Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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L'asociale ? Ouch, ça fait mal. Ce n'est en tout cas pas comme ça que je me vois (mais le but de trouver un titre, c'est d'exagérer, non ? Ah ah). Plus timide qu'asociale, en tout cas :-)
"Je n'y arriverai jamais", c'est surtout une toute petite enfant qui a peur, qui se dit que la route est longue, et qui, au lieu de regarder l'étape du moment, l'étape du jour, se dit que l'étape de fin est infiniment loin, qui croit que l'infini existe, et donc que le sentiment d'échec durera toujours. "La petite fille dont on exigeait l'impossible. Seule dans la vie, abandonnée et âgée de 4 ans, elle doit grimper des montagnes, traverser des océans, tuer des bêtes féroces... et... faire de la pleine conscience." LOL
C'est super Sylvie!!
Non seulement, on a les titres de films, mais en plus on a la bande-annonce qui va avec!!
Pour moi aujourd'hui, ce serait plutot "la maman épuisée qui aimerait bien faire une sieste, mais son diablotin de fille a décidé de chanter à tue-tête dans son lit au lieu de dormir" "grrrr.... mais tu vas dormir, ouiIiiiiiiiiii?????"
En général, j'ai aussi une histoire récurrente dans ma tête dont le titre serait "l'éternelle victime",ou "complot international contre une innocente".... A suivre!!!
;-)
(je n'arrive pas à afficher d'émoticons, meme les machines m'en veulent: "horrible machination de l'au-delà")
[quote=Violette28]
C'est super Sylvie!!Non seulement, on a les titres de films, mais en plus on a la bande-annonce qui va avec!!
[/quote]
Mais c'est pas la bande annonce, c'est le pitch. La bande annonce, je suis en train de la filmer. Lol...
Aujourd'hui j'ai eu mon entretien annuel d'évaluation. Un an et demi dans la même entreprise, j'ai évolué rapidement, mais dernièrement, je suis très démotivée par l'incompétence de mes supérieures directes.
Je passe mes journées à rectifier leurs erreurs et j'ai la sensation permanente qu'on ne retient rien des efforts que je fais.
Ma chef me demande pourquoi je ne souris plus, pourquoi je tire la tronche certains jours, et de plus en plus souvent... Sur le coup je vois rouge. Mais comment peut-elle me dire un truc pareil? Elle ne voit pas ce qu'il se passe? Puis je pense au fait que ce qu'il se passe, ça se passe quand elle n'est pas là, et que bien évidemment, mes collègues ne vont pas aller leur rapporter leurs erreurs pour me mettre en valeur.
C'était difficile mais l'entretien qui devait durer 20 minutes a duré 1h30. J'ai exprimé tous mes sentiments, quels qu'ils soient, tels qu'ils étaient depuis des semaines. Les reproches ont fusé, mais j'ai su me défendre, et ma chef a eu l'air de comprendre pourquoi j'étais si démotivée. Comment être motivée quand on a évolué à un statut mais que ce statut n'est pas reconnu ni noté nulle part? Comment être motivée quand vos collègues sont persuadées d'être des as dans leur métier alors qu'elles me demandent à moi, qui suis à un statut largement inférieur, des informations sur des process qu'elles sont censées maîtriser depuis des années? Comment être motivée quand ces mêmes collègues vous prennent pour des feignantes alors qu'elle-mêmes font le maximum pour fuir l'endroit où il y a le plus de boulot, endroit où je suis en permanence?
J'ai eu le vague sentiment d'être incomprise. Je suis soulagée d'avoir su partager mes émotions, d'avoir su identifier mon comportement "en retrait" du groupe parce que je ne me sens pas à ma place. Mais il reste un sentiment un peu amer d'incompréhension. J'ai eu soudainement envie de pleurer, en vie de manger, et puis, RPC, RPC... et je me suis dit "mais ce qu'elle te dit n'est pas grave. Tu le prends mal parce que tu te donnes beaucoup dans ton boulot, mais elle n'a pas tort, tu es renfermée sur toi-même, il faut travailler sur ça, et si elle ne tenait pas à te faire évoluer, elle ne s'embêterait pas à te faire des critiques constructives".
