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Ben alors, Roumi... ???
S'il y a une chose que m'a apprise cette méthode c'est de garder de la bienveillance envers toi, et de ne pas culpabiliser pour ce qui est passé. Oui, tu as le sentiment d'avoir dérapé. La belle affaire !! L'important n'est pas ce que tu as fait, mais ce que tu vas faire. Et malgré cet écart, tu mérites de t'aimer !!!!! C'est toi que tu juges de manière aussi intransigeante, alors que ce n'est qu'une action le temps d'un midi qui est en cause.
C'est évidemment dommage de ne pas avoir apprécié à sa juste valeur tes petites douceurs (rien que de te lire, ça me fait saliver), mais c'est du passé... et comment compenser cet écart ? en te réconciliant avec ton corps et en attendant le retour de la faim pour le prochain repas. Oui, je sais, plus facile à dire qu'à faire, et si nous nous retrouvons sur ce forum, c'est que nous souffrons du même syndrome... mais Rome ne s'est pas faite en un jour, on ne peut pas révolutionner notre rapport à la nourriture du jour au lendemain : on apprend pas à pas, même si comme écrivait quelqu'un du groupe, c'est frustrant de devoir réapprendre une chose aussi élémentaire que manger.
Sois patiente avec toi même, et ne reste pas sur ces moments de "craquages", regarde ce que tu as bien réussi, même si celà te semble dérisoire. La route est longue, mais petit à petit, notre manière d'appréhender la nourriture se modifie, et déjà tu te rends compte que tu as dépassé le seuil de la faim, c'est bien.
Je crois qu'il faut persévérer écouter son corps, ses besoins, et l'aimer tel qu'il est. Evidemment il y a mieux... mais il y a pire aussi !!
Courage ROUMI, on est tous dans la même galère, mais on va ensemble prendre de nouvelles bonnes habitudes petit à petit...
[quote=melot]Clairement je n'ai pas mangé assez par rapport à ma faim (j'ai encore des petits tremblements). Je me pose la question : est-ce que c'est du contrôle ou de la gestion de l'appétit prévisionnel ? Est-ce une bonne chose ?[/quote]
J'ai envie de dire que seule toi peut le sentir. Les idées des autres restent toujours relatives à ton expérience à toi. Observe toi dans l'après coup, et peut-être ne serait-ce pas toujours pareil à chaque essai d'ailleurs. L'appétit prévisionnel est une capacité intuitive, mais quand on est "dérégulé" du coup c'est un peu plus compliqué de l'utiliser car on se fait moins confiance et on peut s'accrocher à des idées. Je me dis que c'est possible effectivement que l'on glisse du contrôle dans ces moments là, mais c'est aussi possible que ça devienne intuitif et fait en fonction des sensations. Moi ça m'a paru important de ne pas chercher qu'à manger en fonction de l'estimation(ou du souhait) de la prochaine prise alimentaire mais aussi de le faire en respectant un certain seuil de satisfaction. Je l'avais écrit ici: "à la fois la quantité suffisante pour me satisfaire - et le temps nécessaire à prendre pour le ressentir, indispensable - et à la fois la quantité suffisante favorisant la possiblité de retrouver une faim à un moment donné".
Après tu pourras peut être aussi observée les idées qui t'ont traversé pendant que tu mangeais, tu percevras peut être des idées de contrôle qui se glissent ici et là.
Je trouve ça super que tu aies pu faire ces expériences je trouve ! D'ailleurs ça m'a fait écho car à moi aussi parfois certains étals me gênent dans l'odorat. Je n'avais jamais pensé que ça pouvait être lié à des perceptions plus sensibles en cas de faim.
Je me pose aussi ces questions concernant l'appétit prévisionnel... Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque, seul ce serait plus facile : plus facile de vider les placards des aliments trop difficile à gérer, plus facile de respecter vraiment sa faim...
