La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Coucou,
Mouais. J'avais un temps arrêté gluten et produits laitiers et ça ne me faisait rien aux articulations, par contre quel stress pour les courses ! Pour ne rien te cacher, les naturopathes et autres trucs en -pathes, ça ne m'inspire plus que de la méfiance. Si les produits laitiers étaient si mauvais, comme on en consomme depuis le néolithique, comment on a fait pour augmenter l'espérance de vie humaine de 50 ans ? Donc quand ça vient d'un étiopathe, je me méfie.
Pour ma part, depuis le début de LC, je ne cherche plus à manger en fonction de la santé mais en fonction de mon plaisir. Un soir, je vais me gaver de poulet avec la peau, pour me délecter d'une soupe de légumes un autre soir comme maintenant. Je pense que le corps est comme un docteur en maths et qu'il sait très bien compter sans qu'on lui dise comment et avec quels éléments ...
Shack'
Bonjour,
Depuis que j'ai commencé le programme (un peu plus d'un mois), j'ai bien intégré le fait de manger à satiété. J'ai donc changer ma courbe de poids qui était en augmentation pour une petite perte puis une stabilisation.
Et là, je me suis posée LA question : comment continuer à perdre du poids si je mange nickel chrome ce dont j'ai besoin ? Je vais me stabiliser, ne plus prendre de poids mais sûrement pas en perdre. Pour cela, il faut absolument que je mange un petit peu moins (et on parle de pas de se mettre au pain sec et à l'eau :) ) que ce dont j'ai besoin. L'estomac étant un organe élastique, si je ne le réduis pas je ne risque pas de perdre du poids.
Voilà, ce que j'ai dans ma tête, si vous pouviez me donner votre avis, ce que vous en pensez, etc...
Merchi !!!! :)
oui c'est vraiment qqchse d'essentiel à comprendre, que le corps régule nos sensations alimentaires en fonction de nos besoins quotidiens + de la régulation de la masse grasse
il a un programme, le corps... et son programme est de retrouver et maintenir le poids d'équilibre
du coup, les sensations de faim et de satiété sont "en fonction" de ce programme
c'est vraiment une intelligence corporelle
Bonjour,
Depuis un an, je fais des crises d'yhperphagie ou boulimie non vomitique (je compense pas un escès de sport).
Depuis quelques mois, ces crises sont moins fréquentes et moins considérables.
Néanmoins je ne parviens pas du tout à changer cela : je me réveil toutes les nuits et vais aussitôt manger (en général je mange ce que je prendrai au petit déjeuner : du pain avec beurre/confiture, compote..., en quantité assez copieuse). Je précise que je n'ai pas faim à ce moment là.
Je ne prends même plus la peine de lutter contre ce comportement nocturne sous peine de ne pas résussir à me rendormir et d'accumuler de la fatigue. (jai essayé de lutter quelques fois mais je me réveillais ensuite toutes les heures ou demi-heures).
Et lorsque je me lève le matin, je ne remange pas (mais cela me frustre et j'attends alors avec impatience l'heure du déjeuner, ce qui monopolise mes idées).
Bref... comment gérer ces réveils nocturnes et prises alimentaires ?
Merci de votre aide !
Laurence
Bonjour à tous,
Je suis un peu nouvelle, en tout cas, je n'ai encore jamais posté.
Je viens de lire ce post, qui me parle puisque je suis atteinte de ce syndrôme.
Je suis devenue obèse grâce à lui, en passant vingt ans de ma vie à me lever la nuit pour manger. J'ai même été jusqu'à essayer de prendre des somnifères, que j'ai arrêté très rapidement quand je me suis aperçue que je me levais la nuit sous somnifères pour manger et que je ne m'en souvenais plus. Trouver les paquets vides dans la poubelle m'a prouver que je mangeais même sans en avoir conscience.
J'avais réussi à décrocher de ce syndrôme, mais pas de l'obésité, au moment où j'ai construit ma famille, en abandonnant les régimes. Mais je suis restée bonne mangeuse et obèse. J'ai donc décidé de me faire opérée, et j'ai bénéficié d'une sleeve qui m'a permis de perdre environ 25 kgs en 4 mois.
