Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Je suis fatiguée à cette heure ci pour faire un long post, juste un mot Lyphaé pour t'envoyer mes pensées et m'associer à Izabelle qui a pu t'écouter....
Pour te/vous sentir moins seules :
Semaine à petites EME pour moi aussi...Prise de contact avec Marie (la coach) qui me rappelle (mais oui bien sûr !) l'EME-ZEN.....Je vais faire aussi l'outil sur la séparation (je vais jeter, jeter...dans les jours prochains !) j'en ressens le besoin ("me séparer de la nourriture")
Bonne nuit
Fabienne
parce que....
tu te mets la barre bien trop haut, crois-moi
tu as été régulée pendant trois mois : bravo car je ne peux pas en dire autant......
récemment tu as eu une prise de conscience très importante sur ces ressentis vagues qui nous propulsent en pilote automatique....
et là tu vois ton sentiment d'échec, encore insupportable
j'ai l'impression de me voir moi-même quand je te lis.... j'ai qq années de plus que toi, alors je te dis : c'est sûr que tu vas t'en sortir
moi aussi je viens de me payer une semaine d'EME... bienvenue au club
tu réintégres toutes ces choses peu à peu
bien sur que c'est plus facile quand tout va bien, mais le vrai travail c'est aussi d'y arriver quand tout va mal
c'est quoi ces émotions qui te font très mal, à part le sentiment d'échec (qui déjà, lui n'est pas sympa-sympa)?
non en fait je ne te demande pas de me répondre, mais juste y mettre des mots....
tu n'oublies pas tes acquis, tu ouvres une nouvelle porte
des ressentis viennent te houspiller, tu a gardé le réflexe de manger.... mais c'est normal
moi aussi!!!!
cela te permet de te dire : ouh là, y'a bien un truc qui me gêne, là..... oh faut que je fasse de la RPC..... oh que j'ai pas envie..... oh comme je préfère me rouler dans la mousse au chocolat quitte à me sentir nulle pour le reste de mes jours....
mais tu viens ici, et on te dit : vas-y fais ta RPC
et puis après ces ressentis deviennent un peu plus conscients, tu arrives à les accepter, à bouger des trucs, les EME repartent
et tous tes acquis d'avant, ils sont toujours là..... les sensations, tout ça tout ça
certes ce travail peut paraitre long, presque ingrat..... mais d'un autre côté passionnant
tu es jeune Lyphaé, mais tu as une grande maturité
laisse-toi le temps, tu as beaucoup beaucoup avancé déjà...... et ce n'est pas fini....
En même temps on est pas tout d'un bloc et c'est pas parce qu'on est pas tous les jours bienveillantes et sympas que nous sommes d'horribles monstres jamais bienveillantes et sympas, comme pour beaucoup de choses ce n'est pas tout ou rien. Mais bon, pas facile surtout si derrière il y a la peur du rejet :/
Courage Violette, un pas après l'autre. Tu trouveras tes mots pour t'exprimer et dire ce que tu ressens, j'en suis sûre :)
Et tu n'as pas rêvé pour ce cher Docteur et ses fingers ^^ Le truc c'est que j'ai eu mes deux biscuits à la fin de mon repas euh zut quatre en fait :/ Bon, pas grave...la ""faim-eme"" passe un peu avec le thé caramel, un leurre pour mon esprit mais qui fonctionne visiblement. Je sais pas si c'est une bonne chose mais bon ! Je fais au mieux :/
Merci à toutes pour votre soutien, Juliju, Izabelle...
Ferdi, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à ressentir ce genre de chose,
Liegama, ça rassure incroyablement de voir qu'on peut réussir à s'affirmer et ne pas être foudroyée sur place!!!
La voix de Stallone, pas mal... "Adrienne.... Faut qu'on cause!!!"
Liegama, comme tu l'exprimes si bien, ce n'est pas la même problématique que l'on cherche à s'affirmer au boulot ou en famille. Une solution pour chaque domaine.
C'est assez troublant de voir tout ce qu'on peut apprendre sur soi ici. Je découvre beaucoup de choses, vous toutes apportez des réponses, des pistes de réflexion et d'action... Ca bouillonne dans ma petite tête, et pourtant tout est si long à mettre en place.
En vous lisant, j'ai déjà pu différencier dans ces pensées celles que je vais pouvoir laisser à l'intérieur de mon esprit et qui ne sont que des pensées, et les pensées qui vont devoir s'extérioriser, un jour, petit à petit...
C'est drôle, ça n'était pas du tout une évidence ce matin, en écrivant mon message!
Merci à vous, vous m'aidez beaucoup sur ce long chemin de la bienveillance envers soi (et envers les autres!!!)
désolée je sais pas pourquoi j'ai fait un doublon.
C'est moi, Izabelle, ce ressenti, bien entendu, mais disons que le sevrage d'anti dépresseur rend tout ça... insupportable. La bonne nouvelle, c'est que j'ai une semaine d'arrêt, je vais pouvoir arrêter de paniquer... En espérant que lundi, les effets secondaires du sevrage seront légèrement dissipés. -arf le mal de crâne, arf la langue bizarre, arf les accès de panique.
En attendant, je suis à la phase de manger des chips chaque déjeuner pendant 4 jours, alors ça tombe assez bien finalement, ce repos forcé.
Pfff.... J'ai un peu délaissé le programme ces derniers jours.
