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Répondre
Bonjour à toutes,
Merci Izabelle pour ta réponse. 
Ce que tu me dis sur la Rpc me la fait voir sous un jour nouveau ! En fin de compte je n'avais pas bien compris l'exercice !!! Le tout maintenant c'est que je pense à la faire.
En ce qui concerne les repas seule, je crois qu'il faut que j'apprenne que tout ne se règle en un claquement de doigts, que je dois m'exercer pour changer mes habitudes. Je vais perseverer.
Bonne journée.
Bonsoir à toutes et merci pour votre accueil!
CarpeDiem30, pour te répondre au sujet de l'alexithymie (a = absence, lexis = mot, thymos = humeur, affectivité, sentiment, émotion), il s'agit en gros d'une incapacité à savoir que tu as, à un moment donné, une émotion : à la définir et à l'exprimer oralement.
"Ce concept d’alexithymie désigne l’absence de mots pour les émotions.Il s’accompagne d’une limitation de la vie imaginaire, d’une pensée à contenu pragmatique, d’un recours à l’action pour éviter les conflits ou exprimer les émotions." (//www.societe-psychanalytique-de-paris.net/wp/?publication_cdl=quest-ce-que-lalexithymie)
Il peut par exemple m'arriver de pleurer (physiquement mes yeux pleurent) mais à l'intérieur "émotionnellement" parlant je me sens "neutre"... Tu conviendras qu'il y a une dissonance! Et finallement, le fait de ne pas résoudre cette trtistesse et de l'acceuillir (car au fond de moi je suis triste : le fait que je pleure en est une expression physique) est problématique et me tourne vers la nourriture. Je prend ici l'exemple de la tristess mais il peut également s'agir d'émotions positives! Sauf que l'incapacité à comprendre et acceuillir ces émotions pose problème.
La pluspart des alexithymiques ont des maladies psychocomatiques, d'autres sont addicts à des drogues, alcools et certains ont des troubles du comportement alimentaire.
Il y a de bons articles sur le sujet sur internet si ça t'intéresse de creuser un peu plus.
Pour ma part comprendre qu'au final je n'étais pas l'unique responsable de mon marassme alimentaire m'a fait du bien, et j'ai voulu comprendre et différencier les compulsions de frustrations, que l'on ne connaît que trop bien quand on tient des régimes sur la durée, de ces complsions liées à mes problèmes émotionnels. Pour les différencier la seule solution était de supprimer les compulsions de frustrations : quitte à grossir car je mangeais ce que je voulais sans me poser de questions quant à ma faim et à ma sasiété (notions perdues depuis belle lurette à cause des régimes !!) Puis finallement je me suis dit que LineCoaching était un bon moyen pour réapprendre à écouter mes sensations physiques de faim, de sasiété (et ainsi de ne pas prendre trop de poids) et comme il y avait un volet sur les EME : que cela pourrait éventuellement m'aider à y voir plus clair dans tous ça!
Voilà, j'espère avoir répondu à tes intérrogations!
Bonne soirée à toutes!
Aline
[quote=alinours]
Il peut par exemple m'arriver de pleurer (physiquement mes yeux pleurent) mais à l'intérieur "émotionnellement" parlant je me sens "neutre"... Tu conviendras qu'il y a une dissonance! Et finallement, le fait de ne pas résoudre cette trtistesse et de l'acceuillir (car au fond de moi je suis triste : le fait que je pleure en est une expression physique) est problématique et me tourne vers la nourriture. Je prend ici l'exemple de la tristess mais il peut également s'agir d'émotions positives! Sauf que l'incapacité à comprendre et acceuillir ces émotions pose problème.
