Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
Sujets de discussion du moment
Bonjour,
"je découvre la satisfaction alimentaire" : ça c'est le titre de l'étape dans laquelle je vais peut-être bien m'enliser. C'est un peu une répétition de l'exercice de l'aliment calorique à la place du déjeuner sauf que la quantité n'est pas limitée. Mais celui-là je ne l'avais pas fait, en accord avec ma coach qui me l'avait supprimé.
Donc je découvre, oui, la satisfaction alimentaire, non : je viens de manger une plaquette de chocolat (du comme j'aime, mais je l'aime en petites quantités) et j'ai été écoeurée. Mon problème c'est que j'avais faim au moment de l'exercice et que juste un ou deux carré ne suffisaient pas à me rassasier. J'ai vu en plus que la collation qu'on peut prendre une heure après si on a encore faim, c'est le même aliment, donc pour moi du chocolat ! Mais j'en ai plus envie ! Bon, même temps, le problème ne se pose pas puisque je n'ai même plus faim...
Bref, tout ça pour dire : à quoi sert exactement cette étape ? ou comment faut-il la faire pour qu'elle serve ?
j'ai mangé trop de chocolat parce que je ne pouvais manger que ça. Aurai-je dû ne manger qu'un ou deux carré, pour le plaisir, quitte à avoir encore faim et attendre une heure pour en remanger encore un ou deux ?
FFFF... cette étape me gonfle un peu
Et vous, quelle est votre expérience ?
Semaine 2: J'apprends la respiration en pleine conscience
Top moi qui médite déjà irrégulièrement depuis quelques années, ce petit programme va toucher d'une pierre deux objectifs. Je suis les méditations guidées et m'engage à prendre deux repas seules cette semaine (un vrai défi) dont l'un était ce midi. Là je me sers une énorme assiette de salade et m'aperçoit à la moitié que je suis déjà rassasiée... Zut, il va falloir jeter. Vivant dans un des pays le plus cher au monde ça veut dire aussi la moitié de l'argent va dans la poubelle. Difficile de faire un doggy bag. Alors bien que rassasiée, je mange tout de même 3 bouchées de plus ainsi psychologiquement mon esprit tolère mieux le fait de jeter moins d'aliments et puis je vais jeter le reste!
Quel effet libérateur d'observer les émotions qui accompagnent ces bouchées supplémentaires! En la mangeant j'observe des petites angoisses remontées le long de ma colonne vertébrale. Un vrai régal. Cette découverte me montre qu'on fait en mangeant plus, j'entretiens des émotions qui me font perdre confiance.
Avez-vous aussi vécu quelque chose de similaire?
Aussi je cherche un binôme ou un groupe qui vivent à l'étranger et connaissent les défis d'expat vis-à-vis des aliments disponibles pas toujours désirés. Intéressé-e-s?
[quote=greenmoon]
Et toi, quels sont tes projets pour cet été? Arrives-tu à continuer la démarche LC lorsque l'environnement change autour de toi?
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ma foi je ne pars que peu de temps en vacances, pas trop les moyens, mais habitant à la campagne on a aussi moins besoin
j'ai une voisine qui a une piscine et on peut aller se baigner le soir quand il fait beau
je suis juste partie 3 jours à Rome, et le premier jour impec je suis restée sur ma faim et satiété (je ne finissais pas les pizzas!!!)
ensuite au bout de deux jours, j'étais un peu destabilisée quand même, à force de marcher j'avais une faim de loup, je finissais mes pizzas mais c'était quand même trop
mais en rentrant je suis simplement revenue dans mes habitudes et voilà
je suis assez routinière pour la nourriture, pour le matin et le midi, donc un peu destabilisée quand je mange différemment, mais justmeent j'ai pu me rendre compte que je suis de moins en moins destabilisée et que je ressens la satiété même sur des trucs peu habituels....
Ce matin, pendant mon cours de yoga, il m'est arrivé une lumière sur mon parcours LC!
LC c'est manger quand on a faim sans dépasser sa satieté...
Jusqu'ici , je m'efforçait de continuer à manger équilibré ( genre mes 5 fruits et légumes, un peu de pain pour le sucre lent, un peu de proteines, etc)
et supprimer tous les trucs qui me font plaisir mais qui étaient mangés en fin de repas ou entre les repas, sans faim.
J'avais déjà fait un énorme pas en avant sur le fractionement, acceptant de remplacer mon dessert par un simple carré de chocolat pour profiter de mon dessert au moment de la collation, à l'heure où la bonne faim revient.
