La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour
Voilà un an et demi que je fréquente LC. Je n'ai toujours pas terminé le programme, car j'ai encore besoin d'une attache, je sens que j'en apprends encore tous les jours avec le site. Et j'ai peur de perdre pied en le quittant.
L'an dernier à la même époque, après 6 mois de LC, je pesais 5 kg de moins,soit 6 et demi de moins que mon poids de départ. Certes, après une gastro, donc disons que mon poids de 66kg était un peu "artificiel".
Au fur et à mesure du temps, je les ai repris, reperdus (mais jamais jusqu'à retrouver 66kg). Après un décès brutal dans mon entourage en septembre j'ai pris 4kg en 1 mois, j'ai du en reperdre 2 ou 3 en pratiquant un LC version anorexie. bon, d'accord, du coup on ne peut pas vraiment dire que je faisais du LC... Avec les fêtes de Noël, j'ai tout repris.
Maintenant, j'en suis à me demander si je ne dois pas, simplement, accepter d'être à ce poids de 72-73kg. A 1m72, ce n'est pas la cata, mais j'ai du ventre, beaucoup trop de fesses et des cuisses. Ce qui ne déplaît pas à mon compagnon qui me trouve "normale" mais qui m'horrifie chaque fois que je me regarde dans le miroir.
En suivant le programme LC, je me suis fait pas mal souffrir à certains moments. Des moments douloureux mais salutaires, certes, je pense en particulier au fractionnement. Mais je me demande si je serai capable de continuer à me refaire "souffrir" en respectant trop scrupuleuement ma faim. Mes compulsions alimentaires sont aussi là parfois pour me protéger d'émotions trop douloureuses et que je ne veux pas forcément "tolérer" avec la RPC. Ou tout au moins pour me faire prendre conscience que si je mange de cette manière-là, alors c'est que quelque chose ne va pas. Mes compulsions fonctionnent finalement comme une sonnerie d'alarme.
J'ai honte de moi, de ne pas être mince, d'avoir repris ce poids. D'un autre côté, depuis quelques temps je ressens comme il est bon pour moi d'habiter mon corps, malgré mon ventre trop rond, mes hanches et mes jambes trop grosses, trop lourdes. J'aimerais juste arrêter d'être obsédée par la peur de grossir et par l'envie de perdre du poids. Ces obsessions me restent férocement attachées, ou bien est-ce moi qui y suis attachée...
Ce programme a été un grand bouleversement pour moi, mais je ne me sens pas encore stabilisée, loin de là. Alors pour le moment je reste...
bien cordialement
Au fil de mes lectures d'hier, et surtout avec tous les bouleversements que je vis actuellement, je n'arrive plus à distinguer les pensées qui envahissent ma tête (celles où je veux n'être que spectatrice), et celles qui me font réagir, ou dire des choses
D'ailleurs, même dans les relations sociales, je ne sais plus que dire ou ce que je ne dois pas dire!!!! en effet, ce qu'on dit, ça vient de ce qu'on pense....
Je ne sais pas si j'ai réussi à transmettre mon questionnement intérieur, si vous me comprenez...
Que faire? rester sans rien dire, encaisser? alors que mon tempérament c'est au contraire d'ouvrir ma bouche!
Ce matin, je suis allée voir un notaire, et je lui ai posé des questions très précises : je suis dans telle situation, que va-t-il en résulter pour ma fille si je décède (j'ai 63 ans, mais elle n'en a que 25 et a un emploi assez précaire) . J'ai eu des réponses précises, et je suis très contente, j'avais des tas d'idées fausses sur le problème, et je m'aperçois que des solutions existent.
Lors de mes séances de RPC, j'avais l'impression de tourner en rond, je ne pensais pas à ce problème précis, mais mes pensées, ressentis, émotions étaient douloureux.... souvent, je cherchais une amélioration par la RPC, et c'était de plus en plus douloureux.
Et puis j'ai eu la chance que quelqu'un me conseille de voir un notaire...je me sens déjà plus claire, plus active. J'ai des démarches à mettre en route, des tas de points à clarifier.
