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Bonjour capuccino,
En fait, ce n'est pas la 1ère que je fais cette expérience : dès que je perds un peu de poids, mon appétit augmente. Je l'associe, peut-être à tort, au fait que j'ai moins de réserves desquelles tirer (?). Enfin, tout est relatif: j'en ai moins , mais encore beaucoup !
Non, je ne sortais pas d'un régime en commençant LC, même si, comme beaucoup ici, j'étais une pro des régimes tous azimuts. Et je n'ai pas non plus drastiquement diminué mes rations, je mange bien, je ne suis pas du tout en mode régime. Mais je fais moins souvent d'excès de quantité pendant les repas.
mais il est vrai que, avant de commencer LC, j'étais une grande adepte du gnignotage, capable d'avaler des petits quelque chose, hors repas, très fréquemment. Rarement en grandes quantités, mais vraiment très souvent. C'est donc vrai, sans doute, qu'au bout du compte ce que j'ingurgite dans la journée a bien diminué. Mais c'est le cas depuis le début de LC, alors que je sens mon appétit augmenter depuis moins longtemps. Oui, c'est vraiment de la faim.
Je ne me mets pas en danger, ne t'inquiète pas, aucun risque pour moi de devenir anorexique !
Merci pour tes précisions Elda. Loin de moi l'idée de penser à une anorexie. Non je réfléchissais à tout ce qui pourrait être reponsable d'une augmentation de ta faim.
Cela peut également être provisoire. Ce qui est important, c'est de continuer sereinement ton parcours.
Capuccino
ce que tu dis est si vrai l'autre jour j'ai pris le temps de déguster du chocolat au lait que j'adore et dans lequel je plonge bien facilement et bien en mangeant avec attention je me suis aperçu qu'il était trop sucré, trop pâteux et finalement pas si bon que ça , par contre ma réaction à été bizarre j'ai été vraiment frustrée et je me suis dis :" mais alors, c'est quoi qui va remplacer ? " depuis j'en ai repris mais sachant que ce n'était pas pour le plaisir du chocolat mais par EME
c'est déjà une avancée que d'en prendre conscience , enfin je crois
Eleo, pour pouvoir se réconforter avec un aliment, il faut que ce soit le BON aliment : c'est à dire celui qu'on aime et qui est aussi bon à penser qu'à manger. Le droit à l'erreur, ça existe. Si ce qu'on croyait aimer, n'est plus aussi bon que que ce qu'on en attendait, et bien il faut affiner ses recherches.
Acheter une autre marque, un autre parfum, déguster et recommencer si ce n'est pas le bon.
1 semaine sans LC et ... 75 messages non lus ! Quelle activité, par ici :) !
Pas eu le temps de venir cette semaine, c'était hyper chargé, nous recevions un groupe de profs étrangers à l'école pour un projet européen. Du coup, il fallait s'en occuper de 8h à 23h non stop, y compris aller manger avec eux au restaurant 2x/jour. Du coup, j'ai mangé la plupart du temps sans faim ou en dépassant ma satiété. Je n'ose pas me peser, je vais attendre le week-end prochain après une semaine "normale".
Là, c'est reparti pour la suite du programme, ou plutôt l'approfondissement de l'étape sur les EME. Je pense remplir un nouveau carnet cette semaine pour bien recommencer après cette semaine de "débauche". Je commencerai le body scan la semaine d'après, je suis en congé, ça me laissera le temps de bien faire cela.
Une question qui me taraude un peu depuis que j'ai commencé LC ... Je crois que j'ai un peu peur d'écouter mes sensations alimentaires parce que j'ai l'impression que, si je les respectais, je ne mangerais presque rien de la journée. Je fais 1m50, j'ai donc logiquement des besoins (beaucoup) moins importants que d'autres plus grand(e)s que moi. Ça me fait un peu peur parce que j'adore manger, goûter, aller au resto, cuisiner, partager des repas conviviaux, ... J'ai peur de ne plus pouvoir profiter de ces moments-là en écoutant mes sensations. Je pense que ça pourrait mettre un frein à mon avancement dans le programme, si j'ai sans arrêt cette arrière-pensée, même si je sais maintenant que je ne profite jamais autant d'un repas que quand j'ai (la vraie) faim avant.
Avez-vous déjà eu des craintes similaires ?
[quote=Juliet]
Une question qui me taraude un peu depuis que j'ai commencé LC ... Je crois que j'ai un peu peur d'écouter mes sensations alimentaires parce que j'ai l'impression que, si je les respectais, je ne mangerais presque rien de la journée. Je fais 1m50, j'ai donc logiquement des besoins (beaucoup) moins importants que d'autres plus grand(e)s que moi. Ça me fait un peu peur parce que j'adore manger, goûter, aller au resto, cuisiner, partager des repas conviviaux, ... J'ai peur de ne plus pouvoir profiter de ces moments-là en écoutant mes sensations. Je pense que ça pourrait mettre un frein à mon avancement dans le programme, si j'ai sans arrêt cette arrière-pensée, même si je sais maintenant que je ne profite jamais autant d'un repas que quand j'ai (la vraie) faim avant.