J'essaie pour ma part de faire des compromis : j'essaie de manger la plupart du temps avec ma famille, et d'avoir faim au moment du repas (difficile de cuisiner, de servir le repas sans y participer, même si on n'a pas de véritable faim). Par contre, de temps en temps, je laisse la tribu se débrouiller pour le repas (tout a été anticipé) notament quand je n'ai pas pu m'empêcher de trop goûter. Certains soirs où c'est possible j'ai avancé le repas du soir pour tout le monde, puisque pour moi, le moment difficile à gérer est le retour du travail, début de soirée.
Il y a des aménagements à faire pour respecter ses propres besoins et garder une vie sociale qui apporte également beaucoup de satisfactions...
Bonne zen attitude à tous, bonne journée !!
[quote=FAN²]Je me pose aussi ces questions concernant l'appétit prévisionnel... Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque, seul ce serait plus facile : plus facile de vider les placards des aliments trop difficile à gérer, plus facile de respecter vraiment sa faim...[/quote]
Je n'arrive pas à voir le lien avec l'appétit prévisionnel car Melot disait plutôt qu'en étant avec son mari elle avait pu plus facilement limiter sa quantité de nourriture;
Personnellement je mange souvent seule. Et c'est effectivement plus facile dans l'idée de pouvoir manger à des horaires peu habituels et de choisir ce dont on a envie. Mais ça, c'est surtout pour le début de la rééducation alimentaire car il s'agit au final de pouvoir manger avec une attention suffisante, souple entre soi et l'extérieur, et pas forcément que centré sur soi.
Mais en fait, c'est aussi aidant d'avoir des rythmes cadrés (que même en vivant seul on rencontre au travail par exemple) et surtout, un cadre propice au repas, au plaisir de manger qui ne soit pas que celui de manger, c'est tellement plus nourrissant.
Apfeldorfer parle dans un de ses livres (Manger en paix) de "manger de façon civilisée". On nous apprend à respecter un certain rythme de prise alimentaire, à créer un cadre de repas: s'installer quelque par de dédié au repas, avec des accessoires dédiés, etc; à réguler les quantités. On ne mange généralement pas pareil seul ou accompagné.
De mon côté, si je suis seule, je ne m'installe pas à table, je n'ai pas d'espace dédié, je ne m'arrête pas forcément pour manger, je me distrais volontairement pendant. Quand il y a des gens c'est très différent. Je mange plus lentement, je parle avec eux de ce qu'on mange, je prête plus attention au goût du coup, et je prends plus de temps pour manger, donc je ressens la satiété avant la fin du repas (car je peux manger au delà) car je n'ai pas tout englouti. Ca me donne aussi plus envie de cuisiner, de soigner la présentation, de penser avant à ce que je vais manger. J'en profite différemment.
Ce qu'il développe c'est comment quand on mange seul, on laisse tomber cette façon de manger civilisée, abandon qui nous pousse généralement à ne plus du tout être à ce qu'on mange. Son conseil est justement de manger "civilisé" en toutes circonstances, de se préparer des repas avec le même soin si l'on est seul ou non, etc. Pendant longtemps je ne voyais pas l'intéresser de cuisiner juste pour moi.
Je crois que c'est plus facile de s'écouter quand ça va plutôt bien côté régulation si l'on est seul, et que c'est aussi plus facile de se noyer dans ses troubles du comportement alimentaire quand on en a ; tout comme le cadre partagé peut favoriser le dépassement de la satiété ou les pensées négatives autour de l'alimentaire quand on est pas à l'aise avec sa régulation, et au contraire satisfaire encore davantage et nourrir affectivement et qualitativement quand on se sent mieux par rapport à ça.
Je comprends ce que tu ressens Citronnelle. Pour moi aussi, mes prises alimentaires en solitaire sont également décousues, pas équilibrées, et dépassent le plus souvent le seuil de satiété.