Moi aussi, j'ai du mal à exposer le problème, peut-être que dans mes pensées automatiques, il y avait cette angoisse non formulée , cette envie de tout laisser tomber, cette peur de savoir, cette impression d'impuissance et que cela m'a poussée malgré tout à me documenter pour au moins faire l'état de mes problèmes familiaux, dans leur aspect juridique et financier,tout du moins et que cette fois-ci, j'ai commencé à passer à la réflexion?
Bonjour,
Je profite d'une journée de RTT pour réfléchir à ceci.
Nos docteurs parlent fréquemment de la peur du manque dont nous serions atteintes, et j'avoue que ce concept me parle peu.
Je sais très bien faire un deuil, accepter un départ, me modérer sur bien des choses.
Ce qui me parle d'avantage quand je me demande pourquoi je n'aime pas ma sensation de faim, pourquoi je peux la détester, c'est plutôt qu'elle met mon corps en situation d'instabilité, comme si d'un coup, je devais me tenir debout sur un pied. Faire la grue sur un pied est ce qui se rapproche le plus de ce que je ressens quand j'ai faim : un déséquilibre physique, des tensions pour tenir malgré tout.
J'ai soif de stabilité dans ma vie, et je l'ai trouvée pour l'essentiel. Or la faim, comme la douleur, c'est une précarisation de mes sensations corporelles, et je la vis comme une crise.
Sommes-nous nombreuses à ressentir ce genre de choses ?
Et bine moi, c'est ce qui me frappe dans l'exercice autour de la sensation de faim: c'est à quel point ma peur de manquer (et peut-être aussi, peur de souffrir) est grande.Même si je sais que ce n'est pas vraiment concevable vu ma corpulence, je me plonge tout de suite dans des scénarios de faiblesse où je me vois défaillir sur mon vélo ou au travail.
Une autre chose qui m'étonne est la difficulté à percevoir les signaux physiques de la faim. En effet, j'ai l'impression que la faim a toujours fait partie de mon existence et les périodes de restriction cognitive sont marquées dans mon souvenir par le sceau de la faim ( comment expliquer autrement les quantités invraisemblables de séré maigre ou de légumes verts ingurgités alors ? quand j'y repense, je devais avoir sacrément faim...)Du coup, je suis surprise d'avoir autant de peine à percevoir les signaux de la faim.
Une explication serait qu'ils ont été trop longtemps réprimés ou considérés comme malvenus pour que je leur accorde une attention suffisante; une autre serait que je n'ai peut-être pas encore assez de confiance en moi pour m'écouter.
Bonjour,
Vous disiez ceci dans le dernier chat
[quote]
Et dernier point: il n'y a pas d'addiction aux aliments. Par contre, il y a une addiction comportementale aux conduites d'évitement émotionnel et les boulimies et autres excès en font partie. On est donc addict en raison de son hypersensibilité émotionnelle, dans ce cas de figure.[/quote]
Et j'observe en effet pour ma part, que si, suite à une EME, je cède en mangeant compulsivement et avec excès des produits savoureux, gras et sucrés, je me sens très vite calmée, comme si j'avais avalé un fort anxyolitique.
J'aimerais comprendre par quel phénomène scientifique cet abus de nourriture peut-il avoir cet effet psychotrope ?
Merci d'avance de vos avis à toutes et tous.
Bonjour Sylvie,
La réponse est psycho-physiologique.
Manger déclenche naturellement un effet anti-stress. Les marqueurs biologiques du stress diminuent et on devient même moins sensible à douleur.
Dans le cas d'une EME, le mangeur cherche à calmer une émotion. Ce qu'il cherche est le réconfort. Ce réconfort est obtenu physiologiquement par l'activation de ce qu'on appelle les sytèmes récompensants, notamment la dopamine. Et il est obtenu psychologiquement par la consommation d'un aliment apprécié. Une personne ne peut se réconforter avec un aliment qu'elle n'aime pas ou dont elle pense du mal (il fait grossir, il est mauvais pour la santé...). Le réconfort ne provient pas d'une substance contenu dans l'aliment mais de la relation entretenue avec cet aliment.
Par nature, les aliments réconfortants sont toujours des aliments riches, gras ou sucrés.
Un article est paru dans une revue scientifique sous le titre "les obèses sont moins récompensés". L'article montrait que les personnes obèses produisaient moins de dopamine et devait consommer de plus grandes quantités de nourriture pour obtenir le même niveau de satisfaction. C'est exactement ce que nous constatons chez toutes les personnes en restriction. Ce phénomène disparait quand la restriction est traitée.
