Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Erratum, j'ai pas encore fait la sasiété, mais rien que l'observation de mes excès alimentaires m'a fait me comporter comme une bonne élève, et j'ai laché un peu la pression une fois le carnet rempli...
Liegama : je n'ai pas de titre qui me vient en tête comme çà, mais je sais pas pourquoi, je repense à la scène d'Hibernatus où Louis de Funès hurle : 'Je vais tout lui diiiiire ! Je vais tout lui diiiiiire'.
Ce matin, j'avais le même genre de conversation avec une amie, très en colère contre sa soeur aînée. Par peur de faire mal, peur de couper les liens... elle n'ose pas répondre à ses petites remarques assassines, n'ose pas lui dire combien cela lui fait mal.
Il y a deux ans, j'étais dans la même situation, très en colère, je n'en pouvais plus du despotisme de ma soeur. Et en même temps, je gardais tout en moi, parce que je ne voulais pas briser l'harmonie familiale. Jusqu'au jour où la marmite a explosé. Et comme De Funès, j'ai tout dit, tout sorti. Le moment ne fut guère agréable, ni pour elle, ni pour moi. Nous ne nous sommes plus parlées pendant quelques semaines. Aujourd'hui, les liens sont recollés. Mais le rapport n'est plus le même entre nous.
A défaut de titre valable, je pourrais te conseiller de mettre cette colère par écrit : écrire une lettre (que tu n'es pas obligée d'envoyer d'ailleurs) à tes parents où tu exposes tout ce que tu gardes en toi, où tu mets à plat tout ce qui bouillonne. Pour que la marmite ne déborde pas.
ps : et si tu ne veux pas passer une semaine avec eux, on peut toujours trouver des prétextes valables à ton absence ;-)
Liegama... Pour le titre je verais bien un truc du genre... "Liegama la possédée" ou bien "La maison hantée"
J'ai l'impression qu'il faut que cela sorte de toi cette colère en tout cas, débarasse toi !
Il y a un moment ou les stratégies d'évitements ne fonctionnent plus et où il faut affronter. La confrontation avec tes parents sera bénéfique car tu n'as l'envie et le besoin d'être sincère avec eux et la frustration que tu ressens ils peuvent l'entendre si vous parlez d'adulte à adulte (ce que vous êtes, tu n'es plus une enfant).
La parole libère dans tous les cas, au moins celui qui s'exprime. Pour le reste cela ne t'appartient pas...
Bon courage à toi
Merci de ton soutient medine, tu as raison il faut que ça sorte cette colère. J'aimerai tant y arriver un jour, à chaque fois que je suis face à mes parents je finis par pleurer comme une petite fille plutôt que d'exprimer ma colère. Je n'ai jamais réussi à me mettre en colère contre quelqu'un
Coucou les filles, de retour de vacances, j'ai eu l'occasion durant la semaine qui vient de s'écouler de débusquer d'autres pensées automatiques, dont une qui me perturbe particulièrement...
Je suis partie en vacances avec un groupe d'amis. Dans la voiture, ils faisaient les idiots et moi je les observais dans mon coin en me sentant totalement décalée, à part... Et c'est là que j'ai remarqué de nouvelles pensées "faiseuses d'EME".
Je me sens anormale, à part, différente. Ça remonte à mon adolescence où les autres aimaient sortir, danser et boire tandis que je détestais ça. Les boites, très peu pour moi. Je me sentais mal dans ma peau, pas intégrée, pas intéressante, pas drôle, mal habillée. J'aimais lire, pas sortir. D'une manière plus générale, je ne faisais pas partie du groupe d'élèves populaires, je n'avais aucune répartie.
Je crois qu'aujourd'hui ça m'est resté. Peur d'être rejetée, peur de ne pas être aimée, peur de ne pas être intéressante, peur de n'avoir rien à dire. Tandis que les autres rigolaient et faisaientles idiots, je restais seule dans mon coin, je ne parvenais pas à participer à leurs bêtises. Quelque part, j'ai l'impression que ce n'est tout simplement pas moi. D'un autre côté, je me demande si ce n'est pas ma peur qui m'empêche de faire l'idiote avec les autres. Comme si c'était bien moi, là, quelque part au fond de moi mais qu'il fallait ouvrir une porte pour y parvenir, une porte dont je ne possède pas la clé.
Bref. J'ai cherché des titres, j'en ai trouvé quelques-uns, ça m'a fait du bien. "Lyphaé, prisonnière de sa différence"; "La grincheuse de service"... Mais je ne suis pas sûre que ces titres reflètent ce que je ressens.
[quote=Lyphaé]
Je me sens anormale, à part, différente. Ça remonte à mon adolescence où les autres aimaient sortir, danser et boire tandis que je détestais ça.
Peur d'être rejetée, peur de ne pas être aimée, peur de ne pas être intéressante, peur de n'avoir rien à dire.
Bref. J'ai cherché des titres, j'en ai trouvé quelques-uns, ça m'a fait du bien. "Lyphaé, prisonnière de sa différence"; "La grincheuse de service"... Mais je ne suis pas sûre que ces titres reflètent ce que je ressens.