C'est pourquoi je me suis donné comme objectif de prendre pendant 15 jours mes repas sans TV : non que je la regarde systématiquement en mangeant, mais je m'interdis pendant cette quinzaine de manger debout, de ne pas préparer mon repas, même si c'est un gouter, et donc d'attendre d'être bien installée à table avec tout ce qu'il me faut pour commencer. Interdiction même de grapiller avant d'être à table. Et je me rends compte que je mange alors sans ingurgiter. La satiété est ainsi plus facile à ressentir... et je mange indiscutablement de moindres quantités. Ne serait-ce que par le fait d'attendre sans grignoter que ma boisson soit chaude et commencer par elle...
Bonne idée ce défi de manger sans TV ! J'ai essayé au début du programme, et je n'y suis pas arrivée. Ce sera donc pour une prochaine fois ! Et je trouve très intéressant en complément d'attendre que tout soit prêt pour être dégusté. J'ai tendance quand j'ai très faim à commencer coûte que coûte même si ce que je veux vraiment n'est pas prêt. Ton idée me donne envie de mieux m'observer par rapport à ça, sans forcément tout de suite chercher à le changer.
Merci
Sinon, de mon côté, rdv médical aujourd'hui avec pesée comprise bien que n'étant pas l'objet de la consultation, mais soit, je comprends que ça en fasse partie. J'en avais parlé, cela m'a rendue curieuse et inquiète, contente à la fois de me peser une semaine plus tôt que prévu et inquiète en même temps de la façon dont j'allais accueillir le résultat. Je me suis donc pesée chez moi avant le rendez vous. J'étais animée de différents ressentis face au résultat, j'ai perdu un peu de poids. J'ai commencé à écrire ce qui me trotte beaucoup en tête ces derniers temps et que j'avais partiellement commencer à noter (toutes mes pensées relatives à la perte de poids). Je voudrais vraiment approfondir ça personnellement, mon rapport au corps gros, au corps qui change, au corps qui maigrit car c'est pour moi un enjeu de taille, et même si c'est lié, ça me paraît encore différent du rapport à l'alimentation seul. Je ne me sens pas encore de partager ces notes (je le fais sur un blog privé) mais je me disais que ça pourrait être intéressant que je le fasse en lien avec ma diététicienne. Je sens en tout cas que c'est quelque chose de très important pour moi, avec mes expériences passées de grosses prises et pertes de poids, de porter attention à ce qui se passe en moi par rapport à cela. A suivre...
Est-ce que certaines d'entre vous ont aussi expérimenté des choses autour de ces questions ?
[quote=citronnelle]
Bonne idée ce défi de manger sans TV ! J'ai essayé au début du programme, et je n'y suis pas arrivée.
[/quote]
au début pour moi c'était très difficile
j'ai même eu un passage "musique" qui d'"ailleurs est super
puis je suis revenue devant la télé, un bon moment... quand jétais seule
et là maintenant, je mange seule, dans le silence donc, sans lire et en me concentrant simplement sur la nourriture
et cela ne me pose plus aucun problème, en fait
je crois que je me suis mise à aimer ma propre compagnie !!
Je me suis donc pesée chez moi avant le rendez vous. J'étais animée de différents ressentis face au résultat, j'ai perdu un peu de poids. J'ai commencé à écrire ce qui me trotte beaucoup en tête ces derniers temps et que j'avais partiellement commencer à noter (toutes mes pensées relatives à la perte de poids). Je voudrais vraiment approfondir ça personnellement, mon rapport au corps gros, au corps qui change, au corps qui maigrit car c'est pour moi un enjeu de taille, et même si c'est lié, ça me paraît encore différent du rapport à l'alimentation seul.
