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désolée pour le pavé!
mais bon c'est déjà sacrément résumé! lol
voilà, alors , contrairement à vous qui commenez vraiment, j'ai déjà fait tout le programme, mais mal... d'abord, je ne m'étais pas du tout aidé de l'aide que le forum pouvit apporter, et à vous lire depuis le début de ce fil, je me rends compte que j'ai eu tord...
Ensuite parce j'ai en effet trop bien intégré le deculpabilisation, l'absence d'aliments tabou et je crois bien ne plus jamais me restreindre....je suis débarassée de la balance bref je suis bien mieux dans me tête en ce qui concerne mon rapport à l'alimentation.
par contre, je me rend compte que j'ai complètement laissé tomber la faim...et j'ai donc repris le programme au début en testant le report du petit déjeuner depuis deux jours. Je me suis rendu compte que je n'aimais pas avoir faim au quotidien, qu'en fin de compte je satisfaisais ma faim dès le premier petit signal , car la faim est tellement inconfortable pour moi que je ne la laissais même pas venir la plupart du temps, et que je surcomsommais au cours des repas pour ne pas la laisser venir. Hier am, après avoir passé ma matinée à attendre que la faim arrive sans problème, pris ma collation et un déjeuner tardivement j'ai eu légérment faim plus tôt que d'habitude dans l'am et c'est là que je n'aimais pas avoir faim, surtout dans le cadre de mon travail.
j'ai testé aujourd'hui la grande faim, ça me rend malade au sens littéral du mot puisque j'ai fait une vrai migraine ophtalmique qui m'a clouée au lit tout l'am!
et deuxième truc, du coup je ne sais plus où j'en suis côté alimentation , j'ai l'impression d'avoir tout le temps faim depuis ( avec la nausée de la migraine c'est particulièrement desagréable), et j'ai beau manger progressivement, la sensation d'incofort persiste.
Problème, je suis passée sans prévenir à cette grande faim inconfortable..du coup, je n'ai pas envie de revivre ça...
alors du coup j'ai des questions ( que j'ai déjà posées en partie aux experts mais votre avis m'intéresse autant:
comment avez vous fait pour transformer une moyenne faim en Bonne faim? en sensation positive?
est ce que certaines parmi vous ont eu peur d'avoir faim? si oui, avez vous trouvé pourquoi vous aviez peur? moi j'ai l'impression que j'ai peur de manquer mais je ne sais même pas de quoi!
Marieal,
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ton long post...De tout coeur avec toi
Tu écris : "Problème, je suis passée sans prévenir à cette grande faim inconfortable..du coup, je n'ai pas envie de revivre ça...
alors du coup j'ai des questions ( que j'ai déjà posées en partie aux experts mais votre avis m'intéresse autant:
comment avez vous fait pour transformer une moyenne faim en Bonne faim? en sensation positive?
est ce que certaines parmi vous ont eu peur d'avoir faim? si oui, avez vous trouvé pourquoi vous aviez peur? moi j'ai l'impression que j'ai peur de manquer mais je ne sais même pas de quoi!"
La grande faim je ne l'aime pas non plus, je la déteste, et je l'évite...Je l'ai expérimentée pour le programme et j'ai trouvé cela douloureux avec une tendance à manger très vite sans déguster, trop, donc sans intérêt.
je n'avais pas eu de migraine juste un peu mal à la tête et quelques vertiges rentrés dans l'ordre la faim calmée..
Pour moi moyenne faim équivaut à bonne faim. Tu voulais dire grande faim ?
La grande faim je la ressens quand je saute deux repas...donc j'évite ! J'organise mes journées de telle façon à ce que le repas de midi ne soit pas sauté....ou alors lors de certaines grosses journées de travail, je m'oblige à faire une petite pause et àm'acheter quelque chose à manger , pour prévenir d'une très grande faim qui me serait insupportable...