Attention, quand on mange de grandes quantités de nourriture, le phénomène est différent. Là, on ne cherche pas le réconfort mais une anesthésie émotionnelle. On a tellement mangé qu'on en est assomé.
JPZ
Bonjour.
Si je résume, votre méthode repose sur 4 pieds.
Dégustation + sensation de bonne faim + pleine conscience + bouger son corps
Il me semble en lisant ce forum que beaucoup de personnes font un peu leur marché dans ces 4 piliers, ne se sentant sans doute pas capable d'appliquer les 4 aspects d'emblée, voire jamais.
D'aucune se passent de pleine conscience, d'autre de bouger etc.
Nous marchons sur 3 pattes la plupart du temps, même quand on veut être bonne élève, un peu comme on dit d'une voiture qu'elle roule sur 3 bougies.
Pour ma part, c'est la dégustation que je ne parviens pas à intégrer. J'avais intégré avec succès et bonheur dans ma vie "bouger son corps" quelques mois avant de venir sur LC. J'avais toujours mangé par faim (le problème étant mes EME quasiment chaque soir). LC m'a donc réellement apporté la pleine conscience, bien utile ces jours-ci pour gérer mes EME. Par contre, déguster me semble juste contre nature. Comment dire, c'est comme si vous me disiez à moi marcheuse, qui marche d'un bon pas et adore cela, "marche au ralenti, arrête toi après chaque pas pour savourer." Ca rompt tout l'effet de balancier, de régularité qui me procure de la joie. Je déguste si j'ose dire, mais rapidement. Bien sûr, vous allez me répondre sur cet aspect des choses, mais pourriez-vous aussi répondre sur l'aspect plus général des 4 piliers de la méthode et de leur égale ou inégale importance ?
Quand aux coaché(e)s, voyez-vous la méthode avec 4 piliers comme moi ou bien pensez-vous que je me trompe ?
Merci aussi à toutes celles et ceux qui suivent la rééducation de me dire leurs progrès et leurs difficultés.
Bonjour Sylvie,
Je vais tenter une petite synthèse de la méthode.
1 - Sur le plan scientifique, elle repose sur les théories de la régulation et l'existence d'un poids d'équilibre propre à chacun.
Pour atteindre ce fameux poids, il est nécessaire d'avoir une bonne régulation et de respecter ses sensations alimentaires.
2 - Pour obtenir une bonne régulation, il convient de lever certains obstacles et de faire un travail sur trois axes importants.
a - La restriction cognitive et les sensations alimentaires
b - La gestion des émotions et l'intolérance émotionnelle
c - La conscience corporelle et l'acceptation de son poids d'équilibre.
3 - Pour progresser sur ces 3 axes, un certain nombre d'outils et de compétences doivent être acquis et développés. La dégustation, la PC, le corps en mouvement sont des outils de progression parmi beaucoup d'autres.
Pour atteindre et maintenir le poidsd'équilibre,il est souvent nécessaire de travailler les 3 axes mais dans des proportions différentes selon les problématiques de chacun.
Quant au fait de marcher. Un bon marcheur sait marcher tout en profitant de ce qui l'entoure. Ce que ne fait pas souvent un marcheur qui débute. Le marcheur se nourrit des interactions avec son environnement. Il ne s'agit pas seulement de mettre un pied devant l'autre sur un tapis roulant. Il en est de même pour un mangeur. Il doit réapprendre à profiter de ce qu'il mange pour se nourrir et se rassasier de ce qu'il mange. Il ne s'agit donc pas de manger lentement mais attentivement. Avec l'expérience, on peut apprendre à observer plus rapidement beaucoup de choses. Mais il faut de l'entrainement.
A bientôt.
JPZ
Depuis les fêtes les occasions de faire des bons gros repas se sont multipliées...
Le fait est que je sais que j'ai trop mangé... A chaque fois je me dis "tant pis demain matin tu n'auras pas faim et tu sauteras le petit déjeuner..."
Sauf qu'à chaque fois je me réveille avec une faim monstrueuse!!! Des gros gargouillis et un creux au ventre...
