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Communauté et échange Présentation : apprenons à mieux nous connaître !
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09 oct 2015 à 11h

Bienvenue dans la communauté Linecoaching !

Vous venez de commencer le programme et vous aimeriez échanger avec d'autres utilisateurs, venez vous présenter à eux dans ce forum!

Tisser des liens, échanger sur ses objectifs ou ses activités/ défis en cours permet d'obtenir un soutien non négligeable, de se sentir moins seul, d'obtenir de l'information et de prendre conscience de ses progrès au fil de l'eau.

Cette rubrique est l'opportunité pour chacun de se présenter, et de trouver du soutien au sein de la communauté parmi les nouveaux venus, mais aussi les anciens qui ont déjà l'expérience du parcours.

Vous allez suivre des cheminements proches, n'hésitez pas à échangez entre vous. Nous savons combien durant les premiers mois ce soutien aide à progresser et à maintenir la motivation !

N'oubliez pas d'aller aussi chercher un(e) ami(e) aidant sur la rubrique du forum "trouvez un binôme". Car il est prouvé que lorsqu'on fonctionne en binôme, on progresse plus régulièrement.

Et pour toute question pratique sur le programme, contactez votre coach via la messagerie, en cliquant en bas de chaque page de votre parcours alimentaire sur « contacter un coach »!

et bon démarrage avec la méthode!

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743 commentaires

Être bienveillant avec soi... Je prends et je garde... Merci Izabelle !!enlightened

Oui, c'est génial tous ces messages. Ça aide vraiment de voir qu'on n'est pas seule dans le tourment. Moi aussi je suis à l'étape de la découverte de la faim comme plusieurs d'entre vous. Je suis contente de lire vos expériences. Même si je ne suis pas toujours très active sachez que je vous lis avec beaucoup d'intérêt. Cela dit en passant, je suis à la recherche d'un binôme :) Citronnelle j'ai vu que tu faisais appel aux nantais, mais je suis en IDF... Courage à tous et toutes.

Bonjour les filles !

Topissimes toutes vos interventions ! Et tous les liens que vous mettez : continuez surtout. Pour celles qui n'ont pas le temps ou sont un peu paumées dans la jungle du site, ce sont des gains de temps précieux.

Merci Citronnelle pour ce que tu m'as envoyé, je vais regarder !

Merci Jayze : j'en suis au même point que toi et ton ressenti me parle. Je t'envoie toutes mes bonnes ondes ! Tu te flagelles alors que ton expérimentation de la faim t'a permis de sauter le petit dej et t'analyser tes ressentis. Moi je dis chapeau bas !

Je manque de temps pour écrire mais sachez que vous m'accompagnez tout au long de mes journées !

Bonsoir à toutes,

Que de beaux mots, que de beaux échanges ici, j'aimerais etre plus assidue moi aussi, contribuer plus à ce post, mais je n'y arrive pas, j'ai deja l'impression de ne pas reussir à m'en sortir avec mes sensations et mes comptes rendus. 

Mais j'aime vous lire, car les conseils et les experiences des unes et des autres m'apporte a moi aussi des pistes de reflexions.

J'étais sur une assez bonne lancée ces derniers jours, les premiers jours de l'EME Zen ont été catastrophique, anarchique, je n'arrivais pas, je ne voulais pas faire de RPC alors c'était du grand n'importe quoi!!! Et puis au 6eme jour, j' ai commencé à mieux gerer mes EME, a mieux faire ou simplement faire mon espace respiration et j'étais super fiere de moi, parce que je n'ai quasiment pas fait d'EME sur les 5 derniers jours et quand j'en ai faite les quantités ce sont vu grandement diminuée.

Mais depuis hier, je suis sensé commencer l'étape " je découvre ma faim" et je dois dire que je n'y arrive pas. Deux jours que j'ai l'impression de prendre mon élan sur le plongeoir et de m'arreter et faire demi tour à chaque fois au dernier moment.

