Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Redgine's, Noellie et Lylyoz, merci à vous trois pour nos échanges. Cela m'a apporté du réconfort et je respire mieux. Finalement j'ai pu discuter calmement avec mon fils et je crois que ça nous a fait du bien à tous les deux. On a discuté avec son père aussi et on garde la limite posée quant à l'ordinateur, mais on sait que la conduite ça lui plairait vraiment, alors comme il va avoir ses 16 ans au mois de Janvier on va lui proposer de passer le code ça l'intéressera et pendant quelques moments il oubliera les jeux et comblera le vide avec quelque chose de différent. Merci pour votre aide et Redgine's je t'envoie plein de courage et de force aussi car je pense que pour toi et même Noellie c'est peut être encore plus dure que pour moi. Je pense à vous. 
ce fil de discution me fais penser à ma fille qui avec ses enfants avait trouvé un truc , elle faiasit comme si la limite était atteinte avant que cela ne se produise ! du coup elle pouvait rester sans "trop "de colère réelle et tout le monde se calmait plus vite en fait elle anticipait ,j'avais trouvé ça bien , chose que , moi, je n'avais jamais su faire! mais rassurez vous ça passe... quand ma 3eme à etteint les 14 ans je me susi dis :" heureusement qu'il n'y en pas une 4ém! je l'étrangle à 12 ans !!!!!"
et puis ... tout va bien maintenant , dur travail que celui de parent !courage
Ne t'inquière pas Yoyo! Chez moi, le plus dur, c'est justement le troisième. La quatrième, elle a 16 ans, et elle s'élève toute seule, mure, bien dans sa peau. Quelle chance, on a passé les douze ans + quatre années, sans l'étrangler...
Nathalice, je te comprends tellement. Mon fils (le troisième, justement) est complètement accro aux jeux en ligne. Bon il est un peu plus âgé que le tien, car il a 19 ans. Je trouve ça vraiment éprouvant. Il est sombre, peu communiquant, ne vient nous voir que pour se nourrir. Et quand il ne passe pas son temps à sortir, faire la fête (heureusement, il a encore un peu une vie sociale), il est sur son ordinateur. Il doit pouvoir aller jusqu'à 14 à 16 heures par jour, quand il est en vacances. Je trouve ça effrayant. Et là, comme tu dis: il hurle, jure, insulte les autres, n'entend plus ce que nous lui disons. L'autre jour, il a même été agressif avec son grand père, chose inenvisageable avant.
J'avais été à une conférence donnée par un psychiatre sur le sujet. Ce spécialiste disait que la zone qui était stimulée pendant les jeux vidéos était le cerveau reptilien: zone des mécanismes les plus primaires chez l'individu. On se trouve au delà de l'éducation, de la politesse, du souci de l'autre. Plus rien de tout cela. Parfois je me dis qu'on m'a changé mon fils et qu'on a mis un "reptile" à la place.
Je suis dure, mais je ne sais pas quoi faire. Alors, on assiste à ça. On essaie d'être là pour lui (mais il nous évite). Et j'essaie de ne pas entendre ses cris qui résonnent parfois jusqu'à une heure avancée de la nuit. Heureusement que la maison est assez grande et qu'on a une pièce dans laquelle il dérange moins que partout ailleurs.
J'avoue que je suis inquiète pour cette génération de garçons.
Merci vraiment à toutes pour vos messages plein de sollicitude. Ca fait chaud au coeur.
Je suis encore sous le coup mais j'encaisse.
J'ai lu cette citation qui m'a fait du bien: " Tu ne peux pas calmer la tempête, alors arrête de tenter, ce que tu peux faire c'est de te calmer et la tempête passera."
En fait, pour répondre précisément c'est un peu plus compliqué qu'une colocation. En bref, je vis comme dans une maison d'hôtes au japon et en échange du gîte et du couvert, j'aide un peu au quotidien avec les invités et je fais parfois un peu de ménage.
Bref, les malotrus qui ne supportent rien ni personne sont partis et moi je peux respirer. Les proprios sont vraiment désolés et sont du coup sont très attentionnés avec moi.
Ce qui m'embête toujours c'est que je ne vois pas comment j'aurai dû réagir face à ce genre de personnes.