Le souci, c'est que quand j'ai commencé à ne plus perdre, je me suis mise en tête que je devais faire acte de volonté, et j'ai pris rendez vous chez une diététicienne, qui m'a demandé de noter ce que je mange et de ne pas dépasser 1400 calories , ce qui reste confortable, mais qui amène à contrôler. Résultat, deux mois plus tard, j'ai commencé à me réveillée la nuit, et j'ai très vite eu peur que ce syndrôme ne revienne. Je me suis un peu acharnée , en respectant malgré une reprise de poids, mes rendez vous, mais au final, j'ai fini par reprendre 10 kgs et je me réveille à nouveau plusieurs fois toutes les nuits.
J'ai commencé la méthode Linecoaching, en parrallèle, mais je n'ai pas réussi à l'intégrer complètement, par manque de disponibilité psychique, et parce je crois, elle fait interférence avec le contrôle de mon alimentation et les résultats à obtenir par rapport à mes rdv chez la diététicienne.
Du coup, je suis un peu perdue, mais votre réponse, Docteur Apfeldorfer, me fait penser que j'ai fait fausse route, et que le retour de ce syndrôme est finalement lié au retour du contrôle alimentaire. J'aurais sans doute du me contenter de mes 25 kgs perdus qui étaient déjà bien appréciables.
Bonjour à toutes et tous,
Je me permets ce petit message car j'ai une question à laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse sur le site. Je suis la méthode depuis une dizaine de jours et je dois à présent remplir le carnet qui recense les EME. Or, je me demande comment je dois qualifier la gourmandise?
Je m'explique, j'ai beau avoir bien mangé à midi et sentir mon estomac bien plein, si je vois une tartelette framboise chocolat blanc me passer sous le nez, faim ou pas, je vais avoir envie d'en manger. Pour autant, je ne suis pas forcément sous le coup d'une émotion en particulier. Même phénomène si je passe près d'une boulangerie le matin et que je sens la douce et bonne odeur des viennoiseries sortant du four! Je suis gourmande et dans ces cas là, mon corps répond à un stimuli, qu'il soit visuel ou olfactif en me faisant saliver.
Je suis certaines que nombre d'entre vous se figurent tout à fait de quoi je parle ;). Aussi, la question est la suivante, la gourmandise est-elle une EME??
Je vous remercie par avance pour vos réponses et vos éclaircissements et me tiens à la disposition de toute personne souhaitant discuter!
A tout de suite!
Merci à vous toutes pour ces questions et vos réponses. Dans ce moment de désarroi que je traverse, vous lire m'a remise sur les rails et je retrouve l'espoir d'y arriver un jour (à reconnaître les EME, à respecter faim et satiété...). MERCI !
je m'explique : j'ai faim à l'heure du gouter, elle n'est pas toujours la même l'heure d'ailleurs, donc c'est vraiment de la faim mais mon problème , je l'ai déjà évoqué , est de savoir m'arrêter, je progresse un peu mais trés trés doucemnet dans le fait de savoir m'arrêter.....
la question est la suivante, vu que c'est une collation, doit on manger jusqu'à satiété? ou se dire c'est juste un encas qui fait qu'on arrive au repas du soir sans être affamée? donc de ce fait on arrête de manger en ayant quand même un peu faim, donc les quantités dans ce cas sont vraiment trés trés différentes.....
deuxième question : à chaque fois je ne sais pas quoi manger, je m'autorise à prendre des choses qui me font envie la y a pas de problème mais du coup j'ai envie de prendre un peu de tout, ce qui de ce fait représente bcp en quantité lol, comment faire pour gérer ça? j'ai l'impression d'avoir besoin d'un gouter ritualisé, un truc ou j'ai pas besoin de réfléchir, genre je n'ai pas le choix...
qu'en pensez vous? ou alors la tout de suite je me dis , idée :
le lundi je prends des gateaux, le mardi je ne goute pas car je bosse, le mercredi tartines nutella, le jeudi pain et fromage et le vendredi.....
j sais pas.....
