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[quote=citronnelle]
jpzermati: Citronnelle, je crois en effet que l'EME)zen n'est pas très claire. Il induit l'idée qu'il vaudrait mieux résister à son EME. Alors qu'il s'agit de marquer un temps d'observation avant de manger ou de ne pas manger si l'envie n'y est plus
[/quote]
alors là je suis ravie de l'entendre dire par le docteur lui-même
en fait l'exercice est clair, mais.... sauf pour un certain public (nous!!!)
s'adressant à des lutteurs émotionnels de premier ordre, à savoir les mangeurs émotionnels, on a tôt fait de détourner totalement
et de générer des compulsions avec au lieu de l'utiliser correctement
je suis tombée dedans dans les grandes largeurs au début début de mon parcours
dès la première semaine en fait
ça m'a pris longtemps, le temps de sortir du "brouillard" de la lutte émotionnelle, pour me rendre compte que je n'avais pas vraiment compris le principe
tout simplement parce que lorsqu'on est dans la lutte, c'est un réflexe, et du coup, on utilise tout pour lutter et pour contrôler
il est en effet assez délicat de travailler sur cette différence entre EME et compulsions
et la pleine conscience est vraiment importante pour le réconfort
j'avais fait un défi là-dessus : remplacer l'anesthésie par le réconfort
ça peut en intéressé certains..... du moins ceux qui travaillent ça en ce moment
//www.linecoaching.com/content/defi-de-la-recre-apprendre-se-reconforter-sans-sanesthesier
Bonsoir à tou(te)s
Merci Citronelle pour ce condensé du chat sur la gestion des EME. Je trouve cet échange très riche.
Je suis à l'étape "Je découvre la faim" donc bien moins avancée que vous, et vous me faites l'idée d'éclaireuses qui ouvrent la route. Merci à vous !
Sinon, pour l'instant tout va bien. J'ai réduit assez fortement les quantités pour respecter ma faim. Cette absence de faim m'inquiète un peu . J'ai lu sur d'autres posts que cela pouvait arriver pour des personnes en fort surpoids ce qui est mon cas.
Le seul jour où j'ai vraiment eu faim, c'est dimanche, le samedi soir dîner chez des amis avec un dessert hyper sucré. Je pense que ma faim du lendemain devait être dû à un problème de glycémie et je l'ai étouffée car pour moi elle n'avait pas lieu d'être. Toujours ce foutu contrôle.
Je vous souhaite une très bonne fin de soirée et une bonne journée de demain. Ce forum m'aide beaucoup.
[quote=babil]
J'ai réduit assez fortement les quantités pour respecter ma faim. Cette absence de faim m'inquiète un peu . J'ai lu sur d'autres posts que cela pouvait arriver pour des personnes en fort surpoids ce qui est mon cas.
Le seul jour où j'ai vraiment eu faim, c'est dimanche, le samedi soir dîner chez des amis avec un dessert hyper sucré. Je pense que ma faim du lendemain devait être dû à un problème de glycémie et je l'ai étouffée car pour moi elle n'avait pas lieu d'être. Toujours ce foutu contrôle.
[/quote]
bravo babil d'écouter ta faim et de la respecter de ton mieux, tu peux être tout à fait fière de ce cadeau fait à toi-même et à ton corps
de mon côté aussi quand j'ai fait un repas riche, j'ai une petite faim le matin suivant, eh bien je mange un petit truc
c'est vrai que cela n'est pas évident d'écouter son corps à ce moment là, car notre tête nous dit "non non non cela n'est pas normal"
en fait si, parfois le corps a besoin d'un peu d'énergie et ça fait une petite faim, il suffit de l'écouter
c'est avec le temps que ça va venir, tu sais le contrôle est normal, en soi, c'est simplement une prise de confiance progressive dans les signaux de notre corps
et au début, qu'est-ce qu'on peut tatonner!!! ce tatonnement est bon....
mais notre tête n'aime pas ça et cherche bien sûr à contrôler
y'a qu'à faire de son mieux et se centrer au maximum sur les sensations, sachant qu'on ne fera pas tout parfaitement mais ce n'est pas grave
[quote=Tinkerbell]
d'autant que je ne vois pas de résultats tangibles au niveau du poids.