Et ce matin, donc, une lumière dans ma tête: et si le superflu c'était pas tous ces plaisirs ( essentiellement) sucrés mais justement tous ces aliments équilibrés que je ne mange pas forcément pour l'instant avec énormément de plaisir à chaque repas: genre la tranche de pain de seigle, ou la petite portion de légumes verts qui revient à chaque repas comme étant une fondation de mon alimentation?
Voilà c'est décidé, à partir de maintenant, je ne mange plus que des trucs dont j'ai super envie! peut être bien que je vais plus manger de pain ou de légumes pendant quelques jours, mais je suis sure que cette envie reviendra avec le temps quand j'aurai pris mon comptant de plats sucrés , et que mon instinct me ramènera sur les haricots verts
J'ai découvert aujourd'hui les EME positives !! exemple : mon fils , sa femme et la petite viennent d'arriver chez moi (nous vivons loin les uns des autres) et bien j'ai mangé parce que j'étais contente, parce que les EME en fait, ça marche dans les deux sens
On a souvent tendance à limiter les choses
Pour ton expérience Marie, quand je n'ai pas faim les choses ne me font pas envie ou quand c'est pas l'heure dans la journée. Le soir j'adore boire un petit verre, c'est pas la peine de me le montrer le matin ou maintenant, mon corps dis non, z'en veux pas
Ca serait bien d'analyser à quoi correspond ses envies permanentes de tout. Sans doute faut il que tu passes par une période sans interdits du tout, sans penser que certains aliments sont tabous et d'autres des dieux. TOUT EST BON dans le cochon ou presque. Tu fonctionnes encore avec des croyances je crois, il va falloir te libérer. Veux tu qu'on chante des trucs vaudoux ? hi hi
Bonjour tout le monde
Ça se mélange dans ma tête ….j’ai peur de ne pas y arriver ….
J’ai commencé LC sans problèmes particuliers pendant 1 mois avec la joie, et l’optimisme pour compagnie, mais voilà que ça se complique depuis plusieurs semaines …
C’est tellement confus dans ma tête que je ne sais pas comment vous expliquer.
J’en suis à la dégustation et je m’aperçois que le plaisir gustatif est très long à partir …
La satiété, je pense que je la repère bien maintenant (presque tout le temps), mais j’ai un mal fou à la respecter…
Les EME sont rares en dehors des repas, et, si elles sont présentes je n’y succombe pas (ou rarement)
Mon problème est toujours le même qu’au début : j’aime manger … et je n’aime pas arrêter de manger …alors quand je tiens 3 jours en respectant mes sensations c’est tout le bout du monde …
Pour vous donner un exemple plus parlant :
Hier déjeuner dominicale en famille : j’étais bien, c’était bon, pour une fois ce n’était pas moi qui avait préparé et je dégustais les plats lentement … arrivée au fromage, j’aurai pu m’arrêter : mais j’ai pris du fromage, puis du dessert, puis encore des petits gâteaux secs avec le café … bref j’ai allègrement dépassé ma satiété.
Et pourtant à aucun moment je n’ai eu l’impression de me sentir, lourde, d’avoir trop mangé … j’étais bien … comme j’aime : je n’avais plus faim, plus d’envie particulière, je n’avais pas cette sensation de trop mangé désagréable, mais je sais que j’avais dépassé ma faim.
Alors je m’interroge : vais-je réussir un jour à ne pas dépasser ma satiété ? Car, autant il est simple de s’arrêter quand on sent qu’on a trop mangé, autant il est très dur de s’arrêter quand on a encore de la place et qu’on prend toujours de plaisir à manger ….
Lorsque j’y arrive, c’est que je suis en mode contrôle, ce n’est pas naturel pour moi.. et automatiquement 3 jours après, j’ai comme des minis compulsions …. Surtout s’il y a de la convivialité dans l’air … ou de l’énervement dans l’air …
Néanmoins je dois reconnaitre que je mange moins qu’avant (mais pas suffisamment pour ne pas grossir) : un repas comme hier, j’aurai mangé plus d’entrée , plus de plat de résistance, plus de pain …jusqu’à arriver au dessert repue et en manger quand même et juqu’à donc me sentir lourde et ballonnée.
C’est donc ma première victoire puisque je réussi à gérer sans en arriver là presque tout le temps …
Mais peut on réussir à manger à satiété tous les jours (c’est-à-dire en ayant encore de la place pour manger et en ne percevant pas la diminution du plaisir) de manière plus naturelle, sans se contrôler ???
