Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Vous commencez en octobre-novembre 2015

Communauté et échange Présentation : apprenons à mieux nous connaître !
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
09 oct 2015 à 11h

Bienvenue dans la communauté Linecoaching !

Vous venez de commencer le programme et vous aimeriez échanger avec d'autres utilisateurs, venez vous présenter à eux dans ce forum!

Tisser des liens, échanger sur ses objectifs ou ses activités/ défis en cours permet d'obtenir un soutien non négligeable, de se sentir moins seul, d'obtenir de l'information et de prendre conscience de ses progrès au fil de l'eau.

Cette rubrique est l'opportunité pour chacun de se présenter, et de trouver du soutien au sein de la communauté parmi les nouveaux venus, mais aussi les anciens qui ont déjà l'expérience du parcours.

Vous allez suivre des cheminements proches, n'hésitez pas à échangez entre vous. Nous savons combien durant les premiers mois ce soutien aide à progresser et à maintenir la motivation !

N'oubliez pas d'aller aussi chercher un(e) ami(e) aidant sur la rubrique du forum "trouvez un binôme". Car il est prouvé que lorsqu'on fonctionne en binôme, on progresse plus régulièrement.

Et pour toute question pratique sur le programme, contactez votre coach via la messagerie, en cliquant en bas de chaque page de votre parcours alimentaire sur « contacter un coach »!

et bon démarrage avec la méthode!

Voir le dernier message

Répondre
743 commentaires

Bonjour,

Citronelle, l'audio dont je parle pour la dégustation, c'est juste celui qui correspond à la vidéo du Dr Zermati dans "J'apprends la dégustation en pleine conscience." Sans ce support guidé, je n'aurais certainement pas gardé l'aliment-bouillie en bouche avant de l'avaler.

Je viens de faire la dégustation de la pomme. Je ne suis pas une grande fan des pommes sauf quand j'ai vraiment trèèèèès faim et là en plus je crois que celle que j'ai testée n'était pas terrible. Très décevant par rapport à mes attentes. Je crois que je vais choisir les pommes avec plus d'attention pour mon homme maintenant.

Bon weekend à vous toutes !

rien de tel qu'une BONNE pomme

nous avons un petit verger près de chez nous,  c'est le vrai gout des pommes, on en achete des caisses en automne et on les stocke dans le garage

je confirme, le goût n'a rien à voir avec les trucs ronds sans gout qu'on peut voir parfois

alors vive les bonnes pommes !!!

Hello !

Citronelle, pour répondre à ta question en fait j'ai bien géré : comme je mange souvent en décalé et que je les sers en sirotant une tasse de thé assise avec eux je n'ai plus trop de questions sur le fait que je ne mange pas : ils savent que je mange plus tard (ça les rassure). Et puis je me suis gardé une part de gnocchis et de poireaux qui me faisaient très envie. Je savais que j'en mangerais... plus tard ! Le plus dur c'est quand mon petit dernier m'a dit qu'avec son thé il prendrait un carré de chocolat... Mais le petit voisin a sonné à la porte et mon fils a préféré aller jouer dehors ! Yes ! Donc je n'ai pas été confrontée à la dure réalité du carré de chocolat ! Quand j'ai mangé dans l'après-midi, je me suis rendu compte que mes gnocchis, mes poireaux et mon carré de chocolat étaient moins bons que je l'avais imaginé. C'est le problème de la grande faim, on est dans la souffrance donc on n'apprécie plus... Demain (je veux dire aujourd'hui samedi... Arrrgghh ces insomnies !) j'expérimente la moyenne. Je vais donc sauter le petit dej et j'espère que j'appécierai le déjeuner. Je ne sais pas ce que je vais manger car je ne serai pas chez moi. Peut-être que ce côté surprise sera un plus dans le plaisir ?