[/quote]
pour continuer mon message à Roumi, voilà le genre de pensées de contrôle que la tête continuera encore et toujours à produire
pour se rassurer, trouver le contrôle
c'est sûr Tinkerbell que ce n'est pas le semaine la plus cool quand on fait le fractionnement, on n'est pas pleinement épanoui , à se confronter à la satiété, la remettre en cause, se sentir frustrée,
personnellement la première fois je mourrais de faim en sortant de table car j'avais bien trop réduit (forcément j'avais déjà réduit avant donc)
si tu ne quittes pas la table en ayant l'impression de ne pas avoir assez mangé, eh bien bravo c'est exactement ça
si tu te sens à 80%, eh bien c'est nickel
mais par contre bien sûr c'est inconfortable, mais te confronter à cet inconfort c'est aussi la partie la plus intéressante de cette étape
si tu peux le faire le plus possible en pleine conscience, cela serait
et puis n'oublie pas que tu n'es pas obligée de tout faire parfaitement aussi
[quote=izabelle]
[...] mais par contre bien sûr c'est inconfortable, mais te confronter à cet inconfort c'est aussi la partie la plus intéressante de cette étape
si tu peux le faire le plus possible en pleine conscience, cela serait
et puis n'oublie pas que tu n'es pas obligée de tout faire parfaitement aussi
[/quote]
Aaaaaaaaah mais bon sang mais c'est bien sûr !
Izabelle, encore une fois merci beaucoup du temps que tu passes à nous répondre, et à décortiquer nos messages, tu as vraiment une vision très juste des choses et tu ne t'es jamais trompée sur mon compte Je crois que tu as mis le doigt exactement là où ça pêche pour moi, voilà, j'ai encore et toujours cette "vilaine manie" de ne vouloir rester que dans ma zone de confort... et je râle un peu contre l'étape alors que si je la prends différemment elle va contribuer à me faire sortir de cette zone douillette, mais c'est pour mieux (me manger mon enfant ? ) m'aider ensuite ! Une chose est sûre, je vais vivre les jours qui me restent de façon différente, c'est très intéressant en fin de compte.
Citronnelle, oui oui, il m'arrive de commencer le repas par du sucré, en fait, comme ça je suis sûre de le manger sans arriver à satiété après le plat, et hop ! C'est une très bonne idée, qui ne me vaut plus de regards interrogateurs de la part de ma petite famille mais je ne te cache pas qu'au tout début ça leur faisait un peu drôle. Mais maintenant, tout le monde mange ce qu'il veut quand il veut (avec une préférence pour les repas que je prépare, ouf mon honneur est sauf !), donc il n'est pas rare de voir un repas se démarquer des autres à table. Youpi ! Note bien, au passage, que pour moi le fractionnement ne consiste pas à manger la moitié de ce que je mange d'habitude, il est "juste" question de supprimer une unité alimentaire (genre le dessert), ou de réduire la taille d'une ou de plusieurs portions. Ca se traduit chez moi par un peu moins de pâtes ou de purée que les autres à table, ou par l'adieu temporaire à ma mousse au chocolat... ce ne sont que de tout petits inconforts qui n'ont rien à voir avec la grande faim (mais qui m'embêtent quand même, faut-il que ma tolérance émotionnelle soit proche de la nullité ).
Lors de ma première inscription j'ai eu aussi cette prise de conscience du fait que les EME sont normales et qu'y répondre en mangeant est presque une obligation, en fin de compte. Si ça peut t'aider, je te mets en lien mes deux articles de blog de l'année dernière à ce sujet : //www.linecoaching.com/content/le-petit-train-des-eme (surtout pour la citation du Dr Apfeldorfer, pas forcément mes mots à moi ) et //www.linecoaching.com/content/etre-une-bonne-eleve-parfois-ne-sert-rien (où je m'étale sur mes grandes considérations, je me dis qu'être une bonne élève ne sert à rien, et je me dis que décidément, on se prend trop la tête )
En écrivant ces mots, je me dis qu'ils ne sont peut-être pas à dire à tout le monde, quelque part ça demande quand même un recul et une réflexion, car si il s'agit de répondre à une EME tout simplement en mangeant, et de se laisser aller tranquillement dans le réconfort, il ne s'agit pas de se laisser aller complètement et d'exagérer... mais il s'agit surtout de déculpabiliser. En fait très curieusement (mais après réflexion, c'est un peu normal aussi), j'ai toujours trouvé que mes plus grandes avancées sur LC ont été quand j'arrêtais de me prendre la tête sur telle ou telle chose, quand j'acceptais, tout simplement...
