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Communauté et échange Présentation : apprenons à mieux nous connaître !
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10 oct 2013 à 12h

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Bon coaching et bon démarrage dans la méthode !

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386 commentaires

La quantité d'images, ce n'est pas grave. L'important, c'est si tu as l'impression d'avoir pu te recentrer sur ta respiration.

Par exemple, quand je fais ma pause RPC de fin de journée, je peux me laisser suivre une ou plusieurs pensées pendant un certain temps, sans m'en apercevoir. Me recentrer seulement une ou deux fois, ou carrément être en espèce d'attention partagée, un oeil sur la respiration, un oeil sur la pensée. Dans ce cas, je sais que je vais avoir besoin de prolonger un peu la RPC, ou que je ne serais pas vraiment moi-même (enfin, mon nouveau moi-même) le soir. Je n'ai pas ma dose d'apaisement du tourbillon de pensées, je ne me suis pas complètement retrouvée sous les pensées et les sensations. J'ai besoin de plonger un bon coup dans mon tourbillon de pensées, pour pouvoir en sortir. Du coup, oui, j'ai une quantité de pensées. Le but n'est pas du tout d'en avoir peu. Le but, c'est de se retrouver, dessous, et de se centrer sur soi, en acceptant de cohabiter avec ses pensées, sans se perdre de vue. (Attention, hein, je ne dis pas ce que j'arrive à faire. Je dis ce que je tends à faire, ce que j'essaie. Parfois j'y arrive, parfois non. J'y arrive de mieux en mieux, mais je peux ne pas y arriver parfois).

Ca viendra, les sensations. Elles deviendront de plus en plus perceptibles, parce que tu arriveras petit à petit à les reconnaître et à y porter le plus d'attention possible. Au début, c'est comme si tu cherchais un truc sans savoir ce que c'est, la forme qu'il a, la couleur, l'ampleur. Ce qui peut aider, aussi, dans les forums, c'est de voir la forme que prend la faim chez les autres. Parfois, ça permet de voir que chez nous, c'est pareil, qu'on ne cherchait pas au bon endroit. (Certains ont la gorge qui se serre, par exemple, et si on cherche sa faim dans le ventre, on ne la trouve pas forcément).

Le docteur Zermati dit un truc, sur une des vidéos, qui m'a amusée : que quand on a trouvé la grande faim, on ne l'oublie généralement pas, on ne s'y trompe pas. J'avais repéré la petite faim, et l'expérience de la faim retardée (qui peut être un peu angoissante) m'a aidée à repérer la grande (qui s'oublie difficilement, en effet). Ensuite, par tâtonnement, j'ai appris à reconnaître la moyenne. Quand je n'y arrive plus, paf, un coup de faim retardée, et ça recale mon échelle d'intensité. La grande faim de la faim retardée est mon mètre étalon, c'est la seule (pour moi) qui soit indéniable et qui ne puisse pas se confondre avec une EME.

Je l'ai lu aussi, les 20 minutes, quand je faisais un régime. Et je suppose que c'est vrai, sur un aspect de la satiété. Heureusement, ça n'est pas vrai sur l'aspect de la satiété qu'on peut percevoir avec son corps. Le rassasiement gustatif intervient bien avant (parfois au bout de deux bouchées d'un aliment), et la "fin de la faim" intervient aussi bien avant les 20 minutes. Les 20 minutes, c'est peut-être le temps que le corps assimile ce qu'on a mangé ? Je ne sais pas. En tous cas, un tas de mécanismes compliqués fait que notre corps nous amène à prévoir (et donc à ressentir) la satiété bien avant les 20 minutes. Je l'ai lu dans "Maigrir sans régime", du docteur Zermati.

Sinon, attention à ne pas te tromper d'objectif. Ton objectif, ce qu'il faut faire pour "faire bien", comme tu dis, ce n'est pas de respecter ta sensation de faim ou ta satiété. C'est d'apprendre ce qu'est la faim (les faims, plus exactement). Si pour toi "faire bien", c'est faire ce qu'on arrive à faire après cet exercice, tu te mets la barre haute, c'est inconfortable, ça peut donner des pensées automatiques récurrentes et des EME. Tu peux essayer de respecter tes sensations, c'est même vivement conseillé, parce que c'est confortable, mais si tu ne les respectes pas, tu ne fais pas "mal". Quand ton objectif est d'apprendre les tables d'additions, ce n'est pas bien grave si tu n'arrives pas à faire un calcul de trigonométrie !

Pour ta question : je pensais aussi ne pas pouvoir réussir à manger plus lentement que ce que je faisais déjà. Et pourtant, si. On a des exercices, dans les étapes, qui ont pour conséquence qu'on mange plus lentement. Du coup, au début, je n'avais pas relevé les défis sur la lenteur. Ensuite, quand je me suis aperçue que maintenant, je mangeais lentement, je les ai tous relevés d'un coup, les doigts dans le nez, sans effort (à moi la récompense !).

Merci à toutes les deux, quand vous faîtes des exercices de RPC, il y a beaucoup d'images qui vous passe par la tête ? je ne sais pas comment je dois me noter à la fin, si j'arrive facilement ou pas à me recontrer ? si j'ai beaucoup d'images qui passent ?

