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Répondre
oh ! c'est trop drôle , j'ai écris "je n'ai pas 18 ans ..j'aurai du mettre " et je n'ai plus 18 ans" ." ça voulait dire que j'en suis loin! il qu'ils sont bien loin de moi mes 18 ans je suis une vieille ... mais c'est vrai qu'à 18 ans j'étais mal dans mon corps et à 25 et à 50 aussi et aujourd'hui je suis aussi mal !
grosse à 73 kilos et maigre à 45 je suis toujours aussi mal ! manger, pas manger, gourmandise , restrictions régime puis relâchement , ça va jamais
et c'est pourquoi je suis ici je me rend compte que ce vide intérieur est là et qu'il me bouffe , bizarre... un vide qui bouffe ? mais c'est ce que je ressens et c'est de ça que je veux guérir ici
comprendre , savoir reconnaître et en finir , je viens d'aller farfouiller sur google "vide intérieur et vu des bouquins d'un psy canadien mais bonjour le prix sur amazon plus de 70 euros ... on va attendre et trouver ici et en moi la solution , ça doit bien être possible ?
il faudrait que j'arrête de m'en vouloir de tout ! en écrivant ça ... c'est terrible , parce que des mots entendus enfant me sautent à nouveau à la figure! quand ma mère, à qui je n'en veut pas elle a été si éprouvée elle aussi , mais quand elle me disait que tout à commencé à aller mal quand je suis née .. là je pleure, c'est malin !alors sûrement il doit y avoir de vieux schémas qui restent inscrits ! il faut bien que je gère cette affaire là aussi et que j'arrête de penser que tout va mal dans ce monde parce que je suis une mauvaise fille ! stupide !
justement le bouquin de ce psy traitait de ce sujet , nos croyances font notre vie alors j'arrête de croire ces paroles et je vis ... ouf quelle aventure avec vous
merci de me supporter
bonne nuit à vous tous et toutes
merci Eléo c'est vrai que c'est tout un travail que de lacher toutes les pensées et croyances pour vivre vraiment, dans le moment présent
et ça enrichit terriblement notre vie
Bienvenue aux nouveaux!!! et bon week-end!
Bonjour tout le monde,
cela fait longtemps que je n'ai pas pu écrire - trop de chose à faire :-( Alors un petit résumé de mes deux dernières semaines. En testant ma faim je me suis aperçue que je n'avais pas peur d'avoir faim mais plutôt la peur de ne pas en avoir et de ne pas pouvoir manger de la journée. J'avoue c'est un peu tordu. Mais j'ai pris mon courage à deux mains et la faim est arrivée. J'étais soulagée.
Au milieu de la semaine dernière j'ai eu une belle surprise le matin en m'habillant. J'ai pu fermé la ceinture de mon pantalon un trou plus loin sans soucis - et la garder toute la journée comme ça sans que ça me serre de trop. :-)
Par contre en vous lisant j'ai parfois le sentiment que je n'ai pas trop ma place ici. Je n'ai pas énormement poids à perdre, des EME j'en ai de temps en temps mais j'arrive de mieux en mieux à les maitriser, remplir les carnets ne me pose pas trop de problème....
[quote=katb]
Par contre en vous lisant j'ai parfois le sentiment que je n'ai pas trop ma place ici. Je n'ai pas énormement poids à perdre, des EME j'en ai de temps en temps mais j'arrive de mieux en mieux à les maitriser, remplir les carnets ne me pose pas trop de problème....
[/quote]
eh bien tant mieux !!!!!
bien sûr tu as toute ta place
parfois ce ré-apprentissage peut se faire assez vite car il n'y a pas trop d'obstacles
eh bien tant mieux, ça sera plus rapide, c'est une bonne nouvelle
ça fait aussi du bien que ceux pour qui c'st plus facile - plus rapide viennent poster, car cela encourage tout le monde
je suis contente que ta faim soit arrivée!!!! et je comprends parfaitmeent la peur de ne pas avoir faim !!!
KATB
ne te souci pas de savoir si tu as ta place ici, certainement tu l'a puisque tu y es venu , je n'ai pas franchement de poids à perdre non plus ayant un IMC de 21,5 , mais j'ai besoin de faire la paix avec moi même ,ma nourriture n'est qu'une petite partie des symptômes et , disons, que c'est la partie la moins douloureuse à aborder , pour moi
cela me permet de faire la lumière sur pas mal de choses et les échanges avec vous tous est précieux, et puis je veux sortir de cet enfer des régimes pour rien !!! se voir obèse à 54 kilos , c'est franchement un signe de mal être profond auquel je m'attaque
alors aller le chemin et ne pas se poser trop de questions , suis-je bien ici à ma place ? oui je n'en doute pas après avoir le tour de pas mal de thérapies et études psy c'est la première fois que, sans trop de souffrances, je peux mettre le doigt sur des comportements inadéquates qui m'empoisonne la vie depuis si longtemps , bonne journée
Merci Eléo de ce partage. Tant de mots, de pensées d'évènements qui ne nous appartenaient pas nous ont construites ! Certains d'entre nous portent les symptômes de toute une famille qui va mal. Un peu comme si un consensus s'était établi entre les membres d'une famille pour sacrifier un des leurs, qui portera le symptôme de tout la famille afin que tous les autres membres puissent vivre au mieux.
