Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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coucou Ferdi
J'ai suivi vos échanges par rapport à dire à ses amis son ressenti .
Alors si tu vois ton amie ce soir sache queje penserai bien à toi
bonne soirée
Monielle
"Si je m'affirme, j'ai peur d'être rejetée..."
Oui, c'est bien ce ressenti là qui me dévore depuis un moment.
Ainsi donc, vous avez "testé" l'affirmation de soi sur vos conjoints, et ils ne vous ont pas rejetées? Waouh... C'est ma prochaine étape, ma hantise, mon cauchemard....
Mais il faut d'abord que je revienne dans une bulle de sérénité, car là, je me comporte comme une gamine de 4 ans, je boude, je ressasse, mais sans dire ce qui est important. Si j'"ouvre" ma bouche maintenant, ça ne va pas être compris, car ce ne sera qu'une remontrance de plus, genre "ça y est, la mégère est de retour"!!
J'ai commencé "l'amour engagé" de Russ Harris, car, ça va un moment, de faire des reproches à l'autre, mais il y a aussi toutes ces émotions désagréables qui font parties de mon fonctionnement, et dont l'autre n'est pas responsable... J'attends beaucoup de cette lecture, pour enfin être capable de faire la part des choses, pour ne plus laisser la situation pourrir, lentement, mais surement, pour enfin agir sans être injuste, car je suis capable d'être très injuste...
Je pars en vacances, je compte me ressourcer, et j'espère revenir sereine et bienveillante...
Assez sereine pour oser m'affirmer? Espérons-le, ça aussi, je sens que ça va être un travail de grande haleine....
bravo Violette,
tu as raison de lire ce livre
la chose principale que j'en ai retenu, c'est de faire le choix de ses valeurs dans l'instant
d'agir en tant que conjoint en exprimant les valeurs qui nous sont chères
et pour cela, il est important de pouvoir accueillir ce qu'on ressent, de négatif, généralement, dans la situation, et qui nous empêche "d'agir" selon nos valeurs
par exemple on boude alors que ce n'est pas comme ça qu'on voudrait être
mais pour ne plus bouder automatiquement, il faut pouvoir accueillir le ressenti en question, et le dédramatiser
avec mon homme, cela a souvent été "reine de beauté vexée" s'il remarque un peu de poids en plus
ou bien "celle qui ne fait rien de bien" alors qu'il m'avait simplement dit que la maison méritait un bon coup d'aspirateur
quand on est "bloqué" dans ces ressentis, souvent exagérés à cause de notre sensibilité, ils nous gâchent la vue, on ne voit plus que ça, on ne voit pas la réalité : souvent un conjoint qui s'exprime simplement et sans méchanceté
bon après ça dépend des conjoints bien sûr.....
Rahhh oui moi aussi, je bloque sur le mode "ou bien "celle qui ne fait rien de bien" alors qu'il m'avait simplement dit que la maison méritait un bon coup d'aspirateur" sans que mon chéri dise quoique ce soit d'ailleurs, je pense que des fois je m'imagine qu'il est en train de se dire ça.... (mais des fois c'est vrai, genre il refait la vaisselle ou des trucs comme ça....). Il est pas très communicatif, souvent je comprend qu'un truc le gêne au ton de sa voix ou à la tête qu'il fait mais il l'exprime peu (je vais pas critiquer je suis comme ça aussi, je dis rien, je resassse).
D'ailleurs c'est arrivé ce matin, mais grâce à izabelle, je me suis fait une affiche " l' incomprise bonne à rien" et au lieu de rester bloquée et de bouder j'ai trouvé une solution pratique.
Mais quel long chemin!!!
Rahhh oui moi aussi, je bloque sur le mode "ou bien "celle qui ne fait rien de bien" alors qu'il m'avait simplement dit que la maison méritait un bon coup d'aspirateur" sans que mon chéri dise quoique ce soit d'ailleurs, je pense que des fois je m'imagine qu'il est en train de se dire ça.... (mais des fois c'est vrai, genre il refait la vaisselle ou des trucs comme ça....). Il est pas très communicatif, souvent je comprend qu'un truc le gêne au ton de sa voix ou à la tête qu'il fait mais il 'lexprime peu (je vais pas critiquer je susi comme ça aussi, je dis rien, je resassse).
