Vous avez commencé en Août-Septembre 2013?

Bonjour à tous et toutes

Je me suis inscrite à line coaching à la fin de l'été dernier. Très motivée les premiers temps, je me suis petit à petit perdue de vue et j'en ai oublié de m'occuper de mes priorités : rééquilibrer mon rapport à la nourriture et poser un nouveau regard bienveillant sur mon corps et moi même en général!

étant plutôt timide et ayant peur d'aller vers les autres, je ne me suis pas trounée de suite vers la communauté...je pense avec le recul, que c'est une erreur ... je la rectifie aujourd'hui en venant me présenter ici.

Je m'appelle Audrey, j'ai 32 ans je vis dans le sud Ouest de la France, je vis en couple (famille recomposée avec l'enfant de mon compagnon une semaine sur deux), je travaille dans la vente, je pratique du sport dans une petite salle qui m'a redonné depuis 2 ans et demi le goût de bouger et transpirer, j'aime la musique, l'écouter à la TV, dans ma voiture, en concerts et festivals mais aussi en jouer : le piano surtout ; et à un niveau ultra basique, la batterie.

Je pense aller m'inscrire sur le forum des binomes ça semble très sympa, convivial et motivant comme démarche!

Voilà pour un début :-)

à bientôt

Il faut relativiser, hein ! Je n'ai pas d'enfants, ça me laisse beaucoup de temps pour me centrer sur moi. Je trouve motivant de voir les parents du forum y arriver. Ca m'amène à relativiser quand j'ai du mal avec une étape : si les parents y arrivent tout en gérant leur vie familiale, je devrais pouvoir m'en sortir aussi.

L'outil dont je me sers est sur le site, dans "Mes outils", rubrique "Comportement alimentaire", et le titre est "J'apprivoise la sensation de faim". Je l'ai téléchargé sur ma tablette, je me sers du mp3. Je ne sais plus à quel moment il s'est débloqué dans le parcours.

J'ai "terminé" le parcours des étapes. La dernière étape c'est un questionnaire qui permet de cibler ce qui pose le plus de problèmes. Donc j'ai des choses à travailler, qui ne sont pas simples pour moi, puisque je remplis tout doucement (par exemple jeter 5 objets inutiles).

Je recommence assez fréquemment l'expérience de la faim, sans remplir un carnet, mais souvent avec l'audio sur la faim avec la voix du docteur Zermati. Je la recommence dès que j'ai l'impression de ne pas l'avoir assez écoutée. Après une semaine de travail où j'ai mangé sans faim (ou sans la bonne faim), ou après la période de Noël, ou au moment des règles, quand j'ai l'impression que mes sensations sont plus aiguës et que tout tourbillonne sans que je puisse poser les choses. Refaire cette expérience me pose. Parfois, je refais l'expérience de la grande faim, pour "recaler mon échelle", après une semaine où j'ai eu l'impression de manger pendant des petites faims, ou des semaines où je tolère moins la faim.

Je fais de la RPC tous les jours, 10 minutes au moins, mais il m'arrive parfois de ne pas le faire : autour du 25 décembre, je ne me suis pas isolée 10 minutes, mais je me suis souvent recentrée sur ma respiration. Ca m'est devenu indispensable, cette recentration sur ma respiration, même un peu, même informelle. Hier, j'ai recommencé la séance formelle, et ça m'a fait beaucoup de bien, j'ai eu l'impression de retrouver un bien-être perdu (même si je n'étais pas dans le mal-être).

Je pense qu'il faut que je refasse, de manière formelle, un carnet de dégustation avec l'audio et tout et tout, parce que même si je déguste, je ne le fais pas à fond, et j'avais trouvé que c'était un excellent moyen d'éviter la frustration d'un petit appétit. Il faut aussi que je refasse l'étape du rassasiement gustatif sur les chocolats de Noël, que j'ai identifié comme un aliment tabou, irrationnellement désirable (au point que là, je me contente de manger des Ferrero, alors que ce dont j'ai envie, c'est la boîte spécial pralinés de Lindt. Mais je ne suis pas sûre que je pourrais la stocker chez moi en ce moment sans qu'elle y passe dans la soirée).

Je ne rachèterai pas encore de piles pour la balance, je suis loin d'être prête. La non-perte ou la reprise de poids me stresse un peu, parfois beaucoup.

Je fractionne assez souvent mon repas, même si parfois je remplis cette place avec un dessert ou des bonbons de Noël.

J'ai toujours mon EME du soir, et bon, elle m'agace, mais j'apprends à l'accepter, et à accepter que je mange tous les soirs. Je me dis que ça n'est pas un drame, puisque j'attends ma bonne faim pour remanger le lendemain. Mais j'ai l'impression que c'est une sorte de réserve, pour moi (c'est pour ça que ça m'agace) : tant que je cède à cette EME, je ne suis pas à mon set point, donc je n'ai pas à renoncer à perdre encore du poids. Bien commode, l'EME.

