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Bonsoir. J'ai commencé voilà quelques semaines, après m'être copieusement pourri la vie avec beaucoup de régimes qui ne m'ont sur le long terme apporté que des frustrations. Maintenant, je me demande comment j'ai pu penser qu'en ne mangeant plus de telle ou telle chose, j'allais pouvoir maigrir... J'avais déjà compris que tout ce qui dit "à volonté" n'était pas bon pour moi... Mais je ne pensais pas que la solution allait être aussi simple, tout du moins en théorie. J'avais déjà fait le constat que je mangeais trop. Mais je ne m'étais jamais ausant penchée sur moi et mes sensations. Oui, je mangeais la plupart du temps sans véritable faim. Ou quand je faisais un gros goûter parce que grosse faim, je remangeais le soir en famille quand même.
Je me sens tellement mieux, et finallement je ne grignote plus : en mangeant quand j'ai faim, je n'ai plus ces envies irrepressibles ! A voir sur le long terme.
J'ai dû mal à comprendre comment j'ai pu me priver de fruits pendant de longs mois, ou de pommes de terre, de carottes cuites, oub encore engloutir du fromage blanc à 0% à m'en dégoûter !! Mais c'est du passé, je mange maintenant de tout, j'essaye de manger quand j'ai faim... et de m'arrêter une fois rassasiée, mais c'est moins facile.
Et remangeant enfin normalement, avec plaisir, et même gourmandise, je me rends compte que je viens de perdre 2-3 kilos. Je n'en reviens pas... !!
Pour une solution aussi simple, comment ai-je pu m'infliger tout ça ?!
Je serai contente de partager mon cheminement avec vous... Bonne route !!
[quote=FAN²]
Et remangeant enfin normalement, avec plaisir, et même gourmandise, je me rends compte que je viens de perdre 2-3 kilos. Je n'en reviens pas... !!
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c 'est génial ça, tu as été la proie du marketing malheureusement, surtout avec ces régimes dangereux et qui crée des désordres du comportement alimentaire
bravo à toi pour ton implication et l'attention portée à toi-même
en effet pour une grande partie ce sont les restrictions arbitraires et non avenues qui entrainent des compulsions
on tire vraiment profit à écouter son corps
merci de ton partage
Citronnelle je venais justement vous raconter ma vie (!!!) et mon petit parcours de la faim justement!
Cette étape de la faim est top je trouve assez longue , mais top...je reconnaissais bien ma faim avant mais sans la respecter systématiquement. ..pour plein de raisons différentes d ailleurs. Et là ça "m' a forcé " à la respecter sans tricher...ben en fait c'est cool d avoir faim!
Donc j'ai bien avancé là dessus. ..et j'ai aussi expérimenté la grande faim...et ça par contre c'est pas cool et ça m a mené à beaucoup trop mangé derrière. ..
Reconnaitre la bonne faim et la respecter n'est pas toujours facile, le soir restant LE point noir...mais forcément quand on experimente comme ça on mange moins donc forcément la faim revient plus vite...
Désormais je suis sur la dégustation et je ne sais pas pourquoi je bloque un peu...moi la gourmette pourtant qui adore la qualité et qui adore savourer...il faut aussi trouver le bon moment. ..il faut du temps. ..
Euh quoi d autre sinon? Ben je ne sais plus mais je ressens beaucoup de points positifs malgré un gros craquage hier du à une enorme fatigue et à des trucs pas cools que je n'ai pas su gérer. Mais sinon les EME ont considérablement diminué. Pourvu que ça dure
A vous la parole!
[quote=Maridav]
Donc j'ai bien avancé là dessus. ..et j'ai aussi expérimenté la grande faim...et ça par contre c'est pas cool et ça m a mené à beaucoup trop mangé derrière. ..
Reconnaitre la bonne faim et la respecter n'est pas toujours facile, le soir restant LE point noir...mais forcément quand on experimente comme ça on mange moins donc forcément la faim revient plus vite...
Désormais je suis sur la dégustation et je ne sais pas pourquoi je bloque un peu...moi la gourmette pourtant qui adore la qualité et qui adore savourer...il faut aussi trouver le bon moment. ..il faut du temps. ..