[/quote] Oui, je pense que le rapport au corps à une grande place dans cette démarche d'apaisement que l'on a entreprise. Je suis persuadée que je me fais régulièrement de l'auto-sabotage car inconsciemment (et même consciemment d'ailleurs) je suis en panique à l'idée que mon corps change. Je vais devoir faire un vrai travail d'acceptation si je veux que ça fonctionne. Je ne suis pas sûre que c'est de ce genre de mécanismes que tu voulais parler mais en tout cas dans mon cas c'est une vraie difficulté supplémentaire. Mais en tout cas bravo pour la perte de poids.CC Citronnelle !! C'est plutôt un travail sur moi que j'essaye de faire, mais je ne réussis pas encore à la perfection, et même si je me lance, je ne suis pas vraiment à l'aise. Surtout au début, après je me détends... Mais j'ai beaucoup progressé.
C'est comme pour la piscine : j'adore nager, j'adore le contact de l'eau qui me fait me sentir si légère... mais j'ai mis beaucoup de temps à me mettre en maillot, et ne pas me sentir mal sous les regards des autres. Je me dis juste que ce moment dans l'eau est plus important pour moi que les regards de pitié ou autres donneuses de leçons. Mais j'avoue que je vais dans les piscines ou je suis sûre de ne connaître personne (quitte à faire des kilomètres), et quand je me baigne chez moi c'est sans témoins autres que ma famille très proche.
Pour manger en public, c'est une frustration que je traîne quasiment depuis l'enfance, et je trouve que ça m'a suffisamment gâché la vie : quand par exemple mes amis étudiants se payaient des viennoiseries dans la rue et que je prétendais toujours ne pas avoir faim... Avec le recul je regrette énormémént ce manque de simplicité et cette peur du regard des autres.
Une amie m'a beaucoup aidée aussi. Elle s'est fait poser un anneau gastrique pour raisons médicales et vraiment se fiche totalement de ce que les autres peuvent bien penser d'elle. Elle s'habille même avec des vêtements près du corps si elle a envie et me dit toujours que les grands vêtements prétendus cacher les formes élargissent encore plus la silhouette. Pas faux, mais je n'en suis pas arrivée à son détachement. La voir fonctionner pour elle sans peur des regards me donne envie d'en faire autant.
Bon courage à toi, et à nous tous...
On est sur la bonne voie et cet échange de vécus est une aide très importante pour moi. Merci !!
[quote=Maridav]
Et pour finir, l'EME avec les collègues, ou amis ou famille, je connais très très bien
[/quote]
Je rebondis sur deux choses qui me préoccupent aussi. Moi, c'est ma famille : quand on est ensemble, je n'ARRIVE PAS à me gérer. Pour les repas de famille, je ne peux pas m'empêcher de manger à outrance (pire que beaucoup trop) et de le regretter bien sûr après. Au départ, motivée, je gère bien... Puis ensuite je bois un peu, et ça me fait perdre le contrôle. Alors pourquoi est-ce que je bois me direz-vous ? Eh ben, je n'arrive pas à dire non. Envie de me lâcher, de lever le temps d'un repas toutes les pressions accumulées, de me sentir bien... jusqu'au point où je ne suis plus bien du tout : lourde, nauséeuse, et je regrette de m'être laissée aller mais c'est trop tard.
Le deuxième truc, c'est ce concept de restaus "à volonté". Vendredi prochain j'ai un repas avec les collègues de mon mari dans un restau asiatique "à volonté", vous savez ce type d'endroit où il y a des buffets à perte de vue, avec des plats qui donnent envie de tous les goûter, une bombance de couleurs et d'odeurs... C'est le genre d'endroit à éviter à tout prix pour moi, mais malheureusement ce n'est pas moi qui ai choisi le restau. Je trouve que ça pousse à la consommation, et en plus il n'y a que des trucs que j'adore...
Bon, l'essentiel, c'est que ce genre de soirées ne se multiplient pas trop... mais avec les fêtes qui approchent, c'est pas gagné ! Et puis, moi aussi, petit à petit, je vais arriver à gérer ça, à vivre suffisamment en harmonie avec mon corps pour l'entendre (et l'écouter) quand il me dit "stop" !