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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

très intéressant ton témoignage Noellie , parce que en ce moment je suis en mode mineur , grosse dépression et hp il y a 10 ans avec l'envie d'en finir vraiment et passage à l'acte , et ce matin en me levant , fatiguée et sans moral depuis un moment , perte de motivation etc... et bien je me posais la question , j'ai du mal à accepter de n'être pas au top tout le temps et me sens mal de ne pas pouvoir tout faire et ai honte de négliger les choses , j'ai déjà eu cette impression que mon corps me trahit ! ma tête veut mais rien a faire ça traîne les pieds

je n'ai envie que de vacances , juste 8 jours en 2 ans ! ne rien faire ... je dors mais ne me repose pas , mille rêves peuples mes nuits et je me réveille épuisée

avec sous le nez la liste de mes activités pour la journée , mais en même temps si je ne fais pas ça et bien j'ai l'impression d'un tel vide et d'un tel ennui ! je me remplie d'activités en encore j'en voudrai plus comme on peut se remplir de nourriture , ça je ne fais qu'exceptionnellement, mais je vois bien que c'est de la même chose que ça vient

alors accepter le repos sans culpabilité et affronter le vide qui n'en ai pas un je crois juste une exploration à faire pour laquelle je n'ai pas le courage de m'engager  ,

Et oui, Yoyo, pour moi, c'était la première fois que ça durait autant, et j'ai eu peur, crois moi de replonger dans la dépression. Mais je sentais bien que ce n'était pas si grave, et qu'un noyau au fond de moi tenait bien et solidement. Mais une grosse fatigue, beaucoup de mélancolie, et une lenteur... bref une autre personne que celle que je suis. Car je suis plutôt joyeuse, dynamique, avec souvent plein de projets en tête. Mais je pense que j'en avais trop fait, et que j'ai peut être frôlé le burn out, et que ça s'est traduit comme ça. Alors je me suis laissée vivre, sans lutter contre tout ça, et j'ai attendu. Mais c'était bien long.

L'avantage, c'est que j'ai passé des heures à regarder des films avec ma fille de 15 ans, et que c'était bon finalement, tous ces moments, et les discussions qui suivaient parfois (avant, je ne me l'autorisais pas)

Alors, je fais plus attention, maintenant. Un peu plus doucement, un peu plus à l'écoute. On n'est pas des machines à performance constante! Mais c'est vrai que c'est bizarre de se découvrir différente de ce que je croyais. Ayant un mari hyperactif, je me demande si pendant des années, je n'ai pas essayé de vivre comme lui, à 100 à l'heure. Je ne sais pas. A présent, qu'il se démène, moi, je vois si j'en ai envie, si j'ai le courage... ou pas...

Merci les filles. Je suis un peu moins fatiguée, je commence une cure d'oméga 3 et vitamines. Et je vais aller me faire masser tous les 15 jours... Bon courage!

merci les filles. J'ai commencé omega 3 et vitamines. Je me sens un peu moins fatiguée mais toujours beaucoup d'EME. Je vais me faire masser tous les 15 jours.

J'arrive à attendre la bonne faim, c'est ok.

Mais j'essaie de m'arrêter quand le plaisir gustatif s'en va, plus ou moins. Car j'ai un un autre plaisir quand je mange, c'est la consistence des aliments, et ce que je ressens quand je mâche, que je broye, plus que le goût parfois.

Donc c'est intellectuellement que je me dis : ah, là tu dois avoir plus faim. D'où un sentiment de restriction, de controle.

Alors RPC pour accueillir ce sentiment d'abandon, de gène d'avoir à arrêter avant le trop plein. Rester sur un "vide", car pas plein jusqu'à ras bord, afin de laisser de la place pour le repas de demain.

Drôle de ressentir de laisser du vide dans un corps. Comme si mon corps plein d'amour, de douleurs, de viscéres, de gras, d'os, de muscles et de tendons, pouvais contenir une place vacante. Un endroit spécialement laissé sans rien, pour pouvoir le remplir en partie plus tard.

Accueillir le geste de garder à distance, ce qui m'a aider jusqu'à aujourd'hui. C'est dur de laisser un ami sur le pas de sa porte, même si c'est ma survie qui est en jeu.

C'est aussi un choix, une vraie position prise pas tout à fait en pleine conscience. Avec un doute, de ceux dont les enfants ont le secret : c'est pas moi, dit-il, la main dans le pot !

Une RPC après, et peut être une RPC avant le repas.

A voir.

Courage Orange Cadmium, parfois on fait des progrés, et on s'en rend compte plus tard, ou quand on nous le dit. Patience, repos, ta vie est bien remplie. Et mèdecin pour petit traitement pour aider le moral ? Dés fois aussi ça aide ces petites molécules. Bonne continuation.

[quote=redgine's cocktail]

Courage Orange Cadmium, parfois on fait des progrés, et on s'en rend compte plus tard, ou quand on nous le dit. Patience, repos, ta vie est bien remplie. Et mèdecin pour petit traitement pour aider le moral ? Dés fois aussi ça aide ces petites molécules. Bonne continuation.

[/quote]

Oui, ou une cure de trucs tout simples à voir avec son pharmacien : des oligo éléments, une cure de vitamine C ou de multivitamines ?

Pense à ton massage de demain ?

je ne me sens pas bien en ce moment, à vrai dire depuis le début de l'année scolaire mais je ne sais pas trop pourquoi. Le quotidien me semble difficile et j'ai du mal à m'enthousiasmer, me motiver... Je procrastine pas mal et j'ai du mal à me sentir bien. Le temps gris et brumeux ne m'aide pas. Pourtant, quand je regarde objectivement les choses, il y a beaucoup de choses très positives mais j'ai du mal à m'en réjouir en profondeur. Difficile à expliquer. Peut-être est-ce juste liée à cette grosse fatigue qui est le contre-coup du stress intense de l'an passé? En tout cas, je me demande quand je vais remonter la pente, j'espère que je la remonte déjà, mais que je ne m'en rends pas encore compte?

Orange Cadmium, quelquefois je pense qu'on ne se permet pas de ne pas être bien. Alors on lutte, on se dit qu'on doit aller bien, qu'il n'y a pas de raison de ne pas aller bien. Plus on lutte et pire c'est. Alors le mieux et d'accepter de ne pas toujours aller bien, accepter ce vague à l'âme sans culpabiliser. Ainsi petit à petit ça passe. Il y a aussi du Perfectionnisme il me semble dans ce sentiment, comme si on se devait d'être toujours au top, toujours en forme, de bonne humeur... Et quand ce n'est pas le cas, on se juge et on n'accepte pas d'être imparfait. J'espère que ça va t'aider.

Merci beaucoup