Je lis petit à petit le chapitre sur l'hyperempathie dans "Maigrir c'est dans la tête", du docteur Apfeldorfer. Je découvre beaucoup. Je suis très nettement débutante, parcours "terminé" ou pas. C'est comme de travailler en spirale : je commence à explorer, et je me rapproche petit à petit du centre, en repassant par les mêmes étapes, mais sans les vivre de la même façon, puisque j'évolue, je ne perçois pas les choses de la même manière.

Merci Azalée pour cette occasion de faire un petit bilan ! Et bravo pour avoir acheté des vêtements à ta taille ! Bon courage pour la grande faim, quand tu y seras prête, à ton rythme.

L'audio de l'EME-zen ne m'a pas aidée à faire disparaître l'EME. Ca m'a aidée à la repousser dans le temps, à m'apercevoir qu'au lieu d'une chose qui me dépasse, qui me pousse et prend les commandes, ça peut être quelque chose que je décide au moins un peu (même si, euh, pas trop ! Un peu, c'est mieux qu'avant, où je ne décidais rien du tout !). La RPC, ça m'aide à avoir une part de décision dans l'émotion, à me retrouver sous l'émotion. Mettre un nom dessus, ça permet un peu de se l'approprier. Et quand on s'est approprié queque chose, peut-être qu'on peut le changer. La preuve : on peut retarder le fait de céder à l'EME.

C'est devenu une chose que j'accepte, même si parfois, je suis assez perturbée à l'idée que ça me fasse reprendre du poids ou que ça m'empêche d'en perdre un peu plus.

Et puis il y a des moments étonnants. Le premier soir où je n'ai pas mangé sous l'effet de l'EME, je me suis levée de ma chaise pour aller chercher du chocolat, en pleine conscience, j'avais décidé d'en manger. Et puis une fois debout, j'ai changé d'envie, et je suis allée me coucher. Il n'y a eu aucune action de ma volonté là-dedans. Juste un changement d'envie. Les deux autres soirs, ça a été pareil : finalement, j'ai changé d'envie. Alors bon, je peux me dire que ça fait plus de 2 mois que je suis ici, et que sur une soixantaine de soirées, 3, c'est pas énorme. Mais oh que si, c'est énorme ! Parce qu'avant, ça n'était jamais arrivé, ou rarement, et au prix d'un énorme effort de volonté. Là, cerise sur le gâteau : je n'ai pas eu à utiliser ma volonté pour ne pas céder à l'EME.

Parfois, aussi, j'ai cédé à l'EME et j'ai arrêté assez vite : un chocolat qui m'avait paru délicieux, pris en dessert, avec un reste de faim et la technique de dégustation, m'a paru fade lors de mon EME plus tard dans la soirée. Un carré... Pas de goût intéressant. Deux carrés, pour être sûre...Ben non, rien. Sans la RPC et la technique de dégustation, je n'aurais pas pu ressentir ça. J'aurais liquidé la plaque, en croyant dur comme fer que je me faisais plaisir.

 

Bon courage, Clem ! Le fractionnement, c'est pas le meilleur moment que j'ai vécu !

Oui, moi aussi, j'aime venir les copines, je suis contente d'avoir de vos nouvelles. Pattie, tu as été courageuse et peut-être bien, sage, de jeter ta garde robe "slim", et de te racheter des choses pour le présent. Moi, je n'y arrive pas. Depuis que j'ai pris du poids, je ne peux plus mettre mes anciens habits, mais je ne me rachète quasi rien. Le strict minimum. 2 pantalons. J'ai essayé de m'habiller avec mon nouveau poids "gros", mais je n'y arrive pas. Impossible de me trouver supportable devant le miroir des boutiques. Pourtant, ça m'arrive souvent de voir des personnes "fortes" bien habillées, élégantes, dans la rue. Mais pas moi... Et aujourd'hui, encore 1 kg de plus. Pattie, merci d'avoir partagé ton expérience de petite voleuse de part de tarte, comme moi. C'est vrai qu'on n'était que des gamines, comment peut-on sentir autant de culpabilité, à des âges si précoces. On peut être plus dur juge pour nous-même, que la justice des grands, à se morfondre toute une vie sur des broutilles de ce genre. D'ailleurs, je m'aperçois que sur ce sujet des habits, je suis bien dure avec moi-même, finalement. Une forme de punition, sans doute. Il va me falloir repenser cela... Le culturmelk, c'est un lait fermenté nordique ( Norvège), un peu comme le laban nord africain, ou le lassi indien. Mais il a un gout unique, délicieux. Coucou Clem, moi aussi, je ressens cette impression de récompense, de moment pour moi, des eme du soir. As-tu trouvé que la rpc t'aidait à te passer de cette "récompense". En fait, j'ai l'impression que la rpc peut aider à mieux supporter des émotions négatives, mais n'aide pas à se passer de plaisir, ou de récompense... Je suis à côté de la plaque? Bises à toutes!

