Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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[quote=Lyphaé]
Pourquoi est-ce que tout le monde avance sauf moi ?
[/quote]
Ah ah ah Lyphaé, non là tu cherchais à me faire rire, c'est pas possible!
D'où tu as vu que tout le monde avance????? non j'parle comme ça depuis que j'ai vu un film avec Tom Cruise, où il dit "d'où t'as vu que tu pouvais négocier avec moi?" ça me parle.....
Que je te comprends, puisque moi aussi, même s'il y a eu des avancées, j'ai toujours beaucoup de mal à vivre mes émotions
hier, colère noire, eh bien une EME alors que ça faisait longtemps
moi qui disait : ok la colère, trop fastoche.... tu parles!!!!!
Ces ressentis, que tu décris très bien, est ce qui m'a véritablement pollué la vie pendant toutes ces années..... c'est très flou, c'est très vague
ce ne sont que les techniques de défusion qui m'ont aidé et notamment celle que Bliss cite : donner un titre à son histoire
c'était pour moi le seul moyen d'arriver à un tant soi peu de conscience du ressenti vague..... et donc d'arrêter la lutte
[quote=Lyphaé]
C'est toujours ce genre de pensées qui me harcèle et elles sont vicieuses parce que ce ne sont pas vraiment des phrases claires, pas vraiment des émotions, plutôt des ressentis, je ne sais pas trop mais pas facile à identifier. Mais ça flotte dans ma tête toute la journée, comme si c'était une seconde couche de pensées plus dure à appréhender et à entendre que le babillage incessant de la premioère couche de pensées.
[/quote]
quand on est comme ça, on est en lutte, mais contre un ennemi presque invisible
on a ce ressenti, ressenti d'échec ou de manque d'autonomie, et on est tellement en lutte contre lui qu'on a à peine conscience qu'il est là.... on se sent juste mal, en colère, des EME bien sûr
et toutes ces pensées, c'est le mode "lutte " de ton cerveau, toujours contre ce ressenti......
Tu as fait des progrès phénoménaux Lyphaé, en plus à ton âge, tu es extraordinaire de maturité....
tu voudrais pouvoir tolérer tes émotions maintenant les doigts dans le nez???? sorry, it's not possible, tu devras patienter encore
tu accepteras une émotion, et puis la suivante ça ne passera pas, et puis la suivante, tiens j'ai accepté, j'ai réussi à le ressentir et à la laisser vivre, puis à nouveau ça marche plus
dans le processus, la petite histoire de "Lyphaé, le sur-place de l'acceptation émotionnelle" viendra te rendre visite un certain nombre de fois
si tu arrives à le reconnaitre, notamment par la rumination mentale qui est un signe qui ne trompe pas, à observer cette histoire, ce film, à prendre suffisamment de distance pour pouvoir sourire......
j'imagine une affiche de film : "Lyphaé, la multi-béquillée" et toi avec plein de béquilles
j'adore imaginer l'outrance pour pouvoir me faire sourire
c'est ça la défusion : l'histoire de Lyphaé la non-autonome, elle t'est pénible, soit par ton éducation soit par ton caractère, mais si peu à peu tu en viens la considérer que comme une histoire, genre une histoire pas drôle mais rien qu'une histoire, cela ne t'empêchera plus d'avancer
et tu peux imaginer que tu joues au foot malgré tes 12 béquilles, par exemple.....
bon je pars un peu en live, là, j'essaie juste de te faire sourire
et pour finir :: "je devrais pas être stresssée au boulot?????"
non mais tu rigoles, comment tu veux travailler si tu n'es pas stressée????
chaque jour de boulot, j'ai les nerfs à vif, j'ai l'adréanline qui coule à flots, j'ai peur, j'ai les chocottes
et parfois en entretien je me déconfiture à l'intérieur, j'ai même honte parfois
pourtant je sais que ça marche, mais rien ne peut nous empêcher de stresser au travail
c'est pour ça qu'on travaille bien
donc le petit gendarme "je dois je dois" dans la tête de Lyphaé : repos!