Bonjour Docteur Zermati (mais le Docteur Apfeldorfer est bienvenu aussi bien sûr),
J'ai démarré LC au 25/12/2013 (tout un symbole). Pour l'instant, je dois dire que c'est un succès plein et entier puisque mes compulsions alimentaires ont diminué très fortement, et ce, très rapidement. Sur la balance, ça fait - 4 kg (même si je fais en sorte que ça ne soit pas l'objectif premier, peur de la pression du chiffre, sans doute, et aussi une volonté de resssentir plutôt que de compter).
Depuis 3 semaines, je suis souffrante (angine qui a récidivé 15 jours après avec un érysipèle associé et maintenant, en plus de ça, un rhume). Forcément, je suis obligée de lâcher prise, mon corps me l'impose. Est-il possible que j'ai bâillonné mon corps si longtemps que le premier signal qu'il m'envoie est un état de maladie que je n'ai jamais connu avant, comme une personne tellement empêchée de s'exprimer qu'une fois le bâillon levé, elle nous sort "tout ce qu'elle a sur le cœur" ? Il faut dire que j'ai jusqu'à présent eu l'attitude de serrer les dents et de continuer vaille que vaille, ne surtout pas céder, faire face encore et toujours comme un bon petit soldat ... C'est de famille !
Autre chose : depuis que je suis malade, je mange "n'importe quoi", c'est-à-dire que je sors du schéma classique des 3 repas par jour avec légumes, féculents et viande. En fait, si mon corps me dit "Purée de pommes de terre au beurre", eh bien, va pour la purée au beurre. Bizarrement, il me dit aussi "soupe de légumes avec tartines de beurre grillées, s'il te plaît" (alors que je croyais qu'il passerait son temps à me demander des petits gâteaux ). Là, à l'instant, il m'a dit "Une pomme, c'est ça qui va être bon", je lui ai donné une pomme. Pour cette dernière, depuis toute petite, quand je suis souffrante (refroidissement en particulier), j'aime bien un fruit bien acidulé de temps à autre, allez savoir pourquoi. Si ça se trouve, ce soir, j'aurai envie d'autre chose de pas orthodoxe ! Je voulais savoir si j'étais sur le bon chemin en entretenant plus ou moins conscienmment un dialogue avec mon corps, surtout avec mes papilles et mon estomac ?
La bonne nouvelle, c'est que je me rends compte que je n'ai pas rempli mon caddie récemment de chips, gâteaux, etc. parce que je n'en ai pas envie. Si je passe dans un rayon biscuits et gâteaux, depuis quelques semaines, je ressors sans rien parce que rien ne me tente. Comme si je sentais confusément que ça ne me satisfera pas. Une tartine de pain à la confiture me convient tout aussi bien. Ou est-ce que, mine de rien, le fait de "lâcher la pression" en sachant que je pourrai toujours avoir mon paquet de gâteaux si j'en ai envie, que ce n'est pas un vice, calme justement l'envie d'en boulotter des paquets entiers ?
Et que pensez-vous de l'idée de s'accorder un gueuleton une ou deux fois dans le mois, dans un restaurant dont les recettes nous parlent, en débranchant le portable, en oubliant tout ce qu'il se passe autour de nous pour nous concentrer seulement sur nos papilles ?
En tout cas, merci d'être là. Savez-vous que rien qu'à lire les forums, je me sens confortée non pas par un esprit "Bootcamp" mais par un état d'esprit de grande bienveillance ? Rien que pour ça, ça vaul la peine de s'investir dans le LC !
