L'émotion qui toque à ma porte
Voilà une idée de fil qui vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil en dessous "accueillir une émotion"
on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message
on peut noter l'émotion (sensation physique si il y en a)
et le message
si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message
et si du coup elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps
J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles
si on se contente d'observer, de voir, de penser, on ne fait pas le vrai travail d'amélioration de notre tolérance émotionnel
le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :
l'acceptation émotionnelle
c'est du vécu!
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bonjour
trop plein d 'émotions ces jours-ci.
Grosse période dépressive, peut-être dûe à l'automne et aux jours qui raccourcissent. En tout cas ,je vis avec beaucoup de tristesse en bruit de fond et des angoisses par moment.
Je suis triste d'être déprimée et je n'en vois pas le bout.
Et je suis triste car déprimée. Ca tourne en boucle.
Quand je laisse parler ma tristesse, je ressens un vide affectif que je ne sais comment combler.
Je ne me sens pas aimée comme j'en ai besoin par mon homme qui pourtant m'aime sincèrement et me le montre (par des attentions) mais j'ai besoin de plus de contacts qu'il ne peut m'en donner. C'est pas dans son caractère voilà tout.
J'aurais besoin de petits coup de fil, de sms (textos) dans ma journée pour le sentir proche de moi et aimant mais il n'y pense pas et n'en a pas envie, spontanément.
Nous ne vivons pas ensemble ( impossible pour plusieurs raisons) nous nous voyons le mercredi soir (il passe a nuit ici puis par au boulot le matin à 7h10) et nous passons 24h ensemble le we.
Entretemps, j'initie des dialogues par sms c'est tout ce que je peux faire . Il y a très rarement un sms spontané de sa part et quasi jamais de coup de fil (un à deux par mois).
Pour moi, c'est nettement insuffisant, je lui en ai déjà parlé mais ce n'est pas dans sa conception de notre relation qui le satisfait pleinement comme elle est. Il est très heureux dans notre relation lui.
j'ai donc bien écouté cette tristesse mais que faire si je ne peux pas répondre à sa demande car je ne peux rien y faire pour me consoler.? Cela en dépend pas de moi il me semble. Qu'en pensez-vous?
Ca me fait du bien de coucher cela "sur papier" et de vous en parler.
Merci de m'avoir lue et de vos conseils.
Chou
[quote=Choucathou]
Quand je laisse parler ma tristesse, je ressens un vide affectif que je ne sais comment combler.
Je ne me sens pas aimée comme j'en ai besoin par mon homme qui pourtant m'aime sincèrement et me le montre (par des attentions) mais j'ai besoin de plus de contacts qu'il ne peut m'en donner. C'est pas dans son caractère voilà tout.
J'aurais besoin de petits coup de fil, de sms (textos) dans ma journée pour le sentir proche de moi et aimant mais il n'y pense pas et n'en a pas envie, spontanément.
[/quote]
bravo d'avoir accueilli ta tristesse, c'est super !
tu en as eu le courage, tu peux t'en féliciter
n'hésite pas à le faire en compagnie de ta psy, c'est bien qu''elle soit là à ce moment là, elle peut t'aider à l'accueillir
ce vide affectif, t'y confronter, bravo.....
tu aimerais que ton homme le comble, mais c'est surtout une illusion, car ce vide affectif remonte certainement de beaucoup, beaucoup, beaucoup plus loin
si ton homme t'envoyait des tonnes de SMS, cela ne ferait que masquer ce manque affectif qui serait toujours là
comme lorsqu'on cherche à se rassurer
cela peut te sembler bizarre ce que je te dis, mais en te confrontant à ce vide affectif, tu as fait un grand pas en avant
maintenant amène ça, le vide affectif, en séance psy
j'espère que ta psy pourra t'aider à accueillir ce qu'il contient vraiment
pourquoi TU ne t'aimes pas notamment
cela peut venir de ton enfance, ton adolescence, d'expériences qui t'ont marquée
moi aussi longtemps j'ai eu ça, cela venait : de ma vie intra-utérine, déménagement à l'age de 10 ans, adolesence difficile, amours contrariés, complexes....
on finit souvent par engranger un tel désamour de soi-même que nos proches n'arriveront jamais à combler dans une relation saine
puisque tu as eu le courage de te confronter à ce vide, essaie de rentrer dedans, de le laisser exister en toi, de le vivre en pleine conscience dans le présent
mais je le redis, cela serait sans doute mieux que tu fasses cette chose là accompagnée de ta psy
plein de pour toi
Bonjour Choucathou,
Je n'ai malheureusement pas de conseil à donner en matière de couple. Je ne peux que manifester ma compassion.
