Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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[quote=Violette28]
Puis, à la lecture d'un autre post, j'ai pris conscience d'un autre style de ruminations. Et d'une autre raison pour "avaler". En fait, je RAVALE les choses que je devrais dire en face, surtout aux personnes que j'aime.
Je ravale au sens propre et au sens figuré: puisque je ne suis pas capable de dire au bon moment à la personne en face ce qui ne va pas, je ravale ma colère, ma rancoeur, je mange, et je me fais mon dialogue intérieur de ce que j'aurais du dire.....
Qu'est-ce qu'on en fait de ces pensées là?
Pourquoi je ravale? Surement par peur de ne plus être aimée si je ne suis pas conforme à cette image de "gentille" que je veux donner de moi, par peur du conflit, par peur du rejet....
C'est déjà beaucoup d'en avoir conscience Violette, d'avoir pu regarder tes ruminations. Je crois saisir que c'est une 1ère étape.
Pour l'instant je me sens un peu comme toi avec le "qu'est ce qu'on en fait de ces pensées là?". Continuer d'observer sans jugement tes émotions, de les apprivoiser pour ensuite modifier celles qui te gênent le plus.
Bon courage
Liegama, ton message me fait sourire intérieurement. C'est donc possible de partir de cette ville de fou ! Ce que tu me décris c'est un petit bout de paradis pour moi. Je ne supporte plus cette ville et la vie qu'on y mène. J'ai beson de nature, de calme, d'un bout de jardin, de moins de monde, de moins d'agressivité. J'étouffe ici. Mais il faut que je prenne mon mal en patience. J'en rediscuterai sérieusement ce soir avec mon homme, il nous faut un plan de sortie ^^
Là, je suis bouleversée parce que je ressens, ce dont je viens de prendre conscience, en rapport avec mon dernier message dans "sentir et respecter sa faim". Santo Cielo ! Comme disent mes amis italiens. Le mal est profond mais j'en vois enfin les racines...seulement ça remet tellement de choses en question, des années à me fustiger pour un comportement qui a été créé, qui n'est pas moi, juste une réaction. Punaise !
bonjour à toutes
j'écris juste pour vous répondre car je suis pour une semaine en vacance dans le jura ( pas loin de la suisse) , neige, soleil, ski, personnes qui vous disent bonjour quand on les croisent.... une belle parenthèse qui n'empêche pas les EME mais elles son moins nombreuses. Je réfléchis beaucoup quand je m'escrime sur les ski de fond.. Nous avons un e maison dans un petit villege des hautes Pyrénées , j'y passe bien 2 mois par an mais quand on me demande si je vais y passer ma retraite c'est ... un non catéguorique. Là-as je serais toujours une étrangère. J'habite Palaiseau ( ba,nlieu sud dans le 91)depuis près de 40 ans , là j'y ai mes amis , mes engagements , mes enfants et petits enfants sont majoritairement en région parisienne. Je ne vais pas souvent à Paris ( parfois en métro mais sans trop de stress). prendre du temps pour aller moins vite , respirer, randonner dans le coin c'est tuojours possible, s'asseoir ( pas en hiver) sur un banc dans un jardin et regarder la nature , les enfants jouer c'est aussi possible.
Je crois que le stress, le mal-êtreest en moi et non dans le lieu où je vis.
En tous cas j'aime vosu lire toutes et ça me fait réfléchir
bises
Monielle
Premier titre de film pour moi, l'évidence même : "La Misanthrope, le retour"
Bah oui, régulièrement j'ai des bouffées de haine contre l'humanité toute entière, les vies de cons qu'on mènent. C'est très souvent le lundi que ça commence avec comme déclencheur, les transports en commun parisiens.
Je déteste les gens, je déteste cette ville, je déteste le fait de ne pas pouvoir passer la majeure partie de mon temps à m'occuper des choses qui comptent vraiment plutôt que d'aller bosser pour payer des factures 8h par jour, 5j/7. Je trouve ça complètement débile et vide de sens.
Voilà Voilà... XD
Je crois que dans ces moments de colère intense et profonde mon cerveau lutte parce que je n'ai pas de solution immédiate, je me sens comme un lion en cage.
