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L’alimentation émotionnelle
Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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EME, ou quelque chose de ce genre, je ne sais comment qualifier l'envie de Magnums en faisant mes courses en début d'après-midi - allez, disons qu'il y avait au supermarché une dame super gentille et super persuasive qui faisait des promotions. Donc j'ai acheté la plus petite boite, une boite de 3.
La RPC, pour l'instant, avec moi ça ne marche pas, je n'y arrive pas, comme en ce moment je suis une boule de nerfs je laisse tomber, j'y reviendrai plus tard quand j'y serai prête.
Et en rentrant des courses, j'avais l'impression d'être dans le film "Les anges gardien", un diable noir du côté gauche me disait "allez, mange, tu vas voir comme c'est bon, et de toutes façons ces Magnums vont aller directement sur ton ventre, alors autant qu'ils y aillent en une seule fois" et côté droit, l'ange blanc "mais non, résiste, tu n'as pas faim, tu as juste envie de compenser parce qu'à cause de la Pleine Lune tu n'as dormi que 3 h cette nuit et que tu es crevée, va donc plutôt faire une sieste".
Bon...
j'ai mangé les 3 Magnums... que j'ai dégustés en Pleine conscience, lentement, bouchée après bouchée, avec un bonheur suprême mélangé de culpabilité.
Je suis allée relire l'outil "que faire quand on craque" du Docteur Apfeldorfer, que j'ai mis en favori, car depuis l'engloutissement à 14 h 30 de ces 3 Magnums je me sens un peu lourde et je n'ai plus faim, donc j'ai sauté le dîner. Faut bien que j'aie au moins cet avantage en vivant seule, non ? Pas d'obligation de cuisine à faire
Alors qu'avant LC, j'aurais quand même dîné, sans faim, en me disant que je n'avais pas eu ma totale ration de légumes, de fruits et de protéïnes de la journée. Que c'est agréable pour moi de laisser tomber tous des diktats qui m'empoisonnaient la vie
kaylee,
je suis comme toi, j'ai l'avantage d'être souvent seule le soir, ou avec mon fils qui mange un repas spécial pour lui, donc je peux "compenser" un excès suite à un EME en attendant que la faim revienne ... et avec des trucs hyper caloriques ( hou le mot tabou !! ) cela peux prendre du temps.
c'est pareil pour moi, je me rends compte que 'avant" LC je dinais parce que c'etait l'heure de diner, et que à l'heure de diner on passe à table, et on doit faire un repas entrée plat dessert , même si l'estomac est déjà bouré et la faim absente.... bon en vérité, j'ai encore du mal à attendre la faim après un EME mais petit à petit je vais y venir ... et au lieu de 3 magnum un seul suffira bientôt ? et pourquon pas aller chez le meilleur glacier du coin et acheter une ou deux boules d'un délicieux sorbet aux fruits plutot qu'une glace que bientôt nous ( toi et moi pareil ) allons trouver bien médiocre ... un bon sorbet une boule chez Bertillon plutôt que une boite entière de Magnum industriels : c'est çà aussi LC : réapprendre à manger des bonnes choses, gouteuses ...
eh voilà, beau milieu de la nuit, une EME qui apparait... classique, mais ce soir, j'ai plus de mal à la gérer.. c'est comme si tout mon esprit était focalisé sur mon estomac... angoisse du soir, te voilà. pas facile... pas facile de se mettre à la rpc si tard, en tout cas moins facile que la tablette de chocolat... à laquelle je résiste néanmoins.
voilà. je sens mon emotion qui est bien désagréable sans parvenir à l'observer, mais au moins... comment dirais je, je la vis de façon authentique, sans enrobage sucré...
blague à part, c'est vachement dur... lol
bravo Nadia
c'est ça qui est important : accepter de se confronter au ressenti difficile
un petit peu, beaucoup, peu importe
à partir du moment où on lui a laissé une place, on est en train de déconstruire le "réflexe" EME
pour ma part, quand j'ai des phases d'EME, si je ne fais rien, ça dure bien une petite semaine
mais si je fais l'EME-Zen à chaque fois, et sans chercher à controler ce que je mange, mais juste faire systématiquement une place petite ou grande à l'émotion difficile, même si je ne l'identifie pas vraiment
eh bien très vite les EME arrêtent de se mettre en route.....
