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Bonjour les filles !
Je viens de commencer l'étape "je découvre la faim" et je suis ravie, absolument ravie. Effectivement, je me suis passé sans problème de petit déjeuner et je n'ai eu faim qu'un peu avant l'heure du déjeuner. J'ai été attentive à ma satiété et j'ai laissé, sans effort et sans me contraindre, une bonne partie de l'entrée, du plat et du dessert dans mon assiette. Je me suis récompensée toute seule en achetant un twix (j'adooooore) et je n'en ai mangé qu'une barre. La 2ème attend sagement dans mon sac à main, que j'en ai vraiment envie. Je sais bien que j'ai l'air d'une gamine toute contente de son premier bon point, mais tant pis !
[quote=izabelle]
se donner le temps c'est le meilleur moyen d'arriver à destination, mais surtout d'avoir accompli une grande transformation qui nous permet ensuite d'avoir un comportement alimentaire régulé sans que ça soit forcé, un effort
franchement, je n'avais pas ENVIE de finir cette boite de chocolat, je n'ai pas du me raisonner, j'avais beaucoup plus ENVIE de la faire durer, et à chaque chocolat de le faire fondre dans ma bouche, d'en profiter à maximum
[/quote]
Voilà, c'est exactement ça, c'est fantastique !
Bonsoir à toutes,
Je reviens apres 4 mois d'absence :mon premier abonnement s'est terminé en Novembre mais déjà en Octobre je n'étais plus tres présente.
J'ai donc fait 90% du programme
Lequel m'avait plutôt bien réussi puisque j'avais perdu 11kgs ( dont 8 les 2 premiers mois ) , retrouvé une vraie sérenité - pas seulement vis à vis de la nourriture- et pour la1ere fois de ma vie je m'aimais bien.
Sauf que j'ai fait la quasi totalité du programme en dehors de ma vie réèlle ( en arret de travai pendant 7 mois suite à un burn out ) et la reprise du travail fin Aout a été ...catastrophique
J'ai enchainé les EME : pendant 4 mois, j'ai travaillé la peur au ventre => + 6 kgs .
Bien sur je vis tout ça comme un échec :j'étais sure que j'avais ACQUIS les bons ancrages, que tout ça était certes fragile mais bien présent .
Présent oui,...mais j'ai perdu la connexion
Je suis triste,perdue, et j'ai peur : autant quand je l'ai fait la 1ere fois,je me disais que je n'avais rien à perdre ( et je n'avais rien à perdre ) , là j'ai peur de ne pas retrouver cette nouvelle sérénité acquise que je trouvais si agréable, si douce, si confortable : j'étais devenue libre, enfin
Du coup ça me met une pression forte car c'est bien dans ce" pays" de serenité et de liberté que je veux retourner
Je sais que ce sera différent ,evidemment, mais je suis dans une telle turbulence émotionelle par rapport à mon travail qui fait qu'en plus d'etre différent, ça va etre difficile, tres difficile
J'ai pris la décision de revenir car j'ai besoin d'un cadre : je pense que ça va me rassurer de remplir de nouveau mes petits carnets,de m'observer...Curieusement : que ça va me redonner de la liberté
Car depuis quelques mois, je me sens ligotée, baillonnée, enfermée : j'étouffe
Donc je recommence ..et quelque part, au fond de moi, je sais que je fais le bon choix
Bonsoir à toutes,
Je reviens apres 4 mois d'absence :mon premier abonnement s'est terminé en Novembre mais déjà en Octobre je n'étais plus tres présente.
J'ai donc fait 90% du programme
Lequel m'avait plutôt bien réussi puisque j'avais perdu 11kgs ( dont 8 les 2 premiers mois ) , retrouvé une vraie sérenité - pas seulement vis à vis de la nourriture- et pour la1ere fois de ma vie je m'aimais bien.
Sauf que j'ai fait la quasi totalité du programme en dehors de ma vie réèlle ( en arret de travai pendant 7 mois suite à un burn out ) et la reprise du travail fin Aout a été ...catastrophique
J'ai enchainé les EME : pendant 4 mois, j'ai travaillé la peur au ventre => + 6 kgs .
Bien sur je vis tout ça comme un échec :j'étais sure que j'avais ACQUIS les bons ancrages, que tout ça était certes fragile mais bien présent .
