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Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
08 jan 2013 à 10h

Hello les linecoachés

je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h

Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!

d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape  "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable

 

qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?

 

entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos'   et puis le soir  c'est devenu trop lourd à porter....  

 

Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu  qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....

les contrariétés aussi.....  

 

pas de censure et de jugements,   si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!!  (si si j'ai déjà vu ça...)

 

à vos claviers!

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860 commentaires

J'aime bien la comparaison avec ta fille, Violette. C'est parlant. Passe de bonnes vacances !

Ce matin, toute petit EME, tellement petite que je l'ai balayée de la main (mentalement lol) et suis passée à autre chose. Et puis, dix minutes plus tard, je me suis rappelée l'histoire de l'EME-signal et je me suis arrêtée deux minutes pour voir ce que je ressentais et à quoi je pensais. En effet, émotions et pensées difficiles mais tout à fait gérables parce que pas trop fortes. Peut-être que si je ne m'y étais pas attardée deux minutes, l'EME serait revenue, plus puissante ? Je ne sais pas mais en tout cas j'aime bien cette idée d'EME-signal.

C'est super je trouve que tu ai pris deux minutes pour observer la petite EME. 

Pour revenir à ton post d'avant, je pense comme Izabelle que si l'on a pas identifié, mis des mots sur l'émotion, c'est plus difficile. Personnellement je constate que mes EME tombent comme des mouches quand j'arrive à mettre des mots sur mes émotions. Je crois d'ailleurs de plus en plus qu'une part de moi était comme une enfant, submergée par ces émotions, appeurée par elles car ne les ayant pas identifiées. A la minute où j'arrive à me dire (des fois à haute voix) : je ressens de la colère ou je ressens une joie puissante (qui sont également chez moi sources d'EME) je n'ai pas besoin de manger, je n'ai pas d'EME, l'énergie circule, je me sens traversée par l'énergie et je passe à autre chose. 

Merci pour vos réponses et votre soutien les filles, je les re-lirai à tête reposée mais déjà merci :-)

Whaouh Lyphaé, 3 mois de vie en régulée, si c'est pas une victoire ça. Tu dis que tu te bats depuis 6 ans, c'est courageux. Je comprends ta déception de ne pas y être "arrivé" selon la vision que tu as de cela. Peut être que le plus dur aujourd'hui est cela, accepter la réalité plutôt que de lutter contre un sentiment d'échec qui génère des émotions inconfortables. Ta souffrance vient de l'écart entre ce que ta tête te dit et la réalité de ce que la vie te demande d'accueillir.

Pour ma part je me bats avec mon poids et mes problèmes de de TCA depuis près de 20 ans. J'ai lu tous les livres sur le sujet (donc ceux des docteurs) plusieurs fois. Ceux de geneen roth je crois que je les ai lu plus de 50 ans fois, j'ai essayé, essayé, essayé sans relâche d'appliquer ce qui était dit dans ces livres sans jamais y arriver. J'ai cherché des psys, commencé, arrêté, repris régime sur régime, me suis juré d'arrêter les régimes. j'ai été voir multiples médecins également. En parallèle ma vie semblait parfaite de l'extérieure et je me sentais seule, abandonnée, nulle et sans espoir à l'intérieur. 

Je suis inscrite depuis mai 2012, j'ai pris quelques kilos depuis mon inscription, j'ai toujours l'impression d'avoir compris intellectuellement mais d'avoir du mal à appliquer. Je suis littéralement bouffée par les EME, quotidiennes, plus ou moins fortes mais constantes. Je n'arrive pas à les endiguer. Je pense que je lutte encore trop contre elles. 