Mais je trouve positif que tu ais pu identifier ton besoin (sous forme bien concrète: des messages, des coup de fil, ...) et que tu en ais parlé à ton compagnon. N'hésite pas à lui dire aussi combien cela te rend triste ou déprimée, qu'il se rende compte de l'impact que cela a sur toi.
Amicalement.
bonjour Clarisse
je te remercie pour ton empathie, je vais insister comme tu 'écris sur ce que je ressens quand je vasi lui ne parler ce soir.
bonne journée
Chou
oh comme tu as raison Izabelle...
cette grande peur me permet moi battante comme tu dis de relever des défis... et j'ai toujours fonctionné sur ce schéma là..
Je m'en rends compte en te lisant, et j'analyse ma vie passée...
ça me rappelle quand j'ai passé mon capes... je l'ai eu du premier coup et en bossant en tant que contractuelle.... c'était un énorme défi car la formatrice IUFM m'avait avertie qu'on ne me reprendrait pas l'année d'après car je ne venais pas aux formations étant en cours avec mes élèves...
Cette année là j'ai souvent éprouvé la peur... peur de l'échec... échec que j'avais déjà vécu quelques années plus tôt en médecine!!!!
Mais aujourd'hui je me rends compte que cette peur me pousse dans mon défi...
Et l'an dernier, j'avais été admissible à l'agregation, et j'étais allée à Paris et là j'avais raté l'oral de peu, mais échoué tout de même... je ne me souviens pas d'avoir éprouvé une réelle peur, sans doute parce que ce n'était pas un réel défi, puisque j'y suis allée "comme ça" à l'écrit avec la surprise de l'avoir réussi!!!!
J'avais un peu bossé, je pense histoire de me remplir la tête et de traverser l'épreuve de mon divorce plus facilement... sans trop ruminer...
Cette année, je bosse le concours, mais c'est bizare, j'ai peur, vachement peur... et depuis qu'on a échangé dessus hier, et ben j'ai même fait un énorme cauchemar sur la peur... sur le déroulement de l'épreuve...
Je pense que cette fois, je dois relever ce défi car je sais que j'en suis capable, vue mon admissibilité de l'an dernier... du coup je n'y vais plus "comme ça" mais j'y vais pour réussir!!!!!
Et bien entendu l'échec sera d'autant plus dur à supporter... et cette peur de l'échec (pourtant pas vital car j'ai mon job déjà) s'est nettement amplifiée.
bravo je sens que ta relation avec la peur s'est très nettement améliorée
c'est
en effet, pense ta peur comme la force qui va t'aider à relever ce grand défi
c'est sûr que faire de son mieux c'est se confronter à ses limites et cela est un peu dur pour l'ego quand il est fragile
cependant tu as toutes les raisons d'être fière de ton parcours professionnel et académique ET les limites sont des choses qui bougent
si aujourd'hui tu te donnes à fond et que ça ne passe pas, je pense que tu seras fière de l'avoir fait tout de même à fond
on ne peut pas repousser les limites sans se confronter à la possibilité de l'échec, parce qu'on sort de sa zone de confort
mais ensuite quel bonheur de l'avoir fait
vu tes progrès sur toi-même je pense que tu auras la capacité de gérer même si ça ne passe pas cette année
de plus y'a de fortes chances que tu réussisses !!!!! on est avec toi !!!!
personnellement, la peur me fige et me tend physiquement et intellectuellement.
Elle ne me permet ni de me sentir forte, ni d'avancer...
oui, la peur c'est une réponse fight ou flight
et la troisième solution : se figer
justement si tu arrives à réapprivoiser la peur, tu vas pouvoir t'en servir pour "fighter" aussi
essaie de la sentir corporellement, par exemple l'adrénaline, ou le coeur qui bat, ou le ventre noué
merci beaucoup de m'éclairer sur ces points car je n'y arrive pas...
[quote=odimio]
Je me reconnais dans ce que tu dis je peux pas vraiment t aider je sais pas moi même comment faire ! Aujourd'hui chaque fois que ça n ira pas j esserai de venir écrire on verra bien si cela m aide
[/quote]
bonne idée
quand ça ne va pas, vient écrire comment tu te sens, surtout dans ton corps comment ça se manifeste
et sois présente à toi-même pour accueillir ces sensations désagréables
et puis imagine que tu t'élargis tout autour de ces sensations, que tu donnes de la place à ce sensations
il y a un enregistrement sur le site qui s'appelle "espace de respiration" et qui est fait pour ça
plein de bonnes pensées pour toi aujourd'hui