Présent oui,...mais j'ai perdu la connexion
Je suis triste,perdue, et j'ai peur : autant quand je l'ai fait la 1ere fois,je me disais que je n'avais rien à perdre ( et je n'avais rien à perdre ) , là j'ai peur de ne pas retrouver cette nouvelle sérénité acquise que je trouvais si agréable, si douce, si confortable : j'étais devenue libre, enfin
Du coup ça me met une pression forte car c'est bien dans ce" pays" de serenité et de liberté que je veux retourner
Je sais que ce sera différent ,evidemment, mais je suis dans une telle turbulence émotionelle par rapport à mon travail qui fait qu'en plus d'etre différent, ça va etre difficile, tres difficile
J'ai pris la décision de revenir car j'ai besoin d'un cadre : je pense que ça va me rassurer de remplir de nouveau mes petits carnets,de m'observer...Curieusement : que ça va me redonner de la liberté
Car depuis quelques mois, je me sens ligotée, baillonnée, enfermée : j'étouffe
Donc je recommence ..et quelque part, au fond de moi, je sais que je fais le bon choix
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Bonsoir Chléa et bon retour parmi nous.
Je comprends très bien ton inquiètude et moi-même dans les mêmes circonstances sans doute éprouverais-je la même tristesse, la m^me inquiètude.
La seule différence d'avec avant, c'est que tu sais...Tu sais que ce pays de la sérénité alimentaire existe, tu sais qu'il n'y a pas que les régimes et que la liberté existe, celle où la bouffe ne mène plus notre vie, celle où ne sommes plus sur le bas-côté à attendre le moment propice pour vivre, celle justement où on est la vie.
Tu as constaté que notre équilibre est précaire et demande de l'attention. Tu as constaté combien le travail sur les EME est nécessaire pour ne plus retomber dans le tourbillon de la bouffe pansement, dans les compulsions.
Fais une place en toi à cette peur, à cette tristesse. Tes pensées automatiques doivent aller bon train et ta tête doit t'en raconter des histoires plus horribles les unes que les autres!!! Prends en connaissance, comme de vieilles connaissances et laissent-les exister sans les prendre pour des vérités...
Alors oui, il est temps pour toi de rétablir la connexion, avec douceur et bienveillance, sans pression, avec juste cette certitude que tu peux te faire confiance et que tu as fait le bon choix en revenant ici. Tu es tombée de vélo, ça fait mal, et tes genoux sont peut-être écorchés mais tu es prête à remonter sur ta fichue bécane, et avec le temps tes genoux finiront par cicatriser, et tu sauras de mieux en mieux pédaler....
Bonne reprise
Capucino; ton message me touche beaucoup ( d'ailleurs je pleure en le lisant)
C'est exactement ça
Je suis en hyper fragilité en ce moment, je le sais, ...et du mal à pédaler
Merci pour ces mots plein de compréhension :j'en avais besoin
Elda, un patient m'a offert une boite de chocolat et j'en ai mangé deux par repas en guide de dessert
eh bien j'ai continué à perdre du poids crois-moi!!!
un dessert en vaut un autre!!! celui-là était dégusté car c'étaient de très bons chocolats!!!!
mais bravo pour ton évolution et ton attitude, la satiété ça va venir peu à peu, aussi, avec les étapes qui vont t'y aider
je trouve ta progression excellente, continue à te focaliser sur la faim et sur l 'accueil de ce que tu ressens...
Cecadi, EME ce sont des envies de manger sans faim
et RPC c'est la respiration en pleine conscience, qui est la deuxième activité du programme, et la pierre fondamentale en terme de gestion émotionnelle
bravo pour l'attention portée à ton comportement
J'ai oublié de vous raconter quelque chose d'important. J'ai fait une découverte qui sera pour moi fondamentale, grâce à cette plus grande observation de mes émotions / alimention.
Je détecte bien les EME, qui pour moi d'ailleurs sont causées aussi bien par des émotions négatives (le plus souvent, le stress ou la flemme de me mettre au travail, ou le fait de m'accorder une pause dans le travail) que positives : quand j'ai eu un moment de relax, avec un thé et un bouquin (mon luxe !), il me semble qu'il n'est pas complet si je ne grignote pas quelque chose. Bref, c'est doublement compliqué.
Je me suis sentie, hier, énervée et fatiguée. C'était le milieu de l'après-midi et j'ai "décidé" de m'accorder un sandwich. Je ne suis pas sûre que le terme exact soit "décider", d'ailleurs. C'est plutôt mettre le cerveau en pilotage automatique, en blanc, pour ne plus réfléchir et aller se concocter un sandwich sans plus penser à LC, à la RPC, etc. J'avais bien conscience que je n'avais pas faim, que c'était une EME. Mais je l'ai mangé ce &%$#@# de sandwich. Où est la découverte, alors ! C'est pas vraiment du neuf, me direz-vous ? Eh bien le neuf, c'est que j'ai parfaitement eu conscience, après, que l'ingestion du sandwich n'avait absolument rien changé à mon énervement et à ma fatigue. Je me sentais toujours aussi mal. Aucun effet. Vous trouverez peut-être cela idiot, mais je crois bien que c'est la 1ère fois que je me rends compte de ça. Je crois aussi que c'est ça qui, d'autres fois, m'a poussé à carrément dévorer, en grandes quantités, pendant un moment de stress. Comme une petite quantité n'est pas efficace, j'avais recours à plus, à encore et encore. Jusqu'à ce que le ventre gonflé et la culpabilité prennent davantage de place que mon état de stress précédent. Je crois qu'avoir compris ça va beaucoup m'aider à gérer les EME.