Ca me mets hors de moi, je suis en colere apres moi, alors je mange. Par exemple, ce matin, je suis sortie en sautant le petit dejeuner, je n'ai rien avalé de la matinée et puis arrive l'heure du dejeuner, mes collegues commencent à me demander si je vais manger, au départ je dis non, car je n'ai pas faim. Je sais que je n'ai pas faim. Et pourtant, l'heure qui va suivre va devenir intenable, je pense au déjeuner, à mes collegues qui vont manger, à moi qui serait à l'écart, et ça je ne le supporte pas. Etre differente ou plutot le regard des gens me mets mal à l'aise. J'ai pendant des années souffert de harcelement scolaire, des amies qui m'ont trahies, alors je cherche par tout les moyens, tout le temps à rentrer dans le moule pour eviter de trop me faire remarquer. Paradoxal quand on pese 103 kilos!!!!! Bref, 13 heures et je sort avec mes collegues acheter à manger alors que je n'ai pas faim, je fini alors que je n'ai pas faim, et durant tout le temps de la pause dejeuner je me suis insultée, flagellée interieurement. Je m'en suis voulue de ne pas savoir dire non, de ne pas savoir respecter mes sensations.

Ca me rend dingue.

Et ce soir, pareil, mon mari m'a proposé de commander du japonais, j'avas vraiment envie de dire non, parce que je n'ai pas faim, mais la PEUR d'avoir faim ulterieurment m'a poussé à lui dire oui, et je me suis encore retrouvé à manger sans faim et à me maudir durant tout le repas.

C'est pas une vie ça, manger et se detester de manger.

Je mange parce que j'ai peur d'avoir faim. je me trouve ridicule. Surtout que j'ai l'habitude avec le ramadan mais là j'ai un blocage que je n'explique pas. Je suis tellement enervée contre moi!! j'aimerais pouvoir commencer l'activité demain mais je ne m'e sans pas la force, j'ai mon rdv telephonique avec ma coach demain soir je pense que je lui en parlerais. Car voir les chiffres sur la balance qui ne bouge pas non plus....j'ai l'impression de faire du sur place.

Alors que j'étais plutot fiere de moi et bienveillante envers moi meme ces jours derniers, voila que cet exercice fait vaciller mon si fragile equilibre. Et je n'ai pas d'amis à qui en parler alors je viens vous "polluer" vous et je m'en excuse. 

Voila une bonne occasion de devenir ma premiere amie :)

Bonne soirée à toutes.

Jazzlyne

[quote=Jazlyneloseweight]

depuis hier, je suis sensé commencer l'étape " je découvre ma faim" et je dois dire que je n'y arrive pas. Deux jours que j'ai l'impression de prendre mon élan sur le plongeoir et de m'arreter et faire demi tour à chaque fois au dernier moment.

Ca me mets hors de moi, je suis en colere apres moi, alors je mange. Par exemple, ce matin, je suis sortie en sautant le petit dejeuner, je n'ai rien avalé de la matinée et puis arrive l'heure du dejeuner, mes collegues commencent à me demander si je vais manger, au départ je dis non, car je n'ai pas faim. Je sais que je n'ai pas faim. Et pourtant, l'heure qui va suivre va devenir intenable, je pense au déjeuner, à mes collegues qui vont manger, à moi qui serait à l'écart, et ça je ne le supporte pas. Etre differente ou plutot le regard des gens me mets mal à l'aise. J'ai pendant des années souffert de harcelement scolaire, des amies qui m'ont trahies, alors je cherche par tout les moyens, tout le temps à rentrer dans le moule pour eviter de trop me faire remarquer. Paradoxal quand on pese 103 kilos!!!!! Bref, 13 heures et je sort avec mes collegues acheter à manger alors que je n'ai pas faim, je fini alors que je n'ai pas faim, et durant tout le temps de la pause dejeuner je me suis insultée, flagellée interieurement. Je m'en suis voulue de ne pas savoir dire non, de ne pas savoir respecter mes sensations.

Ca me rend dingue.