C'est vrai que quand on y pense, se faire plaisir avec de la nourriture, c'est très naturel, et si ce plaisir est raisonnable, alors il n'a aucune raison de se fixer sur les hanches en moins de 2 secondes... et NE PAS se faire plaisir avec de la nourriture, c'est parfois se mettre dans une situation de vide, de souffrance, de bataille avec nous-même... faut-il être bête pour s'infliger ça, non ?
Merci Tinkerbell pour les liens vers tes notes de blog. Décidément il y en a des terrains à explorer ! Pour l'instant je vais très peu lire les blogs, alors que je suis sûre que beaucoup d'expériences et témoignages doivent être intéressants.
Oui Babil, le déroulement des étapes n'est pas forcément le même je crois. L'étape Je découvre ma faim est pour moi la suivante à celle-ci - j'approfondis mes sensations et émotions, que je clôture actuellement avec l'EME zen. J'imagine que c'est lié au questionnaire de départ. D'ailleurs j'ai été surprise au départ car il me semblait qu'avant le démarrage était d'emblée avec de la pleine conscience, ce qui n'a pas été le cas cette fois ci.
On est donc toutes probablement des éclaireuses les unes pour les autres. Même si le chemin reste toujours le sien (comme disait Tinkerbell les mots n'ont pas le même impact selon où on en est), c'est soutenant de lire que d'autres se sont lancées.
Pour la faim, ça m'arrive aussi de ne pas croire à ma faim quand je suis surprise qu'elle arrive si tôt (ce que je mets souvent sur le compte de la fringale liée au sucre). Un peu comme une invitée qui débarquerait à l'improviste à un moment où "ce n'est pas le moment" et où je ne sais pas si je vais la recevoir et si oui, comment. Peut-être cette image pourrait aider à se dire qu'après tout, elle est là, autant la laisser entrer sans avoir besoin de tergiverser et profiter de sa présence pour savourer un bon moment le temps qu'elle peut rester ?
Jazlyneloseweight, tu as le sentiment que ce qui t'est demandé dans le parcours c'est trop ? Est-ce que tu utilises les carnets papiers ? J'avais eu ce sentiment avant, que je n'arrivais pas à suivre parfois trop de choses à noter par exemple. Imprimer quelques feuillets des carnets m'aidaient à suivre et je me dis que de toute façon, ce n'est pas grave si un jour est sauté ou quelques moments précis, l'important est surtout ce qu'on en fait nous plus que ce que le bilan note.
Ca me rapppelle mon immense lassitude des carnets et compagnie par rapport aux nombreux faits lors de divers régimes.
Je suis à cette étape de l'EME Zen. Pour les carnets je trouve assez difficile de situer l'intensité des sensations physiques, que je retrouve rarement chez moi telles qu'elles sont écrites.
Ce que tu décris de ce moment éprouvant du déjeûner, tu décris bien les idées et émotions qui te mènent à la compulsion. La colère, le sentiment de t'exclure de quelque chose. (Peut être même que parfois le fait de suivre ce type de démarche, qui va à l'encontre des discours sur le rapport à l'alimentation, peut nous donner d'emblée ce sentiment d'être à côté des autres ? D'ailleurs il ne serait pas étonnant de ressentir un peu de colère par rapport à ça, notamment quand on mesure combien on a souffert de ces discours sans se rendre compte de l'effet qu'ils avaient puisque unaniment adoptés.) La machine à pensées a été lancée et il fallait manger. C'est normal. Je me suis imprimée les extraits de chat que j'ai cité plus haut tellement j'ai l'impression que j'ai besoin "d'imprimer" en moi ces notions. Je me permets de "faire radoter" Zermati :
Bon. L'EME c'est quoi ? J'ai un petit coup de mou. Je me dis que ce serait bien sympa un petit bout de chocolat. Je le déguste gentiment et ensuite j'oublie tout ça ou bien je suis très content de moi. Au bout du compte, je n'ai pas mangé grand chose.
Et la compulsion ? Il y a un sentiment de lutte et de perte de contrôle. La consommation s'accompagne ou est suivie de reproches et culpabilité. Et au bout du compte j'ai mangé beaucoup plus.
Quand une EME survient, il faut y répondre. Ce n'est plus le moment de travailler la tolérance aux émotions.
