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[quote=Petronilles]
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ne t'inquiète pas Petronilles, ce qui est très très bien c'est déjà que tu as été capable de mener cette expérience alors même que c'était dur psychologiquement, ça veut dire que tu te confrontes avec courage avec des éléments psychologiques, et pour te rassurer, si c'est dur au début, ensuite ça devient fastoche, avec la pratique
cette fois-ci il se trouve qu'en sautant deux repas, tu avais une faim moyenne apparemment, mais cela ne veut pas forcément dire que tu doives attendre plus avoir une grande faim, je pense même qu'il est déconseillé d'attendre plus de 24h, car au bout de 24h, notre corps peut se mettre en mode "jeüne" et alors on ne ressent plus bien la faim (le corps est bien fait tout de même, mais là c'est pas ce qu'on cherche)
mais je reste persuadée que tu pourras expérimenter une grande faim, par exemple en prenant des repas plus légers...
cependant dans ton cas, je pense qu'il ne faut pas trop forcer, et c'est déjà excellent que d'avoir expérimenter cette moyenne faim et si tu te mets trop la pression, ça peut être un peu trop de pression
je te conseille plutôt de demander à une coach par messagerie
Hello les filles !
Très intéressant cette idée de faire le deuil de la quantité... J'ai du mal à imaginer manger deux fois moins (ou trois ? ou pire ?) mais je pense que quand on expérimente cela et que ça marche (qu'on n'a pas faim), c'est un bon moyen de trouver une clé pour maigrir et rester mince durablement ! Je crois en effet que ça passe par une très grande qualité des plats ingérés (cf. le bar à tapas dans mon précédent message) et la dégustation. Je n'en suis malheureusement encore par là pour le quotidien !
Je ne comprends pas l'idée du chat : ce n'est pas ce qu'on fait ici ? Quelles sont les différences ?
Je viens de terminer un exercice sur la pleine conscience en fonction de sa faim et là je vais expérimenter petite, moyenne et grande faim. J'ai déjà fait cette étape (en fait pour ceux qui l'ignorent en ce moment je recommence toute la partie sur la faim, car je l'avais mal gérée la première fois, et surtout j'avais mal géré la partie sur la dégustation et j'ai demandé à revenir en arrière). Je ne sais pas si c'est le bon moment avec les vacances qui arrivent, le fait de ne pas être seule chez moi (on part quelques jours) et d'avoir gosses et mari dans les pattes, de ne pas travailler et donc d'avoir des sollicitations diverses (on va manger une crêpe ? on skie ? on se balade ? on va au cinéma ? etc.). On verra bien...
Hier soir expérience concluante : j'avais petit-déjeuné assez tard pour moi (vers 9 heures) et donc déjeuné vers 15 heures et je ne me suis pas rendu compte qu'aller au théâtre à 19 heures sans avoir grignoté quoi que ce soit pouvait poser problème (surtout à mes enfants qui, eux, ont des horaires de repas normaux, et n'avaient a priori pas beaucoup goûté). Donc nous sommes allés voir un (superbe, soit dit en passant) spectacle qui a duré 2 heures et, le temps de rentrer, nous avons dîné (mère indigne !) à 22 heures... Et devinez quoi ? Mon spectacle était tellement bien, j'étais tellement bien avec mes deux loulous, que je n'ai que très peu ressenti les sensations de faim ! A 22 heures, j'avais faim, mais de la soupe, un yaourt et 2 craquinettes dans mon thé m'ont suffi (franchement, j'aurais même pu n'en prendre qu'une...). Bilan : la culture, ça nourrit !
Bonne journée !
Melot, je me suis dit un peu pareil pour la période de fêtes qui arrivent, est-ce le bon moment ? Mais je me dis que ça sera une occasion au moins de m'observer, et si c'est vraiment difficile de poursuivre je suspendrai quelque jour. Pour moi c'est relativement plus simple je pense car j'en suis au carnet où on identitfie les causes de ses excès alimentaires, donc mon engagement c'est surtout celui de continuer à porter attention et à noter.