Shack'
je m'explique, c'est l'heure du gouter, j'ai faim, aucun problème à la base, c'est la chandeleur je fais des crêpes avec mes enfants
premier problème j'adoooore les crêpes et j'ai toujours du mal à m'arrêter !! donc quand je commence à manger une crêpe ou que même je la cuis, j'angoisse déjà
j'ai respiré et tout et tout mais bon....`
je mange la 1ere en dégustant trés trés lentement, mais je les ai faite trés fine donc j'ai du mal à sentir le gout de la crêpe, du coup je fais autre chose avant de manger la 2éme pensant que ca m'aiderait.... ben non je n'éprouve pas la force, la volonté d'arrêter, pas de sentiment de satiété, alors une, deux, trois, quatre crêpes d'enfilées plus 3 carrés de chocolat et la enfin c'est bon je n'en veux plus...........
bon alors c'est quoi ça ? une EME? Comment faire ? ca me fait ca avec les crêpes mais aussi les gateaux , le chocolat....
Bonsoir,
première journée sur linecoaching. Je n'ai pas trop de questions sur la partie alimentation pour le moment. En revanche pour la partie sport, si je trouve le fait d'avoir des videos a disposition excellent, je m'interroge sur les exercices proposés.
Aujourd'hui par exemple je devais faire 4 série de 10 pompes contre un mur (donc des pompes light) + lever les bras et faire des moulinets + de l'étirement. Ma question : est-ce que ces exercices, pratiqués régulièrement peuvent aider à se muscler ?
J'ai été inscrit à une salle de sport et ça me semble assez léger : pas de poids ? (enfin dans la liste des ustensiles on parle de deux poids de 1.5Kg ou deux bouteilles d'eau << ça me semble pas adapté à ma carrure)
Je m'inquiète pour rien ?
Notez que si en faisant régulièrement les exercices proposés on peut améliorer sa condition physique : parfait, c'est pas du tout pénible à faire.
Bonsoir,
Je suis passée chez ma mère après avoir vu mon médecin traitant pour une récidive d'angine bactérienne (la première a eu lieu il y a 15 jours).
Comme ma mère habite dans le coin, je me suis invitée chez elle ne serait-ce que pour lui annoncer que j'étais de nouveau malade.
Je frissonnais, j'avais mal à la gorge, j'étais exténuée par 3 heures d'attente chez le toubib, bref, ça n'allait pas fort.
Ma mère m'a proposé de réchauffer un restant de pâtes au micro-ondes. Et là, je ne sais pas ce qui m'a pris, pour moi, c'était le festin du siècle. Juste des pâtes à l'arrabiata avec du parmesan, puis une salade d'endives toute simple, puis un yaourt. J'étais chez Bocuse.
Ce soir, rebelote. Je rentre de mon premier cours d'enluminure. Je me suis fait chauffer la soupe qui restait d'il y a deux jours, griller du pain que j'ai beurré, un morceau de fromage, puis un yaourt aux fruits. Je suis exténuée aussi, l'angine me travaille quand même pas mal, j'ai la fièvre, et j'ai pourtant eu l'impression de festoyer comme une reine.
Point commun : pour les deux événements, j'avais incroyablement faim. Les crocs, la dalle, l'estomac dans les talons.
Alors je me demande si c'est cela la bonne faim ou si ça n'a pas besoin d'aller aussi loin ?
Shack'
pour moi c'est bien ça la bonne faim
c'est vrai que j'ai l'impression d'avoir "les crocs", mais grave
mais je me suis rendue compte que c'est ça la bonne faim pour moi, qui me fait trouver bon les choses, et surtout sentir tout à fait bien quand je n'ai plus besoin de manger
peut-être que la maladie t'a incité à te mettre plus à l'écoute de ton corps
en tous cas merci de partager cette expérience avec nous, car c'est fou comme le gout des choses peut changer quand notre corps a en effet "besoin" de se nourrir, je trouve assez merveilleux cette intelligence du corps
on n'est pas obligé de dire que l'on fait une démarche spécifique pour réclamer le calme à table
je ne dis pas que ça se fait en un jour, pour ma part, j'ai du un peu batailler, mais tout le monde, en en faisant l'expérience s'est rendu compte que c'était bien plus agréable
si la conversation s'envenime, je suis prête à tout moment à déserter la table pour aller dans mon bureau
mais en fait je ne l'ai jamais fait
il faut apprendre à faire respecter ses besoins et ce n'est pas une mince affaire