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Merci Evelyne! Hyper bien de pouvoir relire tout ça! Très clair! Très bien résumé, je vais faire un copier / coller de ton texte.
C'est si simple en fait!
Pour ma part j'aimerais rajouter à la recette une énorme dose de patience et une abstinence de balance!
Bonne soirée tout le monde...
Bonjour Cécile et la communauté,
Je mets ci-après un récap (édité dans mon blog) de quelques énoncés sur les sujets de FAIM - ENVIE DE MANGER - SATIETE - RASSASIEMENT, tiré du chat du 16 02 2018 avec Jean-Philippe Zermati.
"La satiété, c'est la disparition des signaux de faim. Elle arrive après quelques bouchées. Et il ne faut pas essayer de s'arrêter à ce moment."
"Sans la faim, il n'est pas possible de ressentir la satiété. Puisqu'on ne peut pas sentir les signaux disparaître."
"La satiété n'est pas le moment de l'arrêt du repas. Comme elle survient après 4 à 6 bouchées il faudrait recommencer à manger toutes les 1/2 heures."
"En fait, le repas s'arrête quand on est rassasié. C'est-à-dire qu'on n'a plus envie de manger."
"C'est le rassasiement qui provoque l'arrêt du repas et non la satiété."
"Le rassasiement n'est pas une sensation mais un état mental. On n'a plus envie de manger. C'est lui qui se dérègle !"
"Il ne faut pas essayer de s'arrêter à la satiété. Cela peut même déclencher des compulsions. Car les envies de manger n'ont pas encore disparu et il faudrait lutter contre elles."
"Le rassasiement c'est la disparition des envies de manger. C'est lui qui marque l'arrêt du repas."
"La satiété ne se dérègle presque jamais. C'est pratiquement toujours le rassasiement qui est déréglé et qui arrive trop tard. Du coup, on mange de trop grandes quantités."
"Il faut travailler sur le rassasiement pour le faire venir plus rapidement."
"Les régimes dérèglent le rassasiement."
"Le rassasiement dépend de 3 facteurs qui doivent toujours être réunis quand on mange.
- Il faut choisir les aliments dont on a envie,
- les manger avec attention sur ses sensations alimentaires.
- Et devenir capable de les manger dans un climat de sécurité alimentaire. C'est-à-dire sans avoir peur de grossir !"
"On peut fractionner les repas autant qu'on le veut. Si la faim est présente c'est que ce n'est pas trop !"
"Le nombre de repas/collation n'a pas de rapport avec le poids."
"Il faut se défaire des schémas et trouver ses propres repères qui sont guidés par les sensations alimentaires."
"Les sensations de faim et de satiété sont importantes. Mais en fait, on travaille plutôt sur les envies de manger. Ce sont elles qu'il faut ramener au "bon niveau"."
"Plaisir + Attention + Sécurité."
Belle journée.
Evelyne
Bonjour à toutes, merci pour ces post que je prend le temps de lire régulièrement, je ne peux pas toujours répondre, merci Marie poppins pour l'application de Christophe André sur la méditation.
J'en suis à l'expérimentation de la faim et j'ai du mal à ressentir la satiété...
Est ce que quelqu'un peut me dire ce qu'est la satiété?,? Mon coach m'a répondu que c'était quand on ne ressentait plus la faim (le creux dans l'estomac) mais en réalité dès que l'on prend quelques bouchées on ne ressent plus ce creux mais on a encore faim non parceque moi quelques bouchées ça ne tient pas longtemps avant que la faim réapparaisse....du coup je suis un peu perdue la dessus,
Merci si vous pouvez m'aider...
Pascale Abonné ven 25/05/2018 - 08:53Izabelle, c'est très intéressant ce que tu expliques... mais aussi très anxiogène ! En fait, c'est plutôt comme si un autre "moi" regardait mon vrai moi. Je suis assez cartésienne et j'ai beaucoup de mal à "lâcher prise". L'exercice de méditation est pour moi une torture, on dirait un gosse de 4 ans qui n'arrive pas à tenir en place !
oui pour moi aussi c'est anxiogène, j'ai beaucoup de mal, je pense donc que tu es comme moi, ton mental est hyper puissant et ton système nerveux très réactif, ça donne des supers capacités dans plein de choses, je ne compte pas le nombre de fois où on félicite mon aptitude à faire tant de choses et si bien..... normal avec un mental qui tourne à 2000 à l'heure
c'est pourquoi ces exercices sont difficiles pour nous, mais il faut d'autant plus les faire, par contre moi j'ai réduit la durée
ce n'est pas un autre toi qui t'observe, celui qui observe, c'est ton vrai toi
en fait c'est toi qui observe ton mental, et ton mental ce n'est pas toi, tu es plus vaste que ça
tu es très identifiée à ton mental et c'est normal, il est hyperactif et t'a apporté beaucoup de bonnes choses et de protection
mais tu es plus que cela
je comprends que ça soit anxiogène mais commence par de toutes petites sessions, mais régulières, même une minute c'est bien
Mais de ce fait, j'ai quand même besoin de comprendre le mécanisme. Sans jugement, sans contrôle et sans contrainte. Juste comprendre.
Et je dois dire que c'est apaisant justement de ne plus prendre la nourriture comme qq chose de positif (je maigris) ou de négatif (je grossis) mais comme un élément vital qui peut être agréable.
oui bien sûr, c'est le besoin de 'sens' tu verras que tout a parfaitement du sens
bravo de prendre la nourriture comme un élément vital, là on est dans le ressenti les sensations
bravo aussi de t'accorder ce temps pour toi
je pense que tu fais en effet un très bon démarrage
reborn60 Abonné jeu 24/05/2018 - 15:35tu pointes ce que j'ai tant de difficulté à appliquer : juste ressentir. Même là, le terme "appliqer" fait très scolaire, non .