J'étais comme dans un flou, un brouillard de mauvaise humeur sans arriver à identifier mes pensées... On dirait une "ambiance de mélancolie"...
Et puis, au bout de quelques jours, j'y vois un peu plus clair, à peine, un tout petit peu...
Alors: identifier les EME dues à la procrastination et à la culpabilité qui en découle... C'est fait!
Les EME dues au manque de confiance en soi, à la dévalorisation.... C'est fait!
Ca ne veut pas dire que je sais quoi faire de ces émotions, mais il me semble savoir les identifier. J'essaie le truc du titre de film, ou je me dis: "tiens, je suis en train de penser que je suis nulle", et ça m'aide à prendre du recul, ça me fait même sourire parfois.
Puis, à la lecture d'un autre post, j'ai pris conscience d'un autre style de ruminations. Et d'une autre raison pour "avaler". En fait, je RAVALE les choses que je devrais dire en face, surtout aux personnes que j'aime.
Je ravale au sens propre et au sens figuré: puisque je ne suis pas capable de dire au bon moment à la personne en face ce qui ne va pas, je ravale ma colère, ma rancoeur, je mange, et je me fais mon dialogue intérieur de ce que j'aurais du dire.....
Qu'est-ce qu'on en fait de ces pensées là?
Pourquoi je ravale? Surement par peur de ne plus être aimée si je ne suis pas conforme à cette image de "gentille" que je veux donner de moi, par peur du conflit, par peur du rejet....
Bon, y a encore du boulot, on dirait!!
Mon défi de la semaine prochaine, c'est de vivre en pleine conscience le séjour chez mes parents, et ne pas passer mon temps à râler sur tout ce que je n'ai pas pu dire au bon moment (à mes collègues, à mon conjoint, à la nounou...), parce qu'à force, c'est saoulant pour les autres.... et pour moi!!!!
bravo violette tu as bien su voir tout ceci, une belle prise de conscience
ce qu'il faut c'est avoir dans ta conscience ce schéma de celle qui "sera rejetée si elle s'exprime"
je te comprends parfaitement pour le vivre moi même très souvent
dans ces moment là, j'essaie de rester dans cette conscience "j'ai peur d'être rejetée si je m'affirme"
le fait d'en avoir conscience permet de ne plus être "l'esclave" de cette pensée, car si on l'écoute, eh bien oui, on ne risque pas de s'affirmer et on "ravale" tout, et on est loin de se sentir bien
mais si on s'affirme sans avoir conscience de cette pensée, on se sent aussi très mal (et pour ma part, bonjour les EME)
tu peux, pour garder ce ressenti plus présent à ton esprit, tout en ne suivant pas ses recommandations, utiliser des techniques qui lui donne moins d'importance, comme imaginer une voix rigolote ou ridicule qui dit "je serais rejetée si je m'affirme", par ex la voix de caliméro ou la voix de Stallone
cela te permettra que cette pensée, assez peu consciente, ait beaucoup moins d'importance, que sa présence ne te gêne plus pour t'affirmer sereinement
Je ne supporte pas l'échec, je ne sais pas comment le gérer, je le réalise maintenant. Et pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment l'impression d'avoir échoué. Vraiment échoué. Je ne me dis plus "On recommence, on continue, on finira par y arriver." Non, depuis une semaine je me dis : "Ça fait six ans que je me bats et que rien ne change, ou si peu, ou si peu longtemps, il faut bien que je constate mon échec, mon comportement alimentaire ne changera jamais durablement."
Depuis que mes troubles du comportement alimentaire ont commencé, je n'ai jamais renoncé à me battre. Au début à l'aide de régimes, puis avec le livre de Zermati, puis avec LC, puis avec l'aide d'une thérapeute. J'ai appris énormément sur moi.
Malgré tout ça, je suis obligée de constater que ça ne va pas. Je sais que cette méthode est la bonne, je suis totalement incapable de renoncer donc après m'être morfondue une semaine je reprends petit à petit du poil de la bête mais je me sens vraiment nulle, incompétente, sans volonté, capable uniquement d'échec, je n'y crois plus. Pourquoi ça changerait aujourd'hui alors que ça fait six ans que j'échoue ?
Il y a un an, mes émotions me faisaient terriblement souffrir. Et puis, avec l'aide du site et de ma thérapeute, j'ai appris à les vivre et à aller beaucoup mieux. Mais les EME ont continué. Je m'en "foutais", au moins je me sentais bien dans mon corps et dans ma tête.
Et puis les EME ont fortement diminué, elles se sont même arrêtées, durant trois mois j'ai vécu la vie d'une mangeuse régulée.
Mais aujourd'hui, voilà que je me sens à nouveau très mal et que mes émotions me font à nouveau très mal. Quand je mange, beaucoup, énormément et que je grossis, vite. Alors oui, ça passera, sans doute, sûrement, mais j'ai peur, peur de retomber dans la presque-dépression que je vivais il y a un an. Peur que tout ça n'ait servi à rien, que je retourne en arrière et que j'oublie tout.
Est-ce que je suis condamnée à manger quand je vais mal et à ne pas avoir d'EME quand je vais bien ? A chaque coup dur je replonge dans les EME et j'ai beau avoir appris, appris, appris, au final je yoyote au niveau poids et j'oublie tous mes acquis au moindre coup dur.
Pourquoi est-ce que ça changerait aujourd'hui ? Pourquoi est-ce que ça changerait un jour ?