[/quote]
oui LC t'aidera beaucoup sur ce point là
nous sommes extrememnt nombreux, parmi les mangeurs "émotionnels", à avoir du mal à mettre des mots sur ce que nous ressentons
et finalement ça a du sens puisque manger sans faim, les EME donc (qu'elles soit isolées ou en fin de repas), c'est en effet un comportement qui a pour but d'éviter nos émotions, de les transformer, de les faire "disparaitre", ou du moins de tenter de le faire
plutôt que de laisser émerger un sentiment d'isolement ou de rejet, on préfère manger une nourriturre stimulante et symbolique, générelment riche car c'est plus stimulant, afin de créer un pseudo état de bien être et EVITER l'émotion négative
ce qu'il y a c'est qu'on l'évite tellement bien que la plupart du temps on n'a même plus conscience de ce que l'on ressent
par moments, on ne finit par ressentir que l'impulsion à manger
dans mon cas c'était vrai pour des ressentis qui étaient assez inconscients, genre à chaque fois que je me sentais en échec ou rejetée (trop dangereux, de ressentir ça, dans mon ancien fonctionnement!)
grâce à la pleine conscience, pratiquée plusieurs mois, parce que ça ne se fait pas en un coup de baguette magique, j'ai pu expérimenter que mes états intérieurs, mes ressentis, mes émotions, n'étaient pas des choses dangereuses, mais simplement des états passagers, plus ou moins agréables
j'ai commencé à en avoir moins peur, et du coup j'ai commencé à en avoir plus conscience, et donc à pouvoir mettre des mots dessus
ce n'est pas un travail intellectuel, mais plutôt une sorte d'apprivoisement de nos états intérieurs
on finit par constater que se poser 10 min en se centrant sur soi, même si c'est parfois ennuyeux, parfois un peu mouvementé, mais souvent un peu long.... on ne "risque" rien
et on ne risque rien à ressentir des choses....
du coup peu à peu les défenses se relachent et on est capable d'accepter de ressentir des émotions et sentiments pas toujours agréables, des sentiments qui auraient peut-être été une menace quand on était bb mais qui ne le sont plus (par ex : personne ne s'occupe de moi!!!! ouin...)
Tout ça pour dire Alinours, l'alexithymie ça sera de l'histoire ancienne pour toi bientôt si tu apprends ainsi à accueilllir tes émotions, les apprivoiser peu à peu
ne te creuse pas la tête pour mettre des mots, laisse simplement émerger "ce qui vient" en confiance et en t'aidant avec la respiration, le moment "présent" (RPC)
Merci Izabelle,
Ca m'aide beaucoup ce que tu me dit!
J'avais commencé il y a quelques mois des exercices de pleine conscience issu du bouquin de Christophe André et je vois maintenant que c'est vraiment cela qui va m'aider à mieux accepter mes émotions. J'ai hâte d'avoir débloqué la RPC pour m'y mettre assiduement!!
Tu as raison de me dire de ne pas essayer d'intellectualiser et de laisser venir les émotions : là dessus j'ai un gros boulot !! Comme dirais une de mes amies "Non mais toi tu réfléchis trop!!!" Mais je ne lâche rien et je sais qe je vais y arriver!
Bonne soirée à toutes!!!
Bonjour à toutes (et à tous? )
Vous lire fait vraiment du bien.
Je me suis inscrite le 26 février. J'étais à deux dois d'aller me réinscrire pour la Xème fois (5 ou 6ème fois, je ne sais plus) chez WW. après un passage chez une diététicienne pendant 10 mois. Un régime drastique, avec des écarts. les deux dernières "pesées" montraient une stagnation du poids et sa réaction a été de dire qu'il fallait restreindre encore le plan de base (alors que j'ai bien précisé que j'avais fait des écarts et non des moindres.... donc là est le problème) mais bon...
Je m'étais rappelée à WW qui était somme toute moins "strict" mais à bien y réfléchir, l'idée que le problème était peut être ailleurs que dans le respect d'un plan alimentaire et peut être bien dans la "tête" a germé. Alors me voilà....
suivant les "normes médicales", j'aurais donc 30 kilos à perdre. Mais je n'ai plus envie de me fixer un autre but que celui de me sentir "bien" dans mes baskets.
et donc, me voilà avec vous sur le navire.... LC
Amitiés à toutes
Bonjour à tous,
Je me suis inscrite hier... En fait j'avais reçu par mail une proposition de weight watchers et j'ai failli y aller... Et puis je me suis dit "mais à quoi bon ? Un régime, encore ? Des frustrations à vie mais pourquoi ??".
J'ai déjà essayé des tas de régimes, et même le plus équilibré d'entre eux, où on pouvait vraiment manger de tout mais en surveillant encore et toujours des quantités, presque en se forçant à manger (il y avait des rappels le soir : vous n'avez pas mangé assez...), ça a marché, comme toujours, jusqu'à ce que je lâche la barre !
