Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Il est certain que cela va te faire du bien et à tes fils aussi bizarrement. Les retrouvailles seront un merveilleux moment et tu auras des choses à leur raconter. Tu vas trouver un nouveau rythme en vacances et penser à respirer, admirer. Le partage c'est super mais ça nous vide parfois et il faut se ressourcer pour mieux vivre avec ton fils ainé ;) Donc prend le comme une chose positive qui va te permettre de mieux gérer ensuite. Courage !
"Le partage c'est super mais ça nous vide parfois "
Comme tu as raison Gentedame! Merci pour tes encouragements qui me vont droit au coeur
Mon inconfort du moment: Mon ORL a confirmé, il y a une dizaine de jours, que j'avais une légère déficience auditive héréditaire qui allait être évolutive. En gros il y a de fortes chances que je doive me faire appareiller d'ici une vingtaine d'années. et là actuellement je suis à la limite de la gène handicapante.
J'ai eu beaucoup de mal à analyser comment je le prenais parce qu'au début j'ai cupabilisé: Ce n'est pas grave, tu n'es pas en danger de mort, il y a des gens qui vivent des situations plus difficiles, tu es en bonne santé, je ne vais pas perdre toute l'audition d'un coup.... J'étais en mode lutte quoi.
Après (ou simultanément) j'ai ressenti un sentiment d'injustice: "ce n'est pas juste, j'ai déjà d'autres problèmes de santé. Mon frère et ma soeur n'ont pas ça, j'ai tout pris pour les autres" . Encore de la lutte quoi.
Et puis ma pratique de la pleine conscience depuis quelques mois m'a permis de me dire "Zut, j'ai le droit d'être triste en colère. Ok, je ne suis pas en danger mais j'ai quand même le droit à ma tristesse c'est normal". Ce sentiment a commencé à être lui même en lutte contre les précédents
Et hier soir d'un coup, l'acceptation de cette tristesse a commencé à faire son effet, j'ai enfin réussi à mettre des mots sur pourquoi cette tristesse et cette peur.
En fait j'ai peur de devenir isolée comme l'a été mon grand père, j'ai peur de l'appareillage (est ce que ça sera pareil que ce que j'entend maintenant?). Je me demande aussi si je ne manque pas déjà des sons (dont je ne soupçonne même pas l'existence) et j'ai peur de ne plus entendre certaines choses comme par exemple le chant des cigales ou de la belle musique.
D'un autre coté j'ai compris pourquoi je dois parfois faire répéter les gens quand ils parlent doucement ou dans une ambiance bruyante, j'ai compris pourquoi je chante faux et j'ai compris pourquoi parfois je me sens en décallage par rapport aux autres et que je manque des infos.
Enfin voilà je suis triste et j'ai peur, me reste plus qu'à apprendre à vivre avec ces émotions et accepter petit à petit.
[quote=Clairette287]
En fait j'ai peur de devenir isolée comme l'a été mon grand père, j'ai peur de l'appareillage (est ce que ça sera pareil que ce que j'entend maintenant?).
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Je suis persuadée que ce sera mieux car les appareillages sont de véritables petites merveilles de précision maintenant, laisse-toi mettre dans de bonnes mains, et fais-toi bien tout expliquer, ce sera rassurant
Ça m'énerve depuis quelques jours de ne pas arriver à respecter ma satiété, je n'arrive pas à la respecter parce que je n'arrive pas à la cerner, mon estomac me dit que "ça peut aller, je n'ai plus faim" et ma tête me dit "allez, encore un petit morceau, c'est trop bon". Je me rends compte de ma satiété dépassée une fois la dernière bouchée avalée parce que je me sens gonflée, ballonnée. EME ? J'ai beau réfléchir, je ne trouve rien qui puisse l'expliquer ou la justifier. Du coup, je culpabilise, et je me déteste de culpabiliser Impression de tourner en rond et de ne pas trouver le point pour casser ce cercle
Courage Clairette, et merci pour ton post, qui est touchant et nous apprend beaucoup à travers ton expérience.
