Comment je suis revenu(e) à LC
Après une petite discussion sur le forum "je commence en mai-juin", voici ce nouveau fil sur nos expériences "bis" de LC : nous sommes plusieurs à revenir à LC après une première (au moins) expérience du programme. Pourquoi, comment ? Racontons-nous nos expériences et notre choix de revenir !
Adonon
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Bien vu ! Tu as raison : les livres nous sauveront. "difficulté à continuer", ça me parle bien. C'est une description de mon retour du travail, vers 16h30, donc tôt, mais KO. Je dois mettre une vraie pause en place, pas l'ordi avec les 30 mails quotidiens de mes différents lieux de travail.
Et toi, comment fais-tu face à la fatigue ?
Adonon
Coucou adonon,
Je suis allée voir du côté de mon vieux mais sûr Larousse et voilà la définition de la fatigue (ça m'en bouche un coin mais j'irai dormir moins bête ce soir) : c'est un "état physiologique dû à un effort prolongé, à un travail physique ou intellectuel intense et se traduisant par une difficulté à continuer cet effort ou ce travail." (oui on peut être fatigué intellectuellement na !, pour répondre aux esprits chagrins qui ne jurent que par la fatigue physique).
Et le sommeil, lui, est un "état physiologique périodique de l'organisme (notamment du système nerveux) pendant lequel la vigilance est suspendue et la réactivité aux stimulations amoindrie".
Source Larousse donc.
Bon ben voilà.
Biz.
Evelyne
Bonjour,
Evelyne, tout s'éclaire avec la citation que tu as mise ! Merci beaucoup, voilà ce qui clochait : la distinction fatigue / sommeil manquait.
Donc nous voilà avec fatigue physique / fatigue mentale / sommeil. Je crois que ça va bien m'aider : me reposer 5 minutes, faire quelque chose pour débrancher, ou dormir. Manger dans ce cas est un ersatz de solution, qui peut toutefois s'avérer utile si la charge émotionnelle est présente.
Merci, et bonne journée,
Adonon
Je me permets de copier la partie de l'article "éclairante" .
"FATIGUE PHYSIQUE OU MENTALE ?
Enfin, sachez différencier la fatigue du sommeil : lorsqu'on est fatigué(e), il faut se reposer, mais sans dormir. Lorsque l'on a sommeil en revanche, il faut dormir. Les signaux physiques de la fatigue et du sommeil sont différents. Le sommeil se distingue par exemple par des signaux comme la difficulté à se concentrer, les paupières lourdes, ou encore les bâillements. La fatigue physique nécessite un repos physique, ce qui correspond à un arrêt de l'activité physique. Quant à la fatigue mentale, on peut tout à fait la soulager par une activité physique, tant que l'on arrête toute activité mentale ! N'hésitez donc pas à vous aménager des moments de repos, même très courts, où vous faites une réelle pause, pour ménager votre corps et votre esprit, en tenant compte de vos besoins. Car ces moments rien que pour vous, où vous prenez soin de vous, feront toute la différence. C'est justement l'objectif de Linecoaching : vous remettre au centre de vos préoccupations, prendre soin de vous, pour maigrir durablement, en vous faisant plaisir et en mangeant ce que vous aimez."
Bonjour,
Intriguée moi-aussi par la fatigue vue comme une émotion par notre Doc, je suis allée faire un tour du côté de la rubrique "le mag" et j'ai trouvé un article pile dans le sujet : //www.linecoaching.com/maigrir/dossiers/maigrir-en-regulant-les-emotions/la-fatigue-peut-faire-grossir.
Le sommeil et la fatigue y sont distingués comme 2 états avec leurs propres signes et c'est éclairant.
Belle semaine et toutes et tous.
Evelyne
Bonjour Laureline,
je suis perplexe aussi, il a aussi parlé de "fatigue émotionnelle", mais n'a pas précisé les choses. Pour moi la fatigue est aussi physique. Dans la journée, j'ai des moments de fatigue, pour lesquels l'idéal serait une vraie pause, pas toujours faisable. Alors, elle s'accumule. C'est le plus souvent un mélange physique / psychique, bien sûr.
Sa réflexion m'a aidée à envisager l'envie de manger à ce moment-là comme une EME, c'est à dire comme une façon de gérer la fatigue, et donc en mode "EME-zen", as-tu déjà vu ça dans le programme ? Dans la nouvelle version de LC, c'est mieux qu'avant : je mange, mais en conscience, et en dégustant. Et ensuite j'attends le retour de la faim pour manger à nouveau.