Ca fait des années que je tournais autour du pot, que cette méthode me tentait, mais sans sauter le pas et voilà, c'est fait ! J'ai atteint un poids jamais atteint en dehors de mes grossesses, depuis mon dernier qui va avoir 7 ans, je n'ai de toute façon jamais réussi à stabiliser un poids satisfaisant (qui peut être un surpoids pour moi, peu importe, du moment que je m'y sens bien ! ) et hier en remplissant le questionnaire, avec 81 kgs pour 165 cm, j'ai vu que je frôlais l'obésité légère et ça a été LE déclic. + le fait de ne plus me supporter en photo...
J'ai envie de retrouver la forme, de retrouver une estime de moi, et surtout de prendre soin de moi ! Je prends souvent plutôt soin des autres...
Je ne me fixe pas d'objectif de poids, pour la première fois. Je sais que de toute façon tout cela va prendre du temps, que peut être je ne perdrai pas beaucoup de poids, mais tant pis si je m'accepte mieux ;-)
J'ai commencé à remplir le carnet ce matin, je trouve que cela aide bien à prendre conscience de notre état d'esprit lors des prises alimentaires. J'ai pu constater par exemple que je ne me sentais pas détendue, jamais je ne me pose ce genre de question à table !
Voilà, c'est parti pour 6 mois, au moins ;-)
Bonsoir à tou(te)s!
Je me suis inscrite aujourd'hui sur LC après quelques jours de réflexions.
J'ai 32 ans et depuis mon adolescence j'ai des crises de compulsions alimentaires plus ou moins fréquentes et plus ou moins violentes. J'ai donc pris du poids et en suis venu à ne pas aimer ce que je voyais dans la glace. Dès lors j'ai enchaîné phases de régime et de "laisser aller" (où je faisais tout de même attention en y réfélchissant). Bref depuis, je perds et reprends une vingtaine de kilos. Ces kilos sont en très grande partie des EME. Même pendant les phases où je ne faisait pas particulièrement attention, les compulsions étaient présentes dans les moments de stress, d'ennuie, ..
Les régimes je les ai toujours fait "toute seule" en mode "moi?? : je suis forte, je n'ai besoin de personne". Alors oui en effet ça fonctionnait un temps : le temps nécessaire pour perdre du poids (voir même un peu trop : à en devenir maigre), mais cependant les compulsions liées aux frustrations étaient là dès les phases de stabilisations pour se rappeler à mon bon souvenir! Irrémédiablement, je me batais un certain temps pour ne pas perdre le bénéfice de ma perte de poids fulgurante : et irrémédiablement je perdais ma bataille : out la fille forte qui n'a besoin de personne... La mésestime que j'avais alors de moi s'emplifait, et les EME étaient la de plus en plus présentes, jusqu'à ce qu'irrémédiablement je lâche prise sur mon contrôl total et que je sois dans un contrôl partiel avec des moment de "j'm'en foutissme".
Il y a 3 ans je suis allée me faire aider par une diététicienne (qui humainement est très bien!) qui m'a fait perdre 12 kg (je venait d'en perdre 6 suite à une rupture). J'étais fière au début puis quand la diététicienne m'a dit que c'était bon que je pouvais vivre ma vie sans elle, je lui ai fait comprendre que non c'était à ce moment que commençait vraiment le boulot! J'ai de nouveau eu des compulsions (sur des carottes et des pommes) puis au fil du temps sur du pain complet et enfin j'allais faire les magasins pour assouvir mes besoins en aliments "interdits"... Bref il m'a fallu presque 2 ans et demi pour reprendre, toujours surveillée par la diététicienne la pluspat de mes 12 kg. Après m'être rendue compte à l'évidence de ce constat d'échec et de l'épuisment psychologique dans lequel je m'étais enfermée, j'ai dit au revoir à la diététicienne en début d'année. D'autant plus qu'elle avait certains discours qui ne collaient pas avec des lignes directrices auxquelles je croyais. J'avais déjà lu au sujet de LC et le fait de manger quand on avait faim avait du sens pour moi cependant elle me disait qu'il ne fallait pas sauter de repas et qu'après une compulsion il fallait remanger normalement et reprendre le régime comme s'il ne s'était rien passé.
