Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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[quote=liegama]
Je suis en colère contre moi de m'être fait du mal à m'empêcher à prendre du plaisir depuis 25 ans. Je suis en colère contre moi de continuer à être infoutu de me faire plaisir alors que maintenant j'ai les moyens. J'ai peur de me laisser aller à prendre du plaisir et de ne plus jamais vouloir rien faire d'autre, d'être une grosse larve échouée sur le ban de la société, à se baffrer et à n'avoir plus aucun but dans la vie.
[/quote]
comme quoi quelques chips peuvent nous amener bien loin!!
bravo pour ces prises de conscience de tous ces sentiments, ressentis, qui sinon restent relativement inconscients et contre lequels on se retrouve en lutte, comme luttant contre un ennemi invisible
peur du plaisir
culpabilité du plaisir
peur de manquer
peur de perdre le contrôle
tu n'as plus qu'à les accueillir : welcome!
et en plus de tout ça : tu as senti le fameux léger écoeurement, donc le rassasiement gustatif
une journée bien remplie!!!
bravo pour tes avancées, c'est très qualitatif
Ah oui grosse découverte de ressenti encore, je n'avais pas du tout conscience que j'avais peur du plaisir, mais maintenant que je le sais, it makes sooo much sense, ça vient de ma mère et son père, très "ascètique" dans leur manière de vivre. Culpabilité du plaisir, ça parait logique. Peur de manquer je le savais et peur de perdre le contrôle aussi. Mais maintenant je vais pouvoir les afficher sur ma liste de ressentis pour mieux les identifier la prochaine fois qu'ils pointent le bout de leur nez.
J'ai aussi noté que 40g de chips m'ont tenu jusqu'à 17H30 (je les ai mangé vers 12H30). Incroyable pour moi de constater cela. Ca m'a rassuré pour les fois où je suis dans des aéroports avec rien à bouffer et que je crève la dalle et qu'avant j'étais au régime alors je mangeais pas de chips. Mais maintenant je sais que j'aurai pu à mourir de faim je pourrai me rassasier quelques heures avec des chips.
Par contre à 17H30 j'ai eu une grande faim, d'un coup, j'avais rien sous la main et quand j'ai enfin pu manger, c'était un peu le baffrage, pas en qualité mais en quantité.
alors je te comprends ma chère Juliju
qui c'est qui a des EME monumentales après avoir vu ses amis??? moi!!!!!!
bon, ça va mieux de ce côté là, mais avant c'était dramatique..... à se demander si j'étais faite pour le bonheur
je crois que cela a effectivement à voir avec une image de nous-même que l'on estime avoir donné et qui ne nous convient pas, la peur d'être rejeté pour des propos, de l'affirmation, ou dans mon cas, la simple excitation, fébrilité quand tu refais le monde et que tu sens "vibrer"
aussi quand on est avec les amis, on fait partie d'un groupe et ensuite on se retrouve avec soi-même, et pour peu qu'on ait peu de mal avec soi-même, c'est un peu difficile.........
ce qui est important c'est de prendre conscience de ce que tu ressens, et puis de pouvoir l'accueillir sans te juger
la difficulté à s'investir dans les exercices me semble bien naturelle..... quand on entreprend une démarche de changement, parfois, on se sent "rétif", car ça remet en cause trop de choses
et pourtant.......... c'est si bien de changer
tu peux avoir confiance, faire ces exercices à ton rythme, faire des expériences surtout, t'observer avec bienveillance et tu verras que les progrès se feront d'eux-mêmes....... dans la durée.....
à bientôt
Merci Izabelle!!
C'est exactement ça! Sauf qu'il y a quelques années, ça me semblait tellement plus clair ce sentiment, car mes amis c'était "à la vie à la mort" comme un pacte enfantin, et ça me faisait mal de quitter des soirées comme ça... Et là, bon, un peu plus vieux, ma raison ne laissait pas trop place à cette émotion! Je vais donc essayer de mieux l'appréhender aujourd'hui, sans la juger, parce qu'après tout elle traduit ce côté ado qui est le mien!!
... Et comme je me doutais un peu de ma réticence inconsciente!! je crois que j'imaginais encore naïvement que cela allait être super rapide de revenir sur un fonctionnement de 15 ans au moins , sur des émotions de 30 ans (au plus).
Je suis en train doucement d'envisager que cela va prendre du temps avant que mes kilos émotionnels ne disparaissent! Bon pour l'instant cette idée ne me plaît pas du tout.. Mais ça aussi ça passera!
juliju, c'est très difficile voire impossible de respecter sa faim à des repas conviviaux.(y a un outil émotionnel à de Gérard A. mais i lne t'es peut être pas encore accessible.....) Donc, ne te reproche rien...les fois où l'on mange au delà de sa faim, pas grave du tout on attend juste qu'elle revienne pour remanger.
Merveilleusement génial, d'avoir su donner un coup de sabre à tes cogitations qui ne servent à rien sauf à te faire du mal.... C'est inutile. Choisissons d'être bienveillants à notre égard. Bravo pour la piscine.
Bonne nuit
Lorraine
[quote=lorraine]
juliju, c'est très difficile voire impossible de respecter sa faim à des repas conviviaux.(y a un outil émotionnel à de Gérard A. mais i lne t'es peut être pas encore accessible.....) Donc, ne te reproche rien...les fois où l'on mange au delà de sa faim, pas grave du tout on attend juste qu'elle revienne pour remanger.