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on peut être un petit mangeur et trouver un plaisir fou dans sa nourriture
j'ai une amie qui est comme ça, elle a plaisir à aller au restau, simplement elle ne va pas finir si la portion est gigantesque, elle ne pourra jamais prendre un menu entier (du reste moi non plus la plupart du temps...)
mais cela ne l'empeche pas de profiter, d'avoir de la convivialité
parfois elle dépasse son appétit eh bien le lendemain naturellement elle mange beaucoup moins et voilà....
c'est une mangeuse régulée depuis toujours avec un petit appétit (elle n'est pas très grande non plus)
une clé importante c'est la dégustation
tu peux prendre autant de plaisir avec deux fois moins de nourriture pour peu que tu dégustes
Merci à Izabelle, Capuccino et Elda pour leurs réponses qui me rassurent un peu :)
Il faut que je me fasse à l'idée que les portions servies au restaurant sont bien trop grandes pour moi et que si je veux respecter mes sensations alimentaires, je devrai en laisser dans mon assiette.
Ça va être dur, mais on va y aller petit à petit !
[quote=Juliet]
Il faut que je me fasse à l'idée que les portions servies au restaurant sont bien trop grandes pour moi et que si je veux respecter mes sensations alimentaires, je devrai en laisser dans mon assiette.
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l'idée commence peu à peu à se répandre de pouvoir emporter ses restes au resto, avec des starts-ups qui commercialisent des solutions pour les restaurateurs
mon homme ne les as pas attendu.... il a horreur du gachis, alors il emporte tout reste dans une serviette.... ensuite ça embaume dans mon sac !!! 
Bonjour Juliet,
L'étape sur la dégustation t'apportera l'aide dont tu as besoin. En effet, croire que le plaisir alimentaire est un lien avec la quantité mangée est une erreur. le plaisir diminue avec la faim. Très souvent quand on ne prend pas le temps de déguster ce qu'on mange, on croit qu'on a encore du palsir alors qu'il a cessé depuis déjà un moment.
Le Dr A. avait écrit dans un chat que le gourmand est celui qui prend est extrêmement attentif à son plasir lorsqu'il mange car il sait que cela ne va durer.
Quelquefois, on croit aimer un aliment mais ce qu'on aime, mais ce n'en est que le souvenir qu'on aime et si on le déguste avec l'attention qui convient, on ne le trouve pas si bon que ça.
ça m'est arrivée avec du café pris au travail par tonneaux entiers. Lorsque je l'ai dégusté je l'ai trouvé odieux...Depuis, je suis devenue très difficlie et je ne bois presque plus de café. Aujourd'hui tu réagis peut-être avec les pensées, le vécu de quelqu'un qui a été restreinte, qui a dû se priver à cause de son poids...Manger selon ses besoins, en écoutant globalement ses sensations alimentaires permet de satisfaire ses besoins, ni plus, ni moins. Tu pourras encore cuisisner, aller au restau, découvrir de nouvelles saveurs en mangeant ce dont tu as besoin, tu y prendras du plaisir en fonction de ce qui te convient. On ne fait pas de provision de plaisir, il faut savoir le saisir au moment où il se présente. A nous de renouveller ces épisodes aussi souvent qu'on le souhaite.
Bonjour Elda,
A la lecture de ton message, il me vient quelques questions.
Tu dis que depuis le début du programme, ton appétit est augmenté. Je m'interroge sur la cause de cet augmentation d'appétit.
Je vais me permettre d'écrire les hypothèses qui me viennent à l'esprit :
- Sortais-tu d'un régime restrictif quand tu as commencé LC ? Mangeais-tu selon un plan détaillé qui était surement en-dessous de tes besoins ? Si c'est le cas, manger selon sa faim équivaut à manger peut-être plus et de manière linéaire (pas de période de restriction qui alterne avec des périodes de craquages qui sur le long terme aboutit généralment à trop manger par rapport à ses vrais besoins énergétiques.
- Aurais-tu par hasard, par souci de bien faire, diminué les quantités de tes plats de manière un peu trop généreuse ? Tu manges moins, mais globalement tes besoins sont les mêmes, donc ton organisme te réclame à manger plus souvent. Puisque tu sais maintenant bien reconnaître ta faim, tu y réponds. La régulation énergétique se fait sans qu'on s'en soucie, et atteindre ton poids d'équilibre se fera au fur et à mesure du temps quand tu auras travaillé tous les aspects du programme et notamment celui sur la gestion des émotions.
- Es-tu bien sur que ces envies de manger sont bien en lien avec la faim ? Il n'y a pas d'erreur possible ?
Ceci étant, tu sembles super bien partie dans le programme. Souviens-toi qu'en aucun cas les exercices ne doivent te mettre en danger.