Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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wahou quelle violence tu décris là...
Tu parles de tes colocs si j'ai bien compris non?
Je connais ta frustration, une fois passée la peine, il y a la colère, colère envers l'autre pour une telle agression, et colère envers soi pour n'avoir pas su "mieux" réagir...
Il faudrait peut être que tu leur écrives une lettre, pour bien poser les choses, calmement...ce sera libérateur pour toi, c'est évident, et ça mettra peut être aussi des limites dans votre fonctionnement de coloc...Ils réaliseront peut être aussi que leur attitude a été d'une grande violence pour toi...
Courage en tout cas, c'est dur ces agressions gratuites, dans un monde déjà si difficile au quotidien...
Bye
Ps: Laisse les miettes, saletés, et moutons joncher "leur" sol , et débarasse ta poussière dans leur partie! Hop un petit coup de balai bien senti, ni vu ni connu!!!
Non je plaisante je ne suis pas comme ça, c'était juste pour te faire retrouver le sourire! Bye
Quelle violence Lylyoz! C'est inadmissible. Pas étonnant que tu te sentes mal. Ils sont misogynes et défoulent leur nerfs sur toi? Que vas-tu faire? Faire une réunion de colocation?Déménager? Tu ne peux pas tolérer de te faire agresser comme ça! Même si sur le coup, tu t'es sentie démunie. Bon courage Lilyoz!
Moi, mon inconfort, c'est de me sentir mal et de ne pas savoir pourquoi. Juste besoin de relâcher un peu la pression.
Aujourd'hui, c'est Dimanche mais je me rends compte que je stresse: il y a la vaisselle, le rangement, la lessive, les trucs pour le boulot,... Concrètement, je n'ai pas le temps matériel de tout faire et je culpabilise, mais en même temps, c'est comme ça. Je me dis que je laisse tomber la préparation de l'agrégation pour cette année, je n'arrive pas à le caser dans mon emploi du temps; avec les travaux, les enfants, etc, je n'y arrive pas. Allez, je vais aller faire ma vaisselle et le repas...mais je me dis que je prendrais quand même un temps de repos tout à l'heure. Bon dimanche!....
je suis épuisée de ma semaine et j'ai de nouveau mal au dos, même si ça s'atténue un peu ce soir. Du coup, pas trop le courage de cuisiner, nettoyer, etc... et je culpabilise. Hier, j'ai regardé deux films ce que je ne fais jamais. Cela m'a fait du bien au moral mais je me suis couchée tard. Ce soir, je fais le minimum et demain: repos.
Mécontente de moi et de mon incapacité à m'affirmer. Et même de mon incapacité à savoir de quoi j'ai réellement envie. Bientôt un an que je suis en retraite, je croyais avoir fait le deuil de ma bibliothèque, je crois bien qu'il n'en est rien. Quand je m'observe, je vois une ronchon insatisfaite, voire mesquine, je ne me reconnais pas et ça ne me plait pas. En ce moment j'en suis à l'étape à laquelle je dois noter mes EME. Je ne croyais pas qu'elles étaient si fréquentes et nombreuses. Pas étonnant que mon poids stagne.
[quote=ladyl56]L'inconfort d'habitude je ressens pas trop, mais là j'en ai marre. J'ai repris LC en mettant la "bonne élève" à la porte et du coup je patauge et j'ai repris une taille. Ce n'est pas tant les kilos qui me gênent mais de n'avoir presque plus rien à me mettre puisque j'ai balancé tous mes vêtements trop grands au Relais, persuadée que cette fois c'était fini le yoyo. Heureusement qu'il me reste encore une petite dose de confiance je vais essayer de bien l'utiliser. Je vous tiens au courant[/quote]
Tu la cultives, le premier pas de la mise en place de ta confiance est d'être revenue et d'avoir repris le programme. Et d'être toujours là.
