rassasiement gustatif: le midi et pendant 4 jour 100 gramme d'aliment GRAS salé
coucou
ETAPE de 100 grammes d'aliment salé gras pendant 4 jours:
- vos impressions?
- vos dirficutlés?
- comment cela s'est passé?
- vos conclusions?
je suis curieuse de lire et de mieux ciomprendre
Pour moi ce n'est pas facile
déjà trouver quel aliment gras et salé j'allais choisir
après quelques jours de réflexion j'ai choisi du paté de canrard, car j'en adore le gout et je n'en mange presque jamais
ou plutôt je n'en achetai presque jamais
car si par malheur j'en avais dans le frigo, j'en mangeais en dehors des repas, et toujorus avec un arrière gout de culpabilité
HIER j'ai donc commencé
j'en ai acheté pour 4 jours et j'ai portionné ma portion de midi
j'ai été incapable de le manger sans rien et je l'ai donc mangé avec du pain
aurai je du peser le pain aussi???????????
en tous cas, arpès l'avoir savouré pour les premières bouchées, je me suis sentie écoeurée et j'ai laissé le reste
j'ai donc mangé 60% de ma portion
mais j'avais encore faim...
et pour le reste de la journée, cata, je n'étais pas saisfaite, car j'ai grignoté un peu, pas beaucoup, mais un peu
le soir par contre j'ai fait un repas normal que j'ai savouré
j'ai hate de vous lire................
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Jour 3
On dirait que l'environement bruyant et/ou l'EME d'hier etait tres nuisible au bon deroulement de la degustation.
Aujourd'hui, je me suis installee dans un endroit bien au calme avec mes 100g de noix. Elles ne faisaient pas tres envie, j'avais une bonne faim et je voulais un vrai repas.
J'ai commence par les noix de cajoux, 1, puis 2, 3... elles etaient tres bonnes mais j'ai ressentit que je n'en aivais plus envie. J'en ai pris une 4e pour etre sure. Pareil avec les macadamias, j'en ai savoure 1, puis 2, et j'ai commence a ressntir que je n'en voulais plus. J'en ai repris deux de plus pour etre sure.
Resultat, je n'ai mange que 20g de noix... et je n'en voulais pas plus. C'est beaucoup mieux qu'hier. Et tout cela sans frustration ni manque. C'etait presque naturel d'arreter d'en manger.
J'ai attendu 1 heure et j'ai pris une bonne collation.
Jour 4
Aujourd'hui, je n'en aivais meme plus envie de mes noix. Honetement, pas du tout envie. J'ai quand meme fait l'exercice. J'ai attendu ma bonne faim, j'en ai pris 1, 2 ... 4 et c'etait tout. C'est tres facile de s'arreter quand on a pas envie de manger quelque chose. J'en ai mange 10g!
Cette experience est tres concluante pour moi. Je comprends maintenant que l'on a pas besoin de mange beaucoup des aliments riches, et j'arrive a m'arreter avant d'atteindre le stade de la perte de controle.
J'ai hate d'essayer en version sucree, car je resiste beaucoup moins aux choses sucrees. Je sais deja quoi prendre: un brownie!
Jour 2
Apres la degustation d'hier, j'avais encore faim mais j'ai attendu 1h comme demande pour prendre ma collation. Ma collation etait tout simplement le plat de dejeuner que j'avais prevu de manger.
Le soir, j'avais une petite faim pour le diner, malgre les 45 minutes de course a pied. J'ei ete tres surprise de realiser que je n'avais envie que de legumes. Je n'ai pas touche a mes pommes de terre ni a mon poisson, je ne voulais que des legumes.
Alors, c'est donc vrai ce que l'on nous apprends sur LC, que si l'on mange un aliment riche en exces, notre corps se regule de lui-meme et qu'il suffit d'ecouter sa faim et ses envies pour ne pas grossir.
Car au final, sur la totalite de la journee, j'ai moins mange hier que d'habitude. Comme quoi notre corps sait tout.
Ajourd'hui, bonne faim vers 11h45. Je prends ma boite de 100g de noix a deguster. C'etait etrange, car aujourd'hui les noix me faisaient plus envie qu'hier et les macadamias etaient bien meilleures. Je les ai degustees une par une une... jusqu'a finir ma portion! J'ai tout mange, les 100g, alors qu'hier seulement 36g. Mais aujourd'hui, elles etaient bonnes, de la premiere a la derniere. Je n'ai pas ressenti de degout, ni de lassitude ni l'envie d'arreter d'en manger. Je pense que si j'avais eu plus que 100g, j'en aurais mange plus.
Bon, je ne m'inquiete pas (trop), je fait confiance au programme et a mon corps, on verra demain.
Mais c'est quand meme bizarre, je sais qu'on est sense en manger de moins en moins au fil de l'epreuve. Pourtant j'ai bien recherche cette sensation de lassitude, ou de degout... mais non, elle n'est pas arrive.
Ca vous a deja fait ca?
Bonsoir,
Moi aussi j'ai commencé cette étape. J'ai choisi un camembert bien fait, comme je les aime et j'étais sûr à 100% que je finirai sans souci les 100g. J'adore le fromage bien fort qui fait fuir tout le monde. Mais à ma grande surprise je n'ai pas fini les 100g, je n'en ai mangé que 70g. J'étais assez vite écoeuré en fait, mais j'avais encore faim. Donc j'ai attendu jusqu'à 16h et j'ai pris une collation.
