Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Répondre
bravo Violette tu as tout compris!
moi aussi je me sens mal-aimée avec des parents pourtant très aimants.....
va comprendre Charles.....
l'important c'est de pouvoir prendre conscience de tout cela comme tu l'as fait
bravo
[quote=Izabelle]est-ce que tu as déjà passé l'étape dite des "fins de journée"?
parce que tout ceci, les contrariétés, les colères au boulot,semble s'accumuler, s'ammonceler, et le soir ça explose ou plutôt ça implose[/quote]
Non, j'aborde ça demain. Là, j'en étais à l'observation de mes fins de journée.
Je vais donc, à partir de demain, quand je suis au boulot, aller aux toilettes 5 minutes (mais pour ma tête), à 11H, 14H et 17H.
Après tout, les collègues qui fument font à peu près pareil.
Et on verra si ça arrange mes difficultés du soir...
Grosse peur hier soir car mon chien s'est fait mal à la pattoune et il a hurlé.Rien de grave mais j'ai eu peur, je ne savais pas quoi faire, j'ai dormi 5h et du coup toute la journée épuisée. Je sais pas ce que ça a déclenché chez moi ou si il y a un mélange de plusieurs choses, mais je suis une espèce de soupe d'émotions négatives et j'ai peur de ma peur et du coup bingo...après trois ans sans crise d'angoisse en voilà une sympa. D'ailleurs j'écris ça ici parce que ça me permet de focus sur le fait de raconter et pas le charivari intérieur...je pense que tenter la RPC a joué aussi, je supporte pas et ça fait longtemps, de me concentrer sur ma respiration, ça déclenche des crises d'angoisses direct :/
Nous devons animer une soirée Jeudi soir sur la spiritualité Charles de Foucauld, ça pas de problème nous préparions à 5 en fin d'après midi , puis se répartir les tâches . Mon mari ne sera pas disponible , je me propose d'aller d'emmener d'autres en voiture où cela aura lieu . On commence à me dire de passer par là ou ancore là et alors j'ai senti une panique en moi. Je n'ai pas le sens de l'orientation ( ni GPS!) je vais encore me perdre , je n'y arriverai pâs. J'avais beau me dire que j'allais me faire un plan... j'angoisse à l'avance...
alors ja vais tenter de faire une RPC
Bonsoir,
Tout d'abord, Lyphae, merci pour ton post.... Je crois qu'il m'ouvre de belles perspectives.... ces pensées difficiles à saisir, c'est ce que j'appelle moi "un voile émotionnel", dont je sens parfois la présence. Pas une pensée précise, quelque chose comme une bouffée d'émotion, dont je pressens qu'elle contient son lot de pensée automatiques et d'angoisse inexprimée... Bref, c'est un "frein" à l'action que je cherche à cerner, et ce que tu as écrit va sûrement m'aider dans cette démarche ! Merci beaucoup !
La colère, vaste sujet de réflexion pour moi aussi. Je me mets régulièrement dans des grosses colères, souvent contre mes enfants et je m'en veux beaucoup pour ça. c'est du manque de recul, Une des choses que j'ai identifiée, c'est que parfois je me mets en colère contre eux car je suis en colère contre moi, qui n'arrive pas à faire les choses "comme il faut", c'est à dire "comme le voudraient mes parents".... brrrr terrifiant ! expression d'un perfectionnisme mal placé, et surtout perfectionnisme non par rapport à des exigences internes mais par rapport aux exigences internalisées de mes parents. Vaste vaste sujet de travail pour moi.
Monielle, je comprends l'angoisse ! Mais je crois que tu as trouvé les réponses : une bonne préparation, un téléphone portable chargé pour joindre les personnes qui pourraient t'aider.... et la RPC !!
Je ne sais pas si ça pourra aider mais ma psy m'avait dit ça un jour et ça avait ouvert en moi tout un nouveau champ de possible : "Savoir passer de la dictature des exigences à la démocratie des attentes"
Belle journée à tous, courage !
Bil, je ne pense pas... c'est un gros progrès de ne plus être en colère et ça ne veut pas dire que tu n'y seras jamais plus
ni que tu es dans l'acceptation
bien sur que le caractère joue, mais parfois il y a de grandes colères qui sont une expression d'un certain mal être
Sylvie, non tu n'es pas oblgiée, je crois bien que nous ne sommes obligées à rien, sauf que peut être, si orignie il y a; il est bon de la découvrir
enfin bon, c'est ce que je pense
Bonsoir
j'avais juste fini une réponse vous parlant de ma colère quand j'ai du faire une fausse manoeuvre en signant et ....tout s'est effacé 
J'ai commencé par me dire tant pis je ne récris pas tout. Et puis après tout ça me permettra de le formuler peut-être autrement.