Je n'ai pas de conseils forts à te donner sauf de ne pas abandonner le tout mais peut être la pression. Tu sembles être dure avec toi même. Peut être aussi essayer d'imaginer un futur où tu ne seras peut être pas tout le temps régulé, la vie apporte des choses et notre manière de les gérer sera peut être souvent la nourriture. N'es-tu pas fière de toi d'avoir compris toutes ces choses sur toi, d'avoir appris, d'avoir grandis. Comment te sens-tu dans ton corps aujourd'hui? Est-ce que tu es en santé, est-ce que tu peux respirer, marcher, courir, aimer, embrasser, manger, déguster, et profiter de toutes ces petites choses que l'on prend pour acquis. Je ne sais pas si c'est bien ou non de faire cela, mais des fois, quand je suis au fond du trou, je m'imagine si j'étais emprisonnée dans un corps d'handicapé et en général dans la minute qui suit je suis toute heureuse d'avoir deux bras, deux jambes, tous mes sens qui fonctionnent et ça m'aide à prendre du recul également sur la situation qui me déprimait.

Courage à toi Lyphéa.

Merci beaucoup pour ton message Liegema ! Il m'a un peu fait l'effet d'une claque quand j'ai réalisé que si six ans c'était long, beaucoup sur le site en souffrent depuis bien plus longtemps que moi ! Du coup, j'ai un peu culpabilisé de me plaindre (c'est tout moi ça) et puis je me suis dit que j'avais le droit de me plaindre même si c'était pire pour d'autres ;-)

Est-ce que je mets la barre trop haut ? Peut-être, sans doute mais quand ça ne va pas j'ai tendance à tout voir en noir ! Exigeante envers moi-même ? Certainement mais d'un autre côté parfois je me dis que je ne le suis pas assez, que je suis trop cool, que je glande bien trop, que j'ai arrêté tous mes efforts (régime, sport, etc.) et que si j'en faisais plus (des efforts), ça irait bien mieux. Difficile de trouver l'équilibre entre l'exigeance et la bienveillance et parfois je m'y perds un peu !

Oui, bien sûr, je suis fière et heureuse d'avoir beaucoup appris, compris, grandi !

Hier, ça a commencé à aller mieux et ça continue aujourd'hui. Les EME sont là mais je commence l'étape carnet des EME et relire le protocole m'a fait du bien. 3' de RPC avant de décider si on mange ou non (j'ai tendance à décider avant et à toujours décider de manger !). Puis re 3' après, qu'on ait mangé ou pas. Je suis heureuse de recommencer le parcours, surtout que je suis devenue capable de différer la prise alimentaire, de m'arrêter avant de manger, ce que j'étais incapable de faire il y a un an. Donc ça devient plus facile ré-appliquer les différentes étapes (j'ai recommencé récemment le parcours alimentaire).

Je me suis posée trois minutes en constatant mon EME et réaliser ce qui me trottait en tête m'a aidée à la faire partir. Pleins de choses, en fait, qui me tournent dans la tête d'une manière suffisamment distante pour que je ne le remarque pas. Mon mari qui n'est toujours pas d'accord avec la méthode et qui ne cesse d'argumenter sur le sujet (et qui a passé la semaine de vacances à me bassiner avec la manière dont je devrais manger pour me sentir mieux, à me reprocher mon manque de résultat, ce qui est certainement lié à mon sentiment d'échec actuel). Sentiment d'échec. Etc.

Le fait d'avoir identifié ces ressenti, sans m'y attarder, juste les identifier et les nommer et les passer en revue en quelques secondes, ça m'a fait du bien, j'ai senti l'EME s'envoler.

A ce propos, j'ai une question (je ne sais pas si quelqu'un a la réponse ) : est-ce que identifier une émotion, une pensée ou un ressenti, ça apporte quelque chose en plus ? Je veux dire, depuis un an et demi j'ai appris à tolérer les émotions que je ressens très fort physiquement dans mon corps. Si j'ai appris à les ressentir et à les tolérer, ça ne diminuait pas mes EME pour autant. Je sentais que j'avais mal (les émotions douloureuses me font mal physiquement !) et je me répétais que j'étais capable de vivre cette douleur. Mais il fallait beaucoup de temps pour qu'elle passe et souvent je craquais (donc je mangeais), je n'en pouvais plus d'avoir mal. Ce qui explique aussi que je mincis quand je vais bien (pas mal, pas besoin de manger !)