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bravo pour tes avancées pour la faim, tu as la bonne attitude, vraiment dans l'expérience, il faut s'ouvrir à l'expérience et se centrer sur soi, ses sensations, dans la bienveillance
à savoir peu importe de "bien faire", mais plutôt d'expérimenter, de se confronter, c'est comme ça que l'on fait des acquisitions durables
j'ai fait un défi "bonne faim le soir" sur le forum, car pour moi cela reste en effet le plus dur, alors que le petit dej et le midi, aucun problème
depuis que j'ai fait ce défi, cela me permet d'y penser, et aussi de me centrer sur le bonheur que c'est d'avoir une bonne faim le soir pour manger un bon repas
pour la dégustation, chacun ses blocages, mais de mon côté c'est mon hypersensibiltié qui me jouait des tours, j'avais tellement pris l'habitude de " calmer" l'intensité de tous mes ressentis, que même pour les sensations gustatives je le faisais, ne pas trop ressentir pour ne pas trop avoir de "joie" gustative
mais il est vrai que du coup la dégustation m'a beaucoup aidé pour la tolérance émotionnelle par ricochet
Hello les filles !
Je me suis gardé la lecture de tous vos posts pour mon moment difficile de début d'aprem (où j'ai une forte tendance à faire des EME) et entre ça et le fait d'avoir déjeuné tard, jusqu'ici tout va très bien !!! (contrairement à vendredi où je n'ai pas assuré un kopek après mon rdv téléphonique, mais c'est du passé !)
Bienvenue aux nouvelles arrivées !
Merci pour vos réponses sur la faim et sur l'alcool. Contrairement à ce que tu dis Maridav, ça me rassure de savoir que c'est un point sur lequel tu travailles aussi ! Ce week-end j'ai d'ailleurs mieux géré que d'habitude ! Les autres, quelle bande de veinardes vous êtes de ne pas avoir ce point supplémentaire à gérer !
Merci Izabelle pour ton post sur la faim : moi aussi ce sera mon fil rouge de la semaine. D'autant que je viens de reprendre cette étape et que je suis en train d'analyser ma faim en ce moment.
Sympa la chouette ton image de la valise : il m'a fallu ton explication sur le forum pour comprendre (je ne connaissais pas) et c'est vrai que ça ne sert à rien de se gaver puisqu'on a la chance de tout avoir à portée dans nos pays "surdéveloppés"...
J'ai fait ma première sortie de ski de rando de la saison sous un soleil radieux (raison principale de ma venue sur LC : me sentir moins "à la ramasse" dans les activités que j'adore, et au premier chef le ski de rando) et c'était génial. Me suis sentie plus légère (c'est idiot je n'ai perdu qu'un kilo) et plus en forme (totalement subjectif aussi à mon avis) : en fait mon état d'esprit par rapport à moi a changé je crois. Il s'est modifié : je pense que j'apprends la bienveillance envers moi et c'est assez agréable je dois dire. ça progresse, ça progresse !
Très bon début de semaine à toutes !
Hello
Bon, journée en demi-teinte aujourd'hui puisque ma grande fille est actuellement avec son père en train de se faire opérer des dents de sagesse, et j'avoue être beaucoup moins zen qu'espéré... Ces derniers jours, j'ai perdu pied avec la pleine conscience, à la fois inconsciemment ("Oups j'aio ublié ma séance de méditation de la journée") et consciemment parce que je me suis dit "Pfffff, de toute façon, ça ne m'a pas aidée quand je me suis pris le bec cette semaine avec mon mari, ni là maintenant alors que ma fille est à l'hôpital avec son père" (dont je suis divorcée). D'un autre côté je vois cet écueil comme un nouvel apprentissage, peut-être est-ce nécessaire pour moi de ne pas TROP attendre de la pleine conscience non plus, genre "Youpi c'est le remède parfait, j'en fais régulièrement depuis deux semaines ça y est je suis devenue moine bouddhiste"... enfin vous voyez le genre...
Bref je pense qu'il faudrait que j'accepte aussi davantage de souplesse dans ma pratique, ne faire "que" 10 ou 15 minutes ce serait déjà mieux que rien, donc il faut peut-être que je sache assouplir mon programme de pleine conscience autant que j'assouplis celui de LC parfois.
Bienvenue à steball et à capriska !!
Babil en te lisant je me suis rappelée les séanes de sport de LC... Oups je les ai complètement mises de côté depuis un moment, moi... mais bon, on ne peut pas TOUT faire non plus, hein.