Ben oui, tu le vaux bien, le grand jeu !

Le body-scan, j'ai un peu de mal, parce que c'est long. J'en ai fait hors de l'étape consacrée à l'apprentissage, mais je m'assoupis, généralement (faut dire... je l'ai toujours fait couchée, sauf une fois !). Ca m'a même laissé une impression bizarre, les premières fois : je ne sentais pas mon visage. J'ai fini par m'accommoder l'exercice : au moment où l'enregistrement parle du visage, je passe mes mains sur le visage, comme ça au moins je le sens. Et depuis, c'est bon, je le perçois même sans le toucher, je peux respirer dedans, tout ça tout ça !

A mon avis, il ne faut pas hésiter à adapter les exercices pour les apprivoiser, quand ils sont trop rétifs, quitte à relire les instructions plus tard, quand on se sent plus à l'aise avec l'exercice, pour voir si par hasard on ne passe pas à côté de l'objectif (par exemple dormir en plein body-scan !). Mais ce n'est que mon avis, j'ai deux mois de méthode seulement.

Je peux comprendre, pour ta crainte de reprendre du poids. Mais j'ai eu un autre parcours : quand je me suis inscrite, je venais juste de ranger mon placard de vêtements à fond, c'est-à-dire en jetant et en mettant de côté pour donner. J'ai ainsi dit adieu à tous mes vêtements d'il y a trois ans, quand j'avais fait un régime qui m'avait fait perdre 30 kg. Je les ai repris, et ces vêtements ne m'allaient plus. J'ai racheté des vêtements à ma nouvelle taille qui était aussi mon ancienne taille d'avant. C'était un moment difficile. C'est la découverte de Linecoaching qui m'a aidée à ne pas déprimer.

Du coup, quand j'ai commencé, je n'avais plus la pression des vêtements, plus la pression de la balance. Rien à perdre. Je me suis laissée guider par le programme. Pour le moment, je n'ai jamais été déçue, chaque étape m'a appris des choses, et notamment à prendre un énorme plaisir à manger. D'abord à manger avec faim (les goûts sont plus forts, il y a davantage de plaisir). Puis à prendre un temps de pause pour moi, avec la RPC (ce vide que je m'offre, dans l'agitation autour, ça aussi c'est un plaisir). Puis à manger en dégustant (ça, mais alors ça... c'est limite érotique, comme expérience !!!).

A la base de mon confort sur LC, il y a cette idée forte : ce n'est pas un régime, et on n'est obligés à rien. Ce qui guide, c'est le besoin du corps. Et, cadeau de la nature, sa manière de l'exprimer, c'est de nous donner du plaisir. Un peu comme quand on joue à "Chaud ou froid". Quand on se rapproche de l'objet caché, les enfants disent "Tu brûles" et quand on s'en éloigne ils disent "Tu te refroidis". Là, quand on donne ce qu'il veut au corps, il nous donne du plaisir, et quand on ne le lui donne pas, il en donne moins. La notion de plaisir, moi, ça me parle drôlement !

J'espère que tu pourras laisser de côté tes angoisses pour prendre du plaisir aussi. Peut-être qu'au début, il va te falloir choisir entre deux angoisses : soit l'angoisse de renoncer momentanément à certains aliments (ou renoncer à les stocker en quantité), soit l'angoisse d'être serrée dans tes vêtements. Une angoisse, c'est déjà mieux que deux ! Il faut peut-être lâcher un truc pour pouvoir avoir les deux plus tard, pour pouvoir se mettre en condition d'apprendre à avoir les deux pour tout le reste de sa vie (et savoir retrouver les réflexes dans les hauts comme dans les bas).

(J'ai lu sur ton profil que tu avais volé le chocolat de ta cousine. Moi, c'est la part de gâteau d'anniversaire des un an de mon petit frère que j'ai piquée, quand j'avais quatre ans ! Ma mère l'avait mise de côté pour pouvoir prendre la traditionnelle photo, parce qu'il faisait la sieste au moment du dessert. J'ai enlevé la bougie, et gloup ! J'avoue que je n'ai aucun remords. D'un côté un gâteau avec de la génoise, des cerises confites et de la chantilly... de l'autre un frère qui bave sur mes poupées... Mon choix a été vite fait !

C'est quoi, le culturmek ? Sur Google image, ça montre une boîte de lait.)