[/quote]

eh oui Jazlyne, comme tu l'as très bien noté toi-même,  tu es sur ce sujet  très dure avec toi-même !!!

tu sais que cet apprentissage est progressif,  et moi la première chose que j'ai noté  c'est que le matin   tu n'as pas petit-déjeuné,  tu as entendu ta non-faim et à ce moment là tu l'as respecté car cela était chose possible pour toi

moi je dis déjà  : bravo !!!

ensuite le midi  tu t'es à nouveau centrée sur tes sensations, tu as senti ta -non-faim,   et cela a provoqué des pensées douloureuses, sentiment d'exclusion, d'anormalité, qui étaient trop difficiles à supporter

moi je dis : bravo pour l'observation et donc l'attention portée à tes sensations et tes émotions!

et par contre juste dommage que tu te flagelles intérieurement, car cela a pour incidence  de créer de nouvelles EME

 

pour ma part, j'essaie  (je dis bien j'essaie)  de me considérer avec bienveillance dans ces moments là

par exemple hier soir j'ai été diner et jouer de la musique chez des amis

j'avais faim, j'ai mangé plus que mon appétit, mais bon....  ça j'ai l'habitude

 

en rentrant, vers minuit, je n'avais pas faim, mais un petit creux du à la surexcitation, donc pas de la vraie faim, mais plutôt l'envie d'un genre d'anxiolytique

j'ai pris un moment avec moi, pour considérer ce "besoin" de me calmer les nerfs qui est toujours présent, qui évolue mais qui est toujours présent

eh bien  au lieu de me flageller, ou me consuper, et me dire que décidément je suis nulle et je ne serais jamais mince,  je me suis octroyée  deux parts de tarte aux framboises, et je les ai dégustée, en pleine conscience, et en acceptant d'avoir  ENCORE besoin de me calmer les nerfs en mangeant

 

 

en fait être bienveillant avec soi-même cela revient  à accepter d'être  "imparfait"  d'être en apprentissage  et que cet apprentissage doit prendre un certain temps

finalement on va plus vite de cette façon

comme on dit  qui veut voyager loin ménage sa monture    ou   qui va piano  va sano

 

bref  je t'invite à continuer à t'observer aussi bien que tu les fais

mais à considérer les moments où tu n'arrives pas à écouter ta faim   comme des moments intéressants, des moments où tu dois te prendre par la main  pour être gentille avec toi-même   et accepter que pour l'instant tu ne peux pas respecter ta faim tout le temps

d'ailleurs même les mangeurs régulés ne respectent pas leur faim tout le temps

nous on est en apprentissage et il nous faut accepter cet apprentissage pour véritablement changer dans la durée

Bonsoir Jazzlyne,

Tu ne nous pollues pas. Ce forum est justement là pour raconter nos réussites et nos échecs et pour y trouver le soutien dont on a toutes besoin.

Visiblement on ne fait pas les étapes dans le même ordre. Je n'ai pas encore travaillé sur les EME, et dans le parcours de la faim, sauter le petit-déjeuner a été difficile pour moi aussi, ça me mettait même un peu "en pétard" wink.

Concernant tes difficultés actuelles, je suis sûre que Izabelle va trouver les mots pour t'aider, mais ne te sens pas ridicule. On a toutes des difficultés avec ces fichus kilos, sinon on ne serait pas là . Courage tu n'es pas seule !

As-tu essayé la RPC ? J'essaye de m'y tenir et je commence bien m'y sentir.

Bonne nuit !

Hello smiley

Citronnelle, tu n'as pas à t'en vouloir de quoi que ce soit si ta façon de manger ne correspond pas à tes attentes, si tu es malade, ça chamboule pas mal de choses, donc prend soin de toi wink  La question que tu te poses concernant le réconfort (ou le non-réconfort) en mangeant sans faim est très intéressante, c'est vrai que si la "prise alimentaire" (mon dieu je parle comme le docteur Z cool) est suivie de culpabilité ça ne réconforte pas, ou alors très temporairement, donc on en vient à penser que c'est inutile... mais il faut alors chercher le réconfort ailleurs. La RPC aide, mais parfois en ce qui me concerne, rien ne vaut un petit aliment-doudou... qu'il faut alors accepter sans culpabiliser (mais puisqu'on vous dit qu'on se régule après wink). Tout un travail, n'est-ce pas ?