Ce n'est pas évident par moment. Par exemple, hier soir, je mange avec faim, et après mon "plat" je fais une pause car j'ai bien mangé et que j'ai envie de décaler un peu la touche sucrée de fin de repas dont j'ai envie. Je n'ai plus faim je pense, mais j'ai envie de chocolat. Je le mange un peu après, j'en prends deux, je ne peine pas du tout à m'arrêter car les chocolats sont si bons que très peu me suffit. Est venu ensuite le moment de situer le nombre d'unités alimentaires, le moment estimé où la satiété est perçue, la raison de son dépassement. Eh bien en fait, je n'ai pas su quoi mettre, j'ai coché "Je ne sais pas". Cette touche sucrée est pour moi une sorte d'habitude, je me suis dit peut être est-ce une "tentation" ou "une difficulté à laisser" bien qu'aucun chocolat n'ait été sorti d'avance mais pourtant ça ne me semblait pas bien clair. Je peinais à reconnaître là une "façon d'aller mieux et de se détendre" car j'étais bien, et que manger par réconfort finalement chez moi est surtout associé à des compulsions, donc je reconnais peut-être moins facilement une simple envie de manger pour me réconforter. Vous pensez que ce genre d'envie peut relever d'une forme d'EME de fin de repas ?
Petronille, je compatis. J'avais eu régulièrement à attendre plus de 24h pour avoir "vraiment" faim avant. Si cela a été éprouvant pour toi, je me dis que ce serait mieux que tu en parles à un coach qui puisse te guider sur la nécessité de répéter l'expérience car je me suis posée la même question que melot sur l'état de jeûne.
Si ça t'intéresse voici un extrait du chat sur ma question concernant les sensations de faim. Perso j'ai de plus en plus l'impression que la grande faim est bien moins claire à identifier que ce que je croyais, car ce sont de signes plus "globaux" que localisés, et presque plus mental que corporel, avec un sentiment de faiblesse diffus qui n'apparaît pas "d'un coup" mais s'installe progressivement par exemple. Je n'ai pas encore fait les exercices spécifiques sur cet état donc c'est juste une impression. Si d'autres ont remarqué cela ou l'inverse ça m'intéresse.
Le fait de manger quelque chose de bon réveil donc une faim qui s'était endormie et on peut donc ressentir ensuite le rassasiement.
Donc tout va bien !
[quote=melot]
Je ne comprends pas l'idée du chat : ce n'est pas ce qu'on fait ici ? Quelles sont les différences ?
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Ben pour moi l'idée du chat c'est de s'écrire en direct-live. C'est plus spontané et dynamique comme échange puisqu'on est toutes présentes en même temps. Mais ça paraît difficile à organiser/synchroniser.
Bonne idée Melot ! Je suis aussi dans l'attente de la faim, je vais vous lire et vous écrire tranquillement en buvant mon thé.
[quote=Maridav]En fait, j'ai pris du poids avec LC et le début de mes compulsions, et là c'est dur d'être patiente, dur d'attendre ce résultat qui ne vient pas et dur d'y croire encore. Car une partie de moi est persuadée du bien fondé de la méthode, et l'autre reste sceptique. ..
Ce qui est sur c'est que je suis trop attachée à mon image et que je suis encore trop dans un schéma de régime. ..
Tu as raison citronnelle il va falloir lâcher quelque chose pour lacher ce poids pris qui ne me convient pas et qui me fait plus que douter de la méthode. [/quote]
En fait je te rejoins plutôt sur le doute quant à l'efficacité de LC pour maigrir. Ca me semble plutôt logique que ce ne soit pas garanti car pour moi il ne s'agit pas de ça. Par contre je crois que là où je ne te rejoins pas, c'est dans cette idée qu'un régime ferait maigrir, lui. Pour moi ce n'est pas le cas, ça ne l'a jamais été, je perdais et reprenais bien plus, bien plus mal dans ma peau et dans mon comportement alimentaire. A chaque fois. Donc le problème reste entier: je choisis de vivre comment, là, maintenant, en attendant que ça soit possible si tant est que ça le devienne ?
Tu parles de LC et du "début de compulsions", ça veut dire que tu n'en avais pas avant ou que tu as découvert que tu y étais sujette ?
