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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

[quote=delphdelph]

 

Mon inconfort du moment, c'est une sacrée dose d'angoisse, qui ne passe pas.

Je crois qu'il y a quelque chose qui change en moi, et je me sens sur le point d'agir sous l'impulsion de ce mouvement intérieur.

Ma relation avec mon compagnon est très fragile en ce moment, mes sentiments aussi, les siens aussi je crois.

J'ai peur de la rupture si elle vient de lui, mais je me sens capable de mettre un terme à notre couple.

Je culpabilise.

Je voudrais l'entraîner dans une tentative de thérapie de couple pour sauver ce qui peut l'être.

C'est quitte ou double, parce que ce genre de tentative peut nous séparer aussi au bout du compte.

indecision

[/quote]

 

J'ai connu cela et le thérapeute avait été très clair en effet. Mais cela m'avait paru apaisant et m'avait rassurée. Je suis dans le même trouble que toi et souvent j'évite d'y penser de crainte de devoir agir. Finalement c'est reculer pour mieux sauter car il faut tôt ou tard se confronter à la situation, on ne peut pas se voiler la face aussi longtemps. La raison nous empêche parfois d'agir alors on se dit " ça ira mieux, ça va passer". Mais que dit ton coeur ? Et puis quelles sont tes attentes, tes besoins, tes envies aussi ? 

[quote=gentedame]

J'ai connu cela et le thérapeute avait été très clair en effet. Mais cela m'avait paru apaisant et m'avait rassurée. Je suis dans le même trouble que toi et souvent j'évite d'y penser de crainte de devoir agir. Finalement c'est reculer pour mieux sauter car il faut tôt ou tard se confronter à la situation, on ne peut pas se voiler la face aussi longtemps. La raison nous empêche parfois d'agir alors on se dit " ça ira mieux, ça va passer". Mais que dit ton coeur ? Et puis quelles sont tes attentes, tes besoins, tes envies aussi ? 

[/quote]

 

Merci pour ton message Gentedame, ça fait du bien de voir que je ne suis pas seule dans ce genre de situation inconfortable.

Peut-être que je pourrais commencer par écrire mes attentes, besoins, envies.

En quoi je suis frustrée, en colère, triste, inquiète.

Et ce que je crois être les attentes, besoins, envies de mon compagnon.

Pourquoi lui aussi se sent frustré, en colère, triste, inquiet. 

Et on verrait ensuite comment confronter ça avec sa réalité à lui. Avec un thérapeute ce serait mieux à mon avis, pour éviter de partir en clash, et s'impliquer dans une écoute constructive.

Mais pour le moment il ne veut pas en entendre parler... il dit que "ça ira mieux, ça va passer".... j'ai envie de dire comme lui une fois de plus, et en même temps je sais que ça ne marchera plus comme ça bien longtemps.

indecision

un bon thérapeute, cela ne pourra de toute façon être que positif

après c'est sûr qu'on 'na pas forcément envie de "parler" de son couple à un tiers et ça se comprend

pour moi cela n'est pas trop ça passe ou ça casse, enfin ça dépend la pratique de chacun, mais pour ma part quand je reçois des couples, le but est surtout que chacun puisse y exprimer son ressenti et mettre du sens sur ce qui se joue, sortir des cercles relationnels vicieux et se positionner en adulte

pour cela, il n'y a rien de mieux que de trouver ses "valeurs" en couple

il y a un livre là-dessus  de Russ Harris qui peut être une alternative à la thérapie si ton homme ne veut pas

l'une des clés est en effet de clarifier ses valeurs dans le couple

et par valeur, on entend notre propre attitude, pas celle de l'autre, car il est clair que l'autre ne pourra jamais répondre totalement à nos attentes et cela serait un puits sans fond que de vouloir qu'il soit comme ci ou comme ça

en revanche, définir comment on voudrait être, soi, dans le couple, c'est plus constructif, car là on en a en fait la maitrise

genre si on ne veut pas être un conjoint qui crie ou qui rabaisse, on peut le faire dès à présent, et ainsi se diriger vers la personne que l'on veut dans un couple

le livre s'appelle  "l'amour engagé"

Eh ben... Après 10 jours d'absence sur le forum, je reviens et j'ai l'impression qu'une majorité d'entre nous est dans une phase délicate en ce moment...

Allez, la roue tourne ! En tout cas, je crois qu'il y a une chose dont je suis sûre : nous nous faisons du bien mutuellement, toutes autant que nous sommes. Et ça c'est chouette.

Au plaisir de vous lire

Merci VéroniqueT et Izabelle pour vos commentaires.

Izabelle, c'est vrai que je n'avais pas perçu que je pouvais encore être sous le coup des changements récents. Je pensais les avoir "avaler". Intéressante ta remarque d'autant plus que je me refuse à la méditation en ce moment. Ca me donne à réfléchir ta remarque. Merci bien.

Prenez soin de vous!

Et me voilà de retour après une dizaine de jours de révisions et trois jours d'examens ce week-end.

Mais de retour avec beaucoup d'inconforts.

Il y a de la fatigue (manque de sommeil).

Il y a une très piètre estime de mon image. Avec ma promo, on a fêté la fin de notre cycle avec apéro, pique-nique, photos et vidéos à la clé. Hier soir j'ai regardé toutes ces images et je me suis détestée. Du coup, je suis remplie de honte et j'enquille les EME car l'émotion est trop difficile à accepter...

