Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Répondre
tu m'as fait rire avec ton titre, mais je pense qu'il y a aussi un autre film qui se joue, avant que l'aspirateur se mette en route ;-)
ça serait-y pas "cendrillon" ou "fleur2lotus la mal aimée" ou alors "la grande soeur qui doit tout assumer et à qui on ne demande jamais si elle va bien?"
j'ai aussi 37 ans et une soeur de 35, qui est sans doute beaucoup moins égocentrée que la tienne cependant
mais l'autre soir, ma mère dit, en parlant d'elle, comme je mentionnais qu'elle ne postait pas sur facebook "oh en ce moment elle ne touche plus terre" avec une admiration dans la voix... genre la business woman....
genre moi parce que je prends une minute pour consulter facebook, c'est que je fiche rien.... ce n'est certes pas ce qu'elle voulait dire, mais ça m'a fait mal, en fait, ça m'a ravivé des souvenirs...... un film du genre "l'incomprise totale de sa mère... qui préfère la petite soeur"..... aie aie aie c'est pas les plus sympas ces moments-là
Bil ce qu tu as écrit m'interpelle, c 'est très douloureux et super compliqué comme situation...
je ne veux pas trop insister sur ce que j'ai vécu avec un mari violent et alcoolique
mais j'ai mis du temps à partir... est ce que cela aura été la meilleure solution pour nos enfants, je ne sais pas, je ne sais vraiment pas....
aurai je pu faire autrement je ne sais pas non plus
mais ce que je sais c'est que je suis reconnaissante à mes parents de n'avoir fait QUE m'écouter et encore et de ne jamais s'en être mêlés...
par contre si'l y a maltraitence avérée ou vraiment un grand risque que ce soit le cas... on ne peut se taire...
on ne peut en parler avec nos enfants que s sils sont réceptifs à cela, ils peuvent très bien nous dire de nous mêler de nos affaires
je n'ai rien de plus, je ne peux ni te conforter ni te conseiller de faire autrement
je pense que tu fais au mieux et te souhaite bon courage
finalement j'ai un fils qui ne veut rien savoir de ce que je vis et sans doute il a raison
et ma mère, ces dernières années ne vaut pas non plus s'énerver et reste plus qu'en retrait... sans doute a t elle raison aussi....
merci Annemie, c'est exactement ça, ne pas savoir où est notre place et jouer, tout en délicatesse, pour éviter de souffrir
personnellement, je souffre d'une situation qui n'est pas la mienne et c'est ce qui me dicte, pour l'instant, de rester à ma place;
un jour, quelqu'un m'a dit "tu peux souffrir par eux mais pas pour eux"; j'ai cru que c'était la même chose mais pas du tout, ma souffrance n'est pas la leur et je ne peux donc la leur reprocher
j'essaie d'être attentive et à l'écoute, présente mais sans excès ni pression; j'ai d'ailleurs mis 5 ans à instaurer un climat de confiance avec ma belle fille qui vient de plus en plus souvent me demander un petit conseil ou se confier; il est impossible que je casse ce petit fil d'Ariane
je me fais confiance dans les limites du possible, sachant très bien que même pour faire bien, on fait parfois mal
j'ai lu que ta vie n'est pas simple non plus alors, le mieux que nous puissions faire, c'est nous encourager mutuellement
je t'embrasse
Teresa
Bravo Teresa, quelle réussite, réussir à instaurer un climat de confiance entre elle et toi, cela n'a été possible que par ce qu'elle se sent respectée par toi
mais qu est ce que j'apprends ces derniers temps grâce à vous toutes...et tous (où snt les hommes?)
si mes relations sont si conflictuelles entre mes locs et moi c'est surement aussi par ce que j'ai été impatiente et que je n'ai pas su instaurer cela
d'une manière je sais ce que je veux, d'une autre je me dis qu'ils sont plus forts... je me mets moi même en état de faiblesse
j'ai appris on peut se faire respecter, on doit se faire respecter et toute insécurité dans notre attitude envers nous mêles nous rend vulnérable
Térésa, tu le confirmes par ton attitutde et ce que tu as réussi
Pour répondre à Sylvie, je tiens à préciser que je ne déresponsabilise pas mon fils, au contraire et c'est sans doute pour ça qu'il ne choisit pas la fuite et aussi, et surtout, parce que, je crois, qu'il l'aime sincèrement et je ne peux pas vous résumer la situtation depuis 10 ans en 3 minutes; j'avais juste besoin de le dire pour avancer...
Quand à me mêler de leur problèmes, dans ma famille, on a toujours préféré "rester à sa place"; je ne sais pas si bien ou pas, c'est une forme de respect de la vie des autres.
Les enfants ne me semblent pas en danger, enfin j'espère et je crois, mais ils grandissent tout seuls et c'est pas le top, non plus; c'est vrai que je suis inquiète pour la plus petite car sa maman dort beaucoup et elle ne va pas rester dans son lit cage encore longtemps; alros, je me console en me disant que les deux premiers (9 et 11 ans) ne s'en sont pas mal sortis et je croise les doigts.
Là où tu as raison, c'est que je crains d'en parler à mon fils parce que j'ai peur de perdre cette relation privilégiée que j'ai toujours eu avec mes fils et que je ne veux faire du mal ni à lui, ni elle et encore moins aux enfants!
Je dois manquer de courage mais je ne peux pas avoir tous les courages, j'en ai déjà tellement eus.