Tu peux peut-être profiter de ton rendez-vous médical de samedi pour te rassurer sur tes inconforts physiques qui t'embêtent un peu et gênent ton expérience de la faim. Pour ma part, j'avoue que j'ai eu une espèce de flash quand le docteur Apfeldorfer m'a dit que les gens qui respectent le ramadam ou le yom kippour survivent très bien, après tout smiley

 

Hello Maridav, contente de voir que tu avances bien, c'est cool smiley

 

FAN², (bienvenue !) je crois que nous sommes nombreuses à nous demander comment nous avons pu nous infliger autant de restrictions par le passé (et encore, pour ma part je n'ai fait qu'un seul véritable régime... mais j'ai pas mal restreint ensuite en "faisant attention", si vous voyez ce que je veux dire... le régime qui n'en est pas un mais qui bon bref...)... et nous sommes aujourd'hui nombreuses à comprendre le bon sens de la méthode LC, et à nous rendre encore malades de voir les gens autour de nous qui font des régimes, les pubs à la télé ou dans les magazines, le matraquage qui fait qu'à la longue les régimes ont la belle vie. C'est désespérant.

 

Roumi, bienvenue à toi, je crois que tu as trouvé le bon angle sous lequel voir LC, bonne route à toi !

 

Pour ma part j'en suis à l'étape du fractionnement de repas, et je ne suis que moyennement contente d'y être... en fait, je me rends compte que j'avais déjà réduit mes portions comme il fallait lors de ma première inscription, et je m'y suis tenue ensuite, plus ou moins... Ici, les réduire encore me frustre un peu, d'autant que je ne vois pas de résultats tangibles au niveau du poids. D'ailleurs contrairement à la plupart des coachées ici, j'ai augmenté le rythme des pesées depuis ma réinscription ici (cela dit, ce n'étais pas difficile d'augmenter vu que je ne me pesais plus, huhu cool).

Manger moins, puis collation ou pas collation, m'oui bon, j'ai l'impression d'avoir moins de plaisir lors de mes repas principaux, même si je ne quitte pas la table en ayant l'impression de n'avoir pas assez mangé non plus, hein. Mais j'ai parfois l'impression qu'il me manque quelque chose si je supprime le dessert, par exemple... allez, plus que 3 jours...

Belle journée à vous, et à bientôt !

Oui tinkerbell, je pense que ce n'est vraiment pas évident de profiter du réconfort alimentaire quand celui-ci a été tant stigmatisé comme "à bannir". D'ailleurs j'ai eu une mini-révélation hier en participant au chat sur la gestion des EME avec Zermati.

Je vous mets ici des extraits choisis (cf chat intégral du groupe "Gérer les EME" car ça me semble important et en écho avec le message intéressant d'Izabelle (merci à toi) à ce même sujet sur ma confusion entre réconfort alimentaire et "s'empêcher de manger/chercher à contrôler":

jpzermati:Bien posons déjà le décors. Les EME sont des événements normaux qui doivent être protégés. EN revanche, nous devons empêcher leur transformation en compulsion.

Le contrôle sur les EME les transforme en compulsion

Je dirai même les simples tentatives de contrôle

Roumi:Donc il vaut mieux céder à l'EME que de la contenir ?

citronnelle:Quand j'essaie de ne pas manger malgré mon envie de manger sans faim, est-ce une façon de chercher à la contrôler ?

jpzermati:Essayez de ne pas manger est bien sûr une tentative de contrôle. Qui se terminera en perte de contrôle

Il faut répondre à ses EME en mangeant un aliment réconfortant

Il faut manger la quantité nécessaire pour obtenir le réconfort attendu

Roumi:Mais ne vaut-il pas mieux essayer de se distraire ou de faire une séance de RPC avant de céder ? Pour moi, très souvent EME = quantités démesurées. Je ne sais pas faire autrement. Et le réconfort ne vient jamais. Par contre, la culpabilité, si.

jpzermati:Pour Roumi EME = compulsions. C'est pour ça que ce sont des quantités démesurées, culpabilité... et retour des envies de manger.

