La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour,
J'ai démarré votre méthode il y a 3-4 semaines et pour l'instant tout va bien, j'approfondis les connaissances sur ma faim!
Je m'interroge sur la notion de régulation après un excès : hier soir par exemple, j'ai mangé au-delà de ma faim et je l'ai bien ressenti. Je pensais que ce matin, je n'aurais pas faim pour le petit-déjeuner...eh bien si! à 8h30, l'heure habituelle de mon petit-déjeuner, mon ventre criait famine... J'ai attendu 9h30 pour être certaine que c'était bien de la faim et j'ai fait une séance de RPC.
Est-ce que vous pouvez m'éclairer sur ce point ? La régulation aura lieu plus tard ?
Merci d'avance pour votre retour.
Cordialement
Oui pas mal la métaphore de la vieille tante pénible ! Je ne travaille pas le lundi et laisse tout de même ma fille chez la nourrice. Les plus grands viennent manger à la maison le midi. Ça me permet donc de travailler pour ma classe et ça c'est cool parce que le week-end j'ai plutôt envie de faire des choses en famille et le soir je suis tellement claquée après le coucher des enfants que je n'ai pas le courage de me remettre au boulot. Les deux grands peuvent s'occuper tout seuls mais la petite c'est un peu difficile en ce moment: elle pleure dès qu'elle n'est plus dans les bras !
En gros, écouter mes envies et ne pas me mettre des contraintes, mais lâcher prise...
Merci Izabelle pour ta réponse :)
Bonjour XENA,
La journée thérapie peut intéresser deux catégories de personnes : des personnes qui n'ont pas encore commencé le programme et qui veulent savoir où elles mettent les pieds. La journée joue alors un rôle de booster de la motivation.
La seconde catégorie de personnes, ce sont celles qui ont démarré le programme mais qui butent sur un certain nombre de problèmes, de blocages. Et la journée va leur permettre de repérer ces blocages et de leur trouver des solutions. À la fin de la journée, ces personnes devraient avoir une feuille de route leur permettant d'avancer.
Bonjour Jujuduchili,
Toutes ces histoires de satiété de rassasiement sont en fait assez compliquées.
Rappelons les bases : le rassasiement gustatif (ou rassasiement sensoriel spécifique) correspond à la fin du plaisir à déguster un aliment. Cela se passe donc dans la bouche et non pas dans le ventre.
On est rassasié d’un aliment donné, mais on peut encore avoir faim pour un autre aliment. Le rassasiement global correspond quant à lui à la disparition de la faim ; on est alors à satiété. Manger ne nous intéresse plus.
Le rassasiement gustatif et surtout net pour les aliments à forte densité calorique, et moins net pour les aliments à densité calorique moyenne (céréales, par exemple) pour devenir non repérable pour les aliments à faible densité calorique (légumes, fruits…)
Les aliments à faible densité calorique se mangent donc « au volume ». Ce qui nous arrête, c’est l’inconfort d’un trop gros volume. On apprend à manger le volume qui est confortable, et qui correspond à un estomac moyennement rempli. Un estomac trop rempli est à l’évidence inconfortable.
On voit donc il y a véritablement de façon de se nourrir extrêmement différentes :
- Se remplir la panse, et c'est là le seul plaisir que l'on peut avoir avec des aliments de qualité moyenne et moyennement nourrissants, et lorsque l'on mange essentiellement pour se nourrir, pour apporter de l'énergie à son corps. Lorsque l'on n'a pas le choix de ses aliments et que l'on mange donc toujours à peu près la même chose, le plaisir gustatif est faible et le seul plaisir est de se nourrir, de ne plus avoir faim.
- La seconde façon de manger consiste à manger pour le plaisir, des choses plus goûteuses, plus variées, et qui nous plaisent plus, auxquelles nous allons prêter beaucoup plus attention du point de vue gustatif. Nous mangeons alors des aliments fréquemment plus nourrissants. Et ce qui nous arrête alors, c'est l'épuisement de ce plaisir gustatif. Cette façon de manger nous permet, qui plus est, de mieux répondre aux besoins de notre corps en leur apportant les nutriments nécessaires, et de mieux répondre aussi aux besoins de notre esprit en nous apportant le réconfort nécessaire.
C'est cette nouvelle façon de manger que vous allez découvrir au fil des étapes du programme.
Bonjour Bambouluc.
Cette notion d'un litre d'eau par jour est une notion purement statistique. Cette quantité d'eau devrait correspondre aux besoins d'une personne moyenne qui vit une vie moyenne dans un endroit moyen en ayant une activité moyenne. Autant dire que cette personne n'existe pas.
