Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Bon courage Bliss et bon travail sur toi même Pensées Fabienne
Oui courage Bliss, on est avec toi !
Je pense bien à toi Bliss
Bonsoir,
Je ne sais pas toujours quoi ou quand poster... Ce soir donc, parce que "ressenti désagréable" je le tiens bien!
Une journée maussade, après une nuit pas facile, où je me suis surprise à plutôt bien gérer mes émotions, en me disant "bon ok tu commences tes films, peut-être que tu peux attendre de vérifier les choses et ensuite on verra".
C'était pas mal. Le matin, j'aimême pris le temps de respirer, d'attendre d'avoir faim pour déjeuner, car j'avais suffisamment de temps mais du coup, j'ai commencé ma journée de travail avec l'envie de me recoucher... Là, j'ai géré encore, je me suis imposée quand je trouvais que ce qui m'était dit n'était pas juste. Quand je suis fatiguée, je ne suis pas très patiente!!
Et ce soir, j'étais épuisée, au bout de ce que je pouvais donner. Invitée à un concert, j'ai décliné, j'avais envie d'être seule.
"Quitte ou double! "
Etre seule me fait du bien : le calme, ne pas être en représentation, ne pas faire attention à mes bourrelets qui pourraient se voir... Bon ça c'est quand je ne suis pas en forme comme ce soir que je pense ça...
Etre seule me fait du mal aussi, car les émotions continuent d'être là. Je m'en défend parfois. Elles restent. Je crois ne pas les combattre, mais je ne les accueille pas non plus... Et là je mange plus que de faim. Et je m'en veux encore de ne pas comprendre... encore et encore... au même souci.
Bon c'est fait, j'ai bieennn mangé, j'espère que ça suffira pour ce soir!
un sacré cap, Bliss.... la confrontation a eu lieu?
juliju, tu fais d'énormes progrès... bien sûr qu'on ne peut arriver à accueillir de tels ressentis en un clin d'oeil, mais déjà tu as de plus en plus conscience de ce que tu ressens, des moments où ta pensée s'emballe, des moments où tu as besoin de dire "pouce"
ne t'en veux pas de ne pas comprendre, juste garde cette conscience que si tu manges sans faim, tu es en train de lutter
mais sans te juger!!!
ah ah c'est dur, hein????
moi ça donne : ok j'ai envie de manger, je suis en lutte, voilà, c'est comme ça.....
le fait de pouvoir le dire dédramatise bien les choses, et après on se sent plus libres de garder cette envie, là, sans forcément la satisfaire, et sans chercher forcément à la faire disparaitre
lâaaacher prise....
j'en aurai besoin cet après-m, du laaacher prise.... un travail particulièrement difficile où je sais que je dois lacher prise si je veux avoir la moindre chance de réussir
tellement l'inverse de ce que j'ai l'habitude de faire...
mes ressentis d'hier soir : la honte et la peur
je me suis aperçue que la honte est une émotion que j'ai beaucoup vécue dans mon enfance, mon adolescence, et que du coup j'ai beaucoup beaucoup de mal avec, je la refoule énormément.....
comme quoi un stress intense peut en effet nous couper l'appétit
là tu sais que tu ne peux pas l'éviter, donc t'essaie même pas...
ouais c'est fou cette honte... des trucs qu'on se trimballe, mais en fait ça nous porte préjudice parce que pour éviter à tout prix de ressentir cette honte, on se déconnecte de soi-même, et alors là....
quand tu seras devant ces gens, essaie d'être en pleine conscience de ce que tu ressens, même si c'est pas glop, parce que j'ai remarqué que lorsqu'on est en pleine conscience, connecté à soi-même (ce qui est très dur quand on est en train de vivre ça, mais finalement pas si dur que ça une fois qu'on l'a accepté) les autres se comportent tout à fait différemment, ils sont carrément mieux disposés à votre égard
et aussi soi-même, on n'a pas les mêmes réactions
et si tu t'entrainais avec ton mari?
biz on pense à toi
Je t'envoie tout tout plein de courage et un bout de zénitude Ambre. J'ai connu ce genre d'angoisses. Il y a deux ans, ma Grande Chose de mari a subi une opération à coeur ouvert. Huit heures sur le billard. L'attente entre le diagnostic et le jour de l'opération a été une longue succession d'angoisses pour lui et pour moi aussi. Je me reconnais dans les sourires crispés et l'air faussement confiant et détendu. Comme tu dis, c'est dur pour tout le monde. Alors, essayez un max d'en parler. Et de prendre la vie au jour le jour. L'angoisse ne changera rien au diagnostic. Elle exprime une peur bien réelle par contre. Accepte là. Ne la rejette pas. Oui j'ai peur, et c'est normal. Tout le monde à ma place aurait la même réaction.
Je t'emmène dans mes pensées pour t'envoyer la force nécessaire à cette insupportable attente.