Quand l'EME se présente la question qui se pose n'est plus de savoir si on va manger. Mais comment ca va se passer. Réconfort ou compulsion ?
Attention à ne pas mettre de contrôle dans l'EME. La sanction est presque toujours immédiate : compulsion
Si ça part en compulsion, il n'y a plus rien a faire. Juste ne pas dramatiser.
En te lisant tu décris aussi un début difficile à l'étape précédente. Est-ce le cas à chaque fois ? Est-ce que la découverte d'une nouvelle activité te fragilise un peu, as-tu tendance à "lutter" contre avant que quelque chose puisse céder (s'aider) ?
Je n'en suis pas encore à cette étape, mais on m'a souvent conseillé de la pratiquer sur des journées un peu en dehors du rythme quotidien, comme sur des weekends ou jours de congés. J'imagine que ça aide par rapport aux EME qui sont parfois moins nombreuses quand on est vraiment à notre rythme. La dernière fois que j'ai tenté il y a un ou deux mois, je n'ai pas réussi à tenir jusqu'à la bonne faim, vu que je ne savais pas la situer. J'ai fait la petite, la grande, et ce fut tellement inconfortable (au travail justement) que j'ai pas renouvelé pour chercher la moyenne faim.
Sur la peur d'avoir faim, comme je compatis. Tant que je suis dans la restriction et la culpabilité, j'aurais toujours l'impression qu'il y aurait un moment où je ne devrais/pourrais pas manger et cette peur demeure. C'est un peu moins dur depuis que j'associe faim avec plaisir gustatif (ça dépend des périodes encore) car j'ai "hâte" d'avoir faim (plutôt que je ne le redoute) pour pouvoir manger en appréciant les aliments plus sensiblement. La faim est plus teintée dans ces périodes là d'une "prime de plaisir", et donc j'ai plus envie que peur d'elle.
Là, en étant malade, je suis un peu frustrée car je n'ai plus faim la journée. Je me réconforte tellement régulièrement par la nourriture que forcément, la faim n'a pas le temps d'arriver. J'ai hâte de retrouver ces moments d'apaisement dans mon ventre bizarrement, car je me sens comme un peu écoeurée (beaucoup de sucre car boissons chaudes au citron et au miel à gogo avec mon mal de gorge). Ce n'est pas très agréable physiquement mais être malade ne l'est pas donc je me dis que ça passera. Le seul bon côté c'est que je m'exerce plus à la pleine conscience en passant plus de temps allongée sans rien faire J'ai mieux compris les conseils d'exercer "à froid" la pleine conscience, c'est à dire en dehors des moments d'EME et de compulsion ou d'états émotionnels vifs, en espérant plus facilement y recourir quand je serai dans cet états. Avant je crois que j'essayais trop vite de vouloir l'appliquer.
A bientôt chères complices apprenties
Pour La CHOUETTE, j'ai lu avec intérêt tes déboires avec ton collègue... et ça m'a rappelé une histoire perso, quand j'étais en 4ème (j'ai 44 ans c'est dire si ça m'a marqué)... J'ai toujours été un peu ronde (moins qu'aujourd'hui pouratnt) et je mettais un point d'honneur à ne jamais manger en public et à bouger au maximum tellement j'avais peur de me faire traiter de "grosse" ou qu'on pense que je ne pouvais pas être aussi sportive que les autres. Et une fois, j'avais mal à la gorge et je suçais une pastille et une fille (je peux pas dire copine !!!! encore aujourd'hui je lui en veux !!) m'a balancé "ma pauvre Françoise, toujours en train de manger !!!" et encore aujourd'hui, ça me fait mal !!!!!
MAIS BON, les autres, on s'en fout !!!!! Je crois qu'il est temps de penser à nous, et perso, aujourd'hui, c'est pour moi en premier que je veux maigrir, parce que je veux m'habiller comme je le souhaite pour me faire plaisir, porter moins de poids parce que c'est trop fatigant au quotidien POUR MOI !!! Je ne veux pas le faire pour les autres mais pour moi : parce que je le vaux bien !!!!! Même si j'ai mis beaucoup de temps à m'en convaincre !!!
Alors, La Chouette, ne te laisse pas assombrir par ce collègue irrespectueux et incompétent en plus !! Il n'en vaut pas la peine ! Plein de pensées positives !