Les besoins en eau sont en réalité très variables. Certaines personnes vont se contenter d'un demi-litre d'eau par jour, surtout si elles ont par ailleurs une alimentation très aqueuse. D'autres personnes vont avoir besoin de beaucoup plus d'eau, en particulier s'il fait très chaud, ou si elles ont une activité physique intense, et si donc elles transpirent énormément. On peut avoir alors besoin de 4 à 5 l d'eau par jour voire plus.
Alors, comment faire ? Eh bien, nous sommes pourvus naturellement de mécanismes qui nous disent quoi faire. La soif commande de boire, et lorsque cette soif est étanchée, pourquoi boire encore ?
Effectivement, certains urologues se sont mis à combattre des directives poussant à boire sans soif, qui ont d'ailleurs conduit, lors de la grande canicule, à surhydrater certaines personnes âgées, au point de devoir les hospitaliser ensuite.
Un bémol à cela : il est exact que certaines personnes d'un âge avancé ressentent mal la soif, ou bien encore qu'un air conditionné trop sec peut tromper notre soif. Mais pour toutes les autres, il s'agit plutôt de distraction et de négligence, lorsque l'on ne tient pas compte de sa soif.
Bonsoir,
J'ai commencé la RPC et je m'aperçois que, souvent, mes douleurs dorsales sont très intenses. J'ai de gros problèmes au niveau du dos : opérée l'an passé pour hernie discale, arrêtée depuis avril pour des douleurs au membre inférieur gauche (on ne connaît pas la raison de mes douleurs) avec administration d'un traitement bien lourd. Tout ça pour dire que ce soir, par exemple, je n'ai pas réussi à tenir ma séance de RPC car les douleurs au niveau du dos étaient trop fortes. Les tensions nerveuses corporelles se réveillent on dirait.
Est-ce normal ? Comment le gérer ?
Merci de la réponse.
Bien cordialement,
Quoi dire après Capuccino et Izabelle?
J’approuve.Observer sa douleur, c'est ne plus avoir peur de sa douleur. C'est devenir capable de cohabiter avec cette douleur présente à ce moment-là. Et cela change beaucoup de choses… Bon courage, bcm17.
Bonjour,
Je rencontre une difficulté pour manger lentement, lors de la mastication j'ai un sentiment d'urgence comme si je n'arrivais pas à respirer sereinement en même temps. C'est comme si la respiration se coupait naturellement et que j'étais obligée de respirer "consciemment" pour pouvoir mâcher lentement.
Avez-vous déjà entendu ce type de problème ?
Merci pour vos conseils
Bonjour Laetie,
vous n'êtes pas la seule qui a de la difficulté à manger lentement. Bien des personnes, lorsqu'elles ont un aliment dans la bouche, ressentent comme une urgence à l’avaler.
La plupart du temps, c'est parce que ces personnes ont été conditionnées à manger sur un mode rapide. Par exemple, pendant leur enfance, il fallait se dépêcher de manger le plus possible pendant que la nourriture était là. Il pouvait y avoir une compétition pour les bons morceaux entre les différents frères et sœurs ou avec ses camarades si on vivait dans un internat.
En somme, c'est une affaire de conditionnement et c'est aussi une affaire d'anxiété, de peur de manquer.
Comme le signale Izabelle, cela peut être aussi un problème ORL, mais c'est plus rare.
Alors, que faut-il faire pour se déconditionner ? Eh bien, s'entraîner à la dégustation. C'est-à-dire, laisser la bouchée séjourner dans la bouche tout en observant ce qui s'y passe, et bien sûr, tout en continuant à respirer pendant le même temps. La bouche est un endroit très sensible, et de nombreuses sensations y sont perceptibles, auxquelles habituellement on ne prête que peu d'attention parce que l'on mange distraitement ou à la va-vite.
Je suis sûr que vous allez faire de nombreuses découvertes et avoir beaucoup de surprises en ce qui concerne le goût des choses que vous mangez habituellement.
ah oui c'est ce que j'aurais fait, je l'aurais considéré comme une boisson sucrée
ensuite le lait non sucré c'est quoi????
un aliment du coup?
un peu bizarre mais bon de toute façon cela n'est pas très grave, c'est juste histoire de se rendre compte que lorsque l'on boit des boissons sucrées, on est tout de même en train d'absorber des choses énergétiques
D'accord avec Paquito et izabelle.
J'ai aussi remarqué un petit bout de faim le matin, même après une soirée d' "abus".
Je pense que les années de diktat "Il faut manger le matin" sont restées ancrées dans ma mémoire biologique ; car cette sensation arrive automatiquement à la même heure chaque matin.
Mais à force, j'arrive à détecter ce qui est de l'ordre de la vraie faim et ce qui est de l'automatisme.
Donc ça viendra !
Au plaisir de vous lire