Tout le monde a des EME. Elles sont nécessaires à notre équilibre psychologique

En revanche, elles ne se transforment pas en compulsion

Muche:Qu'est ce que vous entendez par la quantité nécessaire apparemment, la quantité est très subjective

ficelle:Pourquoi "nécessaire" et "les protéger"...qu,est-ce qu'une eme raisonnable?

jpzermati:La quantité nécessaire pour trouver le réconfort. Celle qui rendra l'émotion acceptable

Muche:Même si c'est la tablette de chocolat entière

jpzermati:Quand il s'agit d'une tablette entière c'est qu'on est déjà dans la compulsion

citronnelle:Je trouve ça important le réconfort dont vous parlez. J'ai l'impression de bien le percevoir quand je mange avec faim, car il y a un soulagement, une satisfaction. Sans faim, je trouve ça plus difficile. C'est parce que c'est plus émotionnel que physique probablement ?

jpzermati:Le réconfort est l’équivalent du rassasiement mais sans la faim. Dans ce cas, c'est l'émotion qui déclenche l'envie de manger.

 Il faut d'abord faire la différence entre l'EME et la compulsion. Ce n'est pas forcément évident pour tout le monde

Bon. L'EME c'est quoi ? J'ai un petit coup de mou. Je me dis que ce serait bien sympa un petit bout de chocolat. Je le déguste gentiment et ensuite j'oublie tout ça ou bien je suis très content de moi. Au bout du compte, je n'ai pas mangé grand chose.

Et la compulsion ? Il y a un sentiment de lutte et de perte de contrôle. La consommation s'accompagne ou est suivie de reproches et culpabilité. Et au bout du compte j'ai mangé beaucoup plus.

Quand une EME survient, il faut y répondre. Ce n'est plus le moment de travailler la tolérance aux émotions.

Quand l'EME se présente la question qui se pose n'est plus de savoir si on va manger. Mais comment ca va se passer. Réconfort ou compulsion ?

Si ça part en compulsion, il n'y a plus rien a faire. Juste ne pas dramatiser.

 Tout le problème est d'empêcher que l'EME se transforme en compulsion. Pour cela il faut respecter une façon de manger. Je dirai manger dans un état d'esprit propice

citronnelle:Pourtant au niveau de l'EME Zen l'idée est de soit se réconforter soit de tolérer l'inconfort. Est-ce parce que dans cette étape on ne distingue pas EME/compulsion (on les note quelles qu'elles soient comme EME) ?

jpzermati: Citronnelle, je crois en effet que l'EME)zen n'est pas très claire. Il induit l'idée qu'il vaudrait mieux résister à son EME. Alors qu'il s'agit de marquer un temps d'observation avant de manger ou de ne pas manger si l'envie n'y est plus

ficelle:Super! l'envie peut être passagère!

jpzermati:Oui, mais ce n'est pas un problème du tout si elle persiste. Il faudra y répondre par la dégustation sereine d'un aliment réconfortant. Et ce n'est pas si simple !

Attention à ne pas mettre de contrôle dans l'EME. La sanction est presque toujours immédiate : compulsion

ficelle:On peut déguster sereinement une barre de chocolat au complet, sans faim?

jpzermati: Exact. Dans l'EME, il n'y a pas de faim !

citronnelle:Merci pour votre réponse car je me rends compte que j'ai effectivement toujours pensé que les EME n'étaient pas graves, mais qu'il valait mieux ne pas y céder dans la mesure du possible.

jpzermati:On doit écouter sa faim, sauf en cas d'EME

LA consigne en cas d'EME est de manger.