Je crois que je sais faire un peu dans l'appétit prévisionnel...L'habitude me montre qu'en ne mangeant qu'un y yaourt le matin (je n'ai pas faim ou très peu) vers midi la faim arrive : creux dans l'estomac, sensible aux bonnes odeurs de cuisine....Et alors j'essaie de respecter au plus près mon appétit et même de laisser une petite place de manière à avoir à nouveau faim le soir
Ca veut dire beaucoup d'écoute de ses sensations de faim, apprentissage acquisavecle programme...Certains jours c'est moins évident (EME).mais je fais au mieux..j'essaie, je réajuste...
Oui, j'ai eu peur d'avoir faim mais je ne me le formulais pas comme ça. J'en ai déduis que c'était ça car la perspective de sauter un repas m'était impossible avant LC....J'ai expérimenté et j'ai vu qu'on y survivait...
Alors, est ce que c'est la peur d'avoir faim ou la peur de ne pas pouvoir manger ? Je tablerai plutôt pour la deuxième raison...Puisque la faim je ne savais pas trop à quoi ça correspondait puisque je n'étais pas intime avec mes sensations alimentaires.
De ne pouvoir manger donc de ne pouvoir satisfaire une gourmandise, de calmer une émotion douloureuse...
Avant LC, j'avais pas mal d'aliments tabous et ça me crispait (la prise de conscience est venue avec LC), et à défaut de manger du chocolat au lait ou des gâteaux, fallait que je mange beaucoup en quantités dont des haricots cuits à l'eau...
Maintenant comme je n'ai plus d'aliments tabous je n'ai plus de peur , de rapport obsessionnel à la nourriture..Je sais que si j'ai faim ou si j'ai simplement envie de manger le bonbon au chocolat qui m'est présenté je peux l'accepter sans culpabiliser...
Je ne suis plus non plus coincée dans l'idée qu'il ne faut pas manger en dehors des repas. Maintenant je sais que je peux manger quand j'ai faim et pas quand c'est l'heure..Et ça aussi c'est pas rien...Donc du coup pas besoin de goinfrer à midi pour être sûre de tenir jusqu'à 19h.
Après la question du manque c'est flou mais je le mets aussi en lien avec la peur de la séparation (le manque de l'Autre)...Je ne peux pas vivre sans nourriture autour de moi dans mon placard , mon frigo (ceci dit j'ai progressé) ça m'angoisse j'ai besoin d'être entourée de nourriture . Je constate aussi le mal que j'ai à jeter les choses devenues inutiles et comme je me sens mal quand j'imagine la perte de mari et enfant...J'avais fait le test émotion de LC autour de la séparation...Intéressant
[quote=marieal]
alors du coup j'ai des questions ( que j'ai déjà posées en partie aux experts mais votre avis m'intéresse autant:
comment avez vous fait pour transformer une moyenne faim en Bonne faim? en sensation positive?
est ce que certaines parmi vous ont eu peur d'avoir faim? si oui, avez vous trouvé pourquoi vous aviez peur? moi j'ai l'impression que j'ai peur de manquer mais je ne sais même pas de quoi!
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j'ai lu ton message sur l'autre forum et du coup j'y ai répondu
j'en rajoute une petite couche ici
j'ai longtemps eu peur d'avoir faim, parce que c'est inconfortable, parce que mon corps "réclame" et que ma tête perd les "contrôle"
avoir faim, avoir de l'appétit, c'est être dans son corps, et certaines personnes ne sont pas forcément à l'aise avec ça
peu à peu, c'est surtout en faisant l'expérience répétée de la faim, grâce au programme qui nous incite à toujours, toujours, après chaque repas un peu trop copieux : attendre à nouveau la bonne faim....
on finit par la voir comme le messie, cette faim-là.... et donc à l'apprécier....
bravo pour ta prise de conscience
bonjour, je reprends cette semaine, je vous mets en copie le billet mis sur mon blog, qui explique tout! : c'est un peu long...
Voilà, j'ai décidé , à mon tour de (re) zermater!