Merveilleusement génial, d'avoir su donner un coup de sabre à tes cogitations qui ne servent à rien sauf à te faire du mal.... C'est inutile. Choisissons d'être bienveillants à notre égard. Bravo pour la piscine.
Bonne nuit
Lorraine
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Merci Lorraine,
je crois en effet avoir encore du mal avec les outils. Du coup, c'est comme si mon cerveau se mettait en pause quand je me mets à manger comme ça. Aucune réflexion alors qui pourrait me stopper. Mais bon ça va venir!!
Bonne soirée à toi.
Mon mari a un très beau lien avec sa soeur, comme finalement très peu de frère et soeur ont.
Hier, il a passé la journée avec elle et sa fille (petite nièce qu'il adore aussi) pour aller au ciné et au restau, et est rentré bien plus tard que prévu.
Je dois reconnaître que j'étais tout simplement jalouse de cette journée qu'il a passé loin de moi, lol. Pourtant, bien entendu, j'étais invitée et c'est moi qui ai fait le choix de faire autre chose.
Ce matin, j'en discute avec lui et je lui dis au contraire combien il a de la chance d'avoir cette proximité affective avec sa soeur, que mes frères et moi n'avons pas du tout. Elle est rare et belle. La nuit porte conseil.
Moi je viens pour poster un ressenti agréable...
Plusieurs semaines que j'ai déserté LC pour plein de mauvaises raisons et que bien sûr j'ai craqué, laissé mes EME prendre le dessus et grignoté plein de trucs sucrés pour me remonter le moral.
Et ce matin je viens traîner ici et je me rend compte que ce forum est vraiment d'une GRANDE aide pour retrouver de la motivation, pour voir qu'on est pas seule avec nos problèmes et trouver du réconfort. Je suis à nouveau gonflée à bloc!
Donc un grand MERCI à tout le monde :)
Bonjour à toutes,
un petit mot de mon lieu de vacances, il neige, et si je déserte un peu le forum, je n'en arrête pas moins de "travailler"!!
Je suis en plein dans le livre "l'amour engagé"et j'ai aussi ammené "le piège du bonheur avec moi". J'étais chargé comme une mule dans le train, avec ma fille, ma valise et mon sac à dos, mais pour rien au monde j'aurais oublié ces 2 livres!! ;-)
Lyphaé, ta détresse me parle, et j'ai envie de te dire: "courage!!"
Moi, j'ai comme l'impression d'avoir de plus en plus de cartes en main pour m'en sortir, mais il y a tellement de cartes qui s'ajoutent, tellement de découvertes sur moi, qu'à un moment, je lâche le jeu! Et hop, j'essaie de le reprendre en main du mieux que je peux.
J'ai aussi envie de comparer tous nos moments de doutes à l'évolution de ma fille: son langage explose, elle évolue à toute vitesse, et pourtant, elle me demande parfois "maman, tu me donnes le biberon comme un bébé?"
Je crois que pour nous aussi, c'est ça: une envolée incroyable de progrès, mais ça fait beaucoup d'un coup, il faut avoir le temps de les intégrer, que ça devienne un jour un peu plus naturel sans nous demander autant d'efforts.
Alors, parfois, nous aussi, on "régresse", on retrouve notre ancienne zone de confort, ça nous rassure un peu, ça nous protège! Ca ne veut pas dire qu'on va arrêter de progresser, non c'est juste une petite pause pour se remettre de nos émotions, et mieux repartir!!!!
Je nous souhaite bon courage à toutes, et merci les filles pour le partage de vos expériences de famille: "ha, revoilà l'histoire du méchant partenaire qui se joue dans ma tête!!" ;-D
Violette28
Aujourd'hui j'ai refait l'exo sur le rassasiemenet gustatif avec des chips tortillas. j'en ai mangé 40g, au bout de 30g j'ai ressenti un léger écoeurement mais également un début de "peur de manquer", lié peut être à une légère culpabilité, tout ça m'a donné envie de continuer à en manger, ce que j'ai fait pour 10g.
Je suis un peu comme toi Ambre, ces exos réveillent en moi des choses que je n'ai pas encore bien identifié. Je suis en pleine analyse de mes émotions. J'ai eu un mal fou à choisir l'aliment calorique. Je crois que je me refuse du plaisir, que je me bride encore, par peur et par culpabilité. J'ai peur de ressentir la peur de manquer et la frustration qui s'ensuit quand je me laisser aller à prendre du plaisir en mangeant. J'ai peur de réveiller toutes ces frustrations et ces colères que j'ai soigneusement refoulé depuis tant d'année. J'ai peur d'être annihilée par cette vague de colère en moi.
C'est comme si soudain toutes les fois où j'ai dit "non je ne veux pas de ce merveilleux gâteau au chocolat" alors que j'en voulais plus que tout au monde remonte d'un seul coup et je risque de perdre le contrôle.
Je suis en colère contre moi de m'être fait du mal à m'empêcher à prendre du plaisir depuis 25 ans. Je suis en colère contre moi de continuer à être infoutu de me faire plaisir alors que maintenant j'ai les moyens. J'ai peur de me laisser aller à prendre du plaisir et de ne plus jamais vouloir rien faire d'autre, d'être une grosse larve échouée sur le ban de la société, à se baffrer et à n'avoir plus aucun but dans la vie.