Alors est-ce une fausse faim ??? A quoi mon corps joue-t-il ??? Dois manger (ce que je fais tout le temps car très faim!!) ou dois-je attendre et voir si cette faim va passer et ne pas revenir tout de suite ???
Merci de vos réponses...
Bonjour,
Je remercie Dann d'avoir retrouvé une réponse que j'avais déjà faite sur ce sujet.
Je la remets.
Il est tout à fait possible d'observer ce type de manifestations paradoxales de la faim. J'y répondrai de deux façons.
Tout d'abord, il faut savoir que la régulation s'effectue sur plusieurs jours. Un gros repas ne se compense pas intégralement sur le repas suivant. Par exemple, si vous mangez 500 calories de trop à midi, vous ne mangez pas forcément 500 calories de moins au dîner. La compensation va s'étaler sur plusieurs repas. Cette compensation s'étale d'autant plus dans le temps que les personnes sont agées. Les meilleurs régulateurs sont évidemment les enfants.
Ensuite, je dirai que la faim à des raisons que la raison ignore. Et c'est tout l'intérêt de s'en remettre à sa sensation de faim. On n'a pas besoin de se demander pourquoi elle est là. Du moment qu'elle est là c'est qu'on a besoin de manger et que le corps en a besoin. Il nous suffit d'obéir sans nous poser plus de questions. Pas plus que nous nous demandons pourquoi nous avons soif. Dès lors qu'on sait la reconnaître, l'avantage de la faim, c'est qu'elle nous évite d'avoir à nous poser toutes ces questions. Et tout devient plus simple.
Etant aussi une adepte du coca light, j'ai posé la question à JPZ sur le chat une fois. Voici notre échange :
Bonjour à tous!
Alors voilà....après une phase d'observation et de lecture toute la semaine dernière et une première approche de connaissance avec mon corps vendredi j'ai décidé de me lancer aujourd'hui!
Ma première journée s'est bien passée mais je me pose une question: je n'ai ressenti la faim que ce midi et j'ai mangé en prenant mon temps en essayant de déguster et le bilan est que j'avais la sensation après mon repas d'avoir encore trop mangé....enfin.... du coup je n'ai pas ressenti de faim cet après-midi et ce soir je suis passée à table avec mes hommes et....j'avais pas faim.... j'ai mangé très peu mais sans faim.... ma question: si mon corps ne réclame qu'une seule fois par jour je ne mange qu'une seule fois par jour? je ne fais donc plus le repas du soir avec ma famille? ou alors je m'attable avec eux et je bois un thé ou autre? est-ce que ce manque d'appétit peut être en rapport avec le fait que je n'ai pas beaucoup bougé aujourd'hui car je ne travaillais pas?
Merci pour votre aide!
Jessipuce
Bonjour la frustration de se decouvrir petit mangeur ou petite mangeuse, je crois que nous sommes plusieurs à l'avoir experimentée..
Moi, j'ai eprouvé d'abord de la surprise, et ensuite de la frustration a m'arreter parceque je n avais plus faim. avec le temps et aussi je dois dire, avec l'avancée dans la baisse de mon poids...ça a changé
j'ai aussi accepté de jeter ou de ne pas finir mon assiette, tabou de mon éducation (celle transmise par mes parents et celle que j ai gentiment transmise a mes enfants..)
de ne pas prendre de petit dej, mais parfois le week end, un truc genre brunch, ce qui me eprmet de retrouver les toasts avec la confiture d'orange, mais pas à 7h du mat,
de penser que des trucs delicieux, il y en aura d'autres
bonne journée
Bonjour,
Quels sont nos objectifs ?
Pas si simple à définir finalement.
J'ai d'abord pensé à des objectifs de poids, dans un temps donné. L'argument était que j'avais beaucoup à perdre (presque 30K).
Et puis pendant le dernier chat, j'ai bien aimé la réponse de GA à ma question : En substance, on ne peut pas apprécier la route si l'on a l'oeil vrillé sur le compteur de vitesse.
Pas mal comme image.
Du coup, je vais arrêter de me peser tous les jours.
Je me donne comme 1er objectif de passer sous la barre des 90K (une dizaine à perdre donc), mais ça prendra le temps que ça prendra ! pardi...
Et je me pèse une seule fois par mois, tous les 1er du mois. Basta ! (qui a dit que je passais d'un extrême à l'autre ? lol).