[quote=izabelle]
Tu as fait des progrès phénoménaux Lyphaé, en plus à ton âge, tu es extraordinaire de maturité....[/quote] Ah ah, ma modestie et mon ego sont en train de se livrer bataille et c'est l'égo qui gagne puisque je réagis à ton commentaire, merci, ça fait toujours plaisir à entendre :-)
[quote=izabelle]
"Lyphaé, le sur-place de l'acceptation émotionnelle"
"Lyphaé, la multi-béquillée" et toi avec plein de béquilles, et tu peux imaginer que tu joues au foot malgré tes 12 béquilles, par exemple....
"Lyphaé la non-autonome".
bon je pars un peu en live, là, j'essaie juste de te faire sourire [/quote]
MERCI Izabelle ! Non seulement tu m'as fait rire mais tu m'as aussi fait pleurer, j'ai eu les larmes aux yeux en lisant ton message, je ne sais pas pourquoi, mais merci. (J'espère que tes patients réalisent leur chance, tu es vraiment très douée pour ton métier).
Les titres de film sont très efficaces mais je ne parviens jamais à en trouver par moi-même, peut-être parce que c'est trop sensible pour moi ? En tout cas les tiens me plaisent beaucoup, je retiens ! Merci.
[quote=izabelle] et pour finir :: "je devrais pas être stresssée au boulot?????" non mais tu rigoles, comment tu veux travailler si tu n'es pas stressée??? [/quote] C'est marrant, je n'avais jamais vu ça comme ça et c'est tellement vrai pourtant. Hier après-midi, je n'étais pas stressée. J'ai rendu mes documents dans les temps la semaine passée et j'ai eu des félicitations... Résultat hier après-midi je n'ai absolument rien fait, il me manquait de la pression pour les tâches qu'il me reste à faire mais qui peuvent attendre...
Autrement, à un moment dans ton message du parlais de rumination, c'est vraiment ça, c'est les ruminations qui m'alertent et qui me font réaliser que les pensées sont là, autrement elles sont trop floues je ne les remarquerais pas.
Merci en tout cas ! Ton message m'a bien aidée.
[quote=Bliss] Qu0entends tu par "ne pas vivre mes émotions"? j'ai plutôt l'impression que tu les identifies quand même, est ce plutôt quoi en faire ensuite? et faut il en faire quelquechose?[/quote]
Coucou Bliss, merci pour ton message. C'est vrai, j'identifie mes émotions, je les ressens, ce qui n'était pas le cas auparavant (je n'arrivais ni à les ressentir, ni à les identifier au début). Mais je dis que je ne parviens pas à les vivre parce que je mange pour les anesthésier... Après le calme plat durant des mois, les EME ont refait leur apparition.
Je veux raconter ici ce qui m'est arrivé il y a 5 ans avec ma belle soeur.
Mon frère la quitte, elle pète les plombs (elle était déjà fragile avant) et devant moi, elle maltraite ses enfants (dont un neveu de 15 ans pour le plus jeune) en les insultant, en cassant tout dans la cuisine, en disant qu'ils sont bien comme leur père.
Vous imaginez l'horreur, la grande scène. Je n'en peux plus, que ses enfants subissent cela, d'autant qu'ils me disent que c'est régulier. Elle parle de mourir, et elle voudrait que l'on regarde le spectacle gentiment. Je souhaite fuir en courant, mais ce serait bien lâche de laisser les neveux. Mon choix ?
J'appelle les urgences psy, avec l'autre qui me hurle dessus derrière. Je ne les convainc pas de passer, on sort de l'appart avec mes neveux. Je rappelle les urgences en disant : "bon dieu, envoyez quelqu'un et j'espère que vous enregistrez l'appel, car s'il y a une suicidée demain dans le journal, je compte bien porter plainte."
Bref, ils envoient les pompiers, qui cassent la porte avec leur fils ainé, elle avale des cachetons pour mourir. Son fils "Bah, tu parles, c'est bidon, elle attendait les pompiers pour avaler son truc, ça fait juste partie du show, il n'y aurait pas eu de pompiers, elle n'aurait rien avalé." Ce qui est probablement vrai...
bilan des courses : je déteste mon frère pour sa non intervention de l'époque (et d'autres choses depuis). Je déteste son ex-femme qui est folle ET ne se soigne pas. La prochaine fois que je suis témoin forcée de ce genre de scènes ? Je m'en vais, je demande aux gamins s'ils veulent venir avec moi, mais calmement, je me contente de dire "On ne peut forcer personne à subir cela. Les garçons, si vous ne supportez plus cela, vous venez avec moi. Si vous restez, c'est votre choix. Moi, je ne supporte plus."