D'abord, il y a eu les séances d'autohypnose, qui m'ont permis de me rendre compte qu'un des facteurs qui pouvait me bloquer pour cette grossesse, c'était entre autre la peur de prendre du poids.
Et le lendemain de cette prise de conscience, voilà que le Dr Zermatti met en ligne sur FB un lien conduisant vers ce blog:hhtp://www.penseesbycaro.fr/
La lecture du blog de Caro m'a ouvert les yeux, il faut que je m'y remette, cette méthode marche, encore plus quand on a comme moi un problème de poids consécutif à des années de restriction, de craquages compulsifs et de grignotages intempestifs.
Du plus loin que je me souvienne, j'ai des problèmes avec mon poids...bien dommage, car quand on regarde mes photos de jeunesse, j'ai une ligne tout à fait normale...Mais ma maman, voulant bien faire car ayant peur que je suive la même voie qu'elle, m'a restreint dès mon enfance l'accès aux sucreries. Résultat: dès qu'il y en avait ailleurs, je me gavais à m'en rendre malade! Je finissais les pots de Nutella en douce le plus rapidement possible car je voulais en profiter plus que mes frères qui, eux n'ayant pas de restrictions, pouvaient y accéder à volonté...j'ai gardé de cette enfance l'habitude de manger à m'en rendre malade quand il y a des gâteaux à portée de main, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de gâteaux.
C'est vrai que j'étais légèrement enveloppée , mal dans ma peau car de temps en temps houspillée à l'école par mes camarades de classe mais je crois sincèrement que si je n'avais pas déjà été persuadée d'être grosse, ces réflexions n'auraient pas eu un tel impact.
En plus, dans mon collège de banlieue, ma mère s'entêtait à me refuser mon jean et mes stans smith, m'obligeant aux kilts infâmes, au pantalon en velours, ou pire en flanelle, le total look jacadi associé aux chaussures à boucle. Bref un cauchemar quand on est pas super à l'aise dans ses bask...kickers et qu'on fréquente un établissement où le look pour se fondre dans la masse est le jean, sac us, keffieh...
Alors, pour faire comme les autres, et casser ce look de bonne fille sage qui ne me permettait pas l'intégration, je me suis mise à fumer...en cinquième.
Le lycée a été un long long tunnel, je me trouvais grosse, j'avais de la poitrine , et j'ai voulu cacher mes formes, je suis devenue un vrai petit mec, mal fagotée, pas féminine pour deux sous, car la féminité que me proposait ma maman c'était toujours ce look vieux jeu que j'exécrais.
J'ai commencé des études de médecine, je pesais 69kg pour 1M68 depuis 4 ans. J'étais sportive, musclée, pas un pet de bidon, mais une poitrine généreuse que je n'aimais pas. Ma meilleure amie de l'époque, m'a convaincue qu'il fallait faire un régime pour perdre mes hanches généreuses , - 4 kg pendant 3 mois,...et depuis je n'ai pas arrêté de grossir...Pendant mes études, pendant l'internat. Et puis j'ai eu la mauvaise idée de choisir une spécialité à garde, j'ai donc compensé mes nuits blanches en mangeant et en fumant. J'ai compensé mes chagrins d'amour de la même façon, et la solitude aussi. Pour ne pas grossir plus, je mangeais sans sucre, allégé, sans gras,des sachets protéinés, des sachets qui font éliminer, des aliments à indice glycémique bas, des pâtes complètes à tous les repas, je faisais beaucoup de sport, bref j'ai tout essayé, je n'ai jamais maigri. J'ai pris l'habitude d'arrêter de manger alors que j'avais encore faim, de manger parce qu'il ne fallait pas sauter de repas alors que je n'avais pas faim, de diminuer ma consommation de chocolat parce que j'avais grossi et de me jeter dessus dès que la balance me montrait - 500g...
Et puis j'ai rencontré mon homme qui m'a bien aidé à accepter mes rondeurs. J'ai arrêté de faire du sport car j'étais amoureuse, j'ai commencé à finir ses assiettes car c'est un petit mangeur lent et qu'il sait, lui, gérer sa satiété. Je me suis fait du soucis pour lui car il a été malade pendant un an, j'ai mangé à sa place.