[quote=Ellyra]
J'ai eu le vague sentiment d'être incomprise. Je suis soulagée d'avoir su partager mes émotions, d'avoir su identifier mon comportement "en retrait" du groupe parce que je ne me sens pas à ma place. Mais il reste un sentiment un peu amer d'incompréhension. J'ai eu soudainement envie de pleurer, en vie de manger, et puis, RPC, RPC... et je me suis dit "mais ce qu'elle te dit n'est pas grave. Tu le prends mal parce que tu te donnes beaucoup dans ton boulot, mais elle n'a pas tort, tu es renfermée sur toi-même, il faut travailler sur ça, et si elle ne tenait pas à te faire évoluer, elle ne s'embêterait pas à te faire des critiques constructives".
[/quote]
bravo Ellyra parce que tu as pu vraiment cerné ce sentiment d'être incomprise, et finalement prendre suffisamment de recul pour te connecter au réel, c'est vraiment chouette
Le découragement, vous connaissez ?
Pas une pensée consciente, si ce n'est le fugace "Je n'y arriverai jamais." Plutôt un climat, qui met de la grisaille dans mon ciel, beaucoup de grisaille.
Je m'en rends à peine compte ce matin, je me lève, chasse la pensée automatique comme on chasse une mouche en Afrique, sans réellement y penser... puis j'y pense, je m'arrête sur cette infra pensée, sur ce climat gris. C'est comme une vieille dame qui me rend visite, sans que je l'invite, qui entre par ma porte sans frapper, car elle est chez elle, c'est ma famille, pas celle que je préfère, mais c'est ma famille;
Alors je fais de la pleine conscience, pour lui faire une place. Elle a au moins un avantage maintenant, cette vieille tante, c'est qu'elle me fait penser qu'il faut faire une séance de PC. Parce qu'il faut bien le dire, la PC pour moi en ce moment, c'est un peu 'Plus j'en parle, moins j'en fais.' Alors, 'je n'y arriverai jamais' à maigrir ? J'en sais rien après tout, mais j'y arriverai, à faire de la PC, ça au moins, ça semble immédiatement accessible.
le sentiment de ne pas y arriver, alors là oui je connais.....
tout comme le sentiment d'y arriver d'ailleurs...
dans ces cas là, pour ma part je m'imagine une affiche d'un film confidentiel "l'échoueuse en série...."
courage Bliss pour la course..... dommage que tu sois si loin sinon j'aurais fait des maths avec ton fils, j'adore ça moi les maths...
biz
quel serait le titre de mon film?
j'ai eu 65 ans et je viens d'apprendre que quelques jours avant mon fils aîné était dans le même pateline que moi sans même venir 5 minutes m'embrasser
j'ai eu 65 ans et l'ainée des filles avec laquelle je devais manger ce WE vient de m'écrire que finalement elle reportait car elle avakt la visite d'un ex petit ami et qu'elle était super fatiguée
je me sens rejetée et pas importante.... après avoir fait de la RP; rendu visite à la fille d'une amie, téléphoné avec ma mère et un copain, ça va mieux, mais je reste blessée et triste au fond de moi
"minuscule maman" ???????
mes anniversaires tout comme la fête des mères ont toujours été source de déception
et je devrai vraiment faire abstraction ou fêter avec des inconnus
Et l'asociale ? :)
Moi, j'ai remarqué une fâcheuse tendance à ne pas aimer les groupes non plus. Dès qu'une ou deux personnes disent ou font quelque chose qui me déplaît, je mets tout le groupe dans un grand paquet cadeau, et je me redis à quel point je ne suis pas faite pour les groupes.
Une collègue, bien plus asociale que moi, me disait l'autre jour : "C'est vrai que les gens ne sont pas à l'aise avec moi. C'est vrai aussi que je ne fais absolument rien pour les mettre à l'aise." La connaissant bien, et sachant que c'est vrai, j'ai ri et été subjuguée par sa lucidité.