Peut-être que tout cela va te permettre de t'adapter mieux à ce handicap, et d'en parler à tes proches pour qu'eux aussi s'adaptent à toi, et tu te sentiras ainsi moins isolée ou décalée ?
Il y a de l'incertitude, c'est pour cela que tu as peur.
Mais au fur et à mesure, en te mettant "à l'écoute" (tiens tiens) de ce sens de l'ouïe, de tes émotions, de ce que tu perds mais aussi de ce que tu gagnes (parce qu'il y a toujours un peu de bon si on le cherche)... tu vas sûrement dépasser cette peur et cette tristesse.
En tout cas bravo pour ce début d'acceptation émotionnelle que tu as déjà accompli.
Bises !
Merci Delph, ta gentillesse et ta bienveillance m'ont mis les larmes aux yeux
Oui l'incertitude me fait peur c'est vrai, je suis aussi frustrée car actuellement il n'y a aucune solution pour lutter contre ce problème. Mais comme me l'a dit mon ORL, qui sait dans 20 ans?
J'essaye mais c'est dur d'accepter, déjà j'ai accepté que j'avais quelque chose à accepter c'est déjà pas mal ;)
Inconfort du jour: fatigue, nausée, courbatures...Procrastination.
Quand mon amoureux est là on mange "à la française" avec en plus d'un bon petit repas du vin, de la baguette, du fromage et parfois du dessert. Je me rends compte depuis LC que c'est trop. Je gache mon plaisir et continue à manger par gourmandise ou automatisme.
Maintenant j'essaie de faire des choix. Aujourd'hui j'ai laissé du saumon pour avoir une place pour le desset. Mais le soir pas faim, on a mangé tôt avant qu'il ne reprenne la route...
Je me sens ballonnée, écoeurée. J'ai envie d'une douceur... (EME, reconfort?)
De plus souvent le vin à midi me procure des maux de tête.
Il y a encore quelque chose à apprendre dans la gestion des repas partagés!
[quote=Lua Nova]
Il y a encore quelque chose à apprendre dans la gestion des repas partagés!
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Peut-être que tu sois à l'écoute de tes sensations ?
Ce fil peut peut-être te donner des pistes...
Je suis si triste. Je ne suis pas bien en ce moment, j'ai la larme à l'oeil en permanence. J'ai eu une enfance pas terrible et je voulais que mes enfants aient la meilleure vie possible. Mon ainé a un syndrome d'asperger (25 ans) et même s'il va mieux, et que des tas de choses sont en route je me fais beaucoup de souci pour lui, il vit toujours avec nous bien sur. Mon second fils fait ses études en province et il est revenu pour un stage dans notre région en juillet. Je l'ai chouchouté un maximum pendant ce mois (d'ailleurs je suis claquée car je me mets cette pression en plus). J'ai réalisé il y a peu que nous arrivions sur le mois d'aout et le temps qui passe m'a fait flipper. Nous partons avec mon mari 10 jours et cela me fait tant de peine de les laisser. Et pourtant j'en ai besoin, je suis épuisée. Donc tristesse et anxiété de partir, culpabilité de partir. Je suis en colère devant mon incapacité à couper le cordon ombilical.
Je pense également que ce n'est pas bien pour des jeunes d'avoir une mère qui vit essentiellement pour eux (pourtant j'ai un job à responsabilité, un mari et des amis mais en priorité 2)???
En fait en écrivant cela je réalise qu'en anticipant cette "séparation", je revis l'émotion liées aux séparations d'avec ma mère (bébé ayant été "abandonné" symboliquement car j'ai été confiée à mes grand-parents). Et que je peux espérer qu'après le déchirement de la séparation (du départ), je vais retrouver ma satisfaction d'être en vacances (?).
Le proche avenir le dira.