La question posée est aussi celle du rythme de nos vies avec des contraintes sociales, professionnelles fortes. Peu à peu, je trouve comment m'organiser, j'apprends à optimiser les possibilités de micro-pauses. C'est efficace, mais ça m'a pris du temps pour y arriver. J'arrive à penser que je peux prendre 5 minutes sans déclencher de guerre thermonucléaire ! Au final, mon travail est fait, dans les temps, et avec une meilleure efficacité. (Je précise que je travaille en écoles, avec des horaires contraints).
Et toi, quelle est ta fatigue ? Comment fais-tu ?
Bonne journée,
Adonon
Bonsoir à tous,
Adonon, comment as tu compris "la fatigue est une émotion" ?
J'avoue être perplexe... Que la fatigue soit accompagnée d'émotions, oui. Qu'on puisse ressentir une "fatigue émotionnelle" (comme trop d'émotions dans un temps donné), oui. Mais pour moi la fatigue est un ressenti physique (comme la faim). Le bon docteur a-t-il donné des explications ?
En tous cas, en ce qui me concerne, la fatigue est au coeur des difficultés à ressentir la faim. Et à avancer dans le programme. Sans compter que pour l'instant, je mange pour tenir. C'est une des choses sur lesquelles j'avais buté précédemment et qui se représente. Donc, accueillons...
Bonne soirée
Laureline
CmoiChantalou ven 20/10/2017 - 09:39Quand je dis reconnaître, je veux dire ressentir les différents symptômes physiques mais aussi accepter que ce soit vraiment de la fatigue. D'ailleurs, plus haut j'ai failli écrire fatigue émotionnelle mais aussi une VRAIE fatigue physique !!!!
Je viens d'une famille plus manuelle qu'intellectuelle mais qui a poussé ses enfants aux études le plus loin qu'ils pouvaient justement pour sortir des ces boulots harassant et peu gratifiant physiquement. Néanmoins il m'en reste sans que je parvienne à dépasser cela, la croyance que "j'ai eu de la chance d'échapper à cela, et que je fais un métier "pas fatigant" "pas usant corporellement parlant", donc je n'ai pas à me plaindre ". Parce qu'en effet du milieu d'où je viens il y a cette double croyance :
le travail physique vous tue à petit feu
les gens qui bossent dans des bureaux ou en tout cas "pas de leurs mains ou de leur dos" ont bien de la chance, ils gagnent mieux sans se fatiguer
Et moi j'ai beau expérimenter jour après jour que ce n'est pas vrai, je ne parviens pas à reconnaître cette fatigue là.
Du coup , parfois je m'épuise sans le ressentir et ai besoin de recharger mes batteries d'une manière ou d'une autre. Alors je mange !
Je trouve que c'est ce qu'il y a de plus important mais aussi de plus difficile dans cette approche de LC : reconnaître ce que l'on ressent vraiment physiquement, y compris les émotions !
Bonsoir, Chantal, je te rejoins complètement. Tu as raison, il existe une représentation des cols bleus qui se fatiguent en travaillant et des cols blancs, non. Je pense que l'engagement qu'on met ou pas dans son travail joue aussi sur la fatigue. Comme beaucoup ici, je ne peux travailler sans engagement. J'ai des horaires réguliers, je travaille à l'abri, je ne porte pas de charges lourdes, mon travail n'est pas très répétitif et il est même créatif. Je travaille avec plaisir.
Pourtant, je rentre fatiguée, et ici j'apprends à "gérer" cette fatigue autrement qu'en mangeant.
J'en suis à l'étape du fractionnement, commencée hier, mais je l'interromps pour la reprendre plus tard. Les quelques jours à venir ne m'offrent pas beaucoup de souplesse dans l'organisation, et je dois me reposer d'abord. C'est aussi un temps pour regarder le chemin parcouru. Une caractéristique souvent lue ici, parmi ceux qui "reviennent" à LC, c'est la décision de s'accorder le temps nécessaire.
Toi, je ne sais pas mais pour moi, c'est un changement en profondeur !
A bientôt Chantal,
Bon week-end à vous tous qui lisez ce fil,
Adonon
@adonon,
Alors, je dois avouer que le soir j'ai du mal à mettre en place un sas de décompression. En journée, il peut m'arriver de faire une petite sieste pendant celle des loulous mais c'est rare. Je me suis rendu compte au fil du programme que lorsque mon corps et ma tête me réclament un temps de pause, c'est là qu'interviendraient les EME car je n'y réponds pas et me lance dans une activité de diversion, pour finalement grignoter pour tenir... Prise de conscience, à travailler donc.
Belle soirée.
Evelyne