Merci pour ton lien sur la méditation, il y a des choses intéresantes à lire ! J'ai téléchargé les MP3 gratuits mais les voix ne me plaisent pas du tout, en plus elle me tutoie et j'avoue que ça me refroidit 
La chouette, je comprends tout à fait que tu ne te lances pas trop dans la RPC si tu n'en ressens pas le besoin car tu n'as pas trop d'EME. Mais je ne peux que te dire cette phrase que j'ai trouvée très juste "Il ne sert à rien d'apprendre à nager quand on est déjà en train de se noyer"... et donc, la pratique de la RPC, si elle n'aide pas aujourd'hui, aidera peut-être demain quand tu en auras besoin... à méditer !
Pour les différentes faims, je suis bien placée pour comprendre à quelle point cette expérience peut faire peur, puisque je l'avais sautée complètement lors de ma première inscription. Néanmoins, je l'ai faite cette fois et je ne regrette pas, ce fut une expérience intéressante. Pas confortable (surtout la grande faim) mais riche d'enseignements. Courage à toi ! (Personnellement j'ai écrit un article sur mon blog LC à ce sujet car j'avais envie de recenser toutes mes pensées et les conseils reçus, si ça peut t'aider un peu...)
Je me retrouve dans ta façon de penser à ton collègue, même si je n'ai pas ce souci, mais j'ai un peu cette impression de m'accrocher bien trop à ce genre de choses qui, somme toute, ne sont pas très importantes. On pourrait se dire (mais attention, de mon point de vue extérieur, c'est très facile, hein, je sais pertinemment que de ton point de vue c'est bien différent puisque tu le vis, tu es en plein dedans) qu'on s'en fiche carrément que les gens apprennent (à tort ou à raison, là aussi on s'en moque potentiellement) que quelqu'un mange... et pourtant l'impression d'injustice est là, et c'est le genre de pensée qui tourne en boucle. Quand je me surprends à penser comme ça, je me vois comme un chien qui ronge son os et ne veut pas le lâcher... cela ne m'empêchant hélas pas de le lâcher. Je compte (ah, damned, j'ai des attentes vis-à-vis d'elle) sur la pleine conscience pour apprendre un peu à lâcher prise.
Un coucou spécial à citronnelle en passant car je trouve tes messages et ton recul très intéressants, merci à toi ! 
Bonjour à toutes,
Ici petite petite forme, j'ai un bon coup de froid et les inconforts qui vont avec. Au début j'étais un peu déçue car toutes les chouettes choses le sont un peu moins, et aussi parce que c'est plus dur de respecter mes sensations quand je me sens ainsi. Je me suis dit après coup que c'était aussi l'occasion de voir comment je vivais l'inconfort continu, et celle de m'écouter encore davantage notamment dans mes signaux de fatigue. Hier j'ai voulu faire comme si je n'étais pas malade, mais aujourd'hui, je me le suis permis. J'ai annulé des impératifs et j'ai fait le minimum, en passant beaucoup de temps allongée. Ca a été l'occasion de me lancer dans un bodyscan pour observer l'inconfort et de commencer un nouveau livre autour de la pleine conscience. Plusieurs boissons chaudes au miel sans faim, avec toujours un peu de regrets de manger ainsi sans faim, mais le choix de me proposer ce soulagement là quand même. Ce n'est vraiment pas évident de me réconforter vraiment quand je mange sans faim. Ca tombe bien, j'en suis précisément à cette étape de 10 jours sur l'EME Zen où l'on choisit entre un réconfort alimentaire ou un espace de respiration. Mais je me demande si cette étape va me permettre de me réconforter sans culpabilité ou plutôt à augmenter ma tolérance à l'inconfort.
Je ne pensais pas me peser avant un mois suivant la précédente pesée, ce sera finalement 3 semaines ce samedi car j'ai un rdv médical où je passe par une pesée. J'espère que le poids total aura baissé, que ça confortera mes changements des dernières semaines. Mais j'observe comme cette pesée revient mobiliser des pensées d'avant autour des régimes et de l'amaigrissement, comme faire attention la veille pour être la moins lourde possible au moment de la pesée par exemple.
Sinon je voulais remercier izabelle et tinkerbell pour vos partages autour de la faim et de la grande faim. Ca fait partie de mes interrogations non résolues dont j'ai déjà parlé ici: situer la moyenne faim.