Par contre, j'ai l'impression qu'identifier ce qu'il y a derrière (nommer l'émotion + le pourquoi de l'émotion) (ex : émotion = découragement, pourquoi = sentiment d'échec) ça aide beaucoup et ça, ça diminue l'EME. Pourtant, il me semble aussi avoir lu qu'il ne cherchait à rien de chercher de midi à quatorze heure le pourquoi de l'émotion, qu'il fallait surtout apprendre à vivre l'émotion sans chercher à l'anesthésier à coup de nourriture.

Bref, je ne sais pas si je suis très claire ni si quelqu'un a la réponse !

 

oui ça me parle tout à fait

parce que souvent derrière une émotion se cache un ressenti qui est plus de l'ordre de la pensée

et tant qu'on n'en a pas pris conscience, il nous "travaille"

alors qu'en en prenant conscience, en l'identifiant, puis éventuellement en le dédramatisant, cela permet de vivre cette chose bien plus légèrement, du moins ne plus avoir "besoin" que ça s'arrête

 

pour ma part, tant que je n'ai pas réussi à faire cela, j'avais toujours des EME à la pelle....

je crois que c'est les filles comme nous, qui pensent un peu trop.....

 

c'est vrai qu'il ne faut pas se prendre la tête sur ce qu'on ressent, mais plutôt le laisser "émerger", tout naturellement

 

des fois je ne sais vraiment pas, mais j'essaie de rassembler les morceaux du puzzle, comme ça, sans forcer

tiens untel m'a dit ça

tiens j'ai pensé à tels souvenirs récemment

et tiens tel autre truc

 

tiens y'a un dénominateur commun....  l'air de rien, comme ça, sans chercher

franchement ça "émerge" mieux quand j'ai fait de la RPC

 

 

mais, et ce n'est QUE mon avis,  certaines émotions, il faut débusquer le ressenti derrière,  surtout quand elle ne s'arrête pas

ça n'a rien à avoir d'être en colère parce qu'on nous a fait une queue de poisson

et être en colère parce qu'on est maintenu en sentiment d'échec

tant qu'on n'a pas "spoté" le sentiment d'échec,   il est le maitre du jeu  et on ne peut pas tolérer ça vraiment longtemps.....quand on l'a repéré, la colère finit par partir dans son temps habituel, variable, mais disons d'une demi-heure environ????

 

pour moi c'est le signe, si l'émotion ne se calme pas en moins d'une heure, et que des pensées de type "ressassement" sont présentes, il y a un ressenti à débusquer par derrière

 

pour moi c'est important car c'est à partir de ce moment là où les EME ont commencé à me fiche la paix....

 

 

biz

Merci pour ta réponse Izabelle. Tiens, c'est marrant, j'ai pensé à toi tantôt quand j'ai fait ma RPC parce que j'avais une EME.

Je n'avais pas identifié mes pensées-ressassement, elles étaient trop diffuses. Et puis j'ai eu une EME. Et cette EME m'a fait prendre conscience des pensées avec la RPC. C'est ce qui m'a fait penser à toi, quand tu répètes que les envies de manger sont le signe que quelque chose ne va pas et qu'il faut les prendre comme un signal plutôt que comme un ennemi :-)

bravo Lyphaé

de plus je suis contente que tu penses à moi   laugh

qu'est-ce qu'elles peuvent être diffuses, hein?????    

ça me fait penser que je n'ai pas fait de RPC aujourd'hui, j'ai intérêt à m'y mettre....

biz

ah petit soucis technique.... mon message s'est posté plusieurs fois...

Mais pourquoi Ferdi ?