Nous avons voulu avoir un enfant, et j'ai commencé les traitements hormonaux. J'ai maigri en urgence de 8 kg pour ma première FIV avec WW, et on a beau dire ce qu'on veut WW, c'est de la restriction, on ne compte plus des calories mais des points, il n'y a pas trop de différence. Et j'ai tout repris: ben oui, j'ai aussi arrêté de fumer, 20 ans de cigarette et d'oralité acharnée pour compenser le stress, l'ennui, l'inquiétude, le tristesse, le mal-être, ça se compense...avec des bonbons et des petits gâteaux. Et c'est impossible de compter ses points advitam...
Je me suis remise au sport, me faisant la réflexion qu'il n'y avait pas plus d'obèses chez les marathoniens que dans les camps de concentration. J'ai couru un semi, puis un deuxième, je commençais à envisager le marathon, je n'avais toujours pas perdu un gramme mais plutôt grossi.
Là j'ai "rencontré" Zermatti grâce à d'autres sportives, son livre, et linecoaching. J'ai viré les produits allégés, rangé la balance utilisée de façon biquotidienne sous une commode et retrouvé le plaisir de manger sans me prendre la tête et sans plus prendre un kilo.
J'ai du arrêter de courir, mon dos et mes tendons ne supportant plus le programme marathon avec mon excès de poids, et je n'ai pas grossi.
Je me suis mise au triathlon, j'ai fini un triathlon sprint malgré mon poids, prouvant par là-même que la perte de poids n'est pas une histoire de volonté....
J'ai arrêté de grossir mais je n'ai pas perdu un seul de mes au moins 20 kg de trop.
J'en suis à quatre FIV et huit transferts d'embryons congelés. J'ai donc encaissé 12 traitements hormonaux en 5 ans, pris 10kg en 4 ans, pas perdu ni pris un seul depuis un an, ce qui est déjà une petite victoire.
Je n'ai jamais eu honte de montrer mon corps même si je n'en suis pas fière, jamais eu besoin d'éteindre la lumière, jamais eu de problèmes à me mettre en maillot voir même en top less, j'ai même appris à mettre mes rondeurs en avant avec l'aide de mes compagnons....j'aime les décolettés et les tuniques près du corps. J'assume quoi même si j'ai pas envie de rester comme ça. Je ne m'aime pas sur certaines photos mais je gère malgré tout, car finalement c'est mon homme qui prend les photos. Et j'aime le regard qu'il pose sur moi. Je sais qu'il serait heureux de me voir avec des kilos en moins mais il m'accepte comme je suis.
Mais là maintenant, il faut bien que je me rende à l'évidence, peut être bien qu'une des raisons à ces fausses couches précoces, c'est la peur que j'ai de prendre du poids puisque malgré tous mes efforts au cours de ces années, j'ai grossi.
Et si je lâchais enfin prise, si je zermattais pendant neuf mois, si je remplaçais l'angoisse de grossir par la pompe à chocolat? Si je m'autorisais à prendre le juste poids pour ce bébé, en mangeant sainement et à l'écoute de mes envies, sans négliger ce que j'avais un peu laissé tomber ces derniers temps: la pleine conscience. Je me rends compte que d'avoir lu le blog de Caro, m'a profondément remué et que j'y ai lu la réponse à certaines de mes propres questions. Elle m'a remise sur les rails , au bon moment.
Je ne saurai que dans trois jours si je suis enceinte. Mais je crois que quoi qu'il arrive, dans les mois qui viennent, je vais zermatter. Et Si c'était pour neuf mois, ça serait encore mieux.