Je vous souhaite également à toutes bon courage avec vos inconforts. N'oublions pas que la vie est belle et que nous aussi.
tu as parfaitement réagi lylyoz, c'est à dire que tu as réagis et tu étais présente à toi-même
les réactions que l'on a n'ont pas besoin d'être parfaites, mais elles sont là pour une raison
si tu es tétanisée devant la violence, eh bien cela a une fonction, une raison, tu n'as pas besoin de vouloir changer de réaction
en l'occurence cette réaction a été fonctionnelle, ton intégrité physique a été sauvegardée, les personnes violentes ont été priées de quitter les lieux
tu n'aurais pas du réagir autrement, en fait les réactions cest comme les émotions et les pensées, on ne les controle pas, c'est juste des choses qui arrivent
on peut y porter attention et en général elles sont fonctionnelles même si elles ne cadrent pas toujours avec notre idéal
c'est pas mal de pouvoir simplement observer ses réactions, et puis accepter d'être "comme ça"
ensuite on peut aussi retrouver plus de choix dans nos actions
mais la "réaction" première, elle est automatique, et souvent tout à fait adaptée
courage à toutes pour les inconforts et bonne semaine !
[quote=lylyoz]
Ce qui m'embête toujours c'est que je ne vois pas comment j'aurai dû réagir face à ce genre de personnes.
[/quote]
Bonjour !
Je pense qu'il n'y a pas de réponse figée à ta question, cela dépend des circonstances, des humeurs, des personnes, du moment de la journée... donc c'est toujours variable.
Une chose est sûre : personne ne mérite de se faire malmener alors qu'il était plein de bonnes intentions. Voire même personne ne mérite de se faire malmener tout court, d'ailleurs. Hélas, chez certaines personnes, la violence fait partie du quotidien, tant et si bien qu'ils reproduisent ensuite le schéma à leur tour... va donc leur faire comprendre que ce n'est pas ainsi qu'ils doivent vivre. Enfin bref...
Le fait de ne pas savoir quoi répondre ne montre pas de ta part une faiblesse... c'est normal de rester sans voix ni réaction face à quelque chose de violent. Avec le temps, parfois, on peut trouver des armes pour se défendre, certes... mais cela dit ça n'est pas obligatoire. Et puis au bout du compte, peut-être vaut-il mieux apprendre à laisser glisser de telles agressions plutôt que d'y réagir, non ?
Mais cela relève d'une acceptation dingue, et d'une grande tolérance émotionnelle, que je ne maîtrise pas DU TOUT à 40 ans... mais j'y crois, ça viendra. Un jour. 
Mon inconfort c'est une crise d'angoisse que j'ai accepté et qui s'est mué ensuite en tristesse, sentiment d'oppression au niveau du ventre, de la gorge et de la poitrine, mêlée de fatigue.
Lyloz, je reste stupéfaite devant une telle violence, si peu appropriée pour un motif aussi futile. Et je compatis d'autant plus que j'aurais totalement tendance à réagir comme toi. J'espère que les esprits se sont depuis calmés, que tu vas pouvoir en parler et que tu auras droit au minimum à des excuses. Y aurait-il une solution de repli, dans le cas contraire ? Courage, quoiqu'il en soit...
Je suis complètement nouée de la gorge au ventre, les sanglots encore bien présent. J'ose plus sortir de ma chambre, même aller aux WC représente une épreuve.
Cette altercation a été si violente que j'en tremble encore. Le motif: j'ai passé l'aspirateur à 16h et ça ne convenait pas à 2 des guests avec lesquels je vis.
L'un d'entre eux mangeait et donc j'ai troublé ce moment bien que je comptais faire vite et que j'avais en tête de déranger le moins possible.
Alors au lieu de me demander si je pouvais le faire plus tard on m'a hurlé dessus, pris par le bras avec une certaine violence et jeter l'aspirateur. C'était irréel.
Et c'est moi qui me suis excusée de les avoir dérangé en plus, et on m'a tout bonnement congédié.
La violence et les cris je ne sais jamais comment réagir face à ça. Je reste toujours coit en m'excusant platement dans l'espoir que la pression retombe mais au final ce n'est jamais le cas.
Alors oui je suis française et eux juifs et ça visiblement ça pose problème. Une haine tenace visiblement.