Je te souhaite de trouver le meilleur chemin pour toi, sans lutte, ni contre toi, ni contre les régimes d'ailleurs. Ce sont juste des imposteurs mais lutter pour ne pas céder à leur séduction n'aide pas non plus à être bien j'imagine. Ca leur donne encore plus de pouvoir d'attraction non ?
Bonsoir !
90 nouveaux messages depuis ma précédente visite ! J'ai parcouru vos discussions en diagonale, mais rien que ça me fait du bien.
Fan², j'ai failli louper ce que tu m'avais écrit au sujet de l'anecdote lors de ton année de 4ème. Je comprends aisément que ça t'ait marquée. J'avoue que je continue à faire attention à ce qu'on ne me voit pas manger au travail. Je pense que j'y arriverai le jour où ma perte de poids sera vraiment visible.
Melot, dure semaine pour toi, je sais combien les insomnies rendent le quotidien difficile et je te félicite car je trouve que tu as bien géré tout ça.
J'ai lu que l'on parlait de "fondations" même si le résultat n'est pas encore là et j'adore cette métaphore.
Je n'étais pas venue parler de mon résultat de la semaine dernière : j'avais perdu 500g. Cette semaine, malgré une semaine difficile physiquement et nerveusement, j'ai encore perdu 200g. Ce qui m'amène à -2.3 kg depuis le 25 octobre. Alors oui, je suis quelqu'un qui aime les chiffres (j'ai la fâcheuse manie de tout compter) mais si je vous note mes résultats, ce n'est pas tant pour les chiffres en eux-mêmes que pour dire que je suis ravie d'inverser la tendance. Non seulement je ne grossis plus, mais j'arrive à perdre du poids. Je ne me fixe aucun objectif. Malgré ma semaine difficile, je suis heureuse de voir que je ne me rue pas sur la nourriture.
Ma fille a 22 ans aujourd'hui et mes parents nous ont invités au restaurant. Le bonheur pur et simple ! J'ai réussi à arriver à table avec la bonne faim, j'ai apprécié chaque bouchée de mon assiette. Il y avait des frites maison à tomber, mais je sentais que je n'avais plus faim, je me suis arrêtée de manger. Je n'ai pas pris de dessert car je n'en ressentais pas du tout le besoin. En rentrant, j'ai bu un thé et mangé trois biscuits de Noël que j'ai dégustés, et mangés sans culpabilité. Comme je n'ai pas mangé au-delà de ma faim à midi, j'ai eu faim vers 19h, j'ai mangé un petit peu.
Mon moral n'est pas fantastique car je me sens extrêmement fatiguée et pas du tout reposée par le week end. Je me réjouis des visites que je vais avoir à partir de dimanche prochain, mais les appréhende tout de même (pas à cause des repas, je me sens assez sereine de ce point de vue là) mais parce que j'ai besoin de me retrouver chez moi sans contrainte et à pouvoir faire ce que je veux. Heureusement que j'aime de tout mon coeur les personnes que je vais voir avant Noël.
La chouette, ce moment au restaurant a l'air d'avoir été super agréable. C'est cool !
[quote=La chouette]Mon moral n'est pas fantastique car je me sens extrêmement fatiguée et pas du tout reposée par le week end. Je me réjouis des visites que je vais avoir à partir de dimanche prochain, mais les appréhende tout de même (pas à cause des repas, je me sens assez sereine de ce point de vue là) mais parce que j'ai besoin de me retrouver chez moi sans contrainte et à pouvoir faire ce que je veux. Heureusement que j'aime de tout mon coeur les personnes que je vais voir avant Noël.[/quote]
J'espère que tu as pu récupérer un peu.
Moi aussi je ressens une certaine appréhension à l'idée des fêtes, mais par rapport au fait de ne pas être dans mes repères habituels, maîtriser la nourriture disponible, être toujours dans un environnement relationnel familial, etc. Je commence à penser à ce que je vais emporter sur moi pour être rassurée en cas de faim à des heures non destinées aux repas, etc. Je me dis que ça sera aussi une occasion d'observer ma faim avec une activité physique réduite car même si j'espère bien pouvoir m'amuser un peu je sais que je ne pourrais pas le faire autant que quand je suis chez moi. Et je crois que c'est un biais quelque part, car du coup ça facilite les choses aussi pour la faim qui réapparaît plus régulièrement. Là je me demande comment je vivrais le fait d'avoir probablement faim moins souvent. J'observe toutes les pensées "incertaines" comme celles-ci qui me traversent et découvre qu'il y en a pas mal.