Je retrouve aussi une certaine inquiétude quand je laisse la faim grandir, car j'ai des manifestations physiques qui m'inquiètent pour ma santé. Je me souviens avoir déjà remarqué ça avant et avoir vu que c'est en mangeant que ces manifestations physiques disparaissaient. Du coup je me dis qu'il faudrait que je consulte plutôt que je mange pour me rassurer de ces inquiétudes, tout bêtement.
Melot, c'est une bonne idée de s'être gardé des messages à découvrir pour ce moment là je trouve !
Et bravo pour cette chouette randonnée de ski !!! J'étais super contente pour toi en lisant ton petit mot à ce sujet. C'est aussi impressionnant je trouve comme l'on vit différemment les mêmes choses selon dans quelle dynamique on se trouve. Et ça se ressent encore plus dans les activités corporelles je trouve car la détente est une clef pour un mouvement fluide et économique (plus d'efficacité, moins de fatigue).
Au plaisir de vous lire chacune là où vous en êtes
A bientôt !
[quote=citronnelle]
j'en suis précisément à cette étape de 10 jours sur l'EME Zen où l'on choisit entre un réconfort alimentaire ou un espace de respiration. Mais je me demande si cette étape va me permettre de me réconforter sans culpabilité ou plutôt à augmenter ma tolérance à l'inconfort.
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dans l'EME-Zen, tu ne choisis pas entre un réconfort alimentaire OU un espace de respiration
tu fais un espace de respiration, en pleine conscience donc ( à ce moment, dans la pleine conscience, on ne choisit pas car on est dans l'être pas dans le faire)
ensuite tu choisis
1/ de te réconforter tout de suite
2/ de faire durer un peu la "confrontation" à ton inconfort émotionnel, et ce le plus possible en pleine conscience, c'est à dire en restant connectée à ton corps, tes sensations, mais sans partir dans 15000 pensées ou décisions
et te réconforter finalement quand tu veux, mais je te conseille de faire systématiquement l'espace de respiration, sinon celui-ci est vécu comme un "empêcheur" de manger, et très vite il devient insupportable
l'espace de respiration systématique est la clé essentielle pour progresser sur la tolérance émotionnelle, car c'est en se confrontant en pleine conscience à ce que l'on ressent, même sur un temps très court, que l'intolérance se déconstruit progressivement
l'espace de respiration ne doit jamais être envisagé comme un moyen de "lutter" contre l'EME, à court terme, sinon ça mène directement à des compulsions au bout de qq jours
c'est donc respi + réconfort, et cette pleine conscience agit A LONG TERME sur l'augmentation de la tolérance émotionnelle
j'insiste beaucoup là dessus car au début je suis vraiment tombée dans le piège et si je peux vous faire gagner du temps, cela sera toujours ça de gagné
Bienvenue à toi Prisca !
Ta situation n'est pas évidente à gérer... Je mange dans une cantine scolaire, je me suis longtemps occupée du passage des élèves au self, j'ai donc vu beaucoup de choses. J'en vois encore beaucoup.
Je te souhaite une belle découverte du livre "Maigrir sans régime", un livre plein de bon sens. Il doit forcément y avoir une solution adaptée à ton cas.
Au plaisir d'échanger avec toi !
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Thérapie comportementale pour maigrir
Bonsoir Roumi ! Si déjà tu as su dire stop à ces régimes qui te détraquaient, c'est sûr, tu es sur la bonne voie. Pour ma part, j'ai mis longtemps à m'en rendre compte, même si au fond de moi, je pressentais que tous ces régimes n'étaient ni logiques, ni apaisants.
Maintenant, il faut que tu te réconcilies avec ton corps, que tu apprennes à écouter les messages qu'il t'envoie... Et la méthode set là pour nous aider ! Ce qu'il y a de génial avec cette méthode, c'est qu'on ne te demande pas d'être parfaite du matin au soir mais au contraire à ne pas culpabiliser après une prise alimentaire non contrôlée. Et même d'en profiter sereinement, et d'attendre d'avoir vraiment faim pour le prochain repas. Entre nous, j'ai mangé du chocolat hier. Un peu trop même !!
Moi aussi j'étais paniquée à l'idée de ne plus suivre de régime car ma courbe de poids ne faisait qu'augmenter alors : je n'arrivais pas à stabiliser mon poids, même élevé.
Et pourtant, je ne suis pas sûre que ce soit si compliqué que celà...
Allez courage à toi, à nous, à tous : on est sur la bonne voie ! Bonne soirée.