Quand à mon rôle de mamy, je lui donne peut-être une dimension supérieure à la moyenne mais je fonctionne commeça mais je te promets que j'essaie de changer :) ... pas simple.
J'ai une soeur, par contre, qui agirait bien comme dans le cas que tu as vécu mais je l'en empêche et elle respecte.
J'espère juste ne pas me tromper en agissant comme je le fais et que tout se passe le mieux possible pour mes petits loups car, au fond, mon fils et ma belle-fille ont choisi leur vie ce qui n'est pas le cas des enfants et tu sais à quel point, on peut souffrir des blessures d'enfance; on est légion sur LC et on s'en sort comme on peut, en force ou en faiblesse
Merci de m'avoir lue et partager ton vécu.
Bises à toutes
Teresa
et bien, merci ça a marché super
l'angoisse commençait à venir et j'ai calmement respiré, je me suis concentré sur ma respiration, et elle est partie aussi vite qu'elle était venue
à renouvler....
après plusieurs semains d'arrêt, je découvre ce post, merci
pour moi, tous les soirs, à partir de 19 20 heures c'est l angoisse dans le ventre, comme si j'étais en grand danger ou comme si un grand danger était là
j'ai déjà eu l'an passé bien plus fort et j'ai réussi à résiter aux anxylitques et à les arrêter dès la troisième prise... j'ai fait de la sophrologie
mais cet hivers, l'angoisse est revenue, pas tout à fait aussi forte, mais terrible quand même... je prends un truc à base de plantes, cela m'aide, mais ne résoud rien... et c' est quand même une béquille
c'est la première fois cet hivers que je l'écris noir sur blanc
[quote=Annemie]
pour moi, tous les soirs, à partir de 19 20 heures c'est l angoisse dans le ventre, comme si j'étais en grand danger ou comme si un grand danger était là
[/quote]
c'est difficile mais il faudrait pouvoir accueillir cette angoisse.... surtout en te centrant sur tes sensations physiques, dans le ventre principalement donc, mais peut-être aussi au niveau de la gorge, le coeur, etc....
essaie de localiser tous ces points et de te concentrer également sur ta respiration
tu peux imaginer qu'en respirant, tu agrandis l'espace à l'intérieur de toi, et que l'angoisse a plus de place, elle est moins 'serrée"
tu peux aussi lui donner un petit nom
et quand elle arrive, respirer et l'observer..
[quote=izabelle]
[/quote]
c'est difficile mais il faudrait pouvoir accueillir cette angoisse.... surtout en te centrant sur tes sensations physiques, dans le ventre principalement donc, mais peut-être aussi au niveau de la gorge, le coeur, etc....
essaie de localiser tous ces points et de te concentrer également sur ta respiration
tu peux imaginer qu'en respirant, tu agrandis l'espace à l'intérieur de toi, et que l'angoisse a plus de place, elle est moins 'serrée"
tu peux aussi lui donner un petit nom
et quand elle arrive, respirer et l'observer..
[/quote]
oui, oui, je commence ce soir... d'autant plus que j'ai fait un body scan... ou une méditation....
je vais voir ce que cela donne, merci à toi
Le titre du film de samedi midi : "L'aspirateur est allé manger chez ses parenst avec ses soeurs"
Je déteste me retrouver chez mes parents avec mes 2 soeurs parce que m.... même à 37 ans, les parents (et surtout ta mère) te rejouent le même film, à savoir que ta soeur de 35 ans qui a l'habitude de pas en foutre une tend son assiette pour se faire servir et faut surtout rien dire parce que "pour toi je le ferais aussi".
La différence, c'est que toi, tu estimes qu'à cet âge-là, tu es capable de te servir et pas de te comporter en pétasse égoïste quii peut tout se permettre. Et toi, tu fais quoi, tu asprires (quasiement au sens propre) ce que tu as dans ton assiette sans prêter attention à quoi que ce soit de ce qui se pass, que ce soit en toi ou à l'extérieur. Juste à un moment, tu prends conscience de ce que tu es en train de faire, mais tu as déjà beaucoup aspiré et là tu te sens si mal que tu aspire encore.
Puis tu attends qu'il soit l'heure de te barrer, celle où les parents aussi s'en vont et où ta mère suggère que tu te fasses un restau avec sa majesté, pas parce que tu aime passer du temps avec ta soeur, mais parce que oh mon dieu, les parents partent, ton autre soeur a une soirée et que la pauvre à 35 ans, maman ne veut pas qu'elle passe une soirée seule.
Fuck off, t'arrives chez toi au bout de 45mn de route (toujours pas calmée) en te disant que tu va pouvoir te poser et respirer vu que ton homme est à son match et rem...., le truc qui t'arrives genre une fois tous les tremblements de terre, les clés sont dans la maison, toi dehors et chéri à 10mn de route (seulement heureusement).
Hier j'ai revu ma petite soeur (celle que j'aime) qui s'inquiète beaucoup pour ma santé et qui me dit qu'elle a vu l'aspirateur au travail. La prise de réalité dans la tronche quand elle te dit que tu as baissé les bras pour ta perte de poids depuis un moment (2 mois je pense) et que tu te rends compte qu'elle a raison.
Voilà ça fait du bien de l'écrire, aujourd'hui ça va mieux, il y danse ce soir et je me réjouis d'y aller.