Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
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Bonsoir à tous,
Evelyne, tu décris un sacré travail de fond, et une observation attentive. Tu te poses souvent la question de savoir si tu as suivi tes sensations ou la restriction / la balance etc. Je me rends compte que ces facteurs n'ont pas disparu de mon esprit, mais ils sont devenus un indicateur, qui ne génère plus d'émotions et donc d'EME. Je peux me peser, constater une prise de poids, ou pas de perte de poids, mais c'est un simple constat, pas un problème.
Je commence à savoir intuitivement que je pourrais avoir envie de manger plus, ou tel aliment, mais que mon corps attend autre chose. Ce n'est pas exactement suivre ses sensations, enfin je crois. Je n'ai plus du tout d'aliments "minceur", voire "light", je mange ce que j'aime et qui me fait envie, et c'est ma tête qui a compris que si je peu arrêter de manger à ce moment du repas, je vais encore ressentir un creux, mais il sera agréable. Savoir qu'ainsi je prends soin de moi parce que je mange moins entre aussi en ligne de compte.
Alors, dans ce cas, suis-je en restriction ou pas ? Le temps me le dira, puisque la restriction ne peut pas durer très longtemps...
Evelyne, tu parles de "parcours de santé" : ben oui, 
Bonne soirée !
Adonon
Merci Izabelle (et la communauté entière) pour les mots qui soutiennent et requinquent.
Retrouver le goût de l'expérimentation, être patiente... c'est tout à fait ça, se permettre en tâtonnant de faire l'"expérience positive des choses" qui fait se diluer la peur.
Les fondamentaux, tu as utilisé le maître-mot : je les ai expérimentés à travers ce programme, j'en ai apprécié les bénéfices... et puis c'est comme si la part de moi qui sait, intellectuellement, que c'est profitable mettait des bâtons dans les roues à la part intuitive qui a senti le profit à tirer du respect de la faim, des diverses sensations, de la pleine conscience, de la défusion...
Toutefois, même si mes propos peuvent sembler négatifs, je ne me sens en rien négative aujourd'hui, car contrairement à toutes mes expériences passées liées à ma problématique d'alimentation émotionnelle, je ne suis pas tentée de "lâcher l'affaire".
Je pense que ce je décris fait partie de mon cheminement, avec des avancées, des prises de conscience, des reculs et de la peur, car ce programme a mis au jour mes valeurs profondes et je suis très bousculée, en plein questionnement, sur un plan pro notamment. Et puis il y a encore de "vieux réflexes" comme m'en remettre à la balance, penser le repas en quantité plutôt qu'en qualité et sensations alimentaires. Je me surprends à ça, moitié actrice moitié spectatrice, avec en moi toujours un "vieux fond" de culpabilité, de contrôle, j'en prends conscience en ce moment donc j'avance, sur mon petit bonhomme de chemin.
Regarder les choses en face, se confronter à soi-même finalement, accepter que les choses sont ce qu'elles sont, avant de les changer si nécessaire, quand on a pris l'habitude de se voiler la face, inconsciemment souvent, sûr que sans la béquille alimentaire ça peut donner le vertige. Un vrai parcours de santé.
Bel après-midi à vous.
Evelyne
il faut retrouver le goût de faire ça....
personnellement sentir ma faim aiguisée est devenu un plaisir qui me guide et qui du coup m'aide à sortir des phases d'excès sucrés pour une raison ou une autre
c'est devenu un vrai plaisir physique de sentir mon corps avoir faim et lui donner satisfaction par un bon repas
c'est vraiment essentiel car le plaisir nous donne des feux verts, là où la frustration nous donne des feux rouges
le plaisir pour moi n'est pas d'avoir "bien" fait (avec mon côté rebelle, j'aurais toujours tendance à préférer briser les règles), mais vraiment physiquement, le plaisir de sentir ces sensations d'un corps vivant et aimant
sentir l'appétit c'est sentir la vie
avant j'en avais peur c'est pour ça que je ne me laissais aucune chance de le ressentir
la bonne nouvelle c'est qu'on peut sortir de ça à force d'expérimentation et de patience
la peur s'efface devant l'expérience positive des choses c'est pourquoi il faut cette patience et surtout revenir sans cesse à ce fondamental : BONNE FAIM, très bonne faim (qui selon moi n'est pas moyenne mais bonne, je la cote 7/10 sur l'échelle de la faim 
)
Izabelle, tu pointes précisément ma difficulté du moment...
Depuis quelque temps, un temps certain 
, je suis beaucoup moins à l'écoute de mes sensations, alimentaires ou autres, et moins à l'écoute et dans le respect de ma bonne faim.
Ceci expliquant cela. Il faut que je me recentre.
Belle soirée à toutes et tous.
Evelyne
super Adonon !!!
pour répondre à Laureline, on n'a plus "faim" mais on ne se sent pas totalement rassasié sur le moment, de mon côté je pourrais largement manger un ou deux desserts
mais je n'ai plus réellement faim c'est une légère tension
au fur et à mesure qu'on prend l'habitude de cette sensation, on peut dire qu'on se sent rassasié, mais au début ça fait un peu un goût de "trop peu"
je pense que c'est essentiellement quand on a peur de ressentir cette légère tension, en tous cas je parle pour moi
ensuite ça devient juste naturel et agréable
c'est quelque chose qu'il faut expérimenter car c'est un peu dur à décrire
et c'est tout de même dans un deuxième (voir troisième) temps par rapport à la bonne faim quasi systématique
Evelyne est-ce que tu ressens la bonne faim, les crocs? car moi, à moins de ressentir ça bien franchement je serai incapable de ressentir quand ça s'arrête..
bravo Adonon
je n'en suis pas encore là ! J'ai même un peu lâché ces derniers temps et la sensation de faim que j'avais retrouvé facilement en me réabonnant et l'attention à la satiété.
J'ai repris aujourd'hui mon exercice sur la dégustation du repas en m'aidant de petit bambou qui propose des exercices à ce propos. Plutôt bien fait et sensation agréable. Y a-t-il un rapport direct, j'ai mangé plus modérément aujourd'hui et en y prenant plaisir. A suivre !
bonne semaine à toutes
Chantalou
Oh ! Choucathou ! Contente de te revoir par ici,
Adonon