En somme, il y a 3 niveaux d'objectifs.
Au niveau 1, il y a les valeurs. Pourquoi l'on veut cet amincissement ?
Au niveau 2, quel amincissement veut-on ?
Au niveau 3, quelles stratégies doit-on déployer pour obtenir cet amincissement.
En gros, les raisons profondes, les objectifs, les moyens.
Donc pour moi, les raisons santé et élégance, les objectifs : 89 pour commencer, ce qui réglerait le problème de la santé et partiellement celui de l'élégance, sans délai, c'est important, c'est mon corps qui choisira le délai, et enfin les moyens : LC bien entendu !
[quote=Lullabycrazy]
A, j'aime beaucoup le style rétro-50's, avec taille marquée et jupe bouffante ou crayon, ce qui est beacoup plus joli avec quelques courbes je trouve, mais pas trop (Marilyn faisait un 46 parait-il, après tout ^^)
Je me rends compte en l'écrivant que je parais dure avec moi, mais j'ai appris ici la bienveillance, premier déclic vers l'acceptation de soi, et je ne me mets pas d'objectif de temps ni fixe au niveau du poids.
Et un petit objectif sportif que je compte me lancer : pouvoir courir ! Et éventuellement m'inscrire à une course (peut-être pas un marathon quand même, mais qui sait ?) avant mes 30 ans (dans 2 ans et 2 mois maintenant ! )
[/quote]
Quand on aura atteint nos objectifs je te propose qu'on aille faire les boutiques ensemble ! c'est tout à fait le style que j'aime !!
et pour la course à pied tu peux te fixer un objectif d'un 10 km pour l'automne prochain par exemple ??
Pour moi : la première motivation est d'avoir un rapport amical avec porte de frigo et placards de cuisine (et éviter les phases haine / passion)... ne pas avoir peur de MOURIR quand j'ai une fringale...
et l'objectif secondaire est de perdre du poids, pour retrouver qq performances en sport, me plaisre plus, et retrouver ma taille 40 (je fais 1,63m mais quand je fais mon 40 pulpeux je me trouve irrésistible :-) ))
hé bé je suis positive ce soir !
Merci à tous pour vos réponses.
@Bélilè, effectivement je crois que je ne mange pas assez au cours de mon déjeûner, et du coup de crauqe plus tard de manière trop importante. Je fais du sport plusieurs fois par semaine, et je te rejoins dans le fait que ça permet de mieux sentir son corps.
@Izabelle : je suis impressionnée de lire à quel point ton post est juste, est-ce que par hasard tu serais du métier ?;-)
Il me touche beaucoup, j'y penserai la prochaine fois que je cherche à m'anesthésier dans la nourriture plutôt que de me laisser ressentir...
@lorraine, dans ton écrit je me sens vraiment comprise. quand tu écris : "L'atteinte d'un poids jugé idéal a perdu de sa force parceque j'admets petit petit que je ne serai plus mince, je n'ai ni le corps ni la personnalité qui vont avec.", j'en suis également là.
Et pendant les soldes, je n'ai pas cherché à trouver des vêtements de la taille que j'aimerais avoir, mais bien de celle que j'ai réellement, et tu sais quoi, ça ne m'a même pas attristée. Et ça, c'est très nouveau pour moi !
Je prends aussi le terme "bricolage des besoins", ça me parle !
@Newccil, merci pour tes encouragements et ta compréhension.
@Dr Apfeldorfer : Merci pour votre message. C'est vrai, j'ai ces choix-là. Quand je parle de m'accepter avec mon poids et mes EME, je veux dire simplement arrêter de m'en vouloir et de me torturer quand je craque. J'essaye souvent la RPC quand je sens poindre une EME, au moins 5 respirations, souvent ça m'aide. Mais quand les angoisses ou la douleur sont trop aigus, je veux pouvoir m'autoriser à craquer, sans culpabiliser. Et arrêter de me détester pour mon poids.
En ce moment j'ai repris le carnet de la faim et des excès alimentaires, tout simplement, et ça m'aide beaucoup. Je crois que je suis en train de me réconcilier avec ma faim. En essayant de peu à me peu me réconcilier avec mon corps.
merci à vous tous et bonne continuation !