Pour ce qui concerne les eme et le contrôle, c'est un vrai problème pour moi. Cela vient sans doute du fait que je différencie mal eme et compulsions. Sante doute parce que j'ai l'impression que je fais beaucoup plus d'eme que de compulsions et que c'est cette fréquence qui m'inquiète (et qui m'empêche de maigrir) ? En fait je crois que je n'ai pas conscience de mes compulsions quand j'en ai, car elles ont lieu en société et que je les occulte ensuite. Et le reste du temps je fais plutôt des eme, mais trop fréquemment à mon goût. Cela dit dans cette étape de la faim, les eme (et a fortiori les compulsions) se font plus rares... Serais-je sur la bonne voie ?! L'idée de la récréation (j'aime bien le fil qui s'y rapporte) est plus facile à appréhender je trouve. ça a un côté positif vers lequel j'aimerais tendre.

A plus tard !

Contente que ça se soit bien passé pour toi Melot. As-tu pu depuis expérimenter la petite et moyenne faim ? Qu'est-ce qui t'aide à différencier ?

J'ai l'impression que tu as quand même une certaine perception de tes moyens de "compulser" l'air de rien, dans un cadre festif où c'est "socialement permis". Cela veut peut être plus dire que tu es sensible à ce qui t'environne, que la "cause des excès alimentaires" (pour reprendre le carnet que je fais en ce moment) est liée à la tentation et au caractère social; cela donne une voie de progression ciblée. 

Je crois aussi qu'il y a quelque chose de très positif à la "récréation", c'est à dire à être capable de prendre du plaisir à manger.

Pour la dégustation je vous rejoins, ça m'est aussi arrivée d'être très déçue de manger quelque chose de bof bof avec faim. Parfois j'ai l'impression de "gâcher" ma faim en mangeant ce qui ne me fait pas super envie. Pour moi, un petit inconfort à tolérer en plus... sans que ça se transforme en compulsion.

Bonne lecture Fan² ! Tu nous raconteras ? Moi en ce moment je débute "Je mange donc je suis" du même auteur.

Ici j'ai vécu une expérience étonnante avec un moment émotionnel très très vif où j'étais certaine de manger beaucoup pendant un certain temps et où je ne comptais pas lutter contre ayant bien déjà assez à faire pour supporter mes émotions du moment. J'ai simplement voulu limiter l'inconfort sur le plan physique du trop plein, pour m'épargner cet inconfort supplémentaire: du coup j'ai voulu fractionner la quantité de nourriture...  pour finalement me retrouver avec une quantité tout à fait confortable et réconfortante. Comme si j'avais mis en place un peu le mécanisme de l'appétit prévisionnel en vue d'une grosse compulsion et que du coup, la prise alimentaire avait été très régulée avec aucun inconfort physique.

Pétronille, plein de pensées pour cette expérience que j'imagine éprouvante. Mais malgré tout intéressante sur certains freins intérieurs. Parfois la souffrance n'a pas besoin d'être d'actualité pour que les émotions associées lorsqu'elle a été vécue perdurent dans leur intensité, quelque part en nous, jusqu'à ce qu'on puisse les accueillir et les transformer. J'étais contente de savoir que tu avais la journée pour toi. J'espère que tu as pu retrouvé ton équilibre ou que ce sera le cas bientôt.

Melot, comment s'est passé le moment du déjeûner qui n'en était pas tout à fait un pour toi alors ?

De mon côté, me laisser attendre tranquillement ma faim me fait réaliser à quel point manger est aussi associé à un starter pour démarrer la journée, à des temps qui scandent et rythment la journée ou à des moments qui signent le fait que ça s'arrête. J'ai le sentiment de devoir trouver de nouvelles façons parfois de rythmer ma journée, comme le matin quand je n'ai pas faim trouver une transition tranquille entre le réveil et le démarrage des activités autre qu'une prise alimentaire. Pour l'instant les boissons chaudes m'aident dans cette "transition" d'habitudes.

