Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
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C'est super, Adonon!
J'aimerais bien savoir à quoi ressemble cette sensation! J'ai trouvé la faim, c'est déjà une avancée mais je stagne un peu. Je n'ai pas vraiment progressé sur les pensées automatiques, ni sur le perfectionnisme, ni sur la satiété. Je me dis que ça viendra. Ça fait du bien de lire les progrès des autres, ça me redonne confiance.
Bonne semaine!
Bonsoir,
Izabelle, si tu passes par là un de ces jours... j'ai pensé à toi : enfin, je ressens cette petite place qui reste en fin de repas, pour un dessert, ou pas, et qui est agréable, celle dont tu as plusieurs fois parlé. Je ne pensais pas arriver à ce point que tu décrivais, mais voilà, je ressens cette petite place, le rassasiement, la satiété, et pas de sensation de "un peu trop" ! C'est l'étape du fractionnement des repas qui a débloqué quelque chose, et j'en suis très heureuse.
Bonne soirée !
Adonon
Bonsoir,
discussion très intéressante et éclairante ! Je deviens plus attentive à ma fatigue... et je me rends compte que le temps passé sur l'ordi en rentrant est tout sauf une pause. Je règle tout à la fois, tout en regardant des pages de journaux, la météo etc. Tout comme au travail je suis multi-tâche. L'autre jour, j'ai entendu une collègue se féliciter d'être multi-tâche... les prises de conscience successives m'amènent au contraire à veiller à redevenir mono-tâche.
Voilà une prise de conscience qui nécessite de repenser l'organisation, en tenant compte de la fatigue, qui, non-prise en compte, tourne mal.
Bonne soirée à vous !
Adonon
pour moi je considère la faim et la fatigue comme des inconforts "physiques" et donc pas émotionnels
mais tout comme les inconforts émotionnels, on peut avoir un rapport à eux tout à fait détérioré
par exemple : refouler, ne pas écouter sa fatigue car sinon on a "peur" de ne plus pouvoir face à la charge de travail, or c'est FAUX
la fatigue physique est juste un signal du corps qui dit "stop, j'ai besoin de repos"
quant à la fatigue nerveuse, c'est juste le cerveau qui chauffe trop et qui a aussi besoin de repos
pour moi la solution à ces 2 fatigues est la même : DORMIR
vive la sieste
elle me sauve bien des fois d'une fatigue nerveuse trop accumulée, cela me permet de "rebooter" mon système nerveux
et quand la sieste n'est pas possible bien sûr je me rabats sur la méditation mais bon... moins agréable tout de même
de mon côté, avant, j'avais un mauvais rapport à mes inconforts physiques tout comme je l'avais avec mes émotions, je les refoulais également, j'en avais peur
la faim aussi, qui est bien physique
j'ai appris à me réconcilier avec elle, maintenant je la trouve "trop" agréable comme dirait ma fille
la fatigue est notre meilleure amie pour nous dire quand nous reposer
parfois on ne peut pas se reposer et parfois c'est le temps de reconsidérer si on ne peut pas s'organiser autrement
parfois c'est impossible vraiment, si l'on veut tenir ses valeurs, comme par exemple quand on a un bb et que l'on sacrifie son sommeil pour lui
j'ai beaucoup beaucoup médité la première semaine où j'ai été maman : une semaine entière sans dormir !!!! et grâce à la méditation j'ai supporté.... heureusement elle s'est rattrapée ensuite, elle a fait ses nuits à 1 mois
Bonjour Chantal,
Il faut savoir que le cerveau représente 2 à 3 % du poids du corps humain alors qu'il consomme 15 à 20 % de la dépense énergétique de ce corps, la plus grand part concernant le traitement de l'information (source Sciences et Avenir).
Autant dire que se poser pour respirer en pleine conscience, mieux méditer, laisser passer sans la traiter toute l'information qui se présente à nous sous forme de pensées, de ruminations, d'images... nous met largement au repos .
Encore faut-il se le "permettre" ce repos, s'y autoriser peut-être ?
