Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Répondre
Lyphaé, merci pour ce post qui met des mots sur ce que nous ressentons et avons parfois du mal exprimer
Izabelle, je voulais te dire qu'après la lecture du livre de Russ Harris, je ne me voyais pas du tout appliquer la méthode du titre de film, que je trouvais même saugrenue et de te lire, si souvent, ouverte à la chose, je me suis surprise l'autre soir à titré mon sentiment!
Et oh! surprise, ce sentiment désagréable a esquissé un sourire sur mes lèvres et j'ai pu passer à autre chose ; j'ai aussitôt eu une pensée pour toi car je pense que ce sont tes encouragements à le faire ou le fait de lire que tu le pratiquais qui m'y ont amenée
De plus, comme c'est venu spontané, je suppose que je vais prendre le pli, alors, merci Izabelle
Teresa
Pomcannelle, tout à fait! en tous cas tu es en bonne voie....
Teresa je suis ravie, je t'ai contaminée! l'essayer, c'est l'adopter
réponse à Isabelle : je suis un peu perdue ; hier à 20 h je n'avais rien mangé de la journée en attendant la faim qui ne venait pas : que faut il faire dans ce cas ? vous avez comme moi entendu "si on ne mange pas à heures régulières le corps ensuite va sauter sur tout ce qui se présentera en vue d'une prochaine famine...."
j'ai du mal à ressentir la faim qu'en pensez vous ?
[quote=majoma]
réponse à Isabelle : je suis un peu perdue ; hier à 20 h je n'avais rien mangé de la journée en attendant la faim qui ne venait pas : que faut il faire dans ce cas ? vous avez comme moi entendu "si on ne mange pas à heures régulières le corps ensuite va sauter sur tout ce qui se présentera en vue d'une prochaine famine...."
j'ai du mal à ressentir la faim qu'en pensez vous ?
[/quote]
bonjour majoma
il s'agit d'une idée fausse, en fait, je sais on nous l'a seriné....
c'est vrai en fait si l'on se prive..... si on ne mange pas alors qu'on a faim
mais si on n'a pas faim, alors le corps n'a juste pas besoin d'énergie
en lisant les tchats des docteurs, certaines personnes évoquaient en effet le fait de n'avoir pas faim après une journée entière, j'ai quand même lu les doc répondre que dans ce cas, un diner très léger le soir n'est pas une mauvaise idée tout de même... ou un fruit par exemple...
je ne sais plus pourquoi, peut-être pour ne pas se mettre en "jeune" (pendant lequel on n'a plus faim)
au début les signaux de faim sont difficiles à détecter, alors pourquoi pas une toute légère collation le soir si on n'a rien mangé de la journée?
mais pas d'inquiétude : en suivant sa faim, on suit les besoins de son corps, il sait mieux que notre tête ce dont il a besoin
Hier après-midi, que des contrariétés au boulot, petites, moyennes et grosses... toute une variété.
Beaucoup de colère en moi, alors EME, depuis 2 jours, hyperphagie le soir.
Ainsi au réveil, j'ajoute de la colère contre moi à la colère contre les chefs. Du coup, colère contre la méthode aussi "Pffffffffff, je passe mon temps à m'interdire de manger, et "ils" appellent ça Maigrir sans régime, quelle hypocrisie !" J
On dirait que la colère se nourrit d'elle-même chez moi. Je suis une boule de colère, que seule des masses de nourriture étouffe.
Je suis un petit enfant de 4 ans qui peste, tape du pied, tape de ses petits poings sur les cuisses de maman, et crie et pleure.