ceci dit, ça ne veut pas dire que c'est facile, car oui c'est vraiment plus facile de s'enfiler des bonbons comme je le fais en ce moemnt tous les soirs..... ;-)
et les ressentis en dessous peuvent être vraiment assez "costaud"
finalement je suis en train de me rendre compte que j'ai un ressenti de "nullité" même si ce n'es tpa sle terme exact, mais y'a plein de choses en moi dont j'ai honte et avec lesquelles je vis
mais je 'sens" que je vais devoir orienter mieux ma vie vers mes valeurs
donc le fait de faire de la place à ce ressenti, en plus de me faire sortir des EME, cela me permet aussi d'orienter ma vie en fonction de mes désirs plus profonds je pense
y'a vraiment que des avantages à laisser vivre ses émotions
récemment je fais vraiment l'expérience que ce sont des guides plutôt que des truc à calmer absolument, à enfouir
izabelle,
Sur un autre sujet du forum (les inconforts du moment, je pense), je te répondais justement en évoquant les valeurs qui peuvent évoluer.
C'est marrant (ou pas !), quand j'étais lycéenne, la forme physique était une valeur primordiale pour moi et je ne compte plus les heures passées à faire le tour du stade d'athlétisme, à courir... et à manger tout bien équilibré comme il faut. Aujourd'hui, maintenir ma forme physique reste important. Mais je sens que cette valeur est passée au second niveau. Si je vais marcher seulement une fois par semaine, je ne me sentirai pas mal ; j'aurai fait ce que j'aurai pu en prenant plaisir à le faire.
Par contre, mon besoin d'affirmation est de plus en plus grand. Et je ne suis pas bien quand je n'arrive pas à défendre ma position, gentiment mais fermement... Je finis par ressentir de la honte, parfois...
Bref, tout ça pour dire que la clé de tes réflexions est peut-être, en effet, de ce côté-là...
Au plaisir de te lire
oui dans mon cas disons que ce qui m'éloigne de certaines valeurs c'est cette impression d'impossiblité - incompétence qui me fait tellement souffrir que je fais marche arrière
par exemple dès que j'essaie de faire du sport, je me blesse, c'est systématique
au moment où j'ai voulu faire de la danse irlandaise, que je pratique toute seule dans mon salon (plus maintenant pour la raison évoquée plus loin) dans un cours, chose qui me convient à mille pour cent pour mes valeurs, eh bien je me suis bousillée le dos
pareil pour l'amitié, à chaque fois que je veux me faire des amis (bon à part toi, ma chère amie), je vais droit dans le mur, je ne sais pas quoi dire aux gens, ou les trouver, je n'ose pas les inviter, bref, socialement totalement nulle....
aussi parce que c'est si important pour moi que j'ai peur de souffrir
et parfois je me force, souvent même, et souvent je suis déçue, la dernière fois je me suis presque enfuie en courant mais je n'en pouvais plus
mais bon, mes valeurs toquent à la porte je pense, celles qui souffrent je veux dire
parce que les autres, je les vis déjà, bien sûr
et je crois que mon sentiment de "nul" est là pour me dire "il est temps"
[quote=izabelle]
oui dans mon cas disons que ce qui m'éloigne de certaines valeurs c'est cette impression d'impossiblité - incompétence qui me fait tellement souffrir que je fais marche arrière
par exemple dès que j'essaie de faire du sport, je me blesse, c'est systématique
au moment où j'ai voulu faire de la danse irlandaise, que je pratique toute seule dans mon salon (plus maintenant pour la raison évoquée plus loin) dans un cours, chose qui me convient à mille pour cent pour mes valeurs, eh bien je me suis bousillée le dos
pareil pour l'amitié, à chaque fois que je veux me faire des amis (bon à part toi, ma chère amie), je vais droit dans le mur, je ne sais pas quoi dire aux gens, ou les trouver, je n'ose pas les inviter, bref, socialement totalement nulle....
aussi parce que c'est si important pour moi que j'ai peur de souffrir
et parfois je me force, souvent même, et souvent je suis déçue, la dernière fois je me suis presque enfuie en courant mais je n'en pouvais plus
mais bon, mes valeurs toquent à la porte je pense, celles qui souffrent je veux dire
parce que les autres, je les vis déjà, bien sûr
et je crois que mon sentiment de "nul" est là pour me dire "il est temps"
[/quote]
izabelle,
Alors c'est un peu la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas "faire le poids" ?...
Au plaisir de te lire