Reste, et c'est le "gros morceau", à veiller encore et toujours à "ressentir".
si je le pointe c'est parce que je sais d'expérience que c'est ce qui peut nous faire perdre beaucoup de temps
nous sommes ici beaucoup de filles très intelligentes (sans nous jeter de fleurs) et empathiques, et notre mental est puissant, tout comme notre envie de "bien" faire, que tout le monde soit content etc.
notre mental est puissant donc c'est devenu un réflexe de le mettre en action (c'est si facile, il roule tout seul)
et s'il est super efficace pour organiser des vacances par exemple, en revanche pour gérer notre rapport à l'alimentation c'est un peu un désastre
c'est comme si on déployait une énergie énorme pour contrôler qqchse qui n'a pas besoin d'être controler car régi par des systèmes automatiques
comme si par exemple on décidait de prendre en charge le sommeil de quelqu'un d'autre, essayer d'estimer quand il devrait dormir, combien, etc... de l'extérieur
alors que la personne elle-même, de l'intérieur, n'a pas besoin du mental pour savoir quand elle a sommeil
le fait que le mental s'active si vite, c'est parce que cette zone est devenue zone de "danger" pour une raison ou une autre
pour moi ça a été inscrit depuis mon enfance avec ma mère en perpétuelle restriction et soit-disant victime de son métabolisme, que le surpoids, la faim, les envies, tout ça, ce sont des "dangers"
dès qu'il a danger, le mental est à l'affut : il faut résoudre le problème
donc on en prend vite l'habitude
et comme le mental ne sait que réfléchir, réfléchir, il n'hésite pas.....
et oui c'est plus facile pour nous que de ressentir
car le ressenti c'est l'incertain, l'ambigu, le "non-sur", la non-maitrise par le mental
de mon côté également ce qui m'empêchait de ressentir sont des choses profondes : psychologiquement le fait de ne pas m'autoriser à vivre car ayant pris la"place" d'un enfant mort avant moi
sur le plan éducatif, mon père et ma mère ont toujours tellement voulu que je me "calme" que j'ai vite sais que ressentir les choses aussi fort (hypersensibilité) n'était pas socialement acceptable
bref j'avais un bon bagage pour bloquer mes ressentis et pour faire fonctionner mon mental à outrance, d'autant qu'il est tellement vif et rapide qu'il ne dépense aucune énergie pour tourner, contrôler, maitriser, etc....
mais les exercices ici, sur les sensations sont vraiment l'occasion d'accepter, pour une fois, de RESSENTIR, de ne pas trop réfléchir (et si on ne nous le dit pas, y'a pas beaucoup de chance qu'on ne le fasse pas vu que c'est un réflexe)
et progressivement, à force de le faire, ressentir redevient simple parce qu'on s'aperçoit qu'il n'y a pas de danger
mais avant de s'apercevoir qu'il n'y a pas de danger, il faut pratiquer, pratiquer... et ça fait un peu peur
c'est pourquoi j'insiste pour que vous vous lanciez et viviez vraiment ces expériences dans le ressenti pour en tirer un bon profit
Merci beaucoup Izabelle pour cette réponse très fournie et très "éclairante" quand tu évoques la "place".
Cela me parle cette histoire de place si prédominante du mental pour supplanter le ressenti, quand on est en difficulté pour "prendre sa place".
Cela a été tout l'enjeu de mon travail personnel cette histoire de place (thérapie, lectures...) et puis la légitimité, la culpabilité...
Ce programme a participé de mon "meilleur-être" aussi en révélant ce qui se cache derrière mon rapport à l'alimentation.
J'ai bien avancé et reste, comme tu l'écris, à pratiquer, pratiquer...
Merci encore pour ta présence et bon dimanche à toi ainsi qu'à la communauté.
Evelyne
Bonjour à tous,
Izabelle, c'est très intéressant ce que tu expliques... mais aussi très anxiogène ! En fait, c'est plutôt comme si un autre "moi" regardait mon vrai moi. Je suis assez cartésienne et j'ai beaucoup de mal à "lâcher prise". L'exercice de méditation est pour moi une torture, on dirait un gosse de 4 ans qui n'arrive pas à tenir en place ! Heureusement, j'en ai 43, je me raisonne...
Mais de ce fait, j'ai quand même besoin de comprendre le mécanisme. Sans jugement, sans contrôle et sans contrainte. Juste comprendre. Et je dois dire que c'est apaisant justement de ne plus prendre la nourriture comme qq chose de positif (je maigris) ou de négatif (je grossis) mais comme un élément vital qui peut être agréable.
Je te lis tout de même avec attention car mon démarrage, si je le trouve très positif, est encore un peu brouillon et mon emploi du temps ne me laisse pas bcp de place (je m'accorde ces qq messages...).
Et toi, Marie, comment vas-tu ?
Biz
Bonsoir Marie,
Simple à lire mais difficile à pratiquer tout ça, c'est tout l'enjeu de ce programme qui, je peux l'attester, va bien au-delà de la question alimentaire.
Il permet, si l'on fait preuve de la patience que tu cites, de partir à la "découverte de soi" et ça fait peur, ça fait mal parfois, ça fait plaisir aussi, heureusement, mais quelle aventure !
Il faut ajouter l'auto-bienveillance comme clé avec la patience et la persévérance.
Quant à l'abstinence vis-à-vis de la balance, heu... là aussi j'ai encore du travail .
Belle soirée.
Evelyne