Après elle se suicide ou pas, elle simule ou pas, c'est pas mon problème. Je ne peux pas sauver le monde.
C'est chouette de reparler de cela, c'est complètement tabou dans ma famille, où tout ce qui est important est plus ou moins tabou de toute façon.
J'ai aussi lu ton témoignage BIL.
Si je puis me permettre, tout est donc la faute de ta belle-fille et d'elle seule ?
Les enfants, les animaux etc.etc., ton fils n'a pas eu son mot à dire ? Et il est resté ?
Là où toi, tu as ton mot à dire, et à ton fils, car son épouse, tu ne lui dois aucune explication, c'est "Vous avez fait des enfants ? VOUS les assumez. Je les aime et je les accueille quand je le souhaite, pas POUR vous dépanner. Vous vous payez une baby sitter pour vous dépanner."
Et si tu as l'impression qu'il y a quasiment maltraitance à enfants, tu le dis à ton fils, et seulement à ton fils... et tu t'engueules avec lui s'il le faut, c'est ton rôle de grand mère, il commence et s'arrête là. Il est important, mais n'a rien à voir avec un job de baby sitter. Après tout, si tu lui sors tout ce que tu as sur le coeur, il te rassurera peut-être sur LEUR capacité à être parents. Mais n'oublie jamais qu'ils sont deux et ne le déresponsabilise pas dans la conversation, même si tu veux lui parler seule à seul en raison de tes liens privilégiés avec lui.
Voilà, c'est juste mon avis extérieur bien sûr. S'il ne vaut rien pour ton cas, il y aura d'autres messages, ne te sens pas obligée de me répondre.
très touchée et émue par ton post, Bil, et je rejoins Izabelle, elle trouve tjs les mots adéquats, je ne peux hélas pas en dire plus mais te soutenir et être à ton écoute :-)
Bisous et tiens bon, en ton nom, celui de ton fils et de tes petits-enfants
Je déteste me plaindre et aujourd'hui, je me déteste.
Je suis en colère contre ma belle-fille et non, ce n'est pas une banale histoire belle-mère/belle-fille; en bref, mon fils, de 34 ans, est en couple depuis 10 ans avec une bipolaire, une vraie, enfin à l'en croire, en thérapie depuis l'âge de 15 ans et sous médicaments, sans résultats. Ca, j'ai eu du mal mais mon fils a réussi à me le faire accepter/comrpendre mais, elle avait déjà un enfant d'une autre relation, je m'en fiche, le petit avait 6 mois quand il est entré dans notre famille et je l'adore MAIS, elle a fait 2 autres enfants avec mon fils alors qu'elle est incapable de s'occuper d'elle-même et ses enfants grandissent seuls et trop vite.
Je ne dis rien pour ne pas faire exploser la famille mais j'ai de plus en plus de mal à le supporter d'autant que l'aîné, qui a 11 ans, commence à se plaindre et se fait méchamment remettre à sa place alors qu'il n'a aucune responsabilité ou plutôt, il en a trop eus jusqu'ici. Elle ne travaille pas (mutuelle) et mon fils est le seul soutien financier (heureusement, il gagne très bien sa vie mais est indépendant et tout peut s'arrêter du jour au lendemain), elle ne fait rien à la maison et les gosses sont livrés à eux-mêmes et la petite dernière n'a pas 2 ans!
Ce matin, elle est partie à Rome, avec une copine, jusque dimanche et je prends la petite chez moi pour que mon fils soit moins débordés avec les 2 grands (9 et 11 ans) mais je suis fatiguée, je travaille toute la semaine, je suis fibromyalgique depuis 10 ans, et mon fils aussi est fatigué alors je crie de l'intérieur pour moi, pour lui et cela attise mes douleurs déjà présentes en permanence.
Alors, j'avoue que la là, ni la rpc ni la défusion ne fonctionne, en même temps, je n'ai pas envie de manger, juste pleurer et je ne peux pas faire semblant que c'est une histoire ou une pensée ... c'est la triste réalité! Du coup, je fais quoi, je tue ma belle-fille, je la dénonce à la protection de l'enfance au risque de rendre les gosses et mon fils malheureux? Ne croyez pas que j'exagère car j'ai oublié de vous dire qu'il y avait aussi deux chiens et deux chats dans cette maison et que le jeune chien ( 9 mois) fait encore pipi et caca partout et qu'elle ne ramasse pas tout de suite parce que Oh!, elle l'a pas vu!!
