucoup. Mais quand je mange, je coupe tout ça, parce que c'est un pourvoyeurs d'émotions qui interfèrent avec mon repas. Un jour, j'ai réalisé que je mangeais la gorge serrée par des nouvelles que j'entendais, je me forçais inconsciemment à avaler de la nourriture pour enlever ce noeud. Sans doute ai-je souvent utilisé la nourriture pour étouffer des émotions, maintenant j'essaie de les dissocier !
Tu parles de séries, je n'en regarde plus beaucoup, mais cette année j'en ai découvert une formidable "this is us", tu connais ? Je crois que je n'avais jamais vu ça : une vie de famille sans mièvrerie, où les personnages s'aiment et chacun vit les événements de leurs vies autrement. C'est une série centrée sur la psychologie des personnages, avec beaucoup de délicatesse.
A plus tard !
Adonon
Ah, izabelle, je rêve de cette souplesse ! Et aujourd'hui elle me semble accessible, avec du temps et l'aide du programme. Te lire me rend optimiste.
Je suis allée à ma réunion, et alors que j'avais emporté des biscuits pour pouvoir manger au cas où, vers 11h j'ai vu arriver une collation pour tous, et j'avais faim au même moment. Je ne serais donc pas un Alien affamé en permanence ?
Plus tard, l'heure prévue du déjeuner était largement dépassée, je commençais à avoir faim, et là j'ai moins bien supporté de devoir attendre. Je me suis autorisée à manger quelque chose pour patienter, sans stress. Résultat : un repas paisible.
Autre expérience : j'ai vu une personne qui déjeunait avec le groupe faire spontanément ce que je lis ici, porter alternativement attention à la conversation et à son repas. Sachant qu'elle était la conférencière que nous avions invitée pour la journée, j'étais admirative ! Un jour, en serai-je capable ?
Bonne soirée à toutes (je mets au féminin, car aucun participant homme à l'horizon, on dirait ?)
Adonon