Bravo citronnelle
J'ai bien aimé cette étape pour ma part...et j'ai réalisé que je pouvais patienter en fait bien plus que je ne l'imaginais....mais la grande faim a été très désagréable et m'a provoqué ensuite des Eme en cascade. ..donc pas facile à gérer celle ci!
Ici dégustation pour 10 jours...je me rends clairement compte que si j'ai faim tout va bien là encore. ...mais...mais...mais si c'était si simple cette histoire de faim...
Je n'ai pas un moral au top vis à vis du programme. ..je suis pleine de doutes.
J'avance c'est certain, j'écoute beaucoup plus mes sensations, les compulsions sont devenues beaucoup plus rares, et les eme moins "destructrices "....et pourtant et pourtant rien ne bouge niveau silhouette, je me sens très mal de ce côté là. ..
Bon week end
[quote=Maridav]Je n'ai pas un moral au top vis à vis du programme. ..je suis pleine de doutes.
J'avance c'est certain, j'écoute beaucoup plus mes sensations, les compulsions sont devenues beaucoup plus rares, et les eme moins "destructrices "....et pourtant et pourtant rien ne bouge niveau silhouette, je me sens très mal de ce côté là. ..[/quote]
Oui on dirait que si tu perçois de grands bénéfices sur le plan du comportement alimentaire il y a autre chose qui te tiraille.
Personnellement dans mon parcours c'est d'abord passé par cette dimension là, de mon corps, de mon corps très gros, de comment je vis avec, de ce que j'en ressens, de comment je vis avec le regard des autres dessus. J'ai commencé à rééduquer mon comportement alimentaire avec ces grandes questions là car j'avais en tête que je pouvais non seulement ne pas maigrir mais aussi peut être prendre quelques kilos. Quel effroi à cette idée ! Et en fait, ça a eu un tel effet sur mes choix que ce fut le départ d'une superbe libération. Sur les deux premières années, j'ai l'impression que c'est mon rapport au corps qui a le plus évolué, les bénéfices sur le comportement alimentaire étaient là mais moins significatifs et intégrés que les autres. Aujourd'hui je me sens aussi consolidée par cela pour mieux pouvoir me concentrer sur d'autres dimensions: comment manger, et comment vivre le changement du corps.
Peut-être en es-tu maintenant à ce plan là. A ce que tu vis par rapport à ton corps et à ton image, à ce que tu investis d'une autre-que-toi qui serait mieux car plus légère (ou tout autre qualificatif qu'on associe sans plus savoir pourquoi au fait de perdre du poids), à comment en l'investissant tu t'éloignes peut-être de celle-que-tu-es. Refuser de s'écouter, ça peut être ça aussi, pas seulement ses signaux alimentaires. Evidemment je dis ça sans mesurer du tout si ça peut te concerner. Mais je me dis en tout cas que ce n'est pas rien ce que tu vis, et pour moi c'est moins une remise en cause de cette démarche alimentaire et des bénéfices qu'une étape importante dans comment on réapprend à agir en fonction de soi tel qu'on est dans l'instant présent. Ca ne rentre pas en concurrence avec un désir de changement, ça le resitue au profit de soi et pas dans une lutte contre soi.
Comment vis-tu ça alors ? Tu ne développes pas vraiment, tu dis simplement que c'est dur. Je ne serai pas étonnée qu'il y a d'autres témoignages sur cette frustration là sur le forum. Je crois même que dans certains outils ils répondent à cette question "et si je ne maigris pas?". Mais probablement ne sont-ce que des petites pistes car c'est un "travail de fond" si j'ose dire. Et il faut être parfois prêt à perdre autre chose que ses kilos pour le mener.
Je suis sûre que si tu veux partager ce que tu vis par rapport à tout ça tu seras bien accueillie en tout cas.