Surtout ne pas lutter

Roumi:Je crois que je commence à comprendre. Donc si mon exercice d'EME-zen à dérapé, il y a de grandes chances que ce soit parce que pendant toute la dégustation je pensais au fait qu'il ne fallait surtout pas que j'en mange trop...

jpzermati: Exact roumi. Refaites-le avec ce nouvel état d'esprit et donnez m'en des nouvelles

Le plus difficile à faire disparaitre c'est la dissonance. On croit qu'on s'autorise à manger mais il y a une partie du cerveau qui n'est pas vraiment d'accord ou qui met des freins

Milagros:Je croyais moi aussi qu'il fallait essayer de ne pas manger en cas d'EME, quand cela était possible. C'est vraiment très difficile de ne plus être dans le contrôle. Et une des difficultés est précisément d'arriver à prendre conscience des moment où on est dans le contrôle.

Comment faire concrètement pour faire taire cette "dissonance" ?

jpzermati:Exact. ce n'est pas facile d'avoir conscience des moments où on met du contrôle.

Ce n'est pas évident de se débarrasser des pensées de contrôle. C'est pourquoi on utilise les exercices de PC sur les pensées qui consistent à les repérer mais à ne pas s'en occuper.

Roumi:En fait il faudrait arriver à se convaincre que du moment où on attend le retour de la faim avant de manger à nouveau, on ne risque rien, et on peut manger autant qu'on veut lors de l'EME. C'est ça l'idée ?

jpzermati: oui Roumi. C'est l'idée. Et après une EME on peut facilement attendre la faim. Pas après une compulsion. Parce qu'on a bien plus mangé et qu'on a fabriqué d'autres EME.

citronnelle : Du coup en pleine conscience moi j'en suis pour l'instant essentiellement à des exercices portés sur les sensations corporelles. Je me dis que c'est quand j'aborderai ceux sur le détachement des pensées que cela sera peut être plus profitable par rapport aux idées qui circulent dans ma tête sur les aliments que je mange

jpzermati:Absolument. Il faut commencer par les sensations corporelles avant de poursuivre avec les pensées et les émotions. C'est fou ce que notre cerveau est encombré d'un tas de trucs

Du coup je me suis à la fois rendue compte de la tentative régulière que j'avais intégré de ne pas écouter mes EME dans la mesure du possible, et de ma confusion entre EME et compulsion puisque, la plupart du temps, les EME auxquelles je réponds en mangeant se transforment en compulsion. Ce qui était intéressant c'est que le jour même, avant le chat, je me suis entendue penser que j'avais bien envie de beurre salé, alors que je venais de manger et que je ne me sentais pas frustrée. Du coup mon réflexe a été de me dire que non, j'avais déjà bien assez mangé comme ça, je n'allais pas rajouter ce beurre salé après ce repas très riche. Et puis autre pensée, nouvelle, me disant: "mais c'est pas comme ça que le beurre salé va perdre son attraction sur moi, au contraire !", du coup, j'en ai mangé alors même que je me sentais capable de ne pas le faire. Ce n'était pas un énorme pas en soi car je ne l'ai pas particulièrement dégusté et qu'il reste un aliment "compulsiogène" mais je touchais du doigt le côté "renforçateur" de l'interdit/contrôle par rapport au fait de ne pas écouter une simple envie. L'échange lors du chat m'a permis de comprendre à quel point en pensant m'écouter "je n'ai pas faim, je ne mange pas, même si j'en ai envie" je continue à "lutter l'air de rien" contre ce qui me vient. A suivre...

Ca m'a bien soutenu dans mon envie d'approfondir la pleine conscience pour être moins engagée par mes propres pensées coupables et mieux profiter de ma nourriture réconfortante.