Merci pour ton retour sur ma question de l'envie de manger du sucré en fin de repas sans faim et sur comment en comprendre la cause.

Pour ta question je me dis que penser qu'il vaut mieux éviter de répondre à  l'EME de fin de repas revient à chercher à la contrôler, donc à s'assurer aussi de sa récurrence et de son détournement en compulsion. S'appuyer sur la régulation est important, si ça se présente, on aura faim plus tard. Il n'y a aucun souci à ne pas respecter ses sensations alimentaires, cela pose problème quand c'est systématique. Ca m'a beaucoup rassuré et permis de relativiser les choses quand je l'ai à nouveau lu lors du chat dernier. Ce qui peut rendre un peu confus c'est qu'on part d'une difficulté dans "notre" cas, et donc d'un besoin de réapprentissage, de rééducation à la régulation, donc on en passe par des exercices qui vont nous faire explorer des choses un peu rigoureusement. On pourrait croire que c'est ça à quoi on doit tendre, mais non, c'est juste le moyen pour se "reconnecter", et ensuite, la régulation fera un peu le boulot pour nous, et on devra aussi apprendre à laisser un peu tomber dans le domaine intuitif ce qu'on a cherché à re-conscientiser.

A mon avis l'envie de sucré peut tout à fait s'intégrer dans notre faim quand on en sera à progresser du point de vue de l'appétit prévisionnel, et que si parfois c'est sans faim, ce n'est pas grave. Y a-t-il des retours là dessus de personnes ayant franchi ces étapes sur l'appétit prévisionnel ?

Babil, tu nous racontes ton expérience de dégustation ?

De quel support audio t'es-tu aidée ?

Hello !

Aujourd'hui grande faim pour moi ! ça se passe plutôt bien jusqu'ici. "Il est donc tout à fait possible d'éprouver des sensations gênantes sans éprouver aucun stress", dit Dr Zermati dans la bande-son... Pas évident à entendre, ce genre de vérités. On est toujours tellement à l'écoute de son stress qui monte, plutôt qu'à l'écoute de ses sensations gênantes, de faim, ou autre... Une petite balade au grand air d'une grosse heure m'a fait du bien. Pour moi le plus dur va sans doute être le repas du midi où je vais faire manger la marmaille... Cet exercice n'est vraiment pas facile à faire en n'étant pas seul... Mais bon vu que c'est le dernier jour où j'ai tout de même quelques heures de solitude, si je ne veux pas attendre début janvier pour valider mon étape, il faut se motiver ! C'est pourquoi j'ai commencé par la grande faim, je ferai ensuite la moyenne demain si tout va bien et je me trouverai un moment dans la semaine pour expérimenter la petite faim (mon quotidien en somme !).

Pétronilles, c'est fort ce que tu racontes. J'avoue être assez démunie pour t'aider... Je pense que cette expérience te sera salutaire, bien plus que tu l'imagines à l'instant où tu n'es que douleur. Essaie de bien analyser ton mal-être, de respirer avec : peut-être cette expérience va-t-elle être un déclencheur pour toi ? C'est tout le mal que je te souhaite !

Citronelle, j'ai moi aussi souvent cette tentation, ces eme positives dans le sens où on est plutôt dans la joie ou la détente. Pour moi ce sont des eme. Et selon moi c'est typiquement ce qui me fait trop manger car dans ce cas-là je ne respecte pas ma sensation de faim... C'est là que j'ai du mal à savoir ce qu'il faut faire : accepter l'eme positive, en profiter sans culpabiliser, mais bon... il ne faut pas faire ça tout le temps sinon on n'en sortira jamais, non ? quand je dis ça c'est de la restriction cognitive ?