Je pensais que cela serait facile mais pas du tout en fait, mais c'est un exercice intéressant. Comme izabelle, j'ai eu qu'une envie le soir venu, manger des légumes.
Parcontre, le lendemain, j'ai manger les 100g mais après j'ai été barbouillée toute la journée et pas faim du tout.
Du coup, je n'avais pas du tout envie d'en remanger aujourdhui et je l'ai remplacé par du saumon fumé. Je ne sais pas si j'avais le droit de changer d'aliment.
[quote=boudicca]
Du coup, je n'avais pas du tout envie d'en remanger aujourdhui et je l'ai remplacé par du saumon fumé. Je ne sais pas si j'avais le droit de changer d'aliment.
[/quote]D'après le protocole, non : l'aliment doit être le même pendant les 4 jours, sans doute dans le but de saturer.
Je pense que reprendre le même aliment permet de garder les mêmes repères pour affiner ses sensations sur celui-ci, l'aliment reste inchangé mais nos sensations changent, du coup on perçoit mieux ces différentes sensations comme la variation du goût qui est très importante dans la perception du rassasiement spécifique.
Je ne sais pas s'il faut se confronter à un aliment tabou ou si à ce stade il faut prendre n'importe quel aliment gras salé.
J'ai contacte la coach pour lui faire part de cette deuxieme experience ou j'ai tout mange et que j'en voulais encore.
Elle pense que cela peut-etre une EME cachee, que je devais avoir besoin de reconfort.
Pourtant, je me sentais tres bien lors de ma degustation. Je dois reconnaitre que je n'etais pas dans les memes conditions que la veille (changement d'emploi du temps au tavail). Je me suis un peu isolee pour deguster mes noix mais il y avait un peu du bruit autour de moi.
Pour cette histoire d'EME, je ne sais pas trop... J'ai eu une baisse de moral la veille (deces recent dans la famille), mais apres ma seance de course a pied le 1er jour, j'ai eu l'impression d'etre dans un etat normal.
Alors je ne sais pas trop... on verra tout a l'heure pour la 3e degustation.
Bravo !
Pour moi aussi, l'attente pour la collation était vraiment longue. Je suppose qu'en plus de la faim qui reste, il y a aussi toutes les émotions et pensées contradictoires qui tournent. Parce que la faim, après l'avoir expérimenté, elle ne me dérangeait plus. Ce qui me dérangeait, ça devait être cet espace vide rempli d'émotions et des pensées, et moi qui luttais contre tout ça en me tendant vers le futur (le moment où je pourrais rassasier ma faim).
Pattie, quelles etaient ces pensees contradictoires? De la culpabilite? De la frustration?
[quote=dbreant]
Pattie, quelles etaient ces pensees contradictoires? De la culpabilite? De la frustration? J'avais (j'ai toujours !) une grande confiance dans le programme.
[/quote]
Culpabilité, non. Si le programme dit qu'on peut, c'est qu'on peut.
De la frustration, oui, parce que j'étais obligée d'arrêter sur une faim un peu plus que petite, qu'en plus parfois elle se comblait d'elle-même avant le moment où je pouvais prendre une collation. Et que comme je ne savais pas doser les collation, ça pouvait me priver de ma faim pour le repas.
Je ressentais de l'étonnement : je n'avais jamais remarqué que les aliments changeaient de goût. Et puis de la colère : si au lieu de me prescrire des régimes, on m'avait fait découvrir ça, j'aurais perdu moins de temps. Et puis de la peur : si les aliments deviennent mauvais, je ne vais plus pouvoir me réconforter avec comme avant (et c'est vrai que je ne peux plus me réconforter vraiment de la même manière. C'est un peu comme quand on sait lire : si on pose les yeux sur un texte, on tente inconsicemment de déchiffrer. Le rassasiement gustatif, une fois découvert et entraîné, c'est difficile de ne pas le sentir). Des regrets aussi de voir que je n'avais parfois pas besoin de la collation, donc hop, encore une occasion de manger qui sautait. Et puis énormément de plaisir à voir le miracle se reproduire encore et encore : le goût change ! J'ai un super-pouvoir à l'intérieur de moi qui me permet de savoir quand un aliment a cessé de plaire à mon corps, et qui me provoque l'envie d'arrêter d'en manger (momentannément).
Du coup, toutes ces émotions mêlées, ça peut me créer une EME. D'autant que vient aussi la pensée régimeuse : vu que ça marche, je ne vais pas avoir envie de cet aliment de sitôt, autant en manger un peu plus... (Du coup, depuis mon expérience avec de la pâte speculoos, j'ai eu énormément de mal à regarder un speculoos pendant plusieurs mois !)
Ca y est, j'y suis à mon tour; je vous ai lu ce matin et j'ai troqué mes cacahuètes prévues contre de la tomme de Savoie. 80 % mangé, complètement écoeurée, mais en même temps mon ventre gargouille, j'ai faim...
Etape difficile, mais à vous lire, elle sera très riche en enseignement, alors patience...