Pour moi j'ai l'impression de réagir à l'opposé de Sylvie. La colère cache suovent ma peur ou ma tristesse.
J'ai verrouillé ces deux ressentis depuis longtemps, surtout la tristesse que je n'exprime que rarement en pleurant même si j'aimerai bien. Ces derniers jours j'ai réalisé que j'étais beaucop dans la peur. pour l'instant j'observe et j'essaye de regarder ce qui se passe.
Mais de "peur" de" montrer mes faiblesse je réagi par la colère , une façon de me défendre , de vuoloir être entendue ( ce qui a l'effet inverse!) et je blesse des gens que j'aime bien . Inconsciemment je me mets en situation d'être rejetée. " Je monte très vite" , " je voudrais tellement aussi convaincre les autres" , " avoir raison" . Quand je me sens non comprise , ou que je trouve que certains ne laissent pas de place aux autres ...je me mets en colère et les "cassent" alors je me retrouve en position de victime ...
Je pense essayer de respirer quand je reconnnais apparaitre ce genre de situations.
alors que quand mes enfants étaient petits ils n'avaient pas "le droit" de se mettre en colère ( se rouler par terre , hurler...) , certains d'ailleurs me le repproche . Je n'étais pas cohérente puisque moi je me mettais en colère!. Mais quand j'étais enfant je n'avais non plus pas le droit d'être en colère...
Je sais tout ça , mais comment avancer ? ça c'est une autre histoire.
bises A+
Monielle
Quelle humilité Monielle de pouvoir parler de toi et ce que tu juges comme des faiblesses ....Chapeau bas
Respirer, prendre conscience, s'observer, c'est à dire tout ce que tu fais est un début pour amorcer un changement , si changement tu souhaites.
Dernièrement, j'épouvais une colère terrible pour une de nos stagiaires. Je ne me reconnaissais plus. Et la colère me fait souffrir.....
J'ai fait plusieurs pauses de longues minutes de pleine conscience rien que sur cette situation là, à respirer et à déconstruire les moments où son comportement m'avait fait me mettre hors de moi.
"Mon prof" de méditation au moment de Noël (comme de fait exprès !) nous a faire un exercice de bienveillance envers autrui (il fallait visualiser des personnes de notre entourage proche, moi j'y ai rajouté cette stagiaire) et envoyer lors de l'expiration de l'air blanc sur cette personne, l'idée étant d'adocir les relations ..
Ces expériences ont largement contribué à travailler sur cette colère et à m'en distancier.
La colère est considérée comme étant une énergie. L'idée est d'utiliser cette énergie à d'autres fins.Y a un livre qui traite de cela, petit livre de poche, conseillé par G.A. Peut être t'aidera t-il : "la colère" de Tchit NHAT HANH. Moi, je le trouve intéressant.
Peut être ces petits trucs t'inspireront-ils.....
Bonne soirée Monielle
Lorraine
Mon ressenti désagréable de la journée: moi qui prévoyait d'aller voir mes parents, habitant à 600 km de chez moi, pendant les vacances, ma mère m'annonce qu'ils ont prévu autre chose...
Ce n'est qu'un manque de communication entre nous, et en plus, ça va surement se résoudre, mais ni une, ni deux, le film des ruminations s'est mis en route dans mon petit cerveau : "personne ne m'aime, j'embête tout le monde avec mes problèmes, à tel point qu' ils ne veulent même pas me voir, et patati et patata..."
Sur le coup, impossible de prendre du recul, mais une heure après, j'ai cherché des titres de films: "caliméro-violette la mal aimée", où je m'imagine en guenilles, genre "violette-rémi-sans-famille".
Etrange ce sentiment si fort et si récurrent d'abandon, alors que j'ai une maman aimante et bienveillante, et que je n'ai jamais manqué d'amour!
J'adore ce "truc" des titres de films, car j'ai pu prendre de la distance face à mes réactions disproportionnées.
J'ai pu me dire "arrête, tu sais bien qu'ils t'adorent, pourquoi te fais-tu autant de mal avec des pensées qui ne sont pas la réalité"!!
J'adore vos titres de films, et SylvHULK, c'est excellent!!!
Violette