[quote=Sylvie75]
"Pffffffffff, je passe mon temps à m'interdire de manger, et "ils" appellent ça Maigrir sans régime, quelle hypocrisie !" J
[/quote]
ben oui Sylvie, mais pourquoi tu t'interdis de manger?
parce que tu n'as pas faim j'imagine
pas assez faim pour étouffer toute cette colère qui te ronge de l'intérieur
est-ce que tu as déjà passé l'étape dite des "fins de journée"?
parce que tout ceci, les contrariétés, les colères au boulot,semble s'accumuler, s'ammonceler, et le soir ça explose ou plutôt ça implose
je ne vois que les pauses en cours de journée pour t'aider à ce point de vue là
la colère, aussi, cache souvent autre chose
par exemple la colère contre toi peut cacher la peur de ne pas y arriver
la colère contre tes supérieurs peut cacher le sentiment d'être prise pour une idiote, ou un instrument
pour moi, quand la colère est forte, j'ai toujours derrière un sentiment d'insuffisance qui me mine et qui entretient ma colère
biz
Il paraît que ce post (à l'origine sur mon blog) aurait sa place sur le forum, alors "j'obéis" et je le copie :-)
Je ne pensais pas être victime de fusion avec mes pensées. Je repère plus ou moins bien mes pensées et je ne pense pas que les pensées du style « Je suis nulle » me posent encore problème. D’ailleurs, je n’en ai plus ou pas suffisamment souvent pour que ça me marque. Je pensais que seule la gestion des émotions douloureuses me posait encore problème.
Et je réalise que non. Déjà, les émotions, je suis devenue tout à fait capable de les identifier et je les ressens aujourd’hui très clairement. Mieux : je parviens en général à les tolérer. Je me faisais la réflexion hier que je comprenais enfin les paroles du Dr A quand il expliquait que porter son attention sur ses émotions permettait de réaliser qu’elles étaient tout à fait supportables. Qu’elles nous faisaient très peur mais que quand on se penchait dessus, on réalisait qu’on était tout à fait capable de les vivre. Il y a un an, ce n’était pas le cas pour moi. Mes émotions étaient trop douloureuses, elles m’étaient intolérables, insupportables. Elles me faisaient bien trop mal. Aujourd’hui, ça a bien changé : je les identifie, je les ressens et je les vis. Et je comprends ce qu’avait voulu dire le Dr A : elles sont parfois douloureuses, parfois désagréables mais elles sont supportables.
Je parlais des pensées, donc. Autant je repère et je gère facilement les pensées claires qui m’apparaissent sous forme de dialogue dans ma tête, autant je découvre actuellement une autre catégorie de pensées. Des pensées qui ne prennent pas la forme de phrases ou d’autocommentaires mais qui sont bien plus diffuses. Celles-là, elles, me posent problème. Parce que je les repère très difficilement. Il s’agit plus d’images ou d’idées. Des pensées vagues et diffuses qui prennent toute la place dans ma tête mais pas sous la forme de phrases. Plutôt comme une chape qui m’enveloppe et qui me happe sans que j’en sois consciente. Comme s’il s’agissait d’une deuxième catégorie de pensées plus difficile à appréhender et à saisir mais qui influence sur l’ambiance générale de mes émotions et de mon esprit.
Hier matin, par exemple. Je pensais au fait que je voulais aller au sport régulièrement sans parvenir à concrétiser cet objectif. Je renonce systématiquement. Et là, j’ai réalisé cette pensée diffuse qui flottait dans ma tête, plus une ambiance qu’une pensée sous forme de mots : « De toute manière, je n’y arriverai pas. Je n’irai pas, je me connais. Ça ne vaut même plus la peine d’encore y penser ou même d’essayer, je sais très bien que je n’irai pas et que je m’en voudrai par après. Je n’atteins jamais mes objectifs, dès qu’un effort se présente c’est foutu. »
Waw ! Révélation ! Réaliser ça a provoqué une vague de soulagement chez moi. Du coup, je me suis attardée sur cette pensée. J’ai cherché un titre de film, exercice difficile pour moi, j’y parviens toujours difficilement. J’ai quand même trouvé un titre : « Lyphaé, la sportive ratée » avec sous-titre « Elle ne va pas au sport parce qu’elle a peur de ne pas arriver à y aller ». Le sous-titre m’a fait bien rire : quelle contradiction !