Oui mais voilà maintenant j'ai peur, peur de les croiser et que ça dérape à nouveau. Dans mon monde quand quelque chose déplait, on fait des phrases on en parle, on s'écoute,on agit en adultes en somme dans le leur on se comporte avec irrespect et on hurle comme le ferait un nouveau né.
Je suis en colère contre moi aussi de m'être laissé traiter de la sorte et d'avoir éclaté en sanglots. Il faut que j'apprenne à gérer ce genre de situation car on a tous des façons de gérer differemment et visiblement l'âge n'a rien à voir dedans. Je me sens tellement démunie quand on se comporte d'une façon où la perte de contrôle est totale.
Je vais bientôt avoir 30 ans et je ne sais toujours pas me défendre. Est ce qu' un jour je saurais?
Merci Redgine pour ton témoignage. Ca a du être difficile à vivre tout ça. J'ai une amie dont le fils approche de la trentaine maintenant, et qui n'a quasiment jamais travaillé. Elle le récupère chez elle quand il ne squatte pas chez sa copine du moment ou chez des amis, et elle ne sait pas quoi faire. Elle n'a jamais franchi le cap de le mettre vraiment dehors.
Nous ici, c'est encore supportable. Il continue ses études. C'était le plus doué de mes enfants, intellectuellement, depuis tout petit, c'était évident. La maîtresse de petite section rigolait en me disant qu'il allait falloir qu'elle lui fasse "mat sup"!
Je suis sûre moi aussi que tout ça n'est qu'une fuite, pour s'anesthésier, pour vivre dans l'excitation permanente et échapper à son autre vie (la vraie) qui n'est pas aussi excitante que ce qu'il aimerait. Il est malheureux, je pense, mais ne veut pas le voir. A 19 ans, je ne lui propose pas de suivi "psy" ou autre (c'est déjà fait entre 15 et 18 ans, et ça n'a pas donné grand chose).
Nathalice, ton fils n'est pas paresseux, je ne pense pas. Il est submergé par des sentiments, des ressentis qu'il ne sait pas gérer et il les fuit dans le monde virtuel. Le mien, je suis sûre qu'il est capable de faire de belles choses. Mais j'attends... J'attends qu'il s'ouvre, qu'il regarde le monde autour de lui, peut être qu'il ait la chance de rencontrer une fille "rayon de soleil" qui lui fasse aimer la vraie vie, peut être qu'il s'intéresse (enfin) à ses études ou qu'il se mette à faire de vrais projets... J'attends. Et je pense que ce jour viendra, mais qu'il va falloir du temps.
J'ai un autre fils qui a fait un peu ça aussi. Aujourd'hui, à 25 ans, il est heureux, vit en couple avec une gentille jeune fille, a un boulot en CDI, est en équipe de France pour un obscur sport que personne ne connaît (et en est très fier), il parle parfois de se marier... bref, tout est redevenu normal et beau. Pourtant, il y a 4 ans, j'avais peur qu'il se fiche en l'air au volant de sa voiture, il allait voir un psychiatre et a même été soigné pendant quelques mois. Alors, rien n'est perdu. Moi, j'y crois, dans cette capacité qu'ils ont à rebondir quand le déclic se fait.
Et surtout arrêtons de tout nous mettre sur le dos. Ce n'est pas entièrement notre faute si nos enfants ne vont pas bien, surtout dans ces âges là. Nous, on a fait ce qu'on pouvait avec ce qu'on était à ce moment là.On continue à les accompagner du mieux qu'on peut. Alors, même si on a participé à leur construction, on n'était pas les seules: Il y a leur père, leurs frères et soeurs s'il y en a, leur copains (les bons et les mauvais), les adultes qui les entourent, leurs profs, des tas de gens croisés, rencontrés qui peuvent les avoir marqués... Les mamans ne sont pas responsables de tout!
Et puis, il y a eux, et leurs choix personnels, leur caractère qui s'affirme (en dehors de nous, et de ce que nous leur avons transmis).
Moi, je dis: C'est leur vie. Plus ils grandissent, et moins je suis responsable de leurs choix. Et ça fait du bien de le dire, avec les choix qu'ils font parfois! Voilà, c'est dit!
Plein de bises à toutes les mamans d'ados pas faciles!