Bon les vacances sont finies depuis une semaine et depuis je me réveille à nouveau tous les jours vers 4h du matin super angoissée. Je stresse d'aller travailler mais je ne sais pas vraiment pourquoi, j'ai toujours plein de pensées du genre: je ne vais pas y arriver et ça sera encore pire si je suis fatiguée!
Tous les matins c'est pareil, je me lève avec une boule dans la gorge et elle ne part que quand je suis dans la classe et que les élèves sont là. Quand je me réveille si tôt j'ai envie de me rendormir mais ď un autre côté je suis très tendue et je pense que j'ai peur que si je me rendors trop profondément j'ai du mal à me réveiller. En fait, je suis tellement tendue et stressée que je suis prête à me lever. J'ai toujours ľ idée que je dois être en forme pour affronter la journée difficile qui m'attends. Je crois que je pense toujours que je dois être au top pour ne pas craquer. Je ne sais pas pourquoi je pense cela parce que je n'ai jamais craqué !
Donc tous les matins gros stress mais le soir quand je rentre à la maison, je décompresse et ça va bien parce que je me dis que ça y est la journée est finie et j'ai bien géré, même s'il y a des choses qui ne se sont pas super bien passées j'ai bien réussi à gérer la situation.
Je ne comprends pas pourquoi alors que le soir je me rends compte que je suis capable d'être une bonne instit, tous les matins ľ angoisse de ne pas y arriver revient.
C'est pénible et surtout épuisant !
Et je me rends compte, même si j'en ai conscience que je suis incapable d'être dans le moment présent. Ce matin j'ai essayé pendant que je prenais ma douche et bien impossible de me concentrer sur ľ eau sur ma peau, sur le parfum du gel douche parce que milles pensées viennent polluer ma concentration. J'en ai conscience et j'essaie de revenir au moment présent mais les pensées reviennent inlassablement...
Je pense que je veux trop être bien que je me mets une pression folle et que je m'evalue tout le temps et comme je disais sur un autre fil je m'evalue même de m'evaluer!
de tout coeur avec toi Edith, cela ne doit pas être facile, peut-être que tu peux essayer de vivre les valeurs que tu vivais dans ton rôle professionnel dans d'autres circonstances, pour continuer à être celle que tu es même si tu ne travailles plus
[quote=FRED73]
J'en ai conscience et j'essaie de revenir au moment présent mais les pensées reviennent inlassablement...
Je pense que je veux trop être bien que je me mets une pression folle et que je m'evalue tout le temps et comme je disais sur un autre fil je m'evalue même de m'evaluer!
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ça c'est sûr que les pensées reviendront toujours inlassablement
se concentrer sur le présent n'est en aucune façon une tentative de les faire disparaitre
c'est plus comme diriger un projecteur vers la partie de l'action qui nous intéresse
au théatre, le projo est sur l'action
toi, ton attention c'est le projo, si tu peux apprendre à l'orienter vers le moment présent c'est bien
mais c'est un apprentissage
et cela n'empeche pas les pensées d'etre présentes
mais progressivement d'y attacher moins d'importance
il est certain que cela nécessite de lacher prise sur la volonté de tout bien faire
essaie de te détendre ce week-end !!!
Lylyoz, je suis de tout coeur avec toi. Moi aussi les personnes colériques me tétanisent, m'impressionnent. Quelle maltraitance injuste et injustifiée. Puises-tu te réconforter et te sentir à nouveau en sécurité. Parfois une peluche/doudou/vêtement peut aider par le toucher ou l'odeur à se réconforter physiquement, puis psychologiquement. Je te souhaite tout le courage que tu mérite pour la suite.
Mon inconfort : quand je ne mange pas dans ma chambre, et que l'homme me fait des réflexions, je culpabilise, me fache, et lui en veux beaucoup, et je le laisse en plan. Je crois qu'il le fait exprès quand il n'a pas ce qu'il veut. Ce soir c'était parce que je n'avais pas fait sa facture aujourd'hui, j'ai oublié, j'étais très fatiguée. Je la ferai demain matin avant qu'il parte.
Bientôt mes vacances, ouf.