D'ailleurs c'est arrivé ce matin, mais grâce à izabelle, je me suis fait une affiche " l' incomprise bonne à rien" et au lieu de rester bloquée et de bouder j'ai trouvé une solution pratique.
Mais quel long chemin!!!
[quote=dabul]
D'ailleurs c'est arrivé ce matin, mais grâce à izabelle, je me suis fait une affiche " l' incomprise bonne à rien" et au lieu de rester bloquée et de bouder j'ai trouvé une solution pratique.
Mais quel long chemin!!!
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bravo Dabul, tu verras que c'est vraiment super de pouvoir prendre ainsi conscience et dédramatiser ces ressentis qui sinon nous empêchent d'agir et surtout de se connecter vraiment aux autres
je te félicite!!!
Merci Monielle. Ton soutien m'aidera certainement ;-)
Violette : mon mari, lui, était très en demande que je mette des mots sur mes ressentis, que je communique ce qui n'arrivait pas à passer la barrière. Il devait me tirer les vers du nez pour tenter de comprendre ce qui me chiffonait. Ca devait être impossible à vivre pour lui. Maintenant, j'essaye toujours de parler en 'je'. Et quand je peux, d'y mettre un brin d'humour. Je me suis rendu compte qu'en lui exprimant tout de suite mon avis négatif, les bombes étaient immédiatement désamorcées. Faudrait que j'arrive à appliquer la méthode au reste de mon entourage. Bonnes vacances à toi. Bon ressourcement.
Moi aussi mon mari me dit qu'il a l'impression de devoir exploser ma forteresse intérieure pour me comprendre, j'ai beaucoup de mal à mettre des mots sur mes ressentis. Je ne boude pas, je ne me vexe pas en apparence, quand je suis blessée j'ai tendance à refouler immédiatement et inconsciemment et avoir une EME dans la journée. j'ai mis du temps à faire le lien. Maintenant quand il me blesse (sans le vouloir souvent), j'apprends à dire : je me sens blessée de ce que tu as dit. C'est dingue comme cette petite phrase a fait des miracles. L'autre difficulté c'est d'exprimer ma colère sans agressivité, pour l'instant je fais la même chose que quand je suis blessée je dis simplement : je me sens en colère de ci ou de ça. Même si j'ai pas fini de comprendre le pourquoi du comment ça désamorce et on peut entamer une discussion. Mon rêve : arriver à faire de même avec mes parents.
oui ça désamorce parce qu'ayant conscience de cet état, tu es dans l'accueil, tu n'essaies pas de le supprimer le plus vite possible
quand on veut évacuer sa colère, on crie, on blesse (ou on mange), alors qu'en ayant conscience de cette colère, et donc conscience que bon, c'est normal, on n' a plus besoin de l'évacuer et donc d'agresser les autres (sauf s'ils l'ont bien mérité
)
pareil pour le sentiment d'être blessée, quand on arrive à accueilir ça, pas besoin de l'évacuer en faisant la gueule à l'autre pour qu'il change son attitude, qu'il s'excuse, etc... alors qu'il n'a peut-être rien fait (bon sauf s'il a vraiment fait quelque chose bien sûr, mais s'il a juste dit que les yaourts étaient périmés.... oui ma mère était capable de pleurer et se sentir blessée pour une simple remarque sur les yaourts....)
Fred, tu as raison. Elle m'a froisée et je reste son amie. Alors pourquoi pas elle ? Merci, je sens que cette petite phrase va raisonner en moi.
Izabelle, merci à toi aussi. Tes paroles m'aident à mieux cerner cette peur. Au fond de moi, je sais qu'en était plus affirmée, je ne suis pas rejetée. Je l'ai déjà testé avec mon mari. Je note tes précieux conseils. Je vois mon amie ce soir. Et vais
tenter delui parler.