J'ai ecris ce texte il y a trois jours: je ne suis malheureusement pas enceinte. Mais il nous reste une dernier embryon et cette fois ci, je vais m'y prendre différemment: je vais zermatter avant d'y retourner et tenter de perdre ces kilos avant mon prochain essai....je prends contact dès ce matin avec une des psychologues du GROS et je m'y remets....
avez-v ous déjà failli abandonner et vous remettre à une alimentation "stricte" soi disant sans problèmes mais bon il faut perdre décidément ces kilos au moins les premiers et puis je reviendrai genre et tout d'un coup c'est tellement rassurant?
parce que moi là j'ai l'impression de grossir irrémédiablement, écouter ma faim et manger "normalement" et puis ne plus l'écouter et "bouffer" comme avant à part qu'il n'y aura plus de "strict", ouf panique à bord
ça parle à quelqu'un?
ce soir je suis indécise sur la "mauvaise" décision que je ne manquerai pas de prendre si vous voyez ce que je veux dire
à vous lire
[quote=Kitty113]
avez-v ous déjà failli abandonner et vous remettre à une alimentation "stricte" soi disant sans problèmes mais bon il faut perdre décidément ces kilos au moins les premiers et puis je reviendrai genre et tout d'un coup c'est tellement rassurant?
parce que moi là j'ai l'impression de grossir irrémédiablement, écouter ma faim et manger "normalement" et puis ne plus l'écouter et "bouffer" comme avant à part qu'il n'y aura plus de "strict", ouf panique à bord
ça parle à quelqu'un?
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plein plein de personnes
il faut savoir que ce genre de pensée illusoire est une pensée récurrente, qui vient nous visiter régulièrement
c'est simplement une tentative de "contrôle" de notre tête sur tout ce processus
cela atteint même des personnes comme moi qui sont pourtant tout à fait incapables de suivre un régime strict
dans mon cas c'est une illusion totale
si j'entame un régime, je l'abandonne généralement au bout de deux heures, à savoir au repas suivant ;-)
et pourtant cette pensée vient aussi me hanter..... donc je crois que c'est simplement une pensée banale, une pensée de contrôle
parce qu'on s'inquiète, de devoir lacher le contrôle
de s'en remettre aux sensations de notre corps
et si on arrivait pas à les entendre? ou à les écouter?
toutes ces peurs sont normales
notre tête reverai d'un "contrôle" parfait où tout est maitrisé
ça serait tellement plus facile pour sa rationnalité
simplement, ça ne marche pas
alors il faut simplement prendre conscience, quand ces pensées là arrivent, qu'elles sont normales, générées à l'"envi par notre tête par cette envie de contrôle, de maitrise
mais sans y attacher plus d'importance que ça, juste les laisser passer, ces pensées, pensées de contrôle, qui cherche à combattre l'incertitude qui nous engage dans un programme de retour au corps, de retour aux sensations
on a tous peur, de cette incertitude, mais peu à peu, en faisant l'expérience que notre corps sait nous envoyer des messsages et nous on sait aussi les suivre, de plus en plus....
l'incertitude s'atténue....
[quote=izabelle]
et si on arrivait pas à les entendre? ou à les écouter?
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C'est tout à fait ce que je pense, j'ai l'impression que je ne ressens pas assez fort la faim, je n'arrive pas à différencier la petite , bonne ou grande faim !
Coucou Kitty. :)
Pour répondre à ta question : oh là, si tu savais! Maintes et maintes fois. J'ai connu une grande restriction qui m'a réussie sur le plan "perte de poids" (parce que mentalement, ce n'était pas la joie) et je regrette bien souvent ce temps où je savais m'imposer une rigueur et surtout la respecter!
Il est normal que tu aies ces envies, surtout dans des moments où tu détestes ce que tu fais et ce que tu penses être. Je pense pour cela qu'il faut te rappeller quelques choses essentielles :
- Tu n'es pas ce que tu fais! Ce soir, tu as craqué? Tu as mangé en outrepassant ta faim? Rien de grave dès lors qu'il te suffira de passer un accord avec toi-même : demain, tu prêtes une attention peut-être encore plus importante au moment où reviendra ta faim. Car si tua attends ta faim demain pour remanger.. le poids tant redouté dont tu parles, tu ne le prendra pas. J'ajouterai une nuance : tu ne grossiras pas en un soir ou en une semaine de compulsions alimentaires, rassure toi!