Et puis en TCC on parle également des schémas sur lesquels on va construire nos bases. Toucher à ses schémas, c'est s'attaquer aux fondations de notre fonctionnement. Ces schémas élaborés très souvent dans l'enfance nous ont été indispensables pour (sur)vivre à cette époque-là. Malheureusement, ils sont rigides et aujourd'hui, même si les choses ont changé dans notre vie, ils constituent encore notre trame de fonctionnement et ils sont inadaptés et donc source de dysfonctionnement et de souffrances. Ils sont réactivés encore et encore, à chaque fois qu'une situation nous rappelle la situation originelle responsable de la mise en place de ce schéma. Les repérer, c'est déjà un bon début...et cela permet de modifier l'automatisme comportemental en revenant dans l'instant présent. Moi non plus je ne suis plus jeune, mais j'ai tenu bon pour sortir de cette souffrance intolérable dans laquelle je m'engluais.
Tiens bon Eléo, tu peux encore progresser et trouver la paix alimentaire qui te permettra de te détacher de ton poids et ainsi de trouver également une paix intérieure.
EnjoyLife,
Je te réponds tardivement à cause de journées pleines mais je ne voulais pas répondre à la va-vite. Merci énormément pour ton message et pour avoir partagé avec moi ton histoire personnelle qui me touche profondémment, car je te comprends tellement. Combien de fois je me suis vue moi aussi refuser telle ou telle invitation banale ou non, par honte de me retrouver face aux gens, honte de devoir me justifier. Des personnes chères que je choisissais volontairement de ne voir que dans mes phases où j'étais mince, je me sentais tellement ignoble et fausse d'agir comme ça! C'est fou comme finalement même quand on a perdu du poids, même dans ces phases, on ne parvient jamais à un sentiment de sérénité total avec soi et les autres! On est constammenet en train de se juger.
Ensuite, quant au post que tu as écrit hier, et pour avoir lu les réponses des autres d'abord pour finalement remonter jusqu'à la tienne en comprenant pourquoi tu étais déçue, je tiens à te dire que je t'envoie du fond du coeur toutes les bonnes ondes du monde possible. C'est vrai, c'est terrible d'être confronté à ce genre de situation où un tas d'émotions différentes viennent se confondre entre la colère, la déception et j'en passe. Ne sois pas dur envers toi, ça ne t'aiderait à aucun niveau. Bien sûr, il faut le temps de prendre sur soi et d'accepter mais heureusement, ce n'est pas une fin en soi. C'est peut-être un peu naïf et lâche de ma part, mais je crois que les bonnes comme les mauvaises nouvelles que l'on vit, n'arrivent jamais par hasard. Et très souvent, je me suis rendue compte avec le recul du temps, que des moments que j'ai vécu comme de profonds échecs et de terribles mauvaises nouvelles (travail, études, relations amoureuses ou amicales etc...) se sont en fait avérés êtres porteurs de moments tellement meilleurs pour moi. Et je me disais alors "Finalement, heureusement que je n'ai pas été accepté dans cette école car sinon je n'aurai jamais..." très très souvent quand je faisais le point sur tellement de situations variées... Alors j'ai envie de te dire, que "la pluie est toujours suivie d'un ciel bleuté" alors bientôt, dans quelques mois, quelques semaines, j'aime penser que tu vivras toi aussi une expérience quelle qu'elle soit qui te permettra de dire "Finalement, ce n'est pas plus mal parce que maintenant..." Bien sûr, c'est un peu utopique tu me diras, et j'espère que tu ne prends pas ce que je dis pour de la mauvaise prétention en disant "C'est plus facile à dire qu'à faire" car j'entends très bien ta déception et même plus que ça engendre pour toi et peut-être que ce n'est pas ce que tu as envie de lire là tout de suite, et que tu as juste envie d'être triste et mal quelques jours le temps d'encaisser, e qui serait tout à fait compréhensible aussi, car c'est toujours dur de ne pas atteindre d'emblée ce qui nous tient tellement à coeur, mais j'avais quand même envie de te le dire même si ca ne s'avère jamais vrai ou seulement bien plus tard :-) Tu surmonteras