[/quote]
dans tes titres, tu te vois de l'extérieur, en fait....
tu pourrais carrément dire, pour illustrer ton ressenti à toi, de l'intérieur, celui qui te fait vraiment mal :
"l'anormale" "la différente" "la pas-spontanée" "la pas-intéressante" "la sans-conversation"
je te rejoins sur ce point, car ce sont des choses que je ressens, pour ma part, cela est définitivment "l'inadaptée sociale" ce qui est très exagéré mais qui correspond à un ressenti que je me trimballe depuis mes 9 ans
Quand je suis en colère, j'ai envie de tout bouffer ! Et en même temps je pense que c'est un sentiment qui nous permet de se protéger si il n'ai pas retourné contre soi même. Je crois qu'il faut s'en servir comme une force qui peut être constructive plutôt que de la subir, de ne pas l'exprimer... l'important c'est de trouver un moyen de ne pas la garder pour (sur) soi, non ?...
sylvie, ce qy'il faudrait peut être, je dis bien peut être, essayer de trouver c est l' origine de cette colère qu est en toi...
je connais des gens en colre, let ils ont tous vécu un truc assez grave qui fut le point de départ, et qui est soit refoulé soit nié....
la colère peut être aussi une émotion qui sert à masquer une grande tristesse... plutôt que de pleurer, car pleurer ça ouvrirait les vannes, il vaut mieux piquer une colère qui défoule, ou pas
Coucou Izabelle
[quote]la colère, aussi, cache souvent autre chose
par exemple la colère contre toi peut cacher la peur de ne pas y arriver
la colère contre tes supérieurs peut cacher le sentiment d'être prise pour une idiote, ou un instrument
pour moi, quand la colère est forte, j'ai toujours derrière un sentiment d'insuffisance qui me mine et qui entretient ma colère[/quote]
Je ne sais pas. Chez moi, c'est comme si au contraire, la colère était le sentiment de socle, et que le reste, peur, découragement, anxiété, tristesse... soient les fleurs qui se nourrissent du terreau de la colère.
En tout cas, c'est le sentiment dominant, et qui a le plus tendance à se nourrir de lui-même.
Tandis que je n'ai pas peur de ma peur, ou peur de ma tristesse, j'ai peur de ma colère.
Et surtout, la colère pour une chef, pour une collègue réveille la colère de mon adolescence, la colère contre un ex, la colère contre mes parents, bref, la colère est une boule de neige qui roule en avalanche et se grossit de toute la neige qui peut la nourrir au passage.
Et c'est très très violent.
Ceci dit, c'est bien la première fois de ma vie que je réalise et parle de cela. Merci.
Là, je sors de deux jours de colère et de tensions au travail, et je suis juste vidée, épuisée et triste. Mais au moins, je ne suis plus en colère.
Tout d'abord merci Izabelle pour ta réponse qui m'a fait beaucoup de bien ! j'aime beaucoup le titre, et je n'ai pas de mal à visualiser l'affiche... Bon après, "Overbookeud" parce que je le cherche un peu... Mais ça ça fait partie des choses qu'il faudra que j'éclaircisse avec moi même ! Et je retiens ce que tu dis sur la gestion des émotions, ça m'évitera peut être quelques "Hulkisations" face au comportement de mes enfants.... J'ai déjà mis en pratique ce matin... C'était pas inutile vue le début de journée d'enfer....
Je réagis sur la colère par rapport aux parents. En complément de ce qui a été dit, je voudrais partager mon ressenti que parfois, ma vision de ma relation avec mes parents est faussée. Il peut m'arriver d'être en colère contre eux parce qu'ils me donnent l'impression que je ne fais jamais assez bien, qu'ils me stressent avec leurs multiples recommandations, qu'ils me jugent, moi, ma façon d'éduquer mes enfants.... Alors sûrement il y a une part de "vrai" la dedans. Mais je pense aussi que parfois j"interprète leurs réactions, je surréagis... Des fois j'en rajoute une couche. Je prends mal que ma mère se mêle de comment ma fille est habillée (c'est toujours trop chaudement ou pas assez) Je le prends comme une remise en cause de ma capacité à être une bonne mère. Mais ça c'est mon interprétation. Ce n'était pas forcément son intention. J'essaie de faire ce distingo. Mais c'est pas facile.
Après, je ne sais pas quel est le ressenti qui se cache effectivement derrière cette grande colère, et quelle est sa véritable origine.
Je pense aussi que la colère vis à vis des parents est liée aussi à la difficulté d'arriver à établir un véritable dialogue d'Adulte à Adulte, alors qu'on est figé dans une relation Parents Enfant (au sens analyse transactionnelle si certains sont familier du concept), et que si nous on est preneur de passer à un mode adulte adulte, ce n'est pas forcément entendu (voire refusé car source d'angoisse) par les parents.
J'aime bien l'idée de se défouler sur la page blanche. Après, l'idéal serait d'arriver à l'exprimer sur un mode assertif plutôt qu'agressif... (sorry pour le jargon) mais ce n'est pas toujours évident.
Pour la satiété, je comprends le ressenti, moi aussi j'ai eu l'impression de me mettre un peu en restriction. ça me faisait comme un "stress", alors c'est celle là la dernière bouchée? la suivante? bref, finalement, un ressenti pas toujours confortable en fin de repas. Et avec un kilo de moins sur la balance à la clé... qui a renforcé mon impression de m^être un peu privée (mettez moi des baffes !) je pense que ça a contribué aussi un peu à mes EME. Je pense que progresser sur la dégustation va m'aider à arriver à une satiété plus nette et moins "inconfortable"