[quote=Roumi] j'ai décidé de tenter (puisque ça avait marché pour une amie) de compter mes calories et me restreindre à 1200 ou 1500 par jour. J'ai perdu un peu de poids, mais j'ai eu de grosses crises d'hyperphagie que je pensais disparues pour toujours. [/quote]
eh oui cela n'est pas anodin du tout, même si sur le papier cela peut sembler si simple de manger 1500 cal et puis voilà....
et en plus de se rajouter qq regles genre certains aliments pas d'autres, équilibrer sur chaque repas, etc...
cela nous rassure, en tous cas cela rassure notre tête car cela semble simple, facile à faire, donc "sous contrôle"
et le controle rassure terriblement notre tête
simplement ça ne marche pas, voire en effet c'est dangereux car le controle ne peut fonctionner en permanence, et donc il y a des pertes de controle, qui sont très mal vécues, et qui entrainent des compulsions pour essayer de calmer la culpabilité ressentie
imaginons qu'en marchant nous devions contrôler chacun de nos pas, faire qu'il soit exactement bien placé
on peut le faire sur 10 m, 100 m si vraiment on a de la "volonté" , mais certainement pas toute la vie
on a besoin d'automatismes sur des choses comme manger ou parler, car sinon on devient fou, car on a besoin de notre attention pour d'autres choses, pour vivre, pour travailler, pour avoir des relations, bref pour faire des choses importantes
si on doit concentrer toute notre énergie sur le fait de manger, notre vie est vraiment pas super sympa à vivre (et du coup, pour l'adoucir.....)
donc ces automatismes, pour marcher, au bout d'un moment on l'acquiert
pour manger selon ses besoins, pareil, on a cette capacité innée, mais plus facile pour certains que pour d'autres
cela est influencé aussi par l'éducation, ses règles, ses diktats....
pour aujourd'hui retrouver les automatismes de l'acte alimentaire, et le plus essentiel d'entre eux : manger quand on a faim et s'arrêtre quand on n'a plus faim, eh bien c'est un travail
un travail qui commence par l'observation, centrer son attention sur ses sensations
s'efforcer de les suivre et regarder ce qui nous en empeche : des pensées, des émotions, etc....
surtout venir partager sur le forum, pour y trouver cette bienveillance face à tout ce que l'on ressent et que l'on pense
ainsi on peut commencer à changer, à retrouver ces automatismes soit perdus, soit jamais appris, soit contrariés par l'éducation ou le mass média et les modes des régimes
et dans ce cheminement, on apprend à faire confiance à son corps
ce qui est dur, c'est la part d'incertitude là-dedans, au début on n'est pas sûr
et la tête, son besoin de controle, trouve cela "trop compliqué" simpelment parce qu'elle n'aime pas l'incertitude
or la phase d'incertitude est nécessaire, quand on apprend, on tatonne, on ne peut pas apprendre autrement
peu à peu on constate que l'on peut faire confiance à son corps, que la tête a beau continuer à produire des pensées de controle (c'est son job ça changera pas), on y accorde moins d'attention, parce qu'on donne plus d'attention à ce qu'on vit dans notre corps
allez courage les filles, et venez surtout échanger sur le forum, vous verrez que ça aide beaucoup
ce fil est super sympa, j'adore !
[quote=Maridav]Manger est devenu un problème! C'est TOUT à FAIT ça! ça devient source d'angoisse! Je fais bien ou mal ? C'est le "bon" moment ou non? Et sans parler des années de restriction où le repas devenait un truc pas possible....plein d'interdits et surtout de CULPABILITE. Voilà j'espère que ce petit com en aidera peut être d'autres qui ont le même souci... Je pense que je vais mettre un petit temps à digérer ça...et je vais m'y coller![/quote]
Merci du partage. Je comprends ce que tu décris, c'est notamment sous l'effet de ces pensées douloureuses et conflictuelles que pendant longtemps je ne pouvais plus du tout cuisiner car ça me demandait de passer du temps à penser au contenu, à la qualité, à la quantité, bref c'était trop pour moi. Je suis tellement mieux maintenant par rapport à ça, même si la culpabilité et la restriction cognitive restent présentes, c'est beaucoup plus léger et je peux vraiment m'amuser en cuisinant. Promis, c'est possible et ça fait du bien.
Je rejoins vraiment Izabelle sur l'importance d'accueillir tout ce que ça fait vivre d'observer ces difficultés en nous et les émotions que ça suscite.