Tinkerbell, j'imagine la difficulté de cette étape du fractionnement. Je n'y suis pas mais je me demande souvent si je serai capable de ne manger par exemple qu'un cinquième de croissant au beurre, de ne prendre que quelques frites ou quelques bouchées d'un bon sandwich. C'est pour moi un enjeu plus fort peut être car je suis dans la perspective d'une potentielle chirurgie bariatrique (que je ne souhaite pas aujourd'hui, mais dont je pense possible avoir besoin un jour) et je mesure le travail à mener avant pour vivre tranquillement une éventuelle réduction conséquente des portions. J'ai en plus tendance à idéaliser ce genre de comportements, comme si pour moi c'était associé à une forme de liberté que de pouvoir se satisfaire de peu de nourriture, moi qui ai eu si souvent peur de manquer.

Sinon je me demandais: as-tu essayé de manger le dessert en premier et de réduire la portion du plat qui viendrait ensuite ? (si tant est que le dessert te fasse vraiment envie)

[quote=Maridav] Désormais je suis sur la dégustation et je ne sais pas pourquoi je bloque un peu...moi la gourmette pourtant qui adore la qualité et qui adore savourer...il faut aussi trouver le bon moment. ..il faut du temps. ..[/quote]

Maridav, ce que tu dis me fait écho. Je disais dans un autre fil sur le forum dégustation que je trouve plus facile de déguster dans un certain contexte que lors d'un repas ordinaire. Je me demande si c'est à la fois parce que là, je choisis, et donc, je maîtrise, j'ai moins l'impression de répondre à quelque chose que je devrais faire (même si l'on est bien d'accord, on choisit d'expérimenter ou non les étapes proposées) ; ou peut-être est-ce aussi qu'il y a un certain plaisir à ne pas être là quand on mange, à être satisfait du fait de faire sans y être, mécaniquement, auquel on peut peiner à renoncer (comme à celui d'être rempli, aussi inconfortable que ça soit malgré tout). Personnellement je remarque ça sur d'autres activités: j'aime bien les faire machinalement, sans trop y réfléchir, dans des activités un peu automatisées. Je trouve ça reposant. Enfin bon, je ne sais pas si c'est pour ça ou parce que manger en assumant, en y étant, est encore trop culpabilisant et propice à mille et unes pensées inconfortables dans lesquelles je m'embarque l'air de rien. Du coup c'est plus facile si c'est "balisé" par le contexte "expérience de dégustation". Je me dis que répéter et profiter de cela dans un contexte "protégé" pourra m'aider à le généraliser ensuite.

Tiens nous au courant de ton cheminement autour de cette étape (quand tu voudras/pourras), ça m'intéresse !

Et bienvenue à Roumi et Fan² sur ce fil smiley

 

 

 

[quote=Maridav] Désormais je suis sur la dégustation et je ne sais pas pourquoi je bloque un peu...moi la gourmette pourtant qui adore la qualité et qui adore savourer...il faut aussi trouver le bon moment. ..il faut du temps. ..[/quote]

Maridav, ce que tu dis me fait écho. Je disais dans un autre fil sur le forum dégustation que je trouve plus facile de déguster dans un certain contexte que lors d'un repas ordinaire. Je me demande si c'est à la fois parce que là, je choisis, et donc, je maîtrise, j'ai moins l'impression de répondre à quelque chose que je devrais faire (même si l'on est bien d'accord, on choisit d'expérimenter ou non les étapes proposées) ; ou peut-être est-ce aussi qu'il y a un certain plaisir à ne pas être là quand on mange, à être satisfait du fait de faire sans y être, mécaniquement, auquel on peut peiner à renoncer (comme à celui d'être rempli, aussi inconfortable que ça soit malgré tout). Personnellement je remarque ça sur d'autres activités: j'aime bien les faire machinalement, sans trop y réfléchir, dans des activités un peu automatisées. Je trouve ça reposant. Enfin bon, je ne sais pas si c'est pour ça ou parce que manger en assumant, en y étant, est encore trop culpabilisant et propice à mille et unes pensées inconfortables dans lesquelles je m'embarque l'air de rien. Du coup c'est plus facile si c'est "balisé" par le contexte "expérience de dégustation". Je me dis que répéter et profiter de cela dans un contexte "protégé" pourra m'aider à le généraliser ensuite.

Tiens nous au courant de ton cheminement autour de cette étape (quand tu voudras/pourras), ça m'intéresse !