Je te comprends tellement Ambre, j'ai vécu et travaillé 4 ans à Paris, j'y retourne régulièrement vu que la famille et belle famille habite là bas, à chaque fois je suis épuisée au bout de 3 jours (l'agressivité permanente des gens, le bruit, la pollution, le temps que l'on ne peut jamais prévoir pour se déplacer d'un point A à un point B). J'admire profondément les gens qui habitent les grandes villes, c'est tellement déshumanisant. Maintenant, je vis dans une petite ville en Suisse où je peux déguster des yeux tous les jours des vues incroyables sur des montagnes et un lac. J'ai la chance d'habiter le centre ville où je fais tout à pied. Faire mes courses me prend 20 mn tout compris à pied, j'ai un marché bio local deux fois par semaine. Même quand je travaillais des semaines hyper chargées en heure j'avais quand même l'impression d'avoir plus de vie qu'à Paris, je terminais plus tôt, je pouvais faire des activités le soir (à 19h tous les Suisse sont rentrés chez eux, ils commencent à travailler vers 8h parfois 7H30). Il y a un profond respect de la majorité des Suisses envers autrui qui rend la vie quotidienne tellement plus facile. Tous les jours je me dis que j'ai une chance folle de pouvoir vivre et travailler là, mais c'était dur d'y arriver en tant qu'étrangère. Avant de déménager j'ai passé un an à ruminer et chercher une solution pour vivre une vie qui me correspondait plus, ça a pris du temps mais ça valait le coup. Même si tu n'as pas de solution radicale immédiate, tu peux déjà accepter ta colère, pour libérer ton énergie et chercher une solution à moyen ou long terme, ça te redonnera peut être de l'espoir.
je te comprends, j'ai quitté Paris.... no offense aux amoureux de la capitale, cela m'a fait le plus grand bien
tu as raison ton cerveau lutte, le pauvre il est programmé pour cela, mais à toi de ne pas entrer dans ce jeu là
il cherche des solutions, c'est son "job" et il est très attaché à son job, il le prend très au sérieux
"la solution c'est le problème"
il faut renoncer à chercher une solution et ça le cerveau, bouh il n'aime pas...... je l'entends d'ici :" quoi, renoncer à trouver une solution, mais vous n'y pensez pas, des milliers d'années d'évolution m'ont amené à cette perfection de la résolution de problèmes, je dois au moins essayer"
observe son travail, c'est respectable, mais ne rentre plus dans la danse, accepte juste ce moment de misanthropie, ce que tu ressens au fond de toi-même, en respirant, en faisant de la place à tout ceci, sans plus chercher à résoudre ou trouver des solutions
ça fera un autre film du genre "le résoluteur de problèmes au chomage technique"
D'ailleurs c'est marrant Isabelle, mais tu vis là où mon compagnon et moi-même envisageons de partir un jour. La vie parisienne a ses limites pour nous et pourtant j'en suis une de parisienne, pur jus ! ^^
Bon, je le regarde bosser et le pauvre cerveau il mouline pour le moment, dans le vide. Il va s'épuiser le pauvre à travailler comme ça...allez, j'applique, chômage technique ! ^^
Bon vous avez vu l'heure ?
1H que je rumine sur les gens qui me gênent au boulot. Je déteste ça, tout ça. Je déteste les gens en question, je déteste ruminer sur eux à 4h du matin, et me dire "Je fais quoi, je leur parle, je fais un mail, je laisse pisser le mérinos ?" etc...
Sevrage d'anti-dépresseur=ruminations intenses. Je me console en me disant que c'est "que" ça... et en évitant de me faire avoir à nouveau et de rentrer dans ces ruminations. Vais faire un peu de PC pour les observer de l'extérieur, ces pauvres petites pensées ruminatoires qui se présentent à moi comme des monstres quand je rentre dedans. Par contre, pris aussi un lexomil, (ça faisait longtemps) parce que bon, ça me fait bien peur, ce puits de haine en moi.
[quote=Sylvie75]
1H que je rumine sur les gens qui me gênent au boulot. Je déteste ça, tout ça. Je déteste les gens en question, je déteste ruminer sur eux à 4h du matin
ça me fait bien peur, ce puits de haine en moi.
[/quote]
hello Sylvie, la machine à penser dans tous les sens s'est emballée vers les 4h du mat????
tant que détestes, tu n'acceptes pas
tant que tu n'acceptes pas, tu es en lutte
tant que tu es en lutte, tu rumines
cercle vicieux n'est-ce pas?
Sylvie la part de toi-même que tu juges haineuse n'est d'autre qu'une part de toi-même, elle n'est pas "mauvaise" elle est juste surement très lucide, très sensible, elle pense dans tous les sens ça c'est sûr, mais elle a ses raisons, elle est faite pour ça, elle est partie de toi, elle fait ce qui est toi.... en partie, une partie peut-être moins "élégante", mais c'est partie de toi
ce n'est pas toi, d'ailleurs, toi tu es l'ensemble : de l'élégance et de l'inélégance, de la douceur et de l'acidité, de la tendresse et de la dureté
tu existes Sylvie, tu es entière
Merci à toi Violette d'avoir partagé ton cheminement. Je me rends compte que je suis aussi une grande ravaleuse. La peur de ne pas être aimée, de ne pas être conforme à cette image de 'nana cool, sympa et bien gentille'.
Et merci à toi Izabelle de nous donner des pistes de travail sur ce désagréable ravalement. J'aime beaucoup l'idée de prendre la voix de Caliméro.
Pour l'instant, moi, je n'en suis qu'à la phase d'enfin oser affirmer un peu plus mes sentiments positifs envers mes proches. Déjà une première étape pour une grande intériorisatrice.