Et là, j’ai réalisé ce qui se cachait derrière tout ça : la peur de l’échec. J’ai peur de ne pas y arriver, j’ai trop souvent échoué dans ce domaine (me tenir à faire du sport), j’ai tellement souffert de ces échecs que je préfère éviter. Ne pas commencer pour ne pas échouer. Ne pas commencer pour éviter d’avoir à me regarder dans la glace et constater un nouvel échec. Un énième nouvel échec.
Peur de l’échec et pensées diffuses qui y sont liées. Waw ! On apprend tous les jours. J’ai l’impression d’avoir fait un bond de géant, après l’épisode de la « Multi-béquillée », de la « Non-autonome » qui me rongeait ces dernières semaines (merci Izabelle pour les titres, j’adore !), voici l’épisode de « La trouillarde notoire – Elle renonce à ses rêves par peur de ne pas les atteindre ». Un nouveau pas en avant. (Ceci dit, si vous avez des idées d’autres titres de films je suis preneuse parce que je ne suis pas très douée pour en trouver.)
merci Lyphaé
la trouillarde notoire me plait bien . Après ce que j'ai écrit hier je crois que ça s'applique bien aussi à moi. Je suis encore novice dans LC aussi je suis loin de pouvoir regarder , laisser venir.
Avoir peur de toutes façons même si j'essaye de la tenir à distance elle est toujours là et monte une angoisse . Je dis bien que je suis nulle mais c'est vrai je sais bien que ce n'est pas vraiment ce que je pense mais oui dans certains domaines. Le sport aussi entre autres. Pour l'instant avec LC j'arrive à peu près à faire ce que propose le coach sportif , je n'ai pas à sortir ( saurf pour la marche mais c'est le seul exercice que j'aime) et puis ça ne dure pas longtemps, je ne me mets pas sous le regard d'autres ou en compétition , .
" La peur insiduieuse qui s'accroche. On peut toujours me nier mais je suis bien là"
Lyphaé
Que je suis heureuse de lire ce que tu as écrit! Je ne ressens aucune pensées claires et négative de moi-même car se travail-là je l'ai déjà accompli, en lisant des livres, en consultant une thérapeute et en faisant mon introspection.
Le fait de lire ta description sur les pensées confuses difficillement identifiables m'a fait réaliser que c'est exactement ce que je ressens lorsque j'ai une EME qui se pointe. Je trouve qu'il est d'autant plus difficile d'y faire face sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui coince. Je tente même de me convaincre que j'ai faim, j'analyse le moindre petit signe qui me permettrait de manger un truc :)
Tout en sachant que je me mens à moi-même. Parfois je succombe et j'attends que la faim revienne ensuite (sauf si j'ai des "contraintes" sociales, le délai est encore un peu repoussé), à présent je commence à parvenir à me calmer, à me rassurer, et à repousser le moment de manger, voir à attendre la faim. C'est un long travail, car d'autres "problèmes" viennent s'y mêler, comme la peur d'avoir faim à un moment où je ne pourrai pas manger etc.
Les choses bougent petit à petit, il faut de la patience et il faut aussi se faire confiance, apprendre à se mettre dans une situation d'insécurité et voir ce qui se passe.
merci Sylvie, y'a du boulot avec la colère, alors....
est-ce que la colère est quelque chose qui était réprimée dans ton éducation?
est-ce que la colère a pu te faire perdre des amis, créer des incidences?
en gros, pourquoi la colère te fait-elle peur aujourd'hui?
as-tu vu des personnes passer à l'acte sous le coup de la colère et cela t'at-il marqué?
qu'est-ce qui a ainsi engrammé dans ton cerveau que la colère était dangereuse, au point de vouloir l'éviter (et ça elle n'aime pas, c'est sûr, la colère est une personne bruyante qui aime revendiquer sa place!)
biz