Au fur et à mesure que j’écris, je me rend compte aussi que souvent le repas se termine mal parce que dans la discussion quelque chose m’a contrariée et que je me suis mise en mode automatique pour manger ..lorsque je fini par m’en rendre compte, je « remange » pour profiter en conscience de ce que j’ai raté (c’est tellement bête de ne pas avoir réalisé que je mangeais un délicieux gâteau …par ex) …
Hier toujours, je n’avais qu’une toute petite faim pour le dîner, je n’ai pas eu envie de sauter le repas : préparer à manger pour les autres et ne pas manger, ce n’est quand même pas chose facile ..surtout quand on sent qu’on peut manger : donc me voilà partie à déguster mes tomates jambon baguette …+dessert semoule au lait accompagnée de 2 spéculos … je me suis forcée à m’arrêter encore une fois … je ne me suis pas sentie ballonnée une seule fois dans la journée … physiquement je me suis sentie bien, à mon aise …. Bien mieux que lorsque je m’arrête à satiété …
Alors suis-je incurable ???
hello virdela,
aimer la bonne chère c'est bien
mais respecter son corps aussi
moi ce que j'aime bien c'est pouvoir faire : les deux!!!!
pour l'instant cela peut te sembler du controle de respecter tes sensations, mais il faut te laisser le temps
car ton éducation ne t'a pas aidé à mettre les limites, les limites naturelles, celle de ton appétit
il faut quand même interroger cette envie que tu avais enfant de manger des glaces et des bonbons toute la journée
ça correspond vraiment à un mécanisme de fuite émotionnelle
ça peut être lié par exemple à une hypersensiblité et un besoin de se calmer tout le temps
ce ne sont pas forcément des grosses émotions que l'on calme en mangeant, c'st même bien plus souvent les petites que les grosses
il est temps que tu retrouves les limites de ton corps, en le percevant mieux sans doute
je pense que l'étape du bodyscan va beaucoup t'aider en ce sens
mais la bonne nouvelle c'est que respecter les limites de son corps, ce n'est pas renoncer au plaisir gustatif
simplement le plaisir gustatif quand on a faim
ah oui : pas tout le temps
mais ça c'est le travail émotionnel : pouvoir accepter que la vie ne soit pas "que" confort, qu'il y a des moments plus agréables que d'autres, mais que dans l'ensemble rien n'est insurmontable
bonne route à toi!!!
Bonjour Alors je pensais depuis que j'ai débuté le programme il y a une semaine que j'étais à satiété à la fin de mon repas et je m'arrêtais. Maintenant je pose la question qu'est-ce que la satiété car je pense que je m'arrête car j'estime selon mes critères de 35 années de régime/contrôle avoir assez mangé. Ok je n'ai plus faim. Mais est-ce la satiété ??? J'attends vos avis. A bientôt
super pascaline, moi aussi je le sens sur les fraises en ce moment
j'arrive au potager affamée, et au bout de qq fraises, en fait j'ai l'impression de "caler", en fait j'ai eu ma dose de fraises
bon ça tombe bien ça en laisse pour les autres
Autant le choix du Comté était une évidence pour l'aliment gras et salé, autant là pour le sucré c'est pas évident pour moi. Même si j'apprécie le chocolat et certaines autres douceurs je ne sais pas quoi choisir et je me vois pas ne manger que ça à midi. Déjà que mon petit déjeuner préféré est salé...
Qu'avec vous choisi vous ?
J'ai vu glace bof, chocolat, bof... tarte citron bof. J'aime les desserts mais excellents seulement...
Merci de vos avis.
J'ai une autre question à la lecture des consignes et du carnet et aussi de vos expériences je n'arrive pas à savoir si après avoir dégusté l'aliment sucré je peux manger autre chose dans la foulée si j'ai encore faim ou si il faut attendre l'heure minimum.
Si vous savez merci, sinon j'envoie un mail à ma coach.
Bravo à toi d'avoir tenu.
Je n'ai pas pu. Je me suis fait un petit bol de salade : tomate noire de Crimée, roquette, pousses d'épinards, oignons blancs, avocat et huile noix, viniéaigre balsamique.
Puis 2 cuillers de gratin épinards/ saumon.
Quelques fraises natures.
Je ne penses pas reprendre demain. Je le ressens comme une punition, enfin presque, et pas envie de me gâter le week end.
Le souci pendant le boulot c'est les repas professionnels : je vais pas aller au resto avec mes ovomaltines....mais il y aura surement une semaine plus calme au niveau repas professionnels! A moi d'etre prévoyante.
Bonjour.
Je remets mon post ici puisque c'est d'avantage sa place.
J'ai commencé dimanche et j'ai beaucoup de mal à ressentir la satiété.