 

 

Citronelle je viens d'avoir une révélation!!!

 

Je n'arrive toujours pas sur cette activité de dégustation...pas envie de m'y mettre et même limite ça me dérange, et je ne voyais pas du tout pourquoi...je trouvais ça curieux mon ressenti...

ça m'a même mise en difficulté...EME je recule je recule l'activité, moi pourtant si enthousiaste depuis le début...

Du coup, je me suis dit, "bon pas de panique, la bonne élève! Tu avances un peu pour voir la suite et tu y reviendras...Sauf que la suite c'est aussi de la dégustation!!! Mais là dans les conseils j'ai trouvé ça et je te le mets car c'est une révélation pour moi !!

 

Cet exercice sur la dégustation peut révéler une anxiété face à ce que vous ressentez et pensez lorsque vous mangez. Sans doute cela provient-il du fait que manger a cessé d’être un plaisir pour vous et est devenu un problème.

Manger est une expérience de vie passionnante: on ressent des sensations extraordinaires, parfois merveilleuses, et parfois déplaisantes, selon ce qu'on mange et selon son état nutritionnel. Et cette expérience de vie, nous la vivons plusieurs fois par jour! Enfin, nous la vivons si nous ne la fuyons pas, si nous acceptons d'examiner aussi les pensées qui nous viennent dans ces moments-là. Quelles pensées? Des pensées de culpabilité comme "je n'ai pas le droit de manger ça"? Des pensées comme "je vais grossir, je suis trop grosse, je ne m'en sortirai jamais"? A vous d'aller voir. Examinez vos sensations, vos pensées, vos émotions en pleine conscience, lorsque l'aliment est dans votre bouche.

 

 

 

Manger est devenu un problème! C'est TOUT à FAIT ça! ça devient source d'angoisse! Je fais bien ou mal ? C'est le "bon" moment ou non? Et sans parler des années de restriction où le repas devenait un truc pas possible....plein d'interdits et surtout de CULPABILITE

Voilà j'espère que ce petit com en aidera peut être d'autres qui ont le même souci...

Je pense que je vais mettre un petit temps à digérer ça...et je vais m'y coller!

[quote=Maridav]

 

 

Cet exercice sur la dégustation peut révéler une anxiété face à ce que vous ressentez et pensez lorsque vous mangez. Sans doute cela provient-il du fait que manger a cessé d’être un plaisir pour vous et est devenu un problème.

Manger est une expérience de vie passionnante: on ressent des sensations extraordinaires, parfois merveilleuses, et parfois déplaisantes, selon ce qu'on mange et selon son état nutritionnel. Et cette expérience de vie, nous la vivons plusieurs fois par jour! Enfin, nous la vivons si nous ne la fuyons pas, si nous acceptons d'examiner aussi les pensées qui nous viennent dans ces moments-là. Quelles pensées? Des pensées de culpabilité comme "je n'ai pas le droit de manger ça"? Des pensées comme "je vais grossir, je suis trop grosse, je ne m'en sortirai jamais"? A vous d'aller voir. Examinez vos sensations, vos pensées, vos émotions en pleine conscience, lorsque l'aliment est dans votre bouche.

 

 

 

Manger est devenu un problème! C'est TOUT à FAIT ça! ça devient source d'angoisse! Je fais bien ou mal ? C'est le "bon" moment ou non? Et sans parler des années de restriction où le repas devenait un truc pas possible....plein d'interdits et surtout de CULPABILITE

Voilà j'espère que ce petit com en aidera peut être d'autres qui ont le même souci...

Je pense que je vais mettre un petit temps à digérer ça...et je vais m'y coller!

[/quote] Manger devrait être une expérience merveilleuse qu'on a le privilège de vivre tous les jours, et c'est devenu source de souffrance et de tourments. C'est exactement ça qui me frustre et me met en colère contre moi-même. Je veux vraiment faire le programme de LC à fond, et devenir une mangeuse régulée. Même si je reste encore pessimiste pour le moment.