Comme toi Chantal, j'ai tendance à ne pas savoir me poser réellement sans stimuli extérieurs, je vais aussi surfer sur le net, regarder un peu la TV, lire, trouver un truc à faire pour la maison (il y a toujours un truc à faire pour la maison, même sans chercher on trouve)..., ça vient peut-être en partie de l'éducation et aussi de ce que, plus jeune, dans ma famille, dans la société, il n'était pas encore de bon ton de prendre ce temps pour soi, ça s'apparentait à de la flemmardise.
Je pense que j'ai pour ma part à lâcher une certaine culpabilité à ne "rien faire", le "farniente" italien qui dit la même chose mais évoque un "rien faire" lui "normal", sous couvert de vacances.
Belle journée à toutes et tous.
Evelyne
intéressant cette discussion sur la fatigue et ses variantes.
Bonne idée Evelyne d'aller piocher dans les articles. Pour ma part je crois que je n'utilise pas suffisamment le site.
Justement parce que je ressens le plus souvent je crois de la fatigue émotionnelle, particulièrement en sortant du boulot, mais je crois qu'en général "je pense trop" ! (Non parce que je suis une fille géniale et brillante intellectuellement hélas mais parce que malgré des années à tenter de résister à cela (au lieu de l'accepter en moi), je persiste à avoir comme réflexe que tout passe par la tête !)
Il y a encore peu de temps, deux ou trois ans maxi, j'avais pour habitude de faire un tour à pieds avant de rentrer, je faisais plus d'exercices physiques, ce qui me vidait la tête... aujourd'hui avec les douleurs de dos, je vide ma tête en surfant sur des âneries sur le net ou en regardant des trucs idiots à la télé ! en grignotant bien sur ! Ce qui me défatigue peu en fin de compte et il me faut de la nourriture pour compenser ....
Néanmoins, pour ma part j'ai réalisé il y a vraiment peu que c'était de la fatigue, alors je vais me pencher sur la question et trouver autre chose pour ça. Bon courage à toutes.
Chantal
Bonsoir bonsoir :-)
Merci pour vos commentaires, c'est instructif.
Dans les catégories de fatigue, j'ajouterai celle due à trop de stimulations sensorielles (pour moi, auditive notamment). Cela ressemble à la fatigue émotionnelle, dans le sens où une pause peut permettre de recharger les batteries. Dans mon expérience, la pleine conscience, pour les surcharges sensorielles ou émotionnelles, aide beaucoup. Faut juste y penser au bon moment et en avoir la possibilité ;-)
Après, je n'arrive pas toujours à distinguer entre fatigue émotionnelle, sensorielle et fatigue physique. Elles sont sûrement mélangées.
Dans mon cas : j'ai accumulé pas mal de fatigue lors de la première année de bébé, qui fait ses nuits depuis deux mois environ (après les vacances !!!). Je n'arrive pas encore à récupérer, j'ai l'impression que j'aurais besoin de semaines entières de grasses matinées et siestes.
A mon travail (plusieurs lieux, en fait), je fais souvent des journées en continu, des réunions se calant le midi. A cela s'ajoute une grande tension sur un des lieux de travail. Je ressens assez fort en ce moment la difficulté de dire mes désaccords. Ils sont très nombreux, et il faudrait être tout le temps dans des rapports de force pour revenir sur des décisions prises trop vite. Je ne choisis qu'une partie à discuter (voire contester), et laisse le reste pour plus tard. Mais je suis alors en lutte émotionnelle, en moi-même.
Ces dernières semaines, ce qui m'a aidée ce sont les sorties au parc avec bébé, en fin de journée. Cela lui fait du bien, et moi j'ai un sas de décompression avant de rentrer à la maison. Même quand je me sens fatiguée physiquement cela enlève de la tension. Je cherche d'autres idées pour les jours de pluie !
Adonon, j'ai lu des choses sur l'EME-Zen mais n'y suis pas encore. En ce moment, je pratique l'EME-tout-court ;-) . La chose la plus positive dans tout cela, c'est de rencontrer la compréhension de mon compagnon.
Bonne soirée à tous
Laureline
super Adonon ! tu as dû gagner beaucoup de souplesse dans ta relation à la faim.
j'en suis bien loin dans mes sensations, mais je reste avec mon fil rouge de mieux ancrer le repérage de la faim, déjà.
pourrais-je te demander : c'est une petit place qui n'empêche pas de se sentir rassasiée ?