Si c'est quand je commence à sentir mon ventre plein et à ne plus savourer autant les aliments, ça me prend en moins de 5 minutes, même pas le temps de finir mon plat sans entrée. Puis j'ai de nouveau faim moins de deux heures après.
Alors c'est peut-être quand je sens que je n'ai plus envie de continuer de manger, et que je ressens que si je continue j'aurais mal au ventre.
Je ne sais pas trop...
Je pense que pour l'instant la plupart du temps je me suis arrêtée avant la satiété car j'ai peur de trop manger. Qu'en pensez-vous ?
Je ne suis pas du genre à manger trop à m'en donner mal au ventre pendangt mes repas. Je gère bien mes repas, ce sont mes EME que je ne sais pas gérer. Du coup ce que je lis sur certains posts de fractionner les repas ça me parait complètement aberrant. Je sais que je ne mange pas trop, au contraire, et fractionner me donnera juste envie de grignoter toute la journée comme je peux le faire en période d'EME.
Par contre je ressens très bien la faim et je fais bien la différence avec l'envie ou les EME, c'est déjà ça :)
Merci beaucoup Billie et Izabelle :)
Oui c'est vrai que je débute tout juste et que cela va prendre du temps ! En ce moment je ne mange pas tout à fait comme d'habitude car ce sont les vacances et donc j'en profite pour d'avantage cuisiner :) c'est aussi du coup plus facile pour ressentir ma faim je pense. On verra quand le train-train quotidien sera de retour !
Laissons du temps au temps.
Bonjour à tous et toutes,
Après des mois de résistances contre cet exercice j'ai enfin compris, lors de la journée "mon poids et moi" du 20 avril dernier à quoi il servait et ça m'a remotivée pour le faire.
Dr Zermati a expliqué que pour pouvoir se réconforter avec un aliment, il est important de combiner 3 conditions :
1) l'aliment doit être apprécié
2) l'aliment doit être dégusté
3) l'aliment doit être mangé sans culpabilité
Je me suis rendue compte que je n'étais pas capable de me réconforter avec des aliments (sans faire de compulsion) car je mangeais avec beaucoup de culpabilité.
J'ai décidé de poster un petit compte rendu (comme SacripAnne) de mes 4 jours pour partager mon expérience.
Je me suis lancée aujourd'hui dans la deuxième partie de cet exercice avec un aliment sucré. Pour celles qui ne connaissent pas encore l'exercice, voici le protocole : remplacer durant 4 jours le déjeuner avec un aliment gras et sucré, en quantité que l'on choisit, et le déguster en ayant une bonne faim. Quand on a plus envie de manger de cet aliment spécifiquement, on arrête de manger. Si l'on a de nouveau faim, on attend au moins une heure et on remange le même aliment. Ensuite on mange ce que l'on souhaite au diner, toujours si l'on a faim.
J'ai choisi l'aliment sur lequel j'ai le plus compulsé de ma vie, et le plus en cachette : la glace Häagen Dazs Pralines & Cream (durant un séjour aux USA j'en ai mangé plus d'un pot par jour pendant plusieurs mois, avec bien sûre plusieurs kilos au bout du compte).
J'avais pris mon pdj à 9h donc j'ai eu faim à 13H15.
J'ai mangé 1/2 pot de glace en dégustant, j'ai ressenti un peu de culpabilité et une sorte d'excitation, je crois que c'était le plaisir de transgresser. J'ai pris du plaisir à manger, et bien qu'en commençant j'étais persuadée de manger le pot entier (c'était la quantité que j'avais choisi) je me suis arrêtée à la moitié.
A 17h j'ai eu de nouveau faim et j'ai remangé 1 boule de glace, j'en avais pas hyper envie.
Il est 21H et je n'ai pas faim donc je ne mange pas ce soir. Pour l'instant (mais la soirée n'est pas terminée) pas d'EME en vue.
A demain pour la suite
merci vraimetn beaucoup d avoir partagé ton experience au quotidien, ta conclusion m a fait chaud au coeur, car tout comme toi, tous les exercices precedents ne m ont pas fait perdre de poids ( ca fait 4 mois) et je me retrouve avec 1,5kg supplementaire sur la balance. j en suis pour l instant a l exercice des EME. je suis impatiente d arriver a ton exercice, car c est peut etre grace à lui que je vais comprendre la satieté . en plus tu as peut etre declenché cette fameuse perte de poids ! là c est le top ! ^^. en te lisant, c est vrai que j ai eu peur pour le bilan final de la balance, parce que l aliment qui me fait le plus peur est tout comme toi la glace, puisque moi elle m a traumaatisée.