Hello,

Pétronilles, j'espère que cette expérience ne va pas te laisser un trop mauvais souvenir et qu'au contraire, cela va te permettre d'avancer. Pour moi aussi, ça a été compliqué. J'ai pensé que j'avais atteint la grande faim après 24 heures parce que j'avais la tête qui tournait, mais sans certitude. Je ressens bien la faim mais difficile de savoir quand elle passe de petite à moyenne, de moyenne à bonne, si elle est bonne, grande ou si c'est un début de jeune. 

Melot bon courage ! Préparer et servir le repas des autres ce jour-là, chapeau !

Sinon, je viens de faire la dégustation du pain. Je me suis aidée du support audio, sinon pas sûre que j'aurais fait dûrer ce moment si longtemps. Je me posais pas mal de questions avant l'expérience et ce fil m'a apporté pas mal de réponses.

//www.linecoaching.com/content/degustation-ou-degoutation

Bonne journée à toutes

Merci beaucoup pour vos messages.

J'aurais dû les lire plus tôt parce que là tout de suite je suis complètement en vrac.

J'ai re-sauté mon dîner hier, et pas encore mangé ce matin.
J'ai fait 10 mins de méditation ce matin avec l'appli Headspace, et ensuite j'ai fait la séance de pleine conscience appliquée à la sensation de faim 2 fois de suite (histoire d'être bien sure que c'est une grande faim que je ressens). Et à la seconde fois ça m'a déclenché une énorme crise de pleurs. Je pleure à voix haute comme une enfant.

Je pleure toujours d'ailleurs, je n'arrive pas à m'arrêter.

Je crois que je ressens une grande tristesse pour l'adolescente et la jeune adulte que j'ai été.  Ohlala pourquoi je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer ? Je suis heureuse maintenant, je n'ai plus de raisons de ressentir cette tristesse et cette solitude. Cette époque est finie. Mais la faim que je ressens ce matin, est là même qu'à cette époque. J'ai l'impression que cette sensation réveille tous ces souvenirs douloureux, comme si mon corps se souvenait...

Je pense que c'est ça la grande faim, et je comprends maintenant pourquoi elle me faisait autant peur.

Heureusement que j'ai posé ma journée aujourd'hui. Je ne suis pas vraiment en état de travailler.

eh bien oui il est probable qu'en ressentant la grande faim, cela a réveillé des ressentis émotionnels qui étaient bloqués, du passé

mais justement ce qui est intéressant c'est de pouvoir vivre la grande faiim dans le PRESENT,  physiquement, au niveau des sensations

cela permet de la dédramatiser car la vivre pour ce qu'elle est réellement  (des sensations)

mais ce n'est pas une expérience à reproduire tous les jours, car comme tu as pu le constater, cela n'est pas merveilleux en terme de comportement alimentaire,  le corps souffre trop, on est à fleur de peau

en faire l'expérience permet de la dédramatiser, mais aussi de constater que cela n'est vraiment pas idéal de pousser sans cesse jusqu'à la grande faim, que cela ne fait que "détraquer"  le système

 

bon je crois que là,  tu en as bien fait l'expérience !!!

tu peux t'arrêter là  et recherche maintenant plutôt la moyenne, c'est à dire la sensation de VRAIE faim, bien intense, mais sans toute fragilité émotionnelle et corporelle qui caractérise la grande faim

Hello tout le monde !

Petronilles, j'ai l'impression que tu as bien fait l'exercice : le but est de comprendre que ça fonctionne par vagues, jusqu'à ne plus avoir véritablement faim. A mon avis tu es même allée loin : tu as commencé un jeûne et c'est pour ça que tu n'avais plus faim. Izabelle ou d'autres t'expliqueront mieux que moi ! Mais à mon avis tu as tout bon et pas besoin forcément de recommencer.

Ok pour le chat je n'avais pas compris. Le souci serait l'horaire commun. Qui serait disponible quand et à quelle fréquence ? Par exemple moi c'est plutôt en journée, etc. Mais je veux bien en être si ça se met en place !

Allez je vais m'aérer les neurones ! Bonne journée à toutes !