Après ce week-end d'examens, retour à la maison, contente de revoir Homme et Fiston. Mais aucune question d'Homme sur mon week-end. Même pas un "comment tu vas". Par contre, je me sens agressée par son histoire de tendinite au genou (il doit me le dire 10 fois/jour) et par son discours en boucle sur les impôts (combien de jours tu as travaillé, et tes reçus de dons, et patati et patata)... Du coup impression de ne pas compter, de ne pas être importante. J'aurais pu partir 15 ans, si ça se trouve ça n'aurait rien changé... Triste.

Et puis Fiston s'est pris un coup à la tête à l'école hier. Appel en urgence de l'école car il est tombé évanoui. En arrivant, il se plaignait de mots de tête et d'avoir froid, et en même temps il avait de la fièvre. Médecin, pharmacie, papier pour mon absence du boulot, tout le bazar... Fatiguée par ces démarches.
Et puis énervée. C'est quoi ce gamin de 6 ans qui tape aussi fort sur un gamin de 4 ans ? J'ai bien compris qu'ils jouaient à la bagarre, comme souvent. Sauf qu'apparemment, Fiston, lui, ne voulait pas jouer. Du coup j'ai peur qu'il se fasse régulièrement "brimer" par les grands. Du coup je me demande ce que font les surveillants. Du coup je m'inquiète car je crains que Fiston soit trop "faible" pour se défendre.
Du coup je mange...

Bref. Youpi !! Vous devez être trop contentes de me voir revenir, en lisant tout ça !! frown

Allez, je vais attendre que ça passe, avec l'envie de manger que je traîne comme un boulet...

 

Au plaisir de vous lire

ah ben dis donc!

Lyly, quand on refuse la méditation c'est la plupart du temps qu'on est en train de lutter massivement contre de ressentis

donc on refuse de "baisser la garde"

laisse-toi le temps pour digérer tout ces changement ou bien autre chose si c'est autre chose

 

Patience je comprends ton inquiétude, n'hésite pas à commencer à lui apprendre à se défendre en simplement disant NON ou STOP avec autorité

je ne compte pas le nombre de fois où je dois apprendre à des enfants à faire respecter ainsi les limites

il faut pour cela se SERVIR de la colère qui est bien utile à ce sujet

on dirait que l'histoire de la nulle pas intéressante vient bien te travailler actuellement !

 

 

de mon côté j'ai de gros inconforts émotionnels depuis peu ou prou une semaine

sensation de manque, d'etre inintéressante, voire d'etre une grosse nulle intintéressante (variantesad), de ne pas savoir ce que je veux, culpabilité, frustration massive, sentiment de séparativité, fatigue pour éduquer une pré-ado, fatigue de porter à bout de bras tout un tas de gens  et personne qui m'aide moi ou qui pense à moi

et quasiment des angoisses par dessus ça  et perte de vitalité, d'optimisme, de foix en la vie.....

emballé c'est pesé !!!

ah là là ces hypersensibles!!!wink

'fatigue pour éduquer une pré-ado, fatigue de porter à bout de bras tout un tas de gens  et personne qui m'aide moi ou qui pense à moi'

Je connais ça Izabelle et en même temps je laisse peu de place pour que les autres prennent le relais, il faut que je gère. Si je laisse une autre personne faire à ma place, je ressens un soulagement mais aussitôt mes vieux démons reviennent : est-ce que ce sera bien fait ? est-ce que ce sera fait dans les temps ?... C'est cette exigeance que j'accepte envers moi-même que je balance alors sur les autres. Du coup je me retrouve à reprendre les choses en main puis à être fatiguée.

Cercle viscieux ! 

Là j'avais dit non pour l'organisation de la fête de fin d'année. Contente, j'avais réussi à m'éloigner de cette corvée car je pars bientôt et souhaitais que d'autres prennent le relais. Résultat  : à une semaine de la fête rien n'est fait. Donc hier soir j'ai pondu le planning, passé quelques coups de fil et me revoilà sur les rails, en train de tout agencer. Les collègues sont contents, tu parles et l'un d'eux de rappeler ironiquement : " mais tu n'avais pas dit que tu ne le ferais pas !" 

Du coup depuis deux jours je mange des sandwiches à midi au lieu de rentrer chez moi et je me sens mal.

Vivement que ça s'arrête ... Je me répète : nul n'est indispensable, si ça foire tanpis ce n'est pas de ta faute. Mais rien à faire ! 

Merci VéroniqueT et Izabelle pour vos commentaires.

Izabelle, c'est vrai que je n'avais pas perçu que je pouvais encore être sous le coup des changements récents. Je pensais les avoir "avaler". Intéressante ta remarque d'autant plus que je me refuse à la méditation en ce moment. Ca me donne à réfléchir ta remarque. Merci bien.

Prenez soin de vous!

Mon inconfort est mon estomac qui tire à cause de la surconsommation que je fais de nourriture.

Mon inconfort est que je sais que pour parvenir prendre soin de moi, il faut que je fasse des pauses de méditation. Que celle du matin au levé est quasiment entré dans ma routine un peu fragile néanmois, mais que pour les autres il serait nécessaire d'en faire avant les repas. Je trouve tout un tas d'excuse pour ne pas y aller. Pourtant lorsque je le fais, à moins que ce soit la croyance que j'ai développé à ce propos, je suis davantage présente au repas, et j'ai le sentiment que "je fais ce qu'il faut" et donc je parviens à ne pas me surcharger et être à mon écoute.

J'ai une idée assez précise de ce qu'il convient de faire, avec forcément une exigence très forte à mon égard et quand je déroge ça bloque, je bloque?

Quand j'ai passé l'étape mes fins de journées ça allaient bien, j'étais sur des rails, je faisais des pauses dans la journée, la perte de poids allait de paire.

Du coup, la question que je pose aujourd'hui c'est est ce que c'est l'idée que je  faisais "bien" qui m'aidait ou réellement la méditation?