- Je pense que tu es toujours ancrée dans une perspective liée au poids que tu souhaites beaucoup perdre. Je le comprends et le conçois, c'est normal. On passe toutes par là, je pense. Néanmoins, il faut que tu saches que ton envie de perdre du poids risque d'ête contre-productive : tu pourrais manger en voyant ton corps ou ta balance si tu n'aimes pas ce que tu y vois, tu risques de manger en "tout ou rien" (tu manges plus que ta faim et tu finis par te dire "foutu pour foutu, quitte à grossir, autant manger beaucoup!") et surtout tu vas te détourner de l'objectif de la démarche ici : te rendre compte de ce qui te fait manger. Finalement, te mettre en restriction ne viendra qu'exacerber ces compulsions, crois-moi!
- Il n'y a pas deux personnes en toi, celle qui serait "sage" et écouterait bien s faim, mangerait bien.. et celle qui serait "maléfique" et qui mangerait à outrance lorsqu'elle se sent mal. Ces deux moments te correspondent et ne sont pas opposés. L'un explique l'autre, l'un accentue l'autre, l'un atténue l'autre. Ils sont le reflet de tes humeurs, tes envies, ton moral. Et les deux sont crticables dès lors qu'ils t'entraînent dans un cercle vicieux qui mène à la compulsion.
En bref, à ce stade, je te dirais de relativiser ces moments où tu "craques". Tentes plutôt d'adopter un regard bienveillant (oui, c'est plus difficile que de se jeter la pierre!) et de te poser un moment pour réfléchir à ce qui t'a poussé à manger : ennui?frustration?colère?tristesse?anxiété?angoisse? Au début ce n'est pas évident de le déterminer, mais petit à petit, ça viendra. Cultive ta patience, et respire calmement lorsqu'une compulsion te prend. Par ailleurs, concernant les motifs des compulsions, je te conseillerais de lire un peu le forum où tu pourrais avoir des témoignages de situations dans lesquelles tu pourrais te retrouver.
De la bienveillance, rien que de la bienveillance! Ces crises ne te définissent pas. Aujourd'hui, elles te blessent, mais tu ne pourras renverser la situation qu'en prenant le temps et la patience pour décortiquer ce qui ne va pas. Tu sais, pour ma part, je suis une grande intolérante aux multiples petites frustrations, imprévus, stress de la journée! Un rien me fait craquer, alors une accumulation n'arrange rien le soir venu.. mais dès lors que tu t'en rends compte, tu te dis : "Eh mais, maintenant j'en prends conscience? Ca veut dire que je peux agir sur les compulsions et décider consciemment un jour d'en faire ou non!".
Ne te désespère pas, des moments où tu voudras revenir à une certaine rigueur, tu en auras! J'en ai eu trois ans et n'en suis pas encore sortie "mentalement". Mais j'ai du me rendre à l'évidence : en trois ans j'en suis toujours au même point et jai des compulsions, j'en conclue que la restriction n'est pas la solution. D'une manière générale, ce humainement impossible! La plus grande difficulté réside alors dans un double objectif : cotoyer ses aliments chéris sans les manger à outrance et avoir une meilleure conscience de ses émotions/pensées pour mieux les gérer au quotidien.
Bonne continuation! Et n'hésite pas à me MP si besoin, tu est aux prémisses de la démarche, tu as encore plein de choses à voir et moi aussi! :)
[quote=Sitael]
J'en ai eu trois ans et n'en suis pas encore sortie "mentalement". Mais j'ai du me rendre à l'évidence : en trois ans j'en suis toujours au même point et jai des compulsions, j'en conclue que la restriction n'est pas la solution.
[/quote]
Bonjour,
Cela fait effectivement 3 ans que tu as commencé le programme ? Cela fait également 3 ans que tu paies l'abonnement ?
Merci Lorraine pour ta réponse.
A bientôt