A la suite de cet arrêt je me suis dit que j'allais essayer autre chose : je suis donc tombée quelques semaines dans les affres de différents régimes mais sans pour autant arrêter les compulsions : résultat aucune déscente de poids ne se profilait à l'horizon. J'ai ensuite compris que mon problème venait de ces satannées EME et des envies de manger à cause des frustrations j'ai donc décidé de me débarrasser d'une de ces causes et j'ai lâché prise en commençant à manger ce que je voulais quand je voulais : afin de me déculpabiliser de me faire subir toutes ces privations et de limiter une partie des compulsions... et là j'ai tout à fait finis de reprendre mes 12 kg... Mais ce n'est pa grave car durant cette période de lâcher prise j'ai vraiment compris que je devais réapprendre les sensations que mon corps m'envoie et que je n'écoute plus depuis plus de 15 ans! Je le savais déjà mais sans avoir réellement la motivation de me lancer la dedans.
Ce lâcher prise à eu pour origine toute la réflexion sus-cité et un évenment particulier :mon psy m'a diagnostiqué une alexithymie : une incapacité à comprendre au moment ou elle apparait une émotion. Il a fait le lien très clair entre ça et mes compulsions alimentaires. Je suis donc en train de travailler sur l'analyse de mes expériences pour découvrir (à postériori) mes émotions et sentiments ressentis afin que cela devienne plus naturel et surtout afin de résoudre des émotions non résolues. Jusqu'ici ces dernières trouvent leur réslution dans les compulsions alimentaires. Je me suis déjà intéressée à la pleine conscience qui peut m'aider à mieux comprendre ce que je ressens physiqement et émotionnellement. Je n'y ai jusqu'à présent pas prété suffisament de temps. Je n'avais pas forcément en tête ce lien très fort chez moi entre émotions (non comprise) et compulsions.
J'ai commencé il y a quelques semaines à manger seulement quand j'avais faim et à laisser des aliments dans mon assiette si je n'avais plus faim (chose hautement improbable chez moi!!) bon j'ai tout de même eus quelques complusions, mais j'ai déjà reperdu un peu de poids. Cela dit, après plus de 15 ans à ignorer ces sensations : réapprendre ces notions est compliqué, j'ai donc décidé de m'inscrire afin de m'assurer du soutien des coachs et de toute la communauté.
Voici pour la description de mon passif de régimeuse qui veut juste réapprendre à manger naturellement comme le font les enfants : sans arrière pensées et sans frustrations.
J'espère ne pas vous avoir endormies en chemin 
!!
A bientôt
Aline
[quote=Mime]
J'ai beaucoup de mal avec la RPC, j'oublie quasiment tous les jours de m'octroyer 10mn pour la faire et quand j'y arrive mon esprit "bat tellement la campagne" que je passe plus de temps à me recentrer qu'à faire l'exercice !!!
[/quote]
eh bien justement c'est ça l'exercice!!! le plus important de l'exercice c'est de se "recentrer"
c'est en qq sorte un exercice dynamique
à chaque fois que tu te recentres, tu entraines une compétence qui te seras très utile par la suite : lacher les histoires mentales qui nous travaillent et se recentrer sur le moment présent, son corps, sa respiration
donc comme tu le fais, tu le fais très bien, l'exo de RPC!!!!
[quote=Mime]L'autre chose qui me pose problème c'est manger sans rien faire d'autre. A part le repas du soir en famille (sans tv), quand je suis seule je n'aime pas manger sans une autre occupation. J'y travaille mais c'est dur de lutter contre ses vieux "vices".
[/quote]
ce ne sont pas des vices!!! il faut que tu sois moins dure avec toi-même, c'est normal de ne pas aimer manger seule sans une autre occupation, nous sommes des animaux sociaux!! simplement, c'est plus facile de se concentrer sur ses sensations quand on n'est pas distrait en même temps, mais tu peux te mettre de la musique, ou un simple bruit de fond de télé, mais en te concentrant sur tes sensations
le tout c'est de faire de son mieux pour porter son attention sur les sensations et notamment observer ce qui nous en empeche