ce moment, que je ne veux pas nommer "échec" car ce n'en est pas un. Quelque part, puisque tu n'avais pas pu travailler ce sujet, comment te juger à l'épreuve dessus? Ce n'est pas fair-play envers toi-même, c'est comme si tu t'étais entraîné au bowling pendant des mois pour arriver le jour J à un concours de tennis. Enfin voilà, je trouve que tu as déjà eu une attitude très forte et digne de ne pas te jeter sur la bouffe (ce qui n'est -vraiment vraiment vraiment x1000- pas simple à faire dans ce genre de cas) et ça, c'est réellement un beau changement dans ta façon de percevoir les moments difficiles de la vie et comment ils t'affectent. Alors ne te dévalorise pas, aucune raison ni intérêt de te torturer davantage. Je t'embrasse et t'envoie un énorme hug pour ce début de journée 
Elda, izabelle, Marion,
Merci aussi pour vos retours, et en te lisant, Izabelle, j'ai trouvé que c'était exactement ma façon de pensée ce matin au réveil, et que non je n'avais pas envie ni de la prévenir, ni de lui en parler, pour comme tu dis, ne pas en faire LE DRAME D'UNE VIE qui sera LE sujet de conversation et de pitié pendant tout un weekend et que merde, la vie c'est pas ça. Alors NON ! Et merci les filles !!!
Bonne journée à vous toutes 
Vous êtes toutes des reines.
Bonsoir,
Moi aussi je suis nouvelle et ca fait 2-3 semaines que j'ai commencé l'aventure LC. J'en suis d'ailleurs à l'étape du carnet des EME. Sinon j'ai 29 ans... la trentaine approche. Et depuis presque 30 ans j'ai eu des soucis avec mon corps et mon poids. Depuis que je suis née presque jai pris de mauvaises habitudes : je buvais bébé le triple des portions de lait ordonnées par le pédiatre, je piquais du camembert dans le frigo à partir de 6-7 ans et puis dans ma famille on remplit les assiettes et on les finit.
J'ai été au régime depuis mon plus jeune âge. Seule ou avec des pédiatres, diètes plus ou moins à succès. Je me souviens encore que vers 14-15 ans on est allée consulter avec ma mère une nutritionniste. Je l'entends encore me dire comme première phrase: "le matin tu vas prendre 6 cuillères à soupe rases de céréales allégées avec un peu de lait". J'ai pas écouté la suite et n'y suis d'ailleurs pas retournée. Ca m'a traumatisé pour tous les régimes à venir. J'ai continué du coup à alterner les phases régimes et les kilos yoyos: j'en perds 2 j'en reprends 4.
Depuis 4-6 ans, avec le stress qui augmente au travail et quelques ennuis de santé qui m'ont immoblisé pendant pas mal de temps, j'ai pris 15 kilos et je n'arrive plus à inverser la tendance. Du coup j'espère pouvoir changer la donne avec LC. Au final je n'ai pas besoin d'apprendre les règles de diététiques, je mange varié, je bouge beaucoup... du coup ya certainement autre chose (hormis la génétique) qui aggrave le phénomène ces dernières années. J'ai bien entendu quelques idées sur l'origine: parfois je mange trop, sans faim... le stress qui augmente.... les mauvaises habitudes ancrées depuis l'enfance.... une énorme envie de manger lorsque je rentre le soir....Et puis peut etre autre chose que je découvrirais avec ce parcours.
Voilà je souhaite bon courage à tous /toutes.
Bonsoir
enjoylife : je suis désolée pour ta déception au concours, il n'y a pas de regret à avoir c'est certain, mais je comprends qu'il faudra un peu de temps pour encaisser. bon courage.
Sarita24 : Je me retrouve complètement dans tes propos. moi c'est le pas de "chocolat" à 16ans qui m'a traumatisée, ce n'était pas la première surveillance alimentaire demandée, mais le premier régime lourd qui préconisait en gros de manger des légumes cuits à la vapeur et pas de gras pas de sucre, et sur cette ordonnance avec la liste des aliments interdit "le chocolat) ... mon aliment réconfort,! je suis sortie du rendez-vous chez le médecin, je suis aller achetée deux tablettes de 200g, j'en ai enquillée une dans la foulée en 5 min.
Je continue l'évitement émotionnel, mais bon je ne désespère pas d'atteindre le lacher-prise un jour.
Bonsoir à tous ,
Je suis comme Lua , une petite nouvelle .
Je suis de Bretagne .
J ai commencé aujourd'hui .
Pascale