Bon, je crois que j'ai suffisamment monopolisé la parole !
Bonjour Elda,
C'est vrai que conjuguer LC et le flot des tâches, actvités que la vie nous demande...c'est pas toujours facile mais le tout est de le savoir, de faire du mieux qu'on peut et peut-être de réfléchir si la manière de faire le programme nous convient et si ce n'est pas le cas, réfléchir au temps que l'on peut s'accorder pour que ce soit mieux pour nous...
Malgré tout, tu as fait des découvertes intéressantes qui te permettront d'avancer dans le bon sens le moment venu.
Pour ce qui est de tes envies de sucré pour clore le repas, pourquoi pas, où est le problème ? Beaucoup de personne sont dans ce cas-là et ne pas y répondre entraîne une frustration inutile, susceptible de se terminer en compulsion qu'il serait facile d'éviter. Pourquoi ne pas garder une place pour cette douceur-là dans le cadre de ta faim ? Pourquoi ne pas t'accorder ce bonbon, ce chocolat que tu auras choisi avec soin selon tes goûts et que tu laisseras fondre délicatement dans ta bouche tout en étant attentive au goût, arôme, plaisir qu'il te laisse en bouche.
Pour ce qui est de l'autre envie, celle qui arrive 2 heures plus tard, je crois que la PC pourrait t'aider à repérer les émotions, pensées qui viennent te visiter à ce moment-là. Qu'est-ce que je ressens là dans mon corps, quelles sensations est-ce que je perçois ? Puis te poser la question "de quoi ai-je vraiment besoin là maintenant" ? pourrait peut-être t'aider à y voir aussi plus clair. Si ti décides de manger pour calmer tes inconforts, utiliser un aliment que tu aimes vraiment, que tu sais être réconfortant pour toi est important. Le manger sur le mode dégustation l'est encore plus. Tu auras bientôt accès à l'EME-zen qui est un outil très intéressant dans ces cas-là. L'important n'est pas tant les quantités mangées mais bien d'attendre le retour de la faim par la suite pour manger à nouveau, c'est à ce prix que la régulation du poids se fera...
Bon courage.
Toujours de bon conseil, Capuccino !
[quote=capuccino]
Pour ce qui est de tes envies de sucré pour clore le repas, pourquoi pas, où est le problème ? Beaucoup de personne sont dans ce cas-là et ne pas y répondre entraîne une frustration inutile, susceptible de se terminer en compulsion qu'il serait facile d'éviter. Pourquoi ne pas garder une place pour cette douceur-là dans le cadre de ta faim ? Pourquoi ne pas t'accorder ce bonbon, ce chocolat que tu auras choisi avec soin selon tes goûts et que tu laisseras fondre délicatement dans ta bouche tout en étant attentive au goût, arôme, plaisir qu'il te laisse en bouche.
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Alors là, tu m'en bouches un coin ! Un chocolat tous les soirs, dans le cadre 'une perte de poids, j'ai du mal à me faire à l'idée. Le problème, c'est que j'ai vraiment la frousse de me démotiver si je ne perds pas de poids dans un délai raisonnable. J'ai aussi des soucis de santé liés au surpoids. L'autre gros problème, c'est qu'il m'est plus facile, je crois, de me passer de chocolat que de n'en manger qu'un ! Ça, je n'ai JAMAIS su faire. Je ne sais pas trop comment m'y prendre et j'ai peur d'un échec.
bravo les filles pour votre progression
en effet Elda, j'ai été moi -même surprise de pouvoir maintenant faire durer une boite de chocolat des jours, en dégustant
c'est plutôt mon homme que j'ai du freiner!!!
on se surprend soi-même, à terme......
et ce qui est important : se donner du temps !!!!
on a des avancées, sur le comportement alimentaire, et puis des petits retours, suivi de grandes avancées
on avance cahin caha, mais ce qui est important c'est d'associer une certaine patience avec une grande détermination, sans se culpabiliser d'avoir encore des choses à apprendre
se donner le temps c'est le meilleur moyen d'arriver à destination, mais surtout d'avoir accompli une grande transformation qui nous permet ensuite d'avoir un comportement alimentaire régulé sans que ça soit forcé, un effort
franchement, je n'avais pas ENVIE de finir cette boite de chocolat, je n'ai pas du me raisonner, j'avais beaucoup plus ENVIE de la faire durer, et à chaque chocolat de le faire fondre dans ma bouche, d'en profiter à maximum
c'est pour ça que ce travail est un peu plus ambitieux que juste "bien faire comme il faut", c'est comme si on remettait tout à plat
et l'observation bienveillante est une arme redoutable de changement, du coup