Il faut que ça passe parce que j'aime mon fils et mes petits-enfants, que je les vois très souvent et que je ne veux pas perdre tout ça. J'ai cru qu'en l'écrivant, ça irait mieux mais j'ai toujours autant envie de pleurer.
C'est sûr, ce soir en rentrant mon sac de contrariétés sera lourd à porter mais je ne ferai pas de EME car je prends ma petite-fille jusqu'à dimanche et que son sourire efface tout mais juste le temps du week-end et parce qu'elle n'a pas à supporter ça sur ses frêles petites épaules mais lundi, tout sera pareil.
J'ai partagé, c'est tout, ça ne me ressemble pas mais j'en ressentirai peut-être les bénéfices dans les jours qui viennent et vous remercie pour votre écoute.
Bon week-end. Je vous embrasse.
Teresa
en effet Teresa c'est difficile ce que tu vis, entre l'inquiétude et le fait de ne pouvoir maitriser tout ceci.....
si tu n'as pas envie de manger, mais plutôt de pleurer, c'est le signe que tu es connectée à tes émotions et c'est déjà une bonne nouvelle (a minima)
la rpc et la défusion ne pourront pas t'aider à faire partir cette peine et ce désarroi, mais à vivre au travers.... car sans doute elle reviendra, peut-être ton fils pourra lui parler, peut-être qu'elle prendra vraiment ses médicaments, qui sait de quoi demain sera fait?
pour l'instant accueille cette peine qui est la tienne, le bonheur d'être avec ta petite fille, son joli sourire, ta respiration qui te dit que tu es là, que tu es vivante, que tu es aimante (donc inquiète)
pour l'instant ne cherche pas à résoudre, mais juste être, dans cette situation difficile, en te connectant le plus possible sur le moment présent
de tout coeur avec toi
Je ne parviens toujours pas à vivre mes émotions et ça me désole. Je ne parviens pas non plus à ne pas me le reprocher. J'ai l'impression que depuis le temps, avec tout ce que j'ai appris, avec la pleine conscience que je pratique très régulièrement depuis un an et demi... Je devrais avoir suffisamment appris pour pouvoir tolérer mes émotions, non ? Je sais pertinemment que ce genre de pensées ne fait qu'empirer les choses mais je ne parviens pas à gérer ce type de pensées qui revient sans arrêt ces dernières semaines.
"Je ne devrais plus avoir besoin de LC, je devrais être indépendante aujourd'hui." "Je ne devrais plus avoir besoin de thérapie, je vais bien alors pourquoi est-ce que j'en ai encore besoin ?" "Je ne devrais pas être stressée au boulot, je devrais au moins être capable de vivre mon stress..." "Je devrais me mettre un coup de pied au cul et vivre ma vie plutôt que me reposer sur des bouquins, un site internet, une thérapeute... Que des excuses pour éviter d'avance seule et d'affronter ma vie." Etc, etc.
C'est toujours ce genre de pensées qui me harcèle et elles sont vicieuses parce que ce ne sont pas vraiment des phrases claires, pas vraiment des émotions, plutôt des ressentis, je ne sais pas trop mais pas facile à identifier. Mais ça flotte dans ma tête toute la journée, comme si c'était une seconde couche de pensées plus dure à appréhender et à entendre que le babillage incessant de la premioère couche de pensées. (Je sais pas si je suis claire.)
Je suis anxieuse et angoissée depuis de longues semaines. Il y a eu mon boulot, il y a mon couple, il y a... Il y aura toujours quelque chose, j'en suis consciente et c'est bien ça qui m'effraie.
Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à vivre mes émotions ??? Pourquoi est-ce que mes pensées ne me foutent pas la paix ? Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à les observer et les laisser passer ? A la place, j'y crois et elles me dépriment. Pourquoi est-ce que c'est si dur ? Pourquoi est-ce que tout le monde avance sauf moi ? (Bon, je sais que c'est ridicule de dire ça, j'ai énormément avancé et changé mais là, maintenant, c'est ce que je ressens.)