Il faut que je trouve un "truc" pour me ralentir pour déjeuner le midi au travail. La musique peut-être une idée enlightened

Pour le fait de respecter les sensations, c'est dur, je ne sais pas vraiement ce que je ressens quand j'ai faim, quand j'ai plus faim. J'ai fait tellement de régimes "hors normes" (régime soupe, régime Maillot, scarsdale.... Gerlinéa) que à peu près à savoir quand j'ai faim, mais je ne vois pas de différence entre la petite et la grande faim ! Je suppose que tout rentrera dans l'ordre avec le temps.

Bonne journée à toutes

Capistran, oui la sensation de satiété est plus facile à ressentir au bout de 20 minutes, mais ça dépend ce que l'on mange

sur les aliments très riches, on le sent en effet dans la bouche

pour les autres, le plus courant, on peut aussi le sentir (pour moi dans mon estomac)  mais c'est plus flagrant au bout de 20 minutes

j'ai aussi du mal à dépasser les 10 min pour manger, et même en allant lentement......

alors je fais parfois des petites pauses, par exemple je mange la moitié de l'assiette, petite pause et puis je reprends...

 

mais sinon j'arrive quand même à sentir la satiété sur 10 min de repas, mais c'est plus dur de s'arrêter.....

 

par contre il y a aussi qqchse de fondamental pour bien ressentir la satiété :  il faut avoir bien faim!!!

une vraie bonne faim, un bon appétit!!!!

 

donc à mon avis c'est ta priorité si les régimes ont détraqué tes sensations

ça va revenir mais il faut vraiment que tu puisses l'apprivoiser et ressentir les signaux adéquats

 

bon courage à toi

Pattie,

Merci  pour tes conseils pour la RPC, je comprends mieux, moi j'essayer de ne penser à "presque" rien, alors qu'il faut laisser aller comme on peut dire. Je devrais mieux y arriver et mieux me noter.

Tant que je n'aurais pas trouvé la grande faim apparemment je n'aurait pas trouvé la satiété. Mais la grande faim, même au bout de 24 h, je n'ai pas ressenti grand chose !!!

izabelle

En général mes repas dure une vingtaine de minutes à la maison, mais que ce soit le midi au travail ou le soir, j'utilise la "faim prévisionnelle" il me semble, je m'arrête quant je suppose que j'ai assez mangé et pour avoir fait au repas suivant. J'espère plus tard arriver à ressentir la bonne faim et la satiété, comme vous. Il faut je suppose se laisser du temps.

Le soucis aussi chez moi chez une ado qui m'aggace sérieusement, et ce soir par exemple c 'est la première fois que j'ai quitté la table, trop stressée, j'ai attendue qu'elle ait fini pour manger dans le calme. Les soucis n'arrangent pas la façon de s'alimenter. Mais je suppose que beaucoup d'entre vous ont ce genre de problème.

Je vous souhaite une bonne soirée à toutes

Au fait, je n'arrive toujours pas à manger "normalement" ce que je veux, j'ai toujours ces pensées : légumes plus sains, meilleurs... c'est normal ? Cà me passera avec le temps je pense ?

bonjour à vous.

Capistran, moi aussi je recherche des légumes qui soient meilleurs et j'en trouve au marché régulièrement chez de petits producteurs qui ont souvent cueilli leus choux frisés ou leurs salades ou autres feuillus  le matin de bonne heure, pour moi ce n'est pas tomber dans la "normalité" conseillée ou imposée, mais seulement l'anticipation de manger dès le repas de midi un peu de chou recouvert de gouttes, tout frais, cuit en 4 mn à l'anglaise, une anticipation de plaisir à le déguster, avec une peu de beurre salé tout frais. je te garantis que la dégustation prend alors toute sa valeur de plaisir, et purtant il n'y a pas plus simple, c'est meilleur point final.

bonne journée dans ce mauvais temps les filles smiley A

lorraine, merci çà me rassure un peu, c'est sûr que par rapport à il y a quelques années ou je ne petit-déjeunais pas, que jene mangeais pas de féculent, pas de sucre et pas de graisse, j'ai déjà évolué, maintenant il faut que je patiente encore pour pouvoir vraiement manger par exemple une belle pizza sans penser aux conséquences.

Bonne journée à toutes

ne brule pas les étapes Capistran si tu avais l'habitude de te restreindre....

si tu manges de la pizza, déguste-là, et lentement, pour sentir le moment où tu en a eu assez

ça sera très très certainement bien avant de l'avoir fini en entier...

ce n'est pas évident quand on n'a pas l'habitude de consommer des choses énergétiques, de savoir quand s'arrêter....  il y a une étape qui y est consacrée dans le parcours.....

pour l'instant si tu veux savourer une pizza, applique-toi à avoir une bonne faim, la déguster à fond, et t'arrêter quand tu  sens que ça suffit pour ton corps

 

pour les pensées de restriction cognitive, c'est en effet normal que ça persiste, le tout est de ne pas y accorder trop d'importance, moi j'appelle ça  "radio régime",   tu peux baisser le son, un peu, laisser ces pensées passer leur chemin et simplement te recentrer sur ton corps, ton estomac, ses besoins, c'est lui qui te diras ce dont il a besoin

[quote=Capistran]

Au fait, je n'arrive toujours pas à manger "normalement" ce que je veux, j'ai toujours ces pensées : légumes plus sains, meilleurs... c'est normal ? Cà me passera avec le temps je pense ?

[/quote]

 

J'imagine que ces pensées de manger essentiellement  " du diététiquement correct pour la santé"  tu les as depuis de nombreuses années...Si oui, c'est normal qu'elles te poursuivent au bout de même pas un mois de LC.....Il faut du temps pour changer son comportement alimentaire