il y a 2 ans, un ete j ai pris 3 kilos sans jamais les reperdre et sans comprendre d où il venaient... il a fallu attendre l hiver , pour m apercevoir que ça devait etre les glaces, que je consommais sans faim, car pour moi encore aujourdhui, une glace ne peut pas etre rassasiante. je vois ca comme de l eau... par exemple j ai faim, je ne penserai meme pas a me dire mange une glace ça va te caller, pour mi c est comme avaler de l air ! loool.
d où mes 3 kilos.du coup la glace est passée pour moi , d un aliment inoffensif, beaucoup trop d ailleurs, à un aliment dangereux , donc tabou ! alala la juste mesure n existe pas encore pour la glace !!
je sens que cet exercice va etre interessant...
en tout cas, tu m as rendu optimiste, alors que j avais peur d arriver a la fin du programme et qu on ne puisse plus rien pour mon cas...
donc un immense merci.. tu nous redonnes du courage !
où en es tu maintenant?
J'ai fait une découverte hier soir et je pense qu'il s'agit là d'un cap de franchi.
J'avais très faim vers 18h30 en quittant le bureau. Je fais quelques courses urgentes ; je rentre ; prends le temps de me doucher, d'une séance de RPC et me voilà en cuisine où je prends encore le temps d'éplucher la salade à déguster avec la quiche au saumon cuisinée à la mause du midi.
Comme j'ai une très grande faim (il est 20h maintenant) je prépare un bol de soupe (elle est épaisse) au potiron, un epart de quiche et la salade verte.
La soupe commence à me caler. J'aime beaucoup cette soupe que je réussis bien.
J'entame la quiche ; elle me plaît ; j'alterne une bouchée de quiche un peu de salade...
A 1 moment j'ai la sensation de satiété ; je me dis je n'ai plus très faim... mais une autre petite voix me dis : oui mais tu avais si faim tout à l'heure ce n'est pas possible ; tu risque d'être affamée cette nuit... et je finis.
Je finis sans vrai plaisir, sans faim.
La quantité que j'ai mangé correspond à mon ancien comprotement alimentaire ; quand mon ex-mari (cuisinier) me "gavait", ne comprenait pas que je ne mange pas plus pour lui faire plaisir. Il y avait beaucoup d'enjeu affectif...
La vraie victoire ce sera quand je réussirais à m'arrêter au lieu de continuer comme hier. Mais je crois que mon appétit est en train de se réguler...
Il faut que je sois plus attentive et à l'écoute.
Voilà je suis contente aujourd'hui !!
Fibanne, je dirai moi aussi que les "faims" au bureau sont sûrement des EME mais aussi que le sport aide à réguler l'insuline qui régule également l'appétit. Perso quand je fais du sport en plein air j'ai pas faim durant et souvent plusieurs heures ensuite. Quand je "m'ennuie" au travail (ça m'arrive parfois), je note que j'ai souvent "faim", en fait j'ai souvent envie de manger car je m'ennuie. Pour être sûre de ma faim je bois un verre d'eau et j'attends en essayant de concentrer mon attention sur autre chose et 9 X sur 10 l'EME passe (au bureau pas le soir malheureusement) et une fois de temps à autre je constate que j'ai vraiment faim.
Quand on a encore un peu de mal avec ses sensations alimentaires, il est normal de tatonner dans ses choix, la peur d'avoir trop faim est encore présente et s'oppose à l'envie d'apprivoiser cette sensation. Ce qui est important c'est de ne pas se mettre en difficulté et de faire du mieux qu'on peut.
Quand on est encore en phase d'apprentissage, il est peut-être intéressant de coller aux mieux à ses sensations alimentaires, d'y répondre au plus juste.
Comme le dit Izabelle, quand on n'a plus faim, se forcer à manger davantage au cas où...n'a pas forcément d'intérêt. Prévoir une collation semble plus judicieux et quelle que soit sa composition (un fruit, une barre de céréales, des gâteaux secs, des fruits secs, un pain au chocolat...c'est selon ses goûts, ses possibilités...Peu importe). On peut aussi décider de rester avec sa faim jusqu'au repas suivant et de constater qu'on est capable de le faire, que ce n'est pas forcément agréable mais qu'on peut le supporter comme on supporterait un petit cailleau dans sa chaussure par exemple...
Et puis quand on avance, on s'aperçoit que c'est le genre de question qu'on se pose de moins en moins. On se fait de plus en plus confiance, on connait ses limites